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mardi 3 novembre 2015
Vinci Construction France a inauguré, dans le Val d'Oise, une plateforme de valorisation des terres et sédiments pollués.

L'Ile-de-France accueille une nouvelle plateforme de traitement des sols pollués. Une installation qui contribuera à accueillir les millions de mètres cube de terres pollués qui seront générés  par les travaux du Grand Paris. 

Le site d'Extract Ecoterres, filiale de Vinci Construction, est situé à Bruyères-sur-Oise (Val d’Oise). D'une superficie de trois hectares, il est capable de valoriser jusqu’à 230 000 tonnes de matériaux par an – 300 000 tonnes en 2017- et jusqu’à 2 500 tonnes par jour. Grâce à quatre procédés de traitement – ressuyage dynamique, lavage physico-chimique, bioremédiation et tri mécanique par criblage – la plateforme permet de traiter une grande variété de pollutions (mercure, hydrocarbure, cadmium, etc.) et de valoriser jusqu’à 80 % des volumes traités, selon les caractéristiques physiques et chimiques des matériaux entrants. 

Le site de Bruyères-sur-Oise bénéficie également d'un accès fluvial permettant le recours aux péniches pour l'évacuation des terres.

Source © Environnement Magazine
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mardi 13 octobre 2015
Un épisode de pollution aux micro-particules est annoncé ce mardi en Île-de-France, assure Airparif, alors que les taux d'ozone et de dioxyde d'azote devraient être faibles

Selon les relevés de l'association de surveillance de la qualité de l'air pour la région francilienne, les taux montent.

Prévue pour être lundi d'un indice de 56/100, elle était en fait de 68/100. Elle devrait grimper à 77/100  ce mardi, surtout à Paris, dans l'Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. 

En cause, les particules PM10, les particules émises par le trafic routier, les rejets industriels, la combustion des ordures, dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. Ce sont elles qui irritent les sinus et qui noircissent les monuments. 

Europe Ecologie - Les Verts a demandé la mise en place de la circulation alternée et la gratuité des transports en commun, afin de «protéger la santé des populations et de limiter l'impact de ce pic de pollution».


Source Airparif

Stationnement résidentiel gratuit à Paris

Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris, sur proposition de l’exécutif parisien, la Ville mettra en place mardi le stationnement résidentiel gratuit, fait savoir la mairie de Paris. En fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent, d’autres mesures complémentaires pourront être prises : gratuité d’Autolib’, de Velib’...




L’air est aussi pollué, en Normandie


En cause : une pollution par les particules en suspension (PM10), qui touche au premier chef les agglomérations de Rouen et du Havre (Seine-Maritime), où la qualité de l’air est « mauvaise », selon Air normand (l’observatoire régional de la  qualité de l’air), mais aussi de Caen (Calvados) et d’Évreux (Eure), où la qualité de l’air est « médiocre ». 

Tenant compte des prévisions émises par Air normand, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni, a décidé de déclencher la « procédure d’information et de recommandation aux personnes sensibles », pour les journées du lundi 12, mais aussi du mardi 13 octobre 2015.

Protection des populations sensibles

En termes de protection des personnes, les services de l’État ciblent les personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires) ou sensibles à ce type de pollution (dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics, comme les personnes diabétiques, immunodéprimées ou souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). 
Il leur est ainsi vivement conseillé : « de limiter les activités physiques et sportives autant en plein air qu’à l’intérieur, de respecter son traitement médical et en cas de symptômes ou d’inquiétude, de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin. »


Des actes concrets contre la pollution

Par ailleurs, cette procédure vise à donner des clés à l’ensemble des habitants, pour lutter contre cette pollution. Plusieurs catégories de population peuvent ainsi contribuer à rendre l’air plus sain, en suivant les recommandations suivantes :

• Les usagers de la route : privilégier le recours au covoiturage, de favoriser les déplacements en transports en commun, d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes départementales, les quatre voies et les autoroutes.
• Les particuliers : limiter les feux de cheminée et maîtriser la température de chauffage des logements.
• Les entreprises de travaux publics : mettre en place sur les chantiers des mesures visant à réduire les émissions de poussières ; éviter d’utiliser de groupes électrogènes sauf raison de sécurité.
• Les industriels : s’assurer du bon état et du bon fonctionnement des installations de combustion et des dispositifs antipollution ; reporter, si possible, les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes inhabituelles ; reporter le démarrage d’unités à l’arrêt à la fin de l’épisode de pollution.
• Les entreprises et administrations : adapter les modalités de travail de leurs agents. Si les moyens le permettent, le recours au télétravail à l’audio conférence ou à la visioconférence est recommandé.
• Les agriculteurs : reporter les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes.








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vendredi 2 octobre 2015
Les autorités américaines ont placé deux perroquets ara rares sur la liste des espèces en danger, en raison du braconnage et de la disparition de leur habitat, a annoncé jeudi le service de la pêche et de la vie sauvage (FWS).

Il s’agit du ara militaire et du grand ara vert trouvés en Amérique centrale et du Sud.

« Ces deux aras sont en danger d’extinction dans leur habitat naturel et les mécanismes réglementaires existants sont insuffisants pour les protéger », explique le FWS (Fish and Wildlife Service) dans un communiqué.

Cette décision rend illégal de tuer ou de blesser ces oiseaux comme de les importer ou de les exporter des États-Unis sans un permis.

Cette mesure « garantit que des citoyens américains ou des personnes dépendant de la juridiction des États-Unis ne contribuent pas à aggraver le déclin de ces deux espèces », souligne le FWS.

Le ara militaire, qu’on trouve dans les forêts tropicales du Mexique et d’Amérique du sud compterait de 6.000 à 13.000 spécimens éparpillés dans des habitats fragmentés sur de vastes territoires. Certains groupes ne comptent qu’une centaine d’oiseaux.

Le grand ara vert qui vit également en Amérique centrale et dans des parties du nord de l’Amérique du sud compte beaucoup moins de spécimens : selon les estimations, il n’y aurait que de 1.000 à 3.000 oiseaux en Colombie, au Costa Rica, en Équateur, au Nicaragua et au Panama.

Source © afp
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lundi 7 septembre 2015
Haïti a perdu 98% de sa couverture végétale

Joyau de verdure autrefois vanté par Christophe Colomb, Haïti a perdu au fil des années plus de 98% de sa couverture végétale. Le parc de la Visite a été décimé par une exploitation intensive de l'Etat dès le milieu du XXe siècle. 

"A compter des années 60, trois scieries ont travaillé dans le parc mais il n'y a jamais eu de reforestation des zones exploitées", dénonce Yvon Elie devant un pan de montagne totalement déboisé. 

Les concessions ont été données et reprises au fil des amitiés politiques par le pouvoir des Duvalier, par ailleurs gagné par la peur paranoïaque de voir la forêt servir de maquis aux opposants. "La dernière scierie a fermé en 1980 mais l'Etat n'a rien fait pour les familles des 83 ouvriers. Pour survivre, ces gens n'ont pas eu d'autre choix que de se lancer dans l'agriculture," explique Yvon Elie. 

L'Etat ne maîtrisant pas non plus les mouvements de sa population, ce sont aujourd'hui près de 800 familles qui plantent, au cœur de la réserve nationale, carottes, poireaux, oignons et betteraves. Des cultures qui aggravent l'érosion des sols. "L'eau ne pénètre plus, elle emporte la terre et les semences: il ne reste que des roches", constate une sexagénaire surnommée "Ti machan" (petite marchande en créole) alors qu'elle replante des poireaux sur les quelques mètres carrés autour de sa maison, une pièce partagée avec huit membres de sa famille. Chaque semaine, elle parcourt à pied les 15 km de pistes rocailleuses avant de monter, pour 10 kilomètres, dans un camion afin de vendre sa maigre production à Port-au-Prince. "Au marché, je gagne tout juste de quoi racheter des semences et nourrir mes petits-enfants", témoigne-t-elle.

A cause de l'érosion dont elle est la cause, cette agriculture de survie se déplace au cœur de la forêt: les habitants détruisent jour après jour davantage d'arbres. Constatant que de nouveaux troncs ont été saccagés, Yvon Elie est dépité. "D'abord, les gens prélèvent le bois gras de l'arbre qui sert pour l'allumage des foyers. Ca se vend très cher sur Port-au-Prince. Mais (...) au moindre vent, l'arbre va tomber. Et alors les gens en profitent pour exploiter l'espace avec des potagers."

"La misère" coupe les arbres

Winthrop Attié, surnommé "Winnie" est un des membres fondateurs de la fondation Seguin. A la question "qui coupe les arbres dans le parc?", sa réponse est implacable: "c'est la misère. S'ils avaient d'autres choix, ces gens ne feraient pas ça." Face aux agressions sur la forêt, la fondation Seguin ne veut pas se substituer à l'Etat. "Nous faisons un travail de prise de conscience", explique Yvon Elie alors qu'il salue un agriculteur labourant la terre au milieu des pins. "S'imposer, c'est dangereux." En 2012, la police avait tenté d'expulser des familles illégalement installées dans la réserve naturelle: un échec retentissant durant lequel quatre personnes ont été tuées. Et le cercle vicieux poursuit son cours: à cause d'un manque de pluies, les récoltes ont été quasiment nulles ces deux dernières années ; les agressions sur les arbres se sont donc multipliées.

Le ministère de l'Environnement avait embauché 30 gardes-forestiers en 2013. Seuls six sont encore en poste pour surveiller les 12.000 hectares du parc. Une aberration pour Winnie qui s'inquiète devant l'urgence.

 "L'eau est ce qui nous préoccupe le plus." Les 70 sources recensées dans la forêt s'assèchent d'année en année. "Le parc est le château d'eau pour deux départements", explique Winthrop Attié. "Ca représente presque la moitié de la population d'Haïti. Que va-t-on faire? Importer de l'eau? Le pays ne peut pas se permettre de perdre cette ressource!"

Source © AFP
mardi 1 septembre 2015
La préfecture a renforcé pour un mois hier les mesures prises dans le cadre d’une sécheresse de plus en plus alarmante. Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, la situation est proche de celle de 2003.

Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, (30 mm/m2 ) la situation reste alarmante dans les Vosges. Les prévisions météo pour le mois de septembre annoncent un mois plutôt sec sur la première moitié. Après l’épisode pluvieux qui va traverser le département aujourd’hui, Météo France prévoit dix jours de sécheresse. Les prévisions saisonnières à long temps, c’est-à-dire pour octobre, novembre et décembre annoncent un automne plus chaud et plus humide.

Les cours d’eau Sur la carte de vigilance établie au niveau national, le département des Vosges passe du niveau jaune (vigilance) au niveau rouge (alerte). 

« Le bassin versant Meuse est passé en situation de crise et la Moselle Sarre l’est déjà depuis quelques semaines », précise Eric Requet, secrétaire général de la préfecture. La situation s’aggrave également au niveau des cours d’eau qui sont proches du niveau de 2003. Notamment sur la Mortagne et le Madon.

Les nappes phréatiques. Les nappes phréatiques vosgiennes sont actuellement légèrement inférieures à la moyenne mais avec une courbe de décharge qui est continue et soutenue. « Elles se vident à vitesse grand V », résume Eric Requet.

L’eau potable.- Sept communes des Vosges ont pris des arrêtés plus sévères que la préfecture. (Combimont, Basse-sur-le-Rupt, Le Tholy, Harmonville, Autreville, Punerot et Lesseux). Un certain nombre d’autres communes sont en situation tendue.

Piscines. - Le remplissage ou la vidange de piscines à usage privé était déjà interdit. La préfecture a étendu cette mesure aux piscines publiques. Une grande partie des piscines des Vosges ne feront donc pas leur traditionnelle vidange de la fin de l’été, sauf autorisation de l’agence régionale de la santé, en raison de la qualité sanitaire de l’eau.

Espaces verts.- L’arrosage des espaces verts, même municipaux sera beaucoup plus encadré. L’arrosage manuel des balconnières est toléré. Les équipements sportifs (stades de football) sont préservés, mais la préfecture demande aux municipalités un arrosage minimal (à 30 %). Enfin, les fontaines publiques sont fermées quand cela est techniquement possible.

L’eau devient une denrée rare dans les Vosges.

Source © Vosges Matin
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samedi 22 août 2015
Rhinite, conjonctivite, asthme… Le pic des allergies saisonnières à l’ambroisie devrait intervenir dans les prochains jours en Rhône-Alpes comme dans tout le quart Sud-Est de la France. Une forte densité de pollen favorisée par une météo plus clémente mais aussi par la pollution liée au trafic routier, dans les grands centres urbains. 

La Drôme et l’Ardèche sont classés en risque « très élevé », le Rhône et l’Isère viennent de virer à leur tour au rouge.

L'ambroisie aggrave les allergies durant la fin de l'été

Le pollen d’ambroisie est à l’origine de plusieurs phénomènes allergiques, en particulier des rhinites et de l’asthme 

A vos mouchoirs ! La densité de pollen d’ambroisie dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter depuis quelques jours sur tout le quart Sud-Est de la France, et notamment dans la région Rhône-Alpes. A la clé, son cortège de rhinites, de conjonctivites, voire d’asthme et autres réactions allergiques. « Sans surprise, les concentrations en pollen d’ambroisie sont en augmentation et provoqueront dans les prochains jours un risque allergique très élevé dans une zone Roussillon – Bourgoin-Jallieu – Genas (Lyon). Les allergiques des régions périphériques à cette zone (Lyon, Ambérieu-en-Bugey, Grenoble, Coux (Privas), Valence, Bagnols-sur-Cèze, Nevers) ne seront pas épargnés avec un risque de niveau élevé« , confirme le Réseau National de Surveillance Aérobiologie (RNSA) dans son dernier bulletin.

L’ambroisie sensible à la météo

A l’origine, le pic allergique était prévu vers la mi-août mais les conditions climatiques exceptionnelles cette année ont retardé la floraison des plants, ce pic devant finalement intervenir vers la fin du mois d’août ou tout début septembre. « La période de grande sécheresse, avec un minimum de précipitation, a ralenti la pousse des plants d’ambroisie, puis les quelques journées de pluie ont plaqué le pollen au sol« , explique Samuel Monnier, technicien au RNSA et spécialiste des pollens d’ambroisie. Le retour d’un temps clément et plus chaud a donc fait l’effet d’un « produit dopant » pour les plants d’ambroisie qui arrivent désormais à maturité, dégageant une quantité de pollens beaucoup plus élevée. C’est notamment le cas sur les départements de la Drôme et de l’Ardèche, désormais classés en niveau 5 (risque « élevé ») sur une échelle de 1 à 5, alors que le Rhône et l’Isère apparaissent en niveau 4, soit un risque jugé « élevé ». « Les personnes sensibles à ce pollen devront également faire attention du côté de Vichy, Bourg-en-Bresse et Mâcon où le risque sera de niveau moyen« .

Le pollen d’ambroisie adore la pollution…

Les experts du RNSA prévoient « une semaine à venir difficile pour les allergiques au pollen d’ambroisie » en raison de l’accélération de la floraison de l’ambroisie mais aussi d’un retour attendu de la pollution dans les grandes agglomérations, que ce soit autour de Grenoble mais surtout de la région lyonnaise. Un phénomène déclenché par les conditions météorologiques (montée des températures, faible vent) et aggravé par le fort trafic attendu sur les routes ces prochains jours, retours de vacances obligent. « La pollution aggrave la toxicité des grains de pollen, souligne Samuel Monnier. Ainsi, un individu dont l’organisme réagit habituellement à partir de 15 grains va développer des réactions allergiques dès 8 ou 10 grains inhalés si l’air est très pollué. En effet, la pollution fragilise les voies respiratoires en augmentant leur sensibilité et en permettant aux pollens d’entrer plus facilement dans l’organisme

Dans ce contexte, et en prévision  du prochain pic « les allergiques aux pollens d’ambroisie doivent bien suivre les traitements prescrits par les médecins durant cette période« , conclut lex experts du RNSA.

Rhinite et asthme

Les personnes sensibles à l’ambroisie développent différentes pathologies, en particulier des rhinites associées à des écoulements nasaux, des conjonctivites et d’autres symptômes respiratoires tels que trachéites, toux, et parfois urticaire ou eczéma. Par ailleurs, dans au moins la moitié des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), le pollen d’ambroisie serait responsable de réactions allergiques chez 6 à 12% de la population de Rhône-Alpes. Des statistiques en constante augmentation.

Peu à peu, toute la région Rhône-Alpes est touchée par l'ambroisie

Selon une étude menée par des chercheurs allemands, le dioxyde d’azote (NO2), très présent dans l’atmosphère dans les zones où le trafic routier est intense, aurait un impact réel sur le développement ou l’aggravation des allergies liées à l’ambroisie. « Nos résultats montrent que le stress de la plante, causé par le N02, modifie la composition des protéines du pollen« , note le docteur Feng Zhao, l’auteur de cette étude. Ce dernier a pu démontrer que la concentration de certains allergènes de l’ambroisie augmentait de manière significative sous l’effet du dioxyde d’azote. Une étude instructive qui explique pourquoi les plants d’ambroisie proliférant le long des autoroutes sont beaucoup plus allergisants que ceux poussant loin des grands axes de circulation.




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mercredi 19 août 2015
Quatre résidents d'un village en Alaska sont portés disparus depuis mardi après que des fortes pluies aient causé plusieurs glissements de terrain ont déclaré à la presse les équipes d'urgence à CBS. 

La recherche des personnes portées disparues à Sitka étaient tous dans le même quartier touché par l'un des trois glissements de terrain qui ont été signalés mardi matin après que des trés fortes pluie soient tombées sur la région. Une doline a également été signalé.

Sitka est situé à environs 1000 kms au sud-est d'Anchorage. 

"Les terrains détrempés de la région sont trés instables", a déclaré Peterson KTVA. 

Un immeuble de bureaux a été évacué à mardi matin. La pluie a également endommagé une passerelle et des sentiers.

© Nature Alerte
mercredi 5 août 2015
Plus de 10.000 pompiers luttaient toujours mardi contre une vingtaine d'incendies qui se sont déclarés en Californie, ravageant des hectares de terrains et entraînant l'évacuation de milliers de foyers dans cet Etat américain victime de la plus grave sécheresse de son histoire.

Mobilisés depuis plusieurs jours pour faire face à l'état d'urgence, les pompiers de toute la région, rejoints par les forces de la garde nationale de Californie et des moyens aériens venus du Colorado voisin, combattaient un nombre croissant d'incendies, passés à 24 mardi soir contre 21 lundi, a indiqué Daniel Berlant, porte-parole de l'organisme de prévention des feux en Californie (Calfire). 

Plus de 14.000 personnes au total tentent de maîtriser les flammes, et sont soutenues par 108 hélicoptères et 22 avions bombardier d'eau. 

Compliquant la tâche, plusieurs sinistres sont en fait "constitués de dizaines et dizaines de plus petits brasiers", a expliqué Daniel Berlant. En Californie, l'incendie le plus dévastateur, "le Rocky Fire", continuait de progresser et n'était circonscrit qu'à 12%: en sept jours, il a brûlé plus de 263 km² de forêts et autres champs, soit 26.304 hectares, selon Calfire. 

Le gouverneur de l'Etat Jerry Brown a décrété jeudi l'état d'urgence. Les conditions sont particulièrement défavorables en Californie, avec un taux d'humidité inférieur à 10% et des températures estivales très élevées, tandis que l'Etat souffre d'une grave sécheresse depuis quatre ans.

Source: © Belga 


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jeudi 30 juillet 2015
Les athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques d’été à Rio, l’an prochain, nageront et navigueront dans des eaux tellement contaminées de coliformes fécaux qu’ils risqueront de tomber gravement malades et de ne pas pouvoir participer aux compétitions, selon ce qu’a révélé une enquête de l’Associated Press.

Une analyse de la qualité de l’eau effectuée sur les sites de compétions olympiques et paralympiques a révélé des niveaux élevés de virus et de bactéries provenant des eaux usées. Ces résultats ont alarmé les experts internationaux et consterné les athlètes s’entraînant à Rio, dont certains ont déjà souffert de fièvre, de vomissements et de diarrhée.

Il s’agit de la première analyse indépendante réalisée sur les sites olympiques.

Les autorités brésiliennes ont assuré que l’eau serait sécuritaire pour les athlètes olympiques. Le gouvernement ne mène cependant pas d’analyses pour cibler les virus.

La pollution extrême de l’eau est chose commune au Brésil, où la majorité des eaux usées n’est pas traitée. Les déchets se retrouvent donc dans les cours d’eau et les rivières qui alimentent les sites de compétition.

Les athlètes olympiques sont ainsi presque assurés de se retrouver en contact avec des virus qui sont présents en quantité démesurée, parfois jusqu’à 1,7 million de fois plus élevé que ce qui serait considéré comme dangereux sur une plage de la Californie.

Malgré les promesses des autorités, la puanteur des eaux usées accueillent toujours les voyageurs à l’aéroport international de Rio. Les plages les plus populaires sont désertées puisque le sable est couvert de boue putride et des vagues de décès touchent le lac olympique, Rodrigo de Freitas, laissant de nombreux poissons morts à la surface.

Source © Metro
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vendredi 10 juillet 2015
Les populations d'oiseaux marins surveillées dans le monde ont chuté de 70 % depuis les années 1950, affirment des chercheurs de l'Université de Colombie-Britannique et de l'Université de technologie de Sydney, en Australie, dans une nouvelle étude publiée dans la revue PLoS ONE. 

Les chercheurs ont compilé les données de plus de 500 populations d'oiseaux marins du monde entier. 

Les populations globales d'oiseaux dans le monde ont diminué de 69,6 %, disent-ils dans leur rapport, soit une perte d'environ 230 millions d'oiseaux depuis 60 ans.

"Les oiseaux marins sont de très bons indicateurs de la santé des écosystèmes côtiers», a déclaré Paleczny, dans un communiqué. "Quand on constate l'ampleur du déclin des oiseaux de mer, nous pouvons désormais affirmer quelque chose ne tourne plus rond dans tous les écosystèmes marins du monde entier." 

Les agents contributeurs de cette baisse spéctaculaire sont nombreux: la surpêche mondiale qui épuise les ressources alimentaires des oiseaux de mer, l'enchevêtrement dans les engins de pêche, la pollution généralisée par les plastiques des oceans, les effets néfastes des marées noires, l'introduction de nouveaux prédateurs non indigènes dans les colonies d'oiseaux , les changements et la destruction massive de leurs habitats, le changement climatique"  

Les populations d'albatros, par exemple, montrent des baisses substantielles. Ces chutes dans les populations étudiées sont principalment causées par les hameçons des palangres où les oiseaux se font piéger jusqu'à la noyade. C'est un phénoméne qui tue des centaines de milliers d'oiseaux marins chaque année dans le monde. 

"Notre étude démontre l'urgente nécessité d'accroître les efforts de conservation des oiseaux de mer à l'échelle internationale», a déclaré Paleczny. 

«La perte des oiseaux marins provoque une multitudes d'impacts néfastes sur tous nos écosystèmes côtiers et marins." il est vraiment urgent d'agir

© Nature Alerte




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lundi 6 juillet 2015
Les agents forestiers ont récupéré les carcasses d'environ 5000 animaux sauvages, y compris neuf lions, 20 cerfs axis dans trois districts du talukas en Inde. Tous ces animaux avaient été emporté dans la crue subite de la rivière Shetrunji la semaine dernière. 

Le département des forêts de Bhavnagar a publié vendredi une déclaration donnant tous les détails des animaux sauvages qui est morts dans les inondations. 

"Nos 30 équipes ont fouillé les boues pendant une semaine. Nous avons retrouvé les corps de 1255 animaux sauvages, y compris quatre lions asiatiques qui ont été emportés dans les eaux en crues de la rivière Shetrunji dans la région de Bhavnagar, a déclaré GS Singh, conservateur adjoint des forêts. 

© Nature Alerte

Hier une chaleur intense a touché l’Allemagne avec un record national relevé à la station météorologique de l’université de Karlsruhe avec 40.8°C ! (Pour information, la température moyenne pour un mois de juillet est de 25°C).

On relevait aussi 38.8°C à Frankfort, 36.6°C à Berlin.

La fournaise continue aussi en Espagne avec :

42.6°C à Grenade, 41.3°C à Gérone, 41.2°C à Cordoba, 40.3°C à Séville, 40.3°C à Zaragoza, 37.6°C à Madrid.
mardi 30 juin 2015
Entre 2011 et 2014, le nombre de départements français où la présence de l’’ambroisie est préoccupante a doublé[.  Toutes les régions métropolitaines sont aujourd’’hui concernées par cette espèce envahissante originaire d’’Amérique du nord au pollen très allergisant.

L’’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) se répand progressivement sur le territoire national, comme dans de nombreux pays européens. Si l’’on n’’agit pas efficacement contre cette espèce les concentrations du pollen d’ambroisie dans l’air pourraient quadrupler en Europe à l’horizon 2050.

L’’allergie à l’’ambroisie apparaît après plusieurs années d’exposition à son pollen. Quelques grains de pollen par mètre cube d’air sont alors suffisants pour que des manifestations allergiques apparaissent chez les sujets sensibles : rhinites, conjonctivites, symptômes respiratoires tels que trachéite, toux et parfois urticaire ou eczéma. Dans 50% des cas, l’’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’’apparition de l’’asthme ou provoquer son aggravation.

La destruction des plants d’’ambroisie doit donc être engagée avant le démarrage de sa floraison à la mi-juillet. A partir du mois de juin la plante est suffisamment développée pour être reconnaissable. Il est alors possible de l’’éliminer pour limiter sa reproduction et son expansion.

Suivant la densité de pieds d’’ambroisie et le type de milieu concerné (surface agricole, bords de route, zone de chantier…), des mesures de prévention et de lutte adaptées peuvent être mises en place.

Les causes de cette expansion sont à la fois les activités humaines qui favorisent sa dispersion (transport routier, pratiques agricoles…) et le changement climatique qui favorise l’expansion de la plante vers le nord et le nord-est de l’Europe notamment, ainsi que le développement de la végétation en général et donc l’augmentation de la production de pollen.

En Rhône-Alpes, région française la plus envahie, quelque 200 000 personnes ont recours chaque année à des soins en rapport avec l’’allergie à l’’ambroisie, ce qui représente des coûts de santé d’’environ 15 millions d’euros. La prévalence individuelle de l’allergie à l’ambroisie dans la région Rhône-Alpes est passée de 9% en 2004 à 13% en 2014.

La 4eme journée internationale de l’ambroisie s’est tenue le 27 juin 2014

Afin d’informer sur les effets sanitaires et environnementaux de l’’ambroisie, mobiliser l’’ensemble des acteurs concernés et faire connaître les moyens de destruction de la plante, l’’association internationale de l’’ambroisie (International Ragweed Society) a créé la journée internationale de l’’ambroisie.

Des manifestations relatives à l’ambroisie se tiendront avant et après cette date. Les ministères chargés de la Santé, de l’’Agriculture et du Développement durable, l’’Institut national de la recherche agronomique et l’’Observatoire des ambroisies encouragent les collectivités et les autres acteurs concernés (associations, organisations professionnelles…) à l’’occasion de cette journée, à mener, partout en France, des actions d’information et de lutte contre l’ambroisie.

Source © Ministére ecologie


Avec la hausse continuelle de demande mondiale de produits alimentaires, nos sociétés pourraient s'effondrer dès 2040, principalement en raison de pénuries alimentaires et d'émeutes de la faim sans précédent préviennent des chercheurs

En effet, selon un rapport de l'institut Lloyds de Londres et de l'Institut mondial de développement durable de l'Université d'Anglia Ruskin, " le système alimentaire mondial est désormais sous pression chronique pour répondre à une demande sans cesse croissante, sa vulnérabilité aux perturbations aiguës est aggravée par des facteurs tels que le changement climatique, le stress hydrique, la mondialisation des échanges économiques en cours, augmentant gravement les instabilités politiques."

Les chercheurs affirment que le système alimentaire actuel devient de plus en plus vulnérable à des chocs aigus entraînés par les nouveaux modes de consommation dans les pays en développement et la hausse de la population mondiale. L'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies (FAO) prévoit même que la production agricole mondiale devra plus que doubler d'ici 2050 pour combler l'écart entre l'offre et la demande alimentaire. 

"Un choc inattendu d'approvisionnement alimentaire mondial pourrait déclencher des troubles très importants et sans précédent, y compris le développement du terrorisme et de la violence politique" avertit le rapport. 

Le directeur de l'Institut mondial de développement durable, le Dr Aled Jones, prévient que, basé sur les données des tendances climatiques plausibles et un échec total à changer de cap, le système mondial d'approvisionnement alimentaire actuel pourrait face à des pertes catastrophiques, et à l'éclosion d'une épidémie sans précédent d'émeutes de la faim partout dans le monde y compris dans les pays développés.  

"Nous avons étudié le modèle actuel jusqu'à l'année 2040, le long des données enregistrées d'un planning "business-as-usual" en fonction d'une tendance « sans changement» et sans aucune boucle de rétroaction qui pourraient changer les tendances sous-jacentes.

"Dans ce scénario, le système économique de la production alimentaire mondiale s'effondre rapidement et même définitivement vers 2040 ", a ajouté Jones. 

Selon cette nouvelle étude, des milliers d'enfants au Royaume-Uni seraient poussés dans l'extrême pauvreté et la faim parce que leurs parents ne pourront ni travailler ni recevoir des prestations gouvernementales. Les chercheurs de l'Université d'Oxford affirment les enfants seraient les «perdants ultimes," avec des milliers d'entre eux subsistant avec moins de 1,57 $ par personne et par jour. Les familles à travers le Royaume-Uni seraient contraints de réduire leurs dépenses sur des articles essentiels tels que la nourriture, les vêtements et le chauffage. Les faibles revenus seraient parmi les plus durement touchés. 

© Nature Alerte

Les chercheurs ont examiné de plus près la maladie fongique mortelle qui touche désormais les serpents de l’Amérique du nord et ont constaté qu'elle est étrangement similaire a celle causé par le champignon qui cause le syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. 

Le champignon du serpent, appelé "Ophidiomyces ophiodiicola" possède des traits qui lui permette de persister dans une large gamme d'habitats et semble pouvoir infecter plusieurs espèces

"Le champignon qui tue les serpents est remarquablement similaire dans sa biologie fondamentale au champignon qui a déjà tué des millions de chauves-souris", a déclaré Andrew Miller, l'un des auteurs d'une nouvelle étude, dans un communiqué. 

"Il se développe dans le sol et semble pouvoir s'adapter à une large gamme de substances nutritive, il possède en outre un grand nombre d'enzymes équivalent au champignon qui touche la chauve-souris de manière persistante." 

Les champignons qui touchent de façon mortelle les serpents et les chauves-souris ont émergé en Amérique du Nord au milieu des années 2000. 

Le champignon du serpent consomme de la kératine, qui est un ingrédient clé dans les écailles des serpents. Il peut causer des croûtes, des nodules, une mue anormale, des ulcères sur la peau des serpent. La mortalité chez les serpents touchées est de 100 pour cent.

"L'Ophidiomyces ophidiicola est une maladie infectieuse émergente», a déclaré Frank Gleason, co-auteur de cette nouvelle étude. 

"Parce qu'il peut se développer dans un large éventail de conditions environnementales, il est très virulent, il pourrait être s'étendre à de nouveaux habitats et toucher les serpents de compagnie. 

Nous devons être très vigilants, il peut se propager rapidement par le commerce international des animaux, infectant de nombreuses autres espèces de serpents dans le monde entier."

En raison de sa ressemblance avec le syndrome du nez blanc, les chercheurs travaillent aujourd'hui à une meilleure compréhension de la maladie qui a déjà tué des millions de chauves souris aux états unis et aux canada. Ils ont même formé une équipe de travail dédiée.  Les chercheurs examinent actuellement les liens qui semblent les réunir. 

© Nature Alerte



Entre avril et juin 2010, plus de trois millions de barils de pétrole ont été déversés  dans l’océan Atlantique après l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon. Sur la photo, Orange Beach, dans le golfe du Mexique.

La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté lundi 29 juin une requête du groupe pétrolier britannique BP et de son partenaire américain Anadarko, qui souhaitaient circonscrire les demandes d’indemnisation de la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

BP avait saisi la Cour en mai 2014 pour contester une décision de tribunaux inférieurs en 2012 lui ordonnant de verser des milliards de dollars aux habitants et aux entreprises touchés par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, dans le golfe du Mexique. Le groupe faisait valoir que les termes de cette décision l’obligeaient à dédommager des entreprises pour des pertes n’ayant aucun lien avec la marée noire ou ayant eu lieu avant la catastrophe.

Des montants pas encore arrêtés

Lundi, la Cour s’est rangée à l’avis des tribunaux d’instance malgré les avertissements de BP, qui estimait qu’une telle décision dissuaderait à l’avenir les entreprises d’accepter les règlements en nom collectif. Le groupe britannique avançait aussi qu’elle entraînerait une multiplication des batailles judiciaires et retarderait par conséquent les indemnisations des véritables victimes.

Le revers infligé par la Cour suprême s’adresse aussi au géant énergétique américain Anadarko. BP pourrait avoir à payer 13,7 milliards de dollars, tandis qu'Anadarko pourrait être amené à verser plus de 1 milliard. La justice n’a pas encore arrêté les montants.

BP et Anadarko détenaient respectivement 65 % et 25 % du puits Macondo de la plate-forme pétrolière Deepwater, dont l’explosion a causé en 2010 la pire marée noire de l’histoire des Etats-Unis.

Source © Le Monde


mardi 23 juin 2015
Neuf rorquals communs, une espèce menacée de baleines ont été retrouvés morts au large de l’Alaska. Les scientifiques étudient leur mort mystérieuse pour en déterminer les causes.

Les baleines mortes ont été découvertes dans les eaux de Kodiak Island, au large de la côte sud de l’Alaska, jusqu’à Unimak Pass à la pointe est des îles Aléoutiennes, d’après ce que des chercheurs de l’Université de Fairbanks ont déclaré.

Le nombre de baleines mortes signalées depuis fin mai intrigue les chercheurs qui ne recensent généralement qu’un rorqual commun mort tous les deux ans dans cette région, d’après Kate Wynne, une spécialiste des mammifères marins de l’Université de Fairbanks.

« C’est très étonnant pour un certain nombre de raisons » a déclaré Kate Wynne. Elles semblent être toutes mortes au même moment. Et ce qui est étrange c’est qu’elles appartiennent toutes à la même espèce, à l’extinction d’une baleine à bosses découverte dans un autre endroit ».

Après la baleine bleue, le rorqual commun est le deuxième plus grand mammifère vivant dans le monde. Les baleines, qui vivent dans toutes les eaux profondes des océans majeurs, ont été inscrites à la catégorie des espèces menacées aux Etats-Unis depuis 1973.

Les baleines ne présentaient aucun signe de blessure.

« Jusqu’à présent, c’est un réel mystère environnemental » a déclaré Kate Wynne.

Les rorquals communs vivent en groupes de deux à sept et vivent en moyenne 80 ans, d’après la NOAA. Les adultes peuvent atteindre 21 mètres de long et peser près de 45 tonnes.

Source © actualités news environnement

Selon la première «liste rouge des oiseaux, des mammifères et des reptiles» des terres australes et antarctiques françaises, publiée ce printemps, «sur 98 espèces évaluées, un tiers, soit 32, sont menacées» à des degrés divers, a indiqué Bernard Cressens, président du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au cours d'une conférence de presse.

Certaines, comme l'albatros d'Amsterdam, la tortue imbriquée et le pétrel géant sont «en danger critique» selon cette liste, établie par le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comité français de l'UICN, en partenariat avec la collectivité des TAAF. Cette évaluation montre que de nombreuses espèces ne sont pas à l'abri de l'impact des activités humaines, bien qu'elles vivent dans des zones isolées.

Parmi les menaces, Bernard Cressens cite «les espèces introduites» par l'homme comme les rats, la pêche à la palangre qui «a ravagé certaines espèces», l'apparition de «nouvelles maladies» et «le changement climatique» qui a un impact notamment sur «les zones d'alimentation».

Selon la liste rouge, 10 espèces sur 27 sont menacées sur les îles Eparses, situées autour de Madagascar, 16 sur 58 sur les Terres australes (Crozet, Kerguelen), et 6 sur 13 en Terre Adélie. Les oiseaux sont particulièrement en danger, notamment plusieurs espèces d'albatros, de puffins, de phaétons, de sternes et de pétrels.

L'orque et le dauphin de Commerson sont considérés comme «en danger» dans les Terres australes, de même que la tortue verte sur les îles Eparses. Même le manchot empereur, le plus célèbre habitant de Terre Adélie, est désormais «vulnérable». Selon les auteurs de la Liste rouge, si rien n'est fait, «il devrait connaître un déclin atteignant plus de 80% à l'horizon 2100».

Source © expresse.excite.fr
Des chercheurs américains ont publié, le 17 juin dans le Journal of clinical endocrinoly & metabolism, une étude établissant une corrélation « statistiquement significative importante » entre l'exposition au DDT in utero ou via l'allaitement maternel et le cancer du sein. 

Ainsi les filles nées dans les années 1960, dont les mères ont été exposées au DDT, présentent-elles un risque de développer la maladie près de quatre fois supérieur à la moyenne.

Si les signataires de l'article appellent à des études complémentaires pour confirmer leurs conclusions et découvrir les mécanismes en cause, ils invitent également à réévaluer les coûts et les avantages de l'utilisation du DDT - toujours employé dans la lutte contre le paludisme en Asie ou en Afrique - alors même qu'il est interdit aux Etats-Unis et en Europe depuis les années 1970.
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dimanche 21 juin 2015
Alors que les régulateurs environnementaux américains sont toujours réticents à déclarer la technique de fracturation hydraulique comme potentiellement dangereuse pour les nappes phréatiques d'eau potable, une nouvelle étude sur les eaux souterraines dans la région de Barnett Shale au Texas révèle des niveaux "incroyablement" alarmants de contamination par des polluants issus de la fracturation hydraulique de l'industrie pétrolière.

L'Université du Texas de Arlington a révélé une nouvelle étude faisant état de la qualité de la nappe phréatique près de la Barnett Shale, soit une zone d'environ 8000 km carrés au Nord du Texas.

Bien que cette étude ne prétend pas établir de façon définitive que la fracturation hydraulique soit l'unique source de contamination des eaux souterraines, elle relève toutefois une forte présomption d'association, et indique que les résultats de cette dernière étude devraient permettre d'améliorer la surveillance et l'analyse de la qualité des eaux souterraines américaines." 

L'Environmental Protection Agency des États-Unis a rappelé dés le lendemain de la publication, que bien que la fracturation hydraulique soit potentiellement un facteur de contamination de l'eau potable des nappes phréatiques, elle n'a été observé que très rarement sur le territoire américain, et qu'il n'existe aucune preuve de pollution généralisée à travers le pays, selon un de ses rapports publié jeudi. 

Pourtant les résultats de deux années de tests de cette nouvelle étude, publiée mercredi dans la revue spécialisée Environmental Science and Technology, démontrent la contamination des eaux souterraines de la région d'étude avec plusieurs composés de carbone organiques volatils, y compris divers alcools de la famille de BTEX composés et de divers composés chlorés." 

L'auteur principal de l'étude, le Dr Zac Hildenbrand affirme que tous les produits chimiques retrouvés dans les test sont associés à l'industrie de la fracturation. 

"Lorsque vous retrouvez dans vos tests un coctail de composé de BTEX, de composé chloré, et un agent anti-corrosif dans le même puits d'eau d'où a été extrait un échantillon, ceux ci deviennent des preuves évidentes qu'il y a un problème de contamination", a déclaré Hildenbrand. "La seule industrie qui utilise l'ensemble des produits révélés dans nos échantillons est l'industrie du pétrole et du gaz de schiste." 

Les chercheurs ont recueilli des échantillons d'eau dans 550 puits d'eau de 13 comtés du Texas dans la région de Barnett. 

"La conclusion que nous pouvons affirmé avec certitude est que là où il y a de nombreux forages de fracturation il y a plus d'anomalies dans l'eau", a déclaré Hildenbrand. 

L'industrie du pétrole et du gaz a été prompt à souligner que cette corrélation n'en faisait pas une preuve . 

Une étude de 550 échantillons d'eau dans les aquifères situés au-dessus des couches de schiste de la région de Barnett au Texas ont révélé des niveaux élevés de produits chimiques associés à la fracturation hydraulique, et bien que rien ne permet d'en prouver la causalité, les chercheurs ont été incroyablement effrayé de constater des niveaux élevés de produits chimiques cancérogènes, notamment du benzène

"Les auteurs rappellent qu'ils ne peuvent pas expressément lier ces contaminations à l'activité pétrolière et gazière non conventionnelle.  

Le professeur de chimie Kevin Schug affirme néanmoins que l'étude n'a pas outrepassé les limites de la recherche objective, et a déclaré qu'il espérait qu'elle serait utilisée pour identifier quelle partie du processus de fracturation peut être la cause de cette contamination constatée. 

"Il est de notre devoir de rester éthique et de rapporter ce que nous avons trouvé d'une façon objective et scientifique, comme le fait que beaucoup de ces composés sont en générale associés au processus de la fracturation hydraulique", a t il déclaré à la Schug Fort Worth Star-Telegram. 

Le rapport de l'EPA quant à lui, tout en reconnaissant les cas dans lesquels la fracturation a provoqué la contamination de l'eau, a pris soin de nier que cette étude avaient trouvé des preuves de la contamination "généralisée" des nappes. 

Des échantillons d'eau ont été prélevés dans les aquifères de Trinity et de Woodbine, situés au-dessus du champs schisteux de Barnett Shale. On retrouve dans la région plus de 20.000 puits pétrolifères d'extraction par fracturation hydraulique , qui injectent un mélange d'eau et de produits chimiques à haute pression dans les formations rocheuses pour les faire éclater et libérer le pétrole et le gaz qui y sont contenus. 

Les 550 échantillons de l'étude UTA ont été prélevés dans 350 puits d'eau résidentiels, plus 59  utilisés pour l'agriculture, et 141 autres dans des puits municipaux ou publics qui desservent la région de Dallas-Ft.Worth en eau potable. 

Les résultats ont montré des niveaux élevés de métaux lourds et plus de 1019 composés chimiques différents, y compris ce qu'on appelle des BTEX, ou encore du benzène, du toluène, des xylenes d'éthyle, produits chimiques couramment utilisés dans l'extraction du pétrole et du gaz de schiste. 

Plus particulièrement préoccupants étaient une poignée d'échantillons où les concentrations de benzène  dépassaient largement les limites de sécurité de l'EPA. Du Méthanol et de l'éthanol, utilisés dans la fracturation hydraulique comme agents anti-corrosifs et gélifiants étaient également présents à des niveaux élevés. 

"Ces composés sont cancérigènes," affirme le professeur Hildenbrand, rappelant que le benzène est un produit chimique particulièrement méchant et agressif. Il ne faudrait absolument pas en consommer une quelconque quantité"

© Nature Alerte






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