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jeudi 12 novembre 2015
L'Inde, déjà très consommatrice d'énergie, va devenir d'ici à 2040 le pays le plus contributeur à la hausse mondiale de la demande énergétique et se lancer tous azimuts dans l'augmentation de ses capacités de production, prédit l'AIE.

Sous l'effet d'une industrialisation croissante, de l'augmentation des revenus et de la population, "l'Inde entre dans une période soutenue de hausse rapide de sa consommation énergétique", juge l'Agence internationale de l'énergie qui consacre une partie spécifique au géant asiatique dans son étude prospective annuelle. 

6% de la consomation mondiale actuelle

Actuellement le pays ne représente que 6% de la consommation énergétique mondiale pour une population de 1,25 milliard d'habitants. Pour satisfaire ses besoins énergétiques futurs, l'Inde devra investir quelque 2.800 milliards de dollars d'ici à 2040, estime l'Agence. Et les trois quarts de cette somme iront dans la production d'électricité, alors qu'un cinquième de la population du pays n'y a toujours pas accès.

Après sa victoire en mai 2014 aux législatives, le Premier ministre indien Narendra Modi a d'ailleurs promis de fournir du courant aux millions de pauvres qui ne sont pas reliés à un réseau déjà surchargé, et sujet à des délestages fréquents, surtout durant les grosses chaleurs de l'été. 

Faim de charbon

Pour faire face à ce défi, le pays fait feu de tout bois. Il a par exemple lancé un vaste plan de développement des énergies renouvelables avec l'objectif de multiplier par cinq ses capacités de production d'énergie solaire et de parvenir à 100 gigawatts d'ici à 2020. Le pays a ainsi l'objectif de produire 40% de son électricité à partir de sources non fossiles (énergies renouvelables et nucléaire) d'ici à 2030, selon sa contribution nationale remise à l'ONU dans le cadre de la conférence climat de Paris en décembre (COP21). 

Mais l'AIE pointe toutefois "l'incertitude sur le rythme de construction de grands barrages et de centrales nucléaires", aux côtés du déploiement du solaire et de l'éolien. Le géant asiatique a une dizaine de projets de centrales nucléaires à l'étude, essentiellement de conception russe.

Energies fossiles avant tout

L'Inde va en réalité continuer à se reposer essentiellement sur les énergies fossiles dans les prochaines années, pour nourrir une croissance économique de 7% par an. Le charbon, qui assure déjà 60% du mix électrique du pays, représentera en 2040 la moitié de la consommation totale d'énergie, prévoit l'AIE. Cela fera de l'Inde "de loin, le premier pays responsable de l'augmentation de la demande de charbon". Si le pays abrite les cinquièmes réserves de charbon les plus importantes au monde et prévoit de doubler sa production d'ici à 2020, l'AIE estime qu'il sera aussi à cette date le premier importateur du minerai noir.

Le pétrole va connaître le même appétit, avec une demande en hausse pour atteindre 10 millions de barils par jour en 2040, selon l'Agence.

Inquiétant

Pas de quoi rassurer les organisations environnementales, alors que le pays est déjà le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, même si ses émissions par habitant sont bien moindres que dans les grands pays industrialisés. New Delhi était même l'an dernier, selon un classement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la capitale affichant la plus importante concentration de particules fines, devant Pékin.

Source © AFP



jeudi 5 novembre 2015
C'est un nouveau coup dur pour le Yémen qui est déjà en proie à une guerre civile meurtrière. Le cyclone tropical Chapala, d'une rare violence pour cette région du globe, a frappé le pays causant des dégâts considérables sur des infrastructures, mais également sur des territoires aux mains de la branche locale d'Al-Qaïda. 

Ainsi, le port de Mukalla, dirigé par un conseil tribal et des militants d'Al-Qaïda depuis que les institutions de l'armée et du gouvernement se sont retirées en avril dernier, a notamment été balayé par la tempête. «Le niveau de la mer a augmenté de neuf mètres et a détruit le front de mer de Mukalla», a déclaré un résident, Muhammed Ba Zuhair. 

L'homme a ajouté que «beaucoup de gens ont quitté leur maison et cherchent refuge dans des écoles», déplorant qu'aucune aide ou secours n'avaient été apportés pour les populations sinistrées, ni par le conseil tribal, ni par Al-Qaïda.

L'Organisation météorologique mondiale avait initialement évalué la tempête comme «potentiellement très dangereuse», mais avait peu de temps après rétrogradé cette évaluation à «très sévère», tandis que les vents avaient ralenti à 150 km/h.

Des cartes satellites ont montré que la tempête, après avoir débuté sur l'île de Socotra, à 380 km des côtes yéménites en mer d'Arabie, a touché la ville de Bal'haf où se trouve le site du terminal gazier du Yémen, avant de faiblir en arrivant sur la capitale Sanaa dans le Nord du pays. Bal'haf est principalement contrôlée par les géants de l'énergie Total et Hunt Oil.

Le bureau humanitaire de l'ONU a déclaré quant à lui que Chapala s'était surtout fait sentir dans les régions côtières du sud de Shabwah et Hadramaout, où 1,4 million de personnes sur les 1,8 million de résidents nécessitent une aide humanitaire en raison de la guerre qui se poursuit au Yémen. A Taiz, troisième plus grande ville du Yémen, les combats ont d'ailleurs continué, même pendant la tempête. 21 rebelles houthis ont été tués dans des frappes aériennes.

A Socotra, des torrents d'eau ont inondé les rues de la capitale de l'île, Hadibu. «Trois personnes ont été tuées, environ 100 ont été blessées», a déclaré un responsable local. 

Mohammed Alarqbi de l'Office de l'Environnement de Socotra a déclaré que, suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur les villages côtiers pauvres, «environ 1 500 familles avaient fui vers l'intérieur du pays ou dans les montagnes», ajoutant qu'il«n'y a absolument aucune aide venant de l'extérieur». 

En Arabie saoudite, ces intempéries extrêmes ont déjà causé la mort de 6 personnes, et au total, dans la région, plus de 19 personnes ont perdu la vie. 50 sauvetages ont été effectués.

Source © RT France








La Chine a révélé qu’elle avait largement sous-estimé sa consommation de charbon depuis dix ans. Les nouveaux chiffres publiés par le bureau national chinois des statistiques révèlent une différence de 17 % pour l’année 2012.

« Je connaissais ces chiffres, qui proviennent d’une enquête au niveau national mais qui n’ont été rendus publics par le bureau des statistiques que plus récemment, précise Lin Boqiang, professeur à l’université de Xiamen (dans le sud-est du pays) et directeur du Centre de l’économie de l’énergie. De nombreuses personnes sont au courant. »

Cela a évidemment une incidence sur la quantité de gaz à effet de serre rejeté dans le pays. D’après les premiers calculs, rien que sur l’année 2012, la différence atteindrait un milliard de tonnes de CO2, soit deux fois plus que ce que la France émet en une année…

Si l’on cumule la différence d’émissions depuis 2005, on atteint 4,6 milliards de tonnes. Une quantité considérable qui représente l’équivalent de neuf ans d’émissions en France. « La Chine tiendra néanmoins ses engagements pour la conférence de Paris sur le climat (COP21), soutient Lin Boqiang. Les conséquences ne seront pas si importantes que cela, sauf pour la promesse que nous avons prise de parvenir à 15 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. »

Les émissions de CO2 en Chine ont été sous-évaluées.

Si ces 4,5 milliards de tonnes étaient émises par un pays, il se classerait à la troisième position des plus gros pollueurs de la planète (toutes énergies confondues).

Source © Le Monde


mardi 3 novembre 2015
Un rapport, publié aujourd’hui par des organisations de défense des droits de l'Homme et de protection de l'environnement, dénonce les «fausses affirmations» du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell sur l'étendue de ses activités de dépollution dans le delta du Niger (sud du Nigeria).

Amnesty International et le Centre pour l'Environnement, les droits de l'Homme et le développement (CEHRD), basé au Nigeria, accusent Shell de n'avoir pas suivi les recommandations du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui avait établi en 2011 l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, une région au cœur du delta. 

L'enquête estimait que cette pollution pourrait nécessiter la plus grande opération de nettoyage au monde et durer 25 à 30 ans, appelant industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur d'un milliard de dollars.

Des décennies de production pétrolière ont rempli les poches d'importants responsables gouvernementaux et généré des profits énormes pour des compagnies comme Shell, mais causé une pollution si vaste qu'elle interdit de pêche et de culture les habitants de la région. 

Dans une lettre, la branche nigériane de Shell a récusé les affirmations du rapport, expliquant avoir «commencé à agir sur toutes les recommandations qu'on lui a faites». 

Selon le rapport de 38 pages, sur les 15 zones visitées entre juillet et septembre 2015, 13 sont encore «polluées de manière visible» ou contaminées, contrairement à ce qu'affirment Shell et le gouvernement nigérian.

Source © AFP
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mardi 27 octobre 2015
Le puissant séisme de magnitude 7,5 qui a secoué lundi l’Asie du Sud, a fait près de 300 morts au Pakistan et en Afghanistan, dont 12 écolières afghanes tuées dans une bousculade en fuyant leur école, selon de nouveaux bilans publiés dans la nuit de lundi à mardi.

Des milliers d’autres personnes ont été blessées par la secousse, particulièrement longue, qui a poussé la population à se précipiter dans les rues en Inde, en Afghanistan, au Pakistan et au Tadjikistan.

Selon l’Institut américain de géologie (USGS), l’hypocentre (point de départ de la rupture sismique sur la faille) se situait à Jurm, dans les montagnes reculées du Badakhshan, à l’extrême nord-est de l’Afghanistan, à une profondeur de 213,5 km.

Au Pakistan, l’armée a été mobilisée et a envoyé des équipes médicales, des tentes et des rations alimentaires notamment vers Chitral et Dir (nord-ouest). Tous les hôpitaux militaires sont en état d’alerte, tandis que l’Inde, son grand rival régional, a offert son aide.

En Afghanistan, la présence de talibans fait craindre à certaines ONG que l’accès aux sinistrés soit restreint par manque d’informations sur la sécurité. « Nous n’avons personne sur place pour nous donner des précisions sur la situation sécuritaire », comme le regrette le responsable d’une organisation occidentale.
Mais dans un message publié sur leur site internet, les talibans invitent leurs « compatriotes de bonne volonté et les organisations caritatives à ne pas ménager leurs efforts pour fournir vivres et matériel médical aux sinistrés ». En outre, les « moudjahidine doivent offrir leur aide inconditionnelle aux victimes et faciliter le travail des organisations caritatives ».

Source © AFP
lundi 26 octobre 2015
Patricia, annoncé comme le plus fort ouragan de l'histoire météorologique, rétrogradé samedi en simple tempête tropicale, a finalement épargné le Mexique, ne faisant pour l'heure aucune victime et provoquant des dégâts limités.

Plusieurs dizaines de maisons modestes du village de pêcheurs de Chamela, à vingt kilomètres du point d'impact sur la côte Pacifique, ont été détruites par l'ouragan, mais la quarantaine de familles qui vivaient là avaient évacué les lieux.

Les villageois sont retournés samedi constater les dégâts et ramasser quelques affaires.

"Nous n'avons plus rien. Ma maison s'est envolée", se lamentait Griselda Hernandez, regardant ce qu'il restait de sa maison aux murs et au toit emportés.

Si les habitants de Chamela ont presque tout perdu, en revanche le reste de la région a été largement épargné et aucune victime n'a été dénombrée.

Le président Enrique Pena Nieto a levé l'alerte dans les Etats de Jalisco, Colima et Nayarit lors d'une visite dans la région, informant que les dégâts "étaient moindres que prévu".

Il a indiqué qu'environ 3.500 maisons avaient été "partiellement ou entièrement affectées" par l'ouragan. L'électricité a été remise en service pour la moitié des 235.000 personnes qui en avaient été privées.
Des arbres ont été arrachés et des panneaux de signalisation ont été tordus dans le port de Manzanillo, dans l'Etat de Colima, à environ 95 kilomètres du point d'impact de l'ouragan.

Des soldats dégageaient samedi le sable qui s'était accumulé sur le boulevard principal, sous le regard des habitants. Les aéroports régionaux ont rouvert et les autoroutes ont été dégagées pour permettre la reprise de la circulation.

Le ministre des Transports, Gerardo Ruiz Esparza, a salué le peuple mexicain pour sa bonne préparation face à l'arrivée de l'ouragan.

"Si ce n'avait pas été le cas, nous aurions eu d'autres incidents", a déclaré M. Esparza lors d'une conférence de presse à Jalisco.

L'ouragan de catégorie 5 a touché terre vendredi soir dans l'Etat de Jalisco, sur la côte Pacifique mexicaine.
"La nature a été clémente avec nous, en faisant entrer l'ouragan dans la montagne", a ajouté le ministre.
Selon les experts, les montagnes de la Sierra Madre, sur lequel l'ouragan est venu frappé en premier, ont amoindri sa puissance. La zone en outre était très peu peuplée et les rares villages de pêcheurs avaient été évacués, ce qui a contribué à éviter un bilan sévère.
Quelques heures avant de toucher terre, l'ouragan était pourtant plus puissant que le typhon Haiyan, qui avait causé la mort ou la disparition de 7.350 personnes aux Philippines en novembre 2013.
Les vents de l'ouragan avaient atteint 325 km/h enregistrés en mer, puis 270 km/h au moment où il a touché terre.

- Soulagement à Puerto Vallarta -

Les résidents de la cité balnéaire de Puerto Vallarta respiraient après que la ville, où se trouvaient des milliers de touristes, eut évité la catastrophe.

"Nous étions très inquiets hier, mais le pire est passé", a déclaré Francisco Javier Quintero, un commerçant de 60 ans, qui a retrouvé ses amis sur un banc du front de mer.

M. Quintero a envoyé le reste de sa famille chez sa s?ur, sur les hauteurs de la ville, tandis que lui est resté chez lui de peur des pillages.

"Peut-être que (les mises en garde) étaient exagérées, mais il valait mieux prévenir", a ajouté Ruben Fregoso, propriétaire d'un restaurant qui vient de rouvrir.

"Pour avoir reçu l'ouragan le plus puissant du monde, on s'en sort bien", a déclaré de son côté Cristian Arias, propriétaire d'un restaurant de poisson dont le balcon a été brisé et le garage endommagé par Patricia.
"C'est une vague qui a tout brisé et apporté le sable sur le boulevard", a-t-il expliqué.

Le centre américain des ouragans (NHC), basé à Miami, a annoncé samedi que Patricia n'était plus qu'une tempête tropicale, ses vents les plus forts ayant baissé d'intensité à 55 km/h.

On s'attend à ce qu'ils perdent encore de la puissance à mesure que la tempête va progresser vers l'intérieur du Mexique. Samedi, de fortes pluies frappaient le nord-ouest du pays.









Un pas en avant certes, mais encore insuffisant pour atteindre l'objectif. Vendredi 22 octobre, à Bonn, les négociateurs de 195 pays ont approuvé un texte de négociation pour la conférence internationale sur le climat qui se tiendra en décembre à Paris (COP 21), censée déboucher sur un accord mondial ambitieux pour contenir le réchauffement. 

Un texte qui toutefois, lors de la dernière séance plénière, a été critiqué pour son manque de lisibilité. La négociatrice française, Laurence Tubiana, l'a d'ailleurs admis publiquement:

"Le texte n'est pas exactement ce que j'avais espéré pour le début de la conférence de Paris".

Alors que le projet initialement proposé pour ce round final de négociations des délégations nationales avant la COP comptait une vingtaine de pages, le texte final en compte 55. Les pays en développement ont en effet exigé l'ajout de leurs principales revendications, concernant notamment les financements promis par les pays du Nord au Sud et la prise en charge des dommages générés par le réchauffement.

Or, les délégations avaient pour mandat de produire un texte concis, présentant clairement les options à trancher à Paris.

Le délégué mexicain lance un appel émouvant

"Nous n'avons pas réellement négocié cette semaine, nous avons clarifié les options, mais nous ne pourrons pas répéter ça la prochaine fois, vous devez être prêts à négocier à Paris dès le premier jour", a donc martelé l'ambassadrice française, appelant à "un esprit de compromis".

"Si nous voulons transformer ce texte en accord juridique, nous devrons travailler différemment à Paris", a également affirmé le Pérou à la tribune, lors de la clôture de cette semaine de négociations difficiles et parfois tendues. Mais l'appel le plus émouvant lancé à cette occasion à été celui du délégué du Mexique, pays menacé par l'ouragan Patricia:

"Je ne pense pas que j'ai besoin d'en dire plus sur l'urgence d'un accord (sur le climat). Je vous demande à tous de mettre de côté vos différences afin qu'ensemble nous puissions commencer à travailler", a déclaré Roberto Dondisch Glowinski, applaudi par la salle.

Une réunion ministérielle début novembre

La balle est désormais dans le champ des ministres, qui se réuniront à Paris du 8 au 10 novembre afin de discuter des questions politiques faisant encore obstacle à l'adoption d'un accord plus lisible. Christiana Figueres, Secrétaire générale de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (l'instrument international dans le cadre duquel ont lieu les négociations), l'a affirmé clairement:

"Le défi des gouvernement est de parvenir à un projet d'accord plus concis et cohérent qui soit adopté à Paris".

Une autre réunion cruciale sera celle des chefs d'Etat du G20, qui se rencontreront en Turquie à la mi-novembre.

Le coup d'envoi de la COP21 sera donné par les chefs d'Etats le 30 novembre, puis les délégations reprendront les négociations pendant plusieurs jours. La deuxième semaine de la COP, les discussions se feront au niveau des ministres, qui seront chargés d'opérer les arbitrages définitifs. L'objectif est de parvenir collectivement à contenir le réchauffement de la planète en deçà de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, comme le préconisent les experts afin d'éviter des effets incontrôlables.




mercredi 21 octobre 2015
Le nouveau rapport sur les polluants 2015 publié conjointement par l’organisation environnementale Green Cross Suisse et Pure Earth (anciennement Blacksmith Institute) basé à New York, identifie les six polluants les plus dangereux du monde. 

Jamais encore dans l’histoire de l’humanité, les populations pauvres n’avaient fait partie de la population menacée par un taux réellement élevé de pollution par les substances nocives.

Combien y a-t-il réellement de sites pollués?

Depuis 2008, plus de 3200 sites contaminés de 49 pays ont été identifiés et des études d’évaluation internes aux pays ont été menées sur plus de 2300 de ces sites. 

Rien que dans ces endroits, la santé de plus de 93 millions de personnes est potentiellement menacée. 

«Toutefois, nous partons du principe que ces 3200 sites à eux seuls ne représentent qu’une petite partie du nombre total effectif», précise Richard Fuller, fondateur de Pure Earth.Au Ghana, des analyses de sols ont été effectuées cette année sous la direction de Pure Earth dans huit circonscriptions administratives choisies au hasard. Le polluant principal de chaque site a été déterminé d’après les résultats des analyses par rapport à une valeur limite recommandée, telle que le seuil de risque fixé par l’USEPA (Agence de protection de l’environnement des États-Unis). Soixante-douze sites contaminés sur lesquels les valeurs mesurées excèdent les valeurs limites recommandées ont été identifiés dans le cadre du projet. En prenant en compte d’autres calculs, l’équipe parvient à la conclusion que le Ghana renferme 1944 sites contaminés par les métaux lourds (95% CI 812-3075). Cette valeur correspond à peu près à neuf fois le nombre de sites actuellement recensés dans la base de données de Pure Earth et Green Cross Suisse.

1. Le Plomb 26 millions de personnes sont exposées au plomb: 9 millions d’années de vie perdues.

Extrait via des exploitations minières, le plomb est ensuite utilisé dans une multitude de produits et combiné avec d’autres métaux pour fabriquer des alliages. L’extraction et la fonte du plomb ne sont pas les seules responsables de l’exposition environnementale du plomb: celle-ci est aussi souvent due au recyclage des batteries au plomb usagées (Used Lead-Acid Battery – ULAB).

Une exposition au plomb par la respiration d’air pollué, l’absorption orale de terre, d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact cutané peut entraîner une multitude d’effets négatifs sur la santé. À cela s’ajoutent des dommages neurologiques, une baisse du quotient intellectuel, de l’anémie, des troubles nerveux et une foule d’autres maladies. Chez l’enfant, de fortes concentrations de plomb peuvent causer un empoisonnement du sang pouvant entraîner la mort.

2. Le mercure. 19 millions de personnes sont exposées au mercure: 1,5 millions d’années de vie perdues

Le mercure élémentaire est le plus souvent rejeté dans l’environnement du fait de son extraction à partir du cinabre et des centrales à charbon. Utilisé dans une multitude de procédés industriels comme l’extraction de l’or contenu dans des veines de roche aurifères, il entre dans la composition de produits tels que thermomètres, amalgames dentaires et lampes à économie d’énergie.

L’exposition au mercure élémentaire peut endommager le cerveau, les reins et le système immunitaire et avoir un effet négatif sur le développement fœtal. Le mercure organique est issu de l’alliance entre le mercure élémentaire et le carbone. Le plus souvent, il gît dans l’environnement sous forme de méthylmercure, autre neurotoxine puissante.

3. Le Chrome 16 millions de personnes sont exposées au chrome hexavalent: 3 millions d’années de vie perdues.

Le chrome hexavalent est utilisé dans les secteurs industriels tels que les tanneries, le traitement du métal, le soudage de l’acier inoxydable, la production de chromate et la fabrication de pigments de chrome. Les couleurs jaune, orange et rouge contiennent souvent des pigments de chrome. On peut donc trouver du chrome dans du cuir tanné au sulfate de chrome, dans des ustensiles de cuisine en acier inoxydable et dans du bois traité au dichromate de cuivre. Étant donné la disponibilité de main d’œuvre et de matériaux bon marché, près de la moitié des tanneries et des exploitations industrielles du cuir du monde se situent dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. En fonction de la voie d’exposition, le chrome peut causer des dommages sur le système respiratoire et gastro-intestinal. De plus, le chrome hexavalent est un agent cancérogène connu pour l’homme, pouvant déclencher différents types de cancer.

4. Les radionucléides 22 Millions de personnes sont exposées aux radionucléides

La plupart des rejets de radionucléides dans la nature sont dus à des processus industriels, dont l’extraction d’uranium, l’élimination de déchets miniers, la production et le test d’armes nucléaires, la production d’énergie atomique, le développement et l’utilisation de produits radiologiques médicaux.

Une exposition aux radionucléides par inhalation et par ingestion peut avoir des conséquences aiguës sur la santé, se traduisant par des nausées, des vomissements et des maux de tête, allant jusqu’à des maladies chroniques comme l’asthénie, l’abattement, la fièvre, l’alopécie, les vertiges, la désorientation, la diarrhée, la présence de sang dans les selles, l’hypotension et enfin la mort. Le rayonnement ionisant résultant d’une exposition aux radionucléides peut entraîner des dommages sur les cellules humaines provoquant la formation de cancer. *

5. Les pesticides 7 millions de personnes sont exposées aux pesticides: 1 million d’années de vie perdues

Les pesticides sont des substances de nature majoritairement chimique utilisées depuis un certain temps déjà sur de vastes étendues agricoles partout dans le monde afin de protéger les récoltes des nuisibles et de contribuer ainsi à augmenter le rendement.

Toutefois, une quantité significative de ces pesticides, rincée par l’eau de pluie, se mêle aux eaux de surface et souterraines, exposant ainsi la population vivant à proximité. En général, les conséquences négatives aiguës sur la santé se manifestent notamment par des maux de tête, des nausées, des vertiges et des spasmes. Une exposition chronique aux pesticides peut avoir des effets négatifs étendus sur la santé neurologique, reproductive et dermatologique des personnes concernées.

6. Le cadmium 5 Millions de personnes sont exposées au cadmium: 250 000 années de vie perdues

Aperçu des caractéristiques des six polluants les plus dangereux au monde en 2015 L’ajout du cadmium dans les polluants dangereux à l’échelle mondiale listés dans le rapport de cette année sur les polluants constitue une modification majeure. Si l’on se réfère à l’élargissement de la base de donnée Pure Earth, notamment en Asie, on constate la présence régulière du cadmium. Ce dernier apparaît de plus en plus comme un sous-produit lié à l’augmentation de l’activité minière à l’échelle mondiale pour l’extraction du zinc, du plomb et du cuivre, ainsi qu’à la fabrication de pesticides et d’engrais. Même en quantité infime, le cadmium peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Du fait de sa grande toxicité, son utilisation est interdite depuis décembre 2011 dans la fabrication de bijoux, d’alliages et de PVC au sein de l’UE. Une intoxication au cadmium par inhalation de poussière ou de fumée de cadmium ou par ingestion de composés du cadmium provoque des vertiges, un assèchement de la gorge et des nausées aigus. Après 24 heures peuvent apparaître des cas de bronchite, de broncho-pneumonie et d’œdème pulmonaire aigu. 



Source © Tribune De Geneve
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La situation s'améliorait mercredi dans le nord des Philippines après le passage dévastateur du typhon Koppu mais le bilan des intempéries s'est aggravé à 47 morts.

Des dizaines de milliers de personnes étaient toujours réfugiées dans des hébergements d'urgence.

Le typhon a touché terre dimanche sur la côte orientale de Luzon, la principale île de l'archipel, accompagné de vents soufflant en rafales de 210 km/h. Il a provoqué des inondations dans les vastes plaines agricoles situées au nord de Manille où des récoltes ont été détruites et du bétail a été noyé. "Même si l'eau continue de ruisseler, le niveau baisse dans certains secteurs", a déclaré Mahar Lagmay, directeur d'une agence gouvernementale chargée de limiter l'impact des catastrophes naturelles.

Le typhon, qui s'est transformé en tempête tropicale, a quitté Luzon mercredi.

Dix-sept personnes ont trouvé la mort dans les régions agricoles de Luzon, selon un bilan compilé par l'AFP à partir des chiffres officiels des autorités locales et nationales. Plus de 300 villages ont été inondés. Seize personnes ont été tuées dans les zones de montagne où se sont produits des glissements de terrain, a dit un porte-parole régional de la sécurité civile. Quatorze autres personnes ont péri à cause du mauvais temps dans d'autres régions. 


Source: Reuters
mardi 20 octobre 2015
La pluie s’abattait sans relâche mardi sur le nord des Philippines, archipel régulièrement affligé par des intempéries meurtrières, où le typhon Koppu a fait au moins 22 morts, selon un nouveau bilan.

Le typhon a touché terre dimanche sur la côte orientale de Luzon, la principale île de l’archipel, accompagné de vents soufflant en rafales de 210 km/h. Depuis, il s’est affaibli en tempête tropicale et se trouvait en mer de Chine méridionale mais ses pluies continuaient de s’abattre sur des régions déjà détrempées.

La tempête, deuxième typhon le plus puissant à frapper l’archipel cette année, a contraint à l’évacuation des dizaines de milliers de personnes. Elle a touché d’une manière ou d’une autre 300.000 Philippins, a estimé l’agence nationale pour la gestion des catastrophes.

Vingt-deux personnes ont trouvé la mort dans des inondations, des glissements de terrain et des accidents de bateaux, selon un bilan compilé par l’AFP à partir des chiffres officiels des autorités locales et nationales.

Plus de 200 villages se trouvaient sous l’eau mardi, selon les services locaux de la sécurité civile.

En novembre 2013, le supertyphon Haiyan, le plus violent à jamais toucher terre, avait rasé des villes entières et fait plus de 7.350 morts ou disparus.

Source :7sur7.be

L’UNICEF appelle aux dons après le typhon Koppu

L’UNICEF a pré-positionné des fournitures pour environ 12 000 familles, dont des tablettes de purification d’eau, des kits d’hygiène, des médicaments, des tentes et des générateurs. L’agence a déclaré avoir besoin de 2,5 millions d’euros supplémentaires pour venir en aide aux populations sinistrées.

Koppu est le douzième cyclone tropical à toucher les Philippines cette année.
Les émissions de gaz à effet de serre européennes ont reculé de 23 % entre 1990 et 2014, atteignant les niveaux les plus bas jamais enregistrés, d'après le rapport « Tendances et projections en Europe 2015 » publié mardi par l'Agence européenne de l'environnement (AEE). 

Dans le même temps, l'économie européenne a progressé de 46 %, a souligné le commissaire européen à l'énergie, M. Canete, preuve que  « protection du climat et croissance économique vont de pair ».

Si l'année 2014 a enregistré un recul de 4 % par rapport à 2013, c'est surtout grâce aux conditions météorologiques globalement douces. Mais la tendance est tout de même encourageante puisque l'AEE estime que l'Europe devrait atteindre et même dépasser son objectif à l'horizon 2020, à savoir une baisse de 20 % des émissions de GES par rapport au niveau de 1990.

Les mesures actuellement en vigueur dans les Etats membres placent l'Europe sur la trajectoire pour atteindre -24 % en 2020, et les mesures déjà planifiées par les Etats membres devraient permettre d'atteindre une réduction de 25 %.

Mais il reste du chemin à parcourir pour atteindre son objectif à 2030, c'est-à-dire une baisse d'au moins 40 % - qui constitue sa contribution au nouvel accord mondial sur le climat qui doit être conclu à Paris en décembre.

« Pour atteindre nos objectifs à plus long terme, fixés pour 2030 et 2050, il est nécessaire de modifier fondamentalement les modes de production et de consommation énergétiques en Europe », a souligné M. Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l'AEE.

Selon des projections fournies par les États membres, d'ici à 2030, les réductions prévues devraient ramener les émissions à un niveau situé entre 27 % (dans le cadre des mesures actuellement en vigueur) et 30 % (si l'on prend en considération les mesures supplémentaires que les États membres prévoient déjà de mettre en œuvre) en deçà des niveaux de 1990.

Source © BL
Un séime de magnitude 5,9 a secoué samedi matin le nord de l’Argentine, faisant au moins un mort et plusieurs blessés, a annoncé Hector Romero, maire d’El Galpon. C’est l’une des des villes les plus touchées.

Le séisme s’est produit à 08H33 locales (11H33 GMT), avec un épicentre situé dans le sud-est de la province de Salta, à dix km de profondeur, selon l’Institut national de prévention sismique. Une femme est morte écrasée par un mur qui s’est effondré, a précisé M. Romero sur la radio Cadena 3, ajoutant que l’hôpital de cette ville de 7.000 habitants s’était « écroulé ».

Le séisme s’est fait sentir dans les provinces voisines de Tucumán, Santiago del Estero et Jujuy, dans le nord du pays. « Il y a des gens qui se retrouvent sans rien. Nous sommes sans eau ni lumière », a déclaré le maire. Un séisme de magnitude de 6,1 degrés a fait deux morts dans la province de Salta le 27 février 2010.

Source : 7sur7
mardi 13 octobre 2015
Le niveau de radioactivité constaté en 2014 en Polynésie française reste à un très bas niveau, selon le dernier bilan réalisé par l'IRSN. 

Cette phase de stabilité débutée au milieu des années 1990 succède à la période de diminution régulière des niveaux de radioactivité après l'arrêt des essais atmosphériques français d'armes nucléaires en 1974.


Réalisée dans sept îles représentatives des cinq archipels de la Polynésie, la surveillance exercée par l'IRSN évalue la radioactivité du domaine physique (air, eau de mer, eau douce et sol). L'Institut mesure également les concentrations en radionucléides dans les produits alimentaires (poissons de haute mer, poissons et autres produits de lagon, légumes, fruits, viandes, lait et boissons).

En 2014, le bilan de l'IRSN a été réalisé à partir de 53 prélèvements issus du domaine physique et 141 prélèvements de denrées alimentaires. Par ailleurs, et pour la première fois, l'IRSN a étendu le suivi radiologique aux atolls militaires, avec l'analyse d'échantillons de poissons et d'eau de mer de l'atoll de Moruroa.

Une radioactivité artificielle très faible

En 2014, les niveaux de radioactivité dans les cinq archipels sont restés stables à un très bas niveau. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. Il témoigne de la rémanence des retombées anciennes des essais atmosphériques d'armes nucléaires.


La dose « ajoutée » par la radioactivité d'origine artificielle est toutefois inférieure à 5 microsievert par an (µSv/an). Elle représente moins de 0,5% de la dose totale due à l'irradiation naturelle observée dans le Pacifique sud (1 000 µSv/an en moyenne).

Afin de mieux appréhender l'irradiation d'origine naturelle, l'IRSN a réalisé depuis 2010, une cartographie détaillée de certaines îles ou atolls. L'Institut constate des niveaux d'exposition très bas, inférieurs en moyenne à 1 000 µSv/an. Cependant, dans les îles hautes, des valeurs plus élevées ont été relevées en présence de roches volcaniques. La valeur la plus élevée, 6 000 µSv/an, a été observée à Tubuai.

Pas d'impact de Fukushima dans les eaux de Polynésie 

La surveillance renforcée mise en place à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, s'est poursuivie en 2014. Une attention particulière est portée aux poissons de haute mer pouvant véhiculer une contamination du Pacifique nord vers le Pacifique sud. Ce transport de la radioactivité a été relaté en 2011 à proximité des côtes de la Californie.


Pour la Polynésie française, les mesures effectuées depuis septembre 2011, confirment l'absence d'impact lié aux rejets radioactifs toujours importants dans le domaine marin japonais depuis la catastrophe de mars 2011. Le césium 134 n'a jamais été détecté dans les prélèvements de poissons de mer et aucune augmentation de césium 137 n'a été détectée. La concentration de césium 137 observable est toujours issue des résidus des retombées des essais d'armes nucléaires.


Source © IRSN




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lundi 12 octobre 2015
Quelque 3 300 décès supplémentaires ont été enregistrés lors des « trois épisodes caniculaires » observés en France durant l’été 2015, a annoncé, vendredi 9 octobre, l’Institut de veille sanitaire (InVS), soit une hausse de la mortalité de 6,5 % sur la période allant du 29 juin au 9 août.

L’InVS a relevé une hausse de la mortalité pour les pathologies en lien avec la chaleur – hyperthermie ou coup de chaleur, déshydratation et hyponatrémie (trop faible concentration de sel de sodium dans le sang) – « dans toutes les régions » touchées par les fortes chaleurs.

Impact « important » sur le système de soin

L’Institut ajoute toutefois que durant « ces trois épisodes caniculaires, les excès de mortalité estimés ne peuvent être imputés entièrement à la chaleur ». Et « il n’est pas possible à ce jour » d’évaluer précisément la part imputable aux grandes chaleurs dans les morts supplémentaires.

La canicule a eu un impact « important » sur le système de soin, note par ailleurs l’organisme, qui a enregistré « une augmentation des recours aux soins d’urgence pour pathologies liées à la chaleur ».

La grande canicule d’août 2003 avait entraîné 15 000 décès supplémentaires, soit une augmentation de 55 % par rapport à la moyenne des décès à cette période, hors canicule.

A quelles températures peut-on parler de « canicule » ?

Par définition, on parle de canicule lorsque les températures observées sont élevées jour et nuit pendant trois jours d’affilée. « Plus il fait chaud le jour, plus on fatigue. Plus il fait chaud la nuit, moins on récupère », explique Météo France.

L’organisme météorologique a déterminé des seuils d’alerte à partir de trente années de données quotidiennes de mortalité et de différents indicateurs météorologiques. Il les compare à des indicateurs biométéorologiques calculés à partir des températures minimales et maximales quotidiennes, en fonction de ses prévisions.

Les diverses régions de France étant plus ou moins habituées et donc adaptées à la chaleur, les seuils d’alertes ne sont pas les mêmes partout. 

Ainsi, Météo France estime que la canicule sera avérée dans les Deux-Sèvres lorsque des températures minimales de 35 °C le jour et 20 °C la nuit seront observées. La Haute-Loire, elle, sera considérée en canicule lorsque les températures dépasseront 32 °C le jour et 18 °C la nuit. A Paris, ces seuils sont de 31 °C le jour et 21 °C la nuit, ou encore à Marseille de 35 °C le jour et 24 °C la nuit.






Le Rapport sur les catastrophes dans le monde est une publication annuelle indépendante produite pour le compte de la FICR qui offre des informations et des analyses factuelles sur les défis, tendances et innovations en matière de réduction des risques et de gestion des crises. 

Il apporte une contribution majeure à la recherche en relation avec les discussions tenues en 2015 à Sendai dans le cadre de la Conférence mondiale des Nations unies sur la réduction des risques liés aux catastrophes ainsi qu'avec les Objectifs du développement durable.

Principales statistiques sur les catastrophes naturelles dans le monde en 2014

317 catastrophes naturelles ont été recensées en 2014 dans 94 pays, selon le Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED). C'est le chiffre le plus bas de la décennie (17% sous la moyenne).

Près de 107 millions de personnes ont été affectées par des catastrophes en 2014, un chiffre en augmentation par rapport à l'année précédente. Il ne fait guère de doute que le changement climatique entraînera une augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes et du nombre de personnes affectées.

En 2014, les catastrophes ont fait 8 186 morts à travers le monde, ce qui représente une mortalité inférieure de près de 90% à la moyenne de la décennie. 2014 a aussi été l'année affichant la plus faible mortalité depuis 1986 (7 303). Toutefois, le bilan en vies humaines de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest (8 600) est nettement supérieur à celui de l'ensemble des catastrophes naturelles pour 2014.

En 2014, 48% des catastrophes se sont produites en Asie, où on a également enregistré plus de 85% du total des morts et 86% du total des personnes affectées. Cette hausse de la mortalité en Asie coïncide avec une baisse de la mortalité dans les Amériques (8% du total contre 25% en moyenne).

La Chine a été le pays le plus durement touché, sécheresse, tempêtes et inondations ayant affecté plus de 58 millions d'habitants au total. En août 2014, un tremblement de terre a fait 731 morts, le bilan le plus dramatique de l'année pour une seule catastrophe naturelle.

En 2014, 87% des catastrophes ont été liées au climat. Cela confirme une tendance sur deux décennies qui voit le nombre des catastrophes liées au climat excéder celui des catastrophes géophysiques dans les dix pays du monde les plus touchés.

Inondations et glissements de terrain ont représenté 49% des catastrophes en 2014 et compté pour 63% du total des morts et 34% des personnes affectées, les inondations en Inde, au Pakistan et dans les Balkans figurant parmi les plus dramatiques. La sécheresse a compté pour 39% du nombre total des personnes affectées par des catastrophes.

En 2014, les pertes économiques ont été estimées à 99,2 milliards de dollars des Etats-Unis, un bilan nettement inférieur à la moyenne de 147 milliards sur les dix dernières années. Les inondations dans le Jammu-et-Cachemire et le cyclone Hududh en Inde ont été les catastrophes les plus coûteuses, à hauteur de 16 milliards de dollars des Etats-Unis chacune. Pour la première fois depuis 1980, on a toutefois enregistré une baisse consécutive sur trois ans des pertes économiques liées aux catastrophes.

Source © FICR
lundi 5 octobre 2015
C’est un spectacle de désolation qui attendait les habitants de la Côte d’Azur ce dimanche matin. Malgré le franc soleil, les dégâts des intempéries de la nuit étaient bien visibles sur une trentaine de kilomètres le long du littoral de Mandelieu-la-Napoule à Nice : parkings inondés, voitures enchevêtrées, rues couvertes de boue.

17 morts et 4 disparus

Au fil de la journée de dimanche, le bilan humain de la catastrophe s’est alourdi : on compte ce dimanche soir 17 morts, pris au piège dans un parking souterrain, coincés sous un tunnel ou noyés dans leur maison de retraite, et quatre personnes sont encore portées disparues (une à Antibes, deux à Cannes et une à Mandelieu-la-Napoule), a précisé Sébastien Humbert, sous-préfet des Alpes-Maritimes. Quelque 250 personnes était logées dans des hébergements provisoires dans le département, tandis qu'un total de 11.000 foyers étaient encore privés d'électricité dans cinq communes. Lundi, 15 écoles, un collège et un lycée resteront fermés.

A Mandelieu, des lames d'eau ont surpris samedi soir les habitants de plusieurs résidences descendus dans les parkings souterrains pour mettre à l'abri leurs véhicules. Dans les sous-sols, «l'eau est tellement opaque que les pompiers ne voient pas les corps. (...) C'est apocalyptique», a décrit le maire Henri Leroy. Les secours sortaient au fur et à mesure des corps des parkings, transportés ensuite par des fourgons de pompes funèbres.

Maison de retraite et camping

Les inondations ont également fait des victimes à Biot où trois résidents d'une maison de retraite sont morts, ainsi qu'à Vallauris-Golfe Juan où une famille de trois personnes a péri dans une voiture en empruntant un petit tunnel en cours d'inondation, et à Antibes où une femme a été emportée par les flots dans un camping. Ce camping du Pylone a été dévasté: «D'habitude, nous avons le temps de prévenir les gens», explique Françoise Pauget, la propriétaire. «On a toujours une demi-heure pour prévenir tout le monde. Mais là, en 10 minutes, qu'est-ce que vous voulez faire ?»

A Biot, les témoins du drame ont aussi évoqué l'enchaînement rapide des événements. «Nous avions deux salariés qui assuraient la surveillance de la maison de retraite cette nuit et des 48 pensionnaires: une aide-soignante et une auxiliaire de vie», a raconté à l'AFP Jean-Christophe Romersi, le responsable régional du groupe qui gère l'établissement. «Mais elles se sont retrouvées coupées du monde, dans l'impossibilité de prévenir les secours par téléphone», poursuit-il. Trois personnes âgées, logées au rez-de-chaussée, n'ont pu être sauvées. Malgré son importance, le bilan restait encore en deçà de celui des pluies torrentielles qui avaient fait en juin 2010 dans le Var 25 morts, 31.560 sinistrés et près d'un milliard d'euros de dégâts.
« Il vaut mieux laisser sa voiture que laisser sa vie »

Venu en urgence sur les lieux de la catastrophe, le président François Hollande a souligné que l'état de catastrophe naturelle serait déclaré dès mercredi en Conseil des ministres. Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a proposé le déblocage local immédiat «d'une enveloppe de 5 millions d'euros» pour accompagner les victimes. Michel Vauzelle, président PS de la région PACA, a lui annoncé le déblocage d'une aide exceptionnelle d'urgence de 4 millions d'euros.

A Cannes, à la cellule de crise dans les locaux de la police municipale, François Hollande a pu regarder des images de vidéosurveillance enregistrées au cours de la nuit, au côté du maire David Lisnard. Les intempéries ont fait deux morts sur la voie publique à Cannes. Le chef de l'État a évoqué aussi les conditions dans lesquelles au moins sept personnes sont mortes dans la commune voisine de Mandelieu-la-Napoule, prises au piège dans le parking de leur résidence en essayant probablement d'aller mettre leur voiture à l'abri. «Encore une fois, il faut qu'on prévienne qu'à un moment il vaut mieux laisser sa voiture que laisser sa vie», a commenté François Hollande.

Devant la presse, le président a fait un rapprochement avec les changements climatiques, rappelant que la France accueillerait à la fin de l'année la conférence sur le climat Cop21. «Il y a toujours eu des catastrophes, mais leur rythme, leur intensité se sont renforcés», a-t-il jugé, appelant à «prendre des décisions» pour le climat.

Source © AFP

Voiture: ..."vehicule de transport des personnes et des charges"...def. dictionnaire du petit larousse 

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Les équipes de secours qui recherchent un cargo de 225 mètres disparu dans l'ouragan Joaquin ont localisé un conteneur et des objets flottants dans la zone de recherches, ont annoncé dimanche les garde-côtes américains et le propriétaire du bateau.

Mais elles n'ont décelé toujours aucune trace des 33 personnes se trouvant à bord (28 Américains, 5 Polonais) du cargo disparu, le El Faro, selon les mêmes sources.

Deux bateaux dépêchés par le propriétaire du cargo, la société Tote Maritime, ont retrouvé dans la mer un conteneur "qui semble venir" du cargo, a annoncé dans un communiqué Tim Nolan, le président de Tote Maritime.

Les deux bateaux ont également observés "ce qui semble être une irisation de pétrole", selon Tim Nolan.

De leur côté, les moyens aériens engagés par les garde-côtes ont localisé des objets -- bouées et gilets de sauvetage notamment -- flottant dans la zone de recherche.

"Mais nous ne pouvons pas confirmer qu'ils viennent bien" du cargo El Faro, car ils n'ont pas encore pu être récupérés, a indiqué un porte-parole des gardes-côtes, Ryan Doss.

Un navire des garde-côtes devait arriver dimanche après-midi sur zone pour récupérer les objets, a-t-il précisé.

Le cargo battant pavillon américain n'a pas donné signe de vie depuis jeudi matin, lorsqu'il a signalé une perte de propulsion et une entrée d'eau, alors maîtrisée.

Il faisait état d'une gîte de 15 degrés.

Le bateau reliait Jacksonville (Floride) à San Juan (Porto-Rico).

Les gardes-côtes utilisent pour leurs recherches des avions C-130 et un hélicoptère MH 60 Jayhawk. La Marine américaine avait également envoyé deux avions de surveillance maritime Poseidon P-8.

Tote Maritime a envoyé sur zone pour mener des recherches un autre cargo semblable au El Faro, le El Yunque, et a affrété un remorqueur.

"Nos pensées et nos prières sont pour les 33 membres d'équipage et leur famille. Ils sont notre priorité numéro 1", a déclaré Tim Nolan.

La météo s'est considérablement améliorée sur la zone, avec des vagues de moins de 1 mètre de haut alors qu'elles atteignaient encore 6 à 12 mètres samedi, selon les garde-côtes.

Source © AFP


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Des tornades dévastant tout sur leur passage… La scène se passe sur la côte méridionale de la Chine, un pays régulièrement assailli par les typhons. 

Mujigae est le 22ème à frapper la Chine depuis le début de l’année. Avant cela, c’est dans le nord des Philippines qu’il a sévi. 

Bilan : au moins neuf morts et une trentaine de pêcheurs chinois portés disparus. 

Des vents soufflant à plus de 180 kilomètres/heure ont emporté des grues, des maisons et déchaîné la mer en cette semaine de vacances durant laquelle les Chinois affluent dans les stations balnéraires du sud pour célébrer la fête nationale. De nombreux touristes ont dû être évacués ou rassemblés dans les bâtiments les plus solides, et des milliers de bateaux de pêche rappelés au port.
En gagnant l’intérieur des terres, Mujigae a perdu en intensité.




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Malgré la Stratégie européenne pour la biodiversité 2020, lancée il y a cinq ans, la perte de biodiversité et le recul des écosystèmes ne se sont pas arrêtés, ressort-il d'un rapport intermédiaire publié vendredi par la Commission européenne.

"De nombreux succès locaux montrent que les actions sur le terrain donnent des résultats positifs. Ces exemples doivent être étendus pour avoir un impact quantifiable sur la tendance générale négative", résume le rapport. La pression a surtout augmenté en raison de l'expansion urbaine, de l'infrastructure, de l'agriculture et de la pêche intensives.

Le rapport évalue six priorités, et seul un objectif (la politique en matière d'espèces invasives) devrait être atteint d'ici 2020. 

La contribution de l'agriculture et de la sylviculture à la biodiversité reçoit un carton rouge: on n'y enregistre aucune avancée significative. La mise en place d'un réseau Natura 2000, la restauration des écosystèmes, la contribution de la pêche et la politique de biodiversité au niveau mondial obtiennent une carte orange: progrès insuffisants.

Antoine Lebrun, directeur du WWF Belgique, appelle les pays européens à se retrousser les manches pour arrêter la régression de la nature sauvage. "Les gens sont de plus en plus conscients que cette nature est un trésor que nous devons chérir et sans lequel nous ne pouvons pas survivre. Une des priorités est la mise en oeuvre et le financement adéquat du réseau Natura 2000 sur l'ensemble du continent. La Commission européenne évalue désormais la possibilité de revoir les directives Oiseaux et Habitats. Pour nous, une révision n'est pas à l'ordre du jour, nous préférons une meilleure application et un meilleur financement."

Source © Belga


Au moins vingt-cinq personnes sont mortes et plus de 87.000 sont sinistrées au Niger par des inondations provoquées depuis juillet par de fortes pluies, a annoncé l'ONU vendredi.

"Les inondations au Niger ont touché 87.037 personnes, soit 11.558 ménages sinistrés, et fait 25 décès", d'après des données publiées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey, et consultées par l'AFP. 

"Toutes les régions" sont "affectées à des degrés divers" par ces intempéries consécutives aux fortes pluies qui s'abattent depuis mi-juillet sur le Niger, indique l'agence onusienne.

Outre les décès, de "nombreux blessés" et d'"importants dégâts", l'ONU déplore des destructions d'habitations et d'exploitations agricoles ainsi que la mort d'animaux domestiques. Un précédent bilan onusien faisait mi-août de quatre morts, de plus de 20.000 personnes sinistrées et de 2.170 maisons détruites par les pluies.

La saison des pluies qui a débuté en juin tire à sa fin dans ce pays sahélien très pauvre, souvent confronté à de graves crises alimentaires dues à la sécheresse ou à des inondations. En 2014, des inondations avaient provoqué la mort de dizaines de personnes et fait une centaine de milliers de sinistrés, selon un bilan officiel.

Source © Belga

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