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mercredi 16 septembre 2015
Les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti mercredi l'ONG environnementale WWF.

«L'action de l'homme est à l'origine de ces tendances: de la surpêche et des industries extractives à l'aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l'acidification océanique et du réchauffement des mers», a dénoncé l'organisation internationale basée en Suisse dans un nouveau rapport.

Et l'appétit de l'homme pour le poisson ne cesse d'augmenter: à l'échelle mondiale, la consommation moyenne par habitant est passée de 9,9 kg dans les années 1960 à 19,2 kg en 2012.

Dans son rapport, le WWF explique que son indice Planète Vivante des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d'animaux marins, «a enregistré une régression de 49% entre 1970 et 2012».

Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75%, s'alarme le WWF dont l'étude est effectuée sur une base d'observation de 5829 populations appartenant à 1234 espèces.

La période s'étendant de 1970 au milieu de la décennie 1980 a connu la contraction la plus marquée, suivie d'une relative stabilité, avant que l'effectif des populations ne reparte récemment à la baisse.

L'indice global masque toutefois des écarts considérables entre régions: si les effectifs sont en hausse sous les latitudes élevées (par rapport à un niveau lui-même en net retrait), ils déclinent en revanche en milieu tropical et subtropical.

Plus de récifs coralliens d'ici 2050

Les experts lancent ainsi l'alerte : les récifs coralliens et prairies sous-marines pourraient disparaître du globe d'ici 2050 sous l'effet du réchauffement climatique.

Or sachant que plus de 25% de toutes les espèces marines y habitent et que près de 850 millions de personnes bénéficient directement de leurs services économiques, sociaux et culturels, la perte des récifs coralliens représenterait une «extinction catastrophique, aux conséquences dramatiques sur les communautés».

«Nous conduisons collectivement l'océan au bord du précipice», a souligné le directeur général du WWF, Marco Lambertini, dans la préface du document.

«En l'espace d'une seule génération, les activités humaines ont gravement dégradé les océans en capturant les poissons à un rythme supérieur à celui de leur reproduction et en détruisant les nourriceries», a-t-il expliqué, soulignant que l'effondrement des écosystèmes océaniques risque de déclencher «une grave crise économique».

À titre d'exemple, la mer Méditerranée est l'une des plus anciennes zones de pêche du globe et fait vivre les gens depuis des siècles. Mais elle est aujourd'hui largement surexploitée: à peu près 1,5 million de tonnes de poissons y sont prélevées chaque année et 89% des stocks sont épuisés.

Le rapport du WWF indique aussi que les espèces essentielles à la pêche commerciale et à la pêche de subsistance sont peut-être celles subissant le déclin le plus marqué. En guise d'exemple, le rapport fait état d'un spectaculaire recul de 74% des effectifs de la famille englobant des poissons aussi prisés que le thon, le maquereau et la bonite.

«Les décisions prises lors de la conférence mondiale pour le climat à Paris dans quelques semaines auront un impact décisif sur l'avenir des océans», estime le WWF en soulignant que «les engagements internationaux existants sont très loin de suffire à éviter des niveaux de réchauffement et d'acidification jugés désastreux pour les systèmes océaniques dont, en fin de compte, nous dépendons tous».

Mais des solutions existent: sauvegarder et reconstituer le capital naturel marin, consommer plus raisonnablement et donner la priorité au développement durable, selon le WWF.

Source © AFP









jeudi 10 septembre 2015
La ville de Joso au Japon a été brusquement envahie jeudi par les eaux d'une rivière en furie qui a détruit les maisons sur son passage. La chaîne publique NHK a montré la rivière Kinugawa rompant une des rives de la ville de 65 000 habitants.

"Ces intempéries sont d'une ampleur que nous n'avons encore jamais connue et elles présentent un danger immédiat" a lancé un responsable de l'agence nationale de météorologie. 

 Les cours d'eau de l'est du pays ont débordé provoquant des glissements de terrain. Les autorités déplorent un disparu. Des "alertes spéciales" ont été diffusées pour les préfectures de Tochigi et Ibaraki.

Dans la préfecture de Tochigi, 90 000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer et il a été recommandé à 80 000 autres de quitter leur logement, a rapporté jeudi la chaîne de télévision NHK. Des centaines de milliers de personnes dans d'autres régions, dont certains arrondissements de Tokyo, étaient déjà concernées depuis mercredi par des recommandations de quitter leur domicile.


Mais c'est la ville de Joso qui a le plus souffert. En effet, elle a été brusquement envahie jeudi par les eaux d'une rivière en furie qui a détruit les maisons sur son passage. NHK a montré la rivière Kinugawa rompant une des rives de la ville de 65 000 habitants. Pour l'instant, il n'y aurait pas de blessé.






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samedi 22 août 2015
Une dizaine d’États américains se débattent avec des incendies, dont celui de Washington. C’est dans cet État que trois pompiers ont trouvé la mort lorsque le véhicule dans lequel ils se trouvaient a eu un accident près de la ville de Twisp, avant d’être engouffré par les flammes. Quatre autres pompiers ont été blessés. 

Plus de 1.500 personnes ont été contraintes d‘évacuer leurs domiciles à Twisp et dans deux autres localités.

Le gouverneur du Washington, Jay Inslee, a demandé une déclaration d‘état d’urgence au gouvernement fédéral.

Près de 30 000 pompiers ont été mobilisés contre une centaine d’incendies faisant rage dans une dizaine d’États, dont la Californie où sévit une grave sècheresse, l’Idaho, le Montana et l’Oregon. Mercredi, l’administration Obama a annoncé qu’environ 200 soldats vont être envoyés en Californie pour la première fois depuis neuf ans afin de prêter main forte à quelque 12 000 pompiers mobilisés contre une vingtaine de feux.

Le président américain Barack Obama a signé vendredi une déclaration permettant aux autorités fédérales de porter assistance à l'Etat de Washington ravagé par de virulents incendies, tandis que des pompiers d'Australie et Nouvelle-Zélande arrivaient en renfort.

Une déclaration admettant qu'une situation d'urgence existe dans l'Etat de Washington et signée par le président américain vendredi "ordonne à l'aide fédérale de compléter les efforts entrepris au niveau de l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis) et des autorités locales dans les zones touchées par les incendies".

Cette déclaration autorise "notamment le département américain de la Sécurité intérieure et l'agence fédérale de gestion des urgences (Fema) à coordonner tous les efforts de secours pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté", poursuit le communiqué de la Maison Blanche. C'est dans l'Etat de Washington que la situation est la plus préoccupante. Plusieurs incendies hors de contrôle y ont coûté la vie à trois pompiers ces derniers jours.

Cinq incendies dits de l'"Okanogan Complex" font rage au centre de l'Etat sur une superficie de 653 km2, d'après la chaîne de télévision spécialisée KING5. Plus de 5.100 habitations sont actuellement menacées et des évacuations sont en cours.

Aux Etats-Unis depuis le début de l'année, près de 30.000 km2 ont déjà brûlé, 10.000 de plus que lors d'une année ordinaire d'après un tableau du Centre national de gestion inter-agences du feu (NIFC).

Par ailleurs, des pompiers australiens et néo-zélandais vont venir en renfort des soldats du feu américains. Le NIFC a indiqué vendredi dans un communiqué que "l'Australie et la Nouvelle-Zélande étaient des partenaires importants de la communauté américaine des pompiers depuis plus de 50 ans mais n'avaient pas été mobilisés depuis 2008, quand la virulence des feux était similaire à celle de cette année". C'est aussi la première fois depuis 2008 que des soldats de l'armée de réserve ont été mobilisés aux Etats-Unis pour lutter contre les feux qui font rage dans l'ouest du pays. 71 pompiers chevronnés et gestionnaires d'équipes ou flottes d'hélicoptères "vont arriver dimanche d'Australie et de Nouvelle-Zélande à la base du NIFC, qui se situe à Boise dans l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis)", précise le communiqué.

Ils vont suivre une journée de formation avant d'être déployés sur l'un des quelques 90 gros incendies encore non maîtrisés qui continuent de dévorer des centaines d'hectares dans les Rocheuses, l'Etat de Washington, la Californie, le Nevada, le Texas et l'Arizona, explique le NIFC.

Cinq équipes canadiennes participent également aux opérations d'extinction des feux dans le Montana et le nord de l'Idaho. Les incendies sont particulièrement dévastateurs cette année dans l'ouest américain après quatre années d'une sécheresse record et en raison de fortes chaleurs qui s'ajoutent à des vents forts. Trois soldats du feu ont péri mercredi alors qu'ils intervenaient sur un feu dans l'Etat de Washington. 10 Etats américains sont actuellement en proie aux incendies, y compris dans l'est des Etats-Unis, comme en Caroline du Nord ou encore dans le sud, en Louisiane.

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lundi 2 février 2015
L'Institut Leibniz pour l'écologie et la pêche fluviales (IGB, Berlin) a dévoilé dans un article du journal Aquatic sciences[1] une étude sur l'explosion du nombre de barrages hydroélectriques en projet dans le monde et leurs conséquences sur les écosystèmes fluviaux. 

Cette croissance est particulièrement marquée dans les pays en développement.

 Tout le globe est concerné et, à terme, un cinquième des fleuves encore non altérés par une installation hydroélectrique pourrait ne plus être accessible aux poissons. L'étude met ainsi l'accent sur le fait que si l'hydroélectricité est certes renouvelable, elle n'est pas sans impact sur les écosystèmes.

Les eaux douces continentales disposent d'une riche biodiversité que les différents projets hydroélectriques, que ce soit de grosses installations comme en Chine ou de micro centrales comme en Europe, mettent en péril.

Dans le cas de ces dernières en particulier, leur faible contribution à la production électrique globale ne justifierait pas les importantes transformations environnementales qu'elles nécessitent, selon l'IGB. En effet, la retenue d'eau, ou son détournement, modifie les lits des fleuves concernés : ceux-ci peuvent s'approfondir, ce qui modifie leur composition sédimentaire et la teneur en minéraux de l'eau. La température de l'eau peut aussi en être affectée, ce qui pourrait impacter la vie fluviale.

Les zones les plus à risque se situent en Chine, au Népal, en Inde ou encore au Brésil, avec les bassins de l'Amazone ou du Gange qui seront certainement profondément modifiés dans les années à venir, mais aussi dans les pays d'ex-Yougoslavie et en Turquie, où de très nombreux projets sont à l'étude.

Les scientifiques de l'IGB présentent ainsi pour la première fois une base de données globale, qui permet d'observer les effets de la construction des barrages sur la biodiversité à travers le monde. Celle-ci, disponible sur la plateforme Biofresh, permet d'identifier les zones critiques.

L'objectif est d'informer les politiques sur les risques du développement incontrôlé de l'hydroélectrique qui ne pourra, quoiqu'il arrive, pas à lui seul suffire à compenser la hausse globale de la demande en électricité renouvelable. Les chercheurs veulent ainsi mettre en avant la nécessité d'un meilleur encadrement des règles pour la construction de nouvelles installations. Ainsi, selon eux, les réglementations européennes actuellement en vigueur ne suffiraient pas à garantir la protection de la biodiversité fluviale, ni à éviter les dégâts sociaux et économiques dus aux perturbations pour les habitats humains situés à proximité. Ils appellent ainsi à la mise en place d'une vision plus globale du management d'un projet hydroélectrique, intégrant toute la complexité des paramètres en jeu, et ne se limitant pas au simple objectif de production d'électricité d'origine renouvelable.

Notes

Zarfl, C, Lumsdon AE, Berlekamp J, Tydecks L, Tockner K, "A global bloom in hydropower dam construction", Aquatic Sciences, 2014.

Source
"Forscher warnen vor dramatischen Folgen des Staudammbaus", dépêche IDW issue d'un communiqué de presse du Forschungsverbund Berlin e.V., Berlin -24/10/2014 Rédacteur Sean Vavasseur

Source : © C. Magdelaine / notre-planete.info




mardi 9 septembre 2014
La digue d’un bassin de décantation de rejets issus d’une importante mine d’or et de cuivre à Mount Polley, dans la province de Colombie-Britannique au Canada, s’est rompue début août 2014. Des milliards de litres d’eaux usées et de boues toxiques se sont déversées dans les lacs et cours d’eau environnant. L’état d’urgence a été décrété localement, assorti d’une interdiction de consommer l’eau du robinet. Simple incident malencontreux ? Ou, bien plutôt, résultat de l’affaiblissement progressif des régulations environnementales au Canada pour faciliter le développement de l’industrie minière ?

L’accident, qui a eu lieu le 4 août dernier, est survenu malgré un rapport officiel de 2011 alertant le propriétaire de la mine, Imperial Metals, sur la nécessité de trouver une solution durable pour évacuer les eaux usées s’accumulant dans le bassin. 

Le rapport, commandé par deux tribus des « Premières nations » et payé par Imperial Metals, notait également que la mine n’avait « ni plan de surveillance ni plan d’urgence détaillés ». Dans le même temps, le ministère de l’Environnement de la province a déclaré avoir adressé un avertissement à Imperial Metals en mai dernier - pour la cinquième fois ! -, après que des inspections aient révélé que le niveau des eaux usées dans le bassin de décantation dépassait la limite autorisée. Des eaux usées qui présentaient aussi une concentration anormalement élevée de plusieurs substances, dont le sélénium et le molybdène.

L’accident, qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada », a détruit les écosystèmes de la rivière voisine de Hazeltine Creek, qui abritaient de nombreuses espèces animales. Les boues ont également atteint les lacs Polley et Quesnel, dont la population locale dépend pour son eau potable ainsi que pour la pêche.

L’interdiction de consommation de l’eau a été partiellement levée une semaine après l’accident, les autorités sanitaires ayant estimé qu’elle ne présentait plus de risques. Mais de nombreux résidents restent méfiants, d’autant plus que d’autres problèmes environnementaux ont été signalés [1]. Pour l’ONG Mining Watch Canada, il est difficile d’évaluer les répercussions à plus long terme, en particulier pour les poissons, particulièrement sensibles à la pollution : « Une grande partie des contaminants issus des eaux usées se retrouvera dans les sédiments, qui se déposeront en dehors de la colonne d’eau et ne seront pas pris en compte dans les échantillons d’eau testés », expliquent-ils.

Les « Premières nations » de la région sont extrêmement préoccupées par les impacts à long terme de la catastrophe sur leurs moyens de subsistance. « Notre peuple trouve des saumons morts le long des berges de la rivière comme nous n’en avions jamais vus de notre vie. Nous ne sommes pas satisfaits des conclusions du ministère de l’Environnement et nous allons faire le nécessaire pour assurer la santé et la sécurité de nos membres en participant à des études indépendantes », a déclaré dans un communiqué le chef Joe Alphonse, président tribal pour le gouvernement national Tsilhqot’in.

Bien que la Colombie-Britannique applique le principe pollueur-payeur, le coût du nettoyage, qui s’élèvera probablement à des centaines de millions de dollars, suscite aussi de nombreuses inquiétudes. Imperial Metals a promis de payer pour les dégâts, mais il est difficile à ce stade de savoir si leurs actifs et leur assurance seront suffisants pour couvrir la totalité des coûts.

Un gouvernement aux petits soins pour l’industrie minière

Au cours de la dernière décennie, le Canada a connu une forte expansion de ses industries extractives. L’objectif avoué du Premier ministre conservateur Stephen Harper était que le Canada devienne l’un des plus grands exportateurs de ressources naturelles au monde. Harper a été accusé d’affaiblir délibérément les protections environnementales en vigueur pour le plus grand bénéfice de l’industrie, notamment minière.

Dans un article du Huffington Post Canada, l’écologiste canadien David Suzuki a déclaré que la catastrophe était « prévisible » et a critiqué l’usage de bassins de décantation ouverts pour les déchets miniers. « Certaines mines souterraines plus petites trouvent des moyens plus sûrs pour traiter les déchets, par le remblayage des résidus. Il existe également l’option de faire sécher les résidus, ou de les transformer en pâte avant confinement », a-t-il précisé. « Les solutions plus sûres coûtent plus cher, ce qui les rend moins attractives pour des entreprises qui ne pensent qu’aux profits. Mais l’industrie minière [de la Colombie-Britannique], qui pèse 8 milliards de dollars, a les moyens de dépenser un peu plus pour la sécurité publique et pour l’environnement. »

Les autorités gouvernementales ont également été accusées de délibérément minimiser les conséquences du déversement d’eaux usées toxiques. Au Canada, les gouvernements provinciaux entretiennent souvent des liens étroits avec l’industrie, et les registres de campagne indiquent qu’Imperial Metals et de ses filiales et les investisseurs ont versé depuis 2005 plus de 200 000 dollars au Parti libéral de Colombie-Britannique, au pouvoir dans la province. Le principal actionnaire d’Imperial Metals a également organisé l’année dernière une soirée privée de collecte de fonds en appui à la campagne de réélection de la Première ministre de Colombie-Britannique, Christy Clark.

Une commission d’enquête mise en place par les autorités de Colombie-Britannique suite à l’accident semble ne s’être penchée que sur les éléments techniques, sans s’interroger sur d’éventuelles lacunes dans la législation ou dans la supervision gouvernementale. Le parti vert de Colombie-Britannique a lancé une pétition en ligne réclamant une enquête réellement indépendante sur les causes de la catastrophe.

« Cette crise, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, met en lumière une défaillance systémique dans la législation et les normes environnementales de la Colombie-Britannique, dans les protocoles de surveillance et d’application, ainsi qu’une absence totale de préparation à une crise de ce type », a déclaré Jens Wieting, de l’organisation environnementaliste Sierra Club.

« Si les risques sont trop élevés et les solutions à long terme n’existent pas ou sont trop coûteuses, la seule manière de s’assurer que les résidus toxiques sont tenus à l’écart de nos cours d’eau et de nos paysages préservés devrait être d’interdire purement et simplement toute exploitation minière dans certains zones », estime David Suzuki.

L’histoire dira si après la catastrophe de Mount Polley, le gouvernement et les habitants de Colombie-Britannique sont désormais prêts à envisager une telle éventualité.

Source © Jocelyn Timperley / la presse

mercredi 16 avril 2014
Un nouveau séisme d'une magnitude de 4,2 a secoué la capitale du Nicaragua, Managua, dans la nuit de lundi à mardi, provoquant une nouvelle fois l'inquiétude de la population, a annoncé l'Institut nicaraguayen d'étude territoriales (Ineter).

Le séisme a été enregistré à 22h28 (04h28 GMT), et son épicencentre était situé à 5 km du volcan Apoyeque, sur les rives du lac Xolotlan, à une profondeur de 5,6 km. 

Cette nouvelle secousse a été ressentie avec force dans la capitale et dans le département de Granada (sud) où beaucoup d'habitants sont sortis de leurs maisons par mesure de précaution, selon Radio Ya. 

Le pays subit depuis plusieurs jours une série de séismes près des volcans Momotombo et Apoyeque, proches du lac Xolotlan. Jeudi dernier, un séisme avait déjà fait un mort et 38 blessés. Plus de 2.000 maisons ont été détruites par cette serie de séismes à Managua et dans les régions voisines.

Les autorités du Nicaragua ont donc mis tout le pays en "alerte rouge" , le plus haut degré possible.

Les personnes vivant dans les bâtiments les plus à risque d'effondrement sont évacués vers des abris. Les nicaraguayens ont été invités à dormir dehors avertis par les sismologues du pays de la possibilité de l'arrivée d'un puissant tremblement de terre .

Les autorités ont déclaré que les tremblements récents ont réactivé une faille qui a déjà causé un tremblement de terre dévastateur en 1972 .

La première Dame et porte-parole du gouvernement Rosario Murillo a appellé les citoyens " nous avons vivre en état d'alerte constant " . Elle a également exhorté la population à dormir à ciel ouvert jusqu'à nouvel ordre.L'agence gouvernementale en charge de la préparation aux catastrophes , le SINAPRED , a déclaré qu'il était prêt pour une «catastrophe de grande ampleur " .

Les soldats érigent actuellement des hôpitaux de campagne et la Croix-Rouge exhortent les gens à donner du sang pour reconstituer les banques de sang du pays . Une grande partie de Managua a été détruit dans le tremblement de terre 1972 et de nombreuses familles continuent de vivre dans des bâtiments endommagés alors .

La semaine dernière , le Nicaragua a été frappé par trois séismes de magnitudes comprises entre 5.1 et 6.7 , ainsi que des dizaines de répliques .

© Nature alerte
samedi 22 février 2014
Toutes les espèces de tortues marines sont inscrites sur la liste rouge de l’UICN, pourtant leur capture est encore autorisée dans plusieurs pays. Une étude évalue l’impact de ces prélèvements par rapport à la pêche illégale et aux prises accidentelles.

Amélioration des protections nationales et internationales

"Malgré l'augmentation de la protection nationale et internationale des tortues marines, les prises légales directes restent une source majeure de mortalité" explique Frances Humber, de l'université d'Exeter, qui a dirigé cette étude.

Pour étudier la dynamique des populations de tortues, il a rassemblé des données concernant les sept espèces de tortues marines dans plus de 500 publications et interrogé 150 experts locaux. Conclusion : 42.000 tortues sont pêchées légalement chaque année dont plus de 80% sont des Tortues vertes (Chelonia mydas).

CARAIBES. La majorité des prises sont concentrées dans les Caraïbes et dans la région Indo-Pacifique, en  Papouasie Nouvelle-Guinée et au large du Nicaragua et de l'Australie. Les données indiquent que depuis le début des années 1980 plus de 2 millions de tortues ont été prélevées.

Les captures accidentelles (dans les filets des marins-pêcheurs) se comptent en centaine de milliers d’individus tandis que le braconnage reste difficilement évaluable estime le scientifique. Sans doute des chiffres encore plus importants que les prises indirectes.

La première législation relative aux tortues a été initiée aux Bermudes en 1620 et interdisait la capture de spécimen de moins de 50 cm de largeur. Mais cette activité s’est poursuivie sur l’ensemble de la planète durant des siècles avec un point culminant à plus de 17.000 tonnes à la fin des années 60.

Aujourd’hui, 178 pays ont signé la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) qui restreint, notamment, le commerce international des tortues.

Source: Joël Ignasse / Sciences et Avenir






vendredi 21 février 2014
Neuf cents maisons évacuées près de Los Angeles, l’état d’urgence décrété par le gouverneur, rien ne va plus en Californie. La sécheresse qui frappe cet Etat est l’une des plus sévères depuis un siècle.

A quelques kilomètres de Los Angeles, un feu s’est déclaré jeudi, ravageant près de 700 hectares de végétation et entraînant l’évacuation d’un millier de personnes. Trois campeurs, qui ont été arrêtés, seraient à l’origine de cet incendie de forêt qui a mobilisé plusieurs centaines de pompiers.

La sécheresse fait rage dans cette zone actuellement, peut-être la plus sévère depuis un siècle, fait craindre d’autres départs de feu. Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a décrété l’état d’urgence.

900 maisons évacuées autour de Los Angeles

L’instauration de l’état d’urgence permet à la Californie de bénéficier de l’aide du gouvernement fédéral pour combattre cette sécheresse, qui a transformé des hectares de forêt en petit bois prêt à s’embraser. Jeudi déjà, un incendie a ravagé une zone forestière en lisière de Los Angeles, entraînant l’évacuation de près de 900 maisons.

Le gouverneur de Californie a appelé vendredi les habitants de l’État à diminuer leur consommation d’eau d’au moins 20%: « On ne peut pas faire en sorte qu’il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l’eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d’incendies dans les zones rurales et urbaines ».

A San Francisco, le gouverneur a évoqué devant des journalistes la possibilité que cette sécheresse soit « la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées ».

L’État souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d’eau est à un plus bas.

Source : © BFM TV

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