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dimanche 22 novembre 2015
Un convoi de 200 bicyclettes et cinq tracteurs est parti samedi matin de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) à destination de Paris pour réclamer « l'abandon » du projet de nouvel aéroport nantais, à l'occasion de la COP21, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants, coiffés pour la plupart d'un casque et munis de gilets jaunes proclamant « Aéroport non », ont enfourché leurs bicyclettes en milieu de matinée pour une « tracto-vélo » qui doit les mener aux portes de Paris le 28 novembre, deux jours avant l'ouverture de la conférence internationale sur le climat.

Ils entendent y « dénoncer l'hypocrisie criante entre la volonté du gouvernement de lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de plus de 1600 hectares de terres agricoles et de zones humides pour y construire un nouvel aéroport », ont expliqué les organisateurs, des occupants de la « Zad » - la « zone à défendre » - et des associations opposées à l'aéroport.

Pendant cette semaine, le convoi intitulé « Cap sur la COP » fera plusieurs étapes de 40 à 70 km, et ses membres participeront à Angers, au Mans ou encore à Chartres à des débats avec des comités locaux de soutien. Les manifestants seront « logés chez l'habitant », a indiqué « Camille », nom générique que se donnent les opposants.

Après les attentats du 13 novembre et la proclamation de l'état d'urgence, « on n'était pas tout à fait certain de partir mais ce convoi est préparé depuis des mois et ce qui se passe sur la Zad est porteur d'espoir pour beaucoup de gens », a-t-il affirmé.

« On part parce que les raisons qu'on avait d'organiser ce convoi sont intactes. La COP21 va se tenir, nous n'avons aucune raison de ne pas partir. Et en ce qui concerne le projet d'aéroport, il est peut-être retardé, mais il n'est pas abandonné. Et nous ce qu'on demande, c'est l'abandon », a renchéri Geneviève Coiffard, opposante de longue date au projet d'aéroport.

Pour Philippe, un autre participant, avec l'interdiction de manifester prise par le gouvernement, il n'est « pas question d'aller affronter la police, mais de porter un message ».

Les opposants à l'aéroport doivent rejoindre le 27 novembre à Saclay (Essonne) d'autres convois venus notamment de Bure et de Roybon, où se sont créées des « Zad », avant d'organiser le lendemain « un grand banquet » aux portes de Paris.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes et dont la réalisation a été confiée à une filiale du groupe Vinci, devait initialement être inauguré en 2017.

Source © AFP

mercredi 14 octobre 2015
Le mouvement d'opposition au déversement de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent ne dérougit pas: un citoyen a remis mardi soir une pétition de plus de 90 000 signatures en mains propres à Denis Coderre. 

À la veille du verdict attendu d'Environnement Canada, le maire de Montréal n'a pas voulu se prononcer sur les conséquences d'un possible refus du fédéral.

«On va attendre la réponse d'Environnement Canada, qui n'a pas à donner son autorisation. C'est : "Est-ce qu'ils bloquent ou ils ne bloquent pas"'? Au bout de la ligne, ils ont tous les documents. Entre vous et moi, elle [Leona Aglukkaq] les avait depuis un an», a affirmé Denis Coderre, en mêlée de presse, avant la réunion du conseil d'arrondissement de Ville-Marie.

Sans la nommer, le maire Coderre s'est montré très critique à l'endroit de la ministre fédérale de l'Environnement Leona Aglukkaq, qui a demandé la semaine dernière de surseoir au déversement prévu du 18 au 24 octobre. «Il y a des gens qui ont essayé de faire de la politique à Ottawa. Ça lui a revolé un petit peu dans la face, parce qu'elle disait qu'elle l'avait appris la semaine d'avant, alors qu'elle avait les documents depuis 2014», a-t-il répondu à un citoyen.

Environnement Canada ne confirme toutefois pas qu'une réponse sera donnée à la Ville mercredi. «Notre préoccupation prioritaire est la protection du fleuve Saint-Laurent et les scientifiques d'Environnement Canada prendront le temps nécessaire pour examiner en détail l'information qu'ils ont reçue de la Ville», a indiqué par courriel Ted Laking, du cabinet de la ministre Aglukkaq.

En raison des lois fédérales, il est «pratiquement impossible» que le maire ordonne le déversement des eaux usées si Environnement Canada ne donne pas son autorisation, soutient l'opposition officielle. «La Ville pourrait avoir une grosse amende. Le directeur-général de la Ville, et peut-être même Denis Coderre en personne, pourraient être poursuivis», avance Sylvain Ouellet, porte-parole de Projet Montréal en matière d'eau et de développement durable.

L'élu laisse également entendre que l'administration Coderre pourrait dissimuler de l'information au sujet du déversement. «Il y a peut-être des études qu'ils nous cachent depuis le début. Qu'ils les sortent, les études, on ne les a toujours pas vues», soutient M. Ouellet.

Au conseil d'arrondissement, Denis Coderre a répondu pendant une vingtaine de minutes aux questions de Xavier Nonnemacher, l'instigateur de la pétition «Le Saint-Laurent n'est pas une poubelle », signée par plus de 90 000 citoyens. Le maire a notamment martelé que tous les experts consultés par la Ville étaient convaincus que le déversement était la seule solution et qu'il n'était pas possible de mettre des grillages pour empêcher le déversement de matières solides dans le fleuve en raison des inévitables refoulements que cela causerait. «C'est un mal nécessaire», a répété Denis Coderre. 

La Ville doit purger toutes les eaux usées d'un intercepteur de 30 kilomètres pour construire une nouvelle chute à neige au centre-ville dans le cadre des travaux d'abaissement de l'autoroute Bonaventure.

Source © La presse Canadienne

lundi 8 juin 2015
Ce dimanche 7 juin, plus de 4.500 personnes venues de toute l’île de la Réunion ont répondu à l’appel du Collectif Touch Pa Nout Roche – Bois Blanc pour combattre le projet de carrière envisagé par la Région de Didier Robert entre la ravine du Trou et celle des Avirons afin de réaliser une route en mer entre La Possession et Saint-Denis. 

Ce grand rassemblement, soutenu par diverses organisations politiques et associatives, est un encouragement à la mobilisation du peuple réunionnais pour la protection de son environnement.

Plus de 4.500 personnes ont fait une immense chaîne humaine pour protéger l’environnement.

« Toute La Réunion est venue ce matin vers Bois Blanc pour s’opposer à la méga-carrière de 57 hectares sur 67 mètres de profondeur, une des plus grandes de toute l’Union Européenne, prévue ici par le Conseil régional », a déclaré Lilian Reilhac, porte-parole du Collectif Touch Pa Nout Roche – Bois Blanc, en ouverture de ce rassemblement. Il a félicité tous les participants à « cette mobilisation grandissante » contre un projet qui menace non seulement les habitants de Saint-Leu, Les Avirons et L’Étang-Salé mais aussi tous les Réunionnais sur le plan de l’environnement, de la santé et des déplacements.

En effet, cette carrière risque de faner « de la poussière de silice cancérogène sur 4 km alentours » et « 900 camions de 38 tonnes par jour de 5 heures à 20 heures, soit un toutes les deux minutes », ainsi que « la destruction de notre littoral, de sa faune et sa flore, avec la pollution des nappes phréatiques et de la mer », selon le collectif. Tout cela, avec « un impact négatif sur le tourisme et l’économie », comme dit son tract remis aux manifestants.

Lilian Reilhac a également annoncé que ce « mouvement citoyen » allait se transformer en association pour suivre la procédure en cours contre ce projet devant le Conseil d’État puis éventuellement devant le Tribunal Administratif et qu’il a demandé à ce sujet une audience au préfet et au président de la Région pour cette semaine. Il a conclu son allocution par un autre motif d’opposition à la carrière de Bois Blanc : son atteinte à un lieu de mémoire très important pour tous les Réunionnais, la révolte des esclaves avec Élie à la ravine du Trou en 1811 (« on ne peut pas effacer cela ! »).

Après cette allocution, le collectif a diffusé une belle chanson (« galé boi blan, toush pa la tèr la ! ») et il a invité les manifestants à « former une immense chaîne humaine, main dans la main, entre la ravine du Trou et celle des Avirons, pour ne pas voir défigurer La Réunion par cette méga-carrière ». Une chaîne solidaire à laquelle ont participé notamment plusieurs dirigeants et militants du PCR des diverses Sections du pays, ainsi que des artistes renommés, comme Danyèl Waro et Maximin Boyer. Un large rassemblement, encourageant pour la suite du combat !



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jeudi 28 mai 2015
Des milliers de personnes ont envahi subitement les rues de la ville chinoise de Tianjin ces derniers jours pour protester contre la pollution présumée cancérogène d'une usine de fer et d'acier située dans le quartiers de Gegu. 

Les protestations ont continué mercredi au milieu d'une forte présence policière à l'extérieur des portes de l'usine de Rongcheng à Tianjin. 

Déjà plusieurs milliers de résidents locaux en colère y ont affronté la police mardi. Les manifestants affirment qu'il y a eu plusieurs blessés lors de ces affrontements

Un résident local, surnommé Xue, affirme que la moitié de la population du canton, soit 8000 personnes, sont tous venues manifester depuis plusieurs jours, mais jusqu'ici aucun responsable, ni de l'usine ni du gouvernement, n'est venu répondre à nos questions a déclaré Xue. 

"Nous voulons simplement vivre sans être touchés par la pollution de l'usine" at-il dit. La pollution est partout visible, dans l'air, l'eau et les sols.

"Il y a une horrible odeur probablement toxique qui ressort des cheminées de l'usine nuits et jours" at-il dit, ajoutant: "Nous avons un taux d'environ 20 % de la population touché par le cancer ici." Pour preuve l'hôpital de Tianjin , est l'un des principaux hôpitaux spécialisé sur le cancer en Chine. Une tumeur particulière à la ville, que les medecins appellent la Tumeur Gegu y est traité, a déclaré Xue. 

Plaintes répétées 

Une manifestante surnommée Zhang confirme que l'usine de Rongcheng a de graves répercussions sur l'environnement local, mais que rien n'a été fait par les autorités malgré des plaintes répétées de la population locale. 

"Le gouvernement ne répond pas à nos plaintes, et ne prête aucune attention à nos demandes", dit-elle. 

Li Zhanpeng, un fonctionnaire d'état qui a répondu au téléphone au gouvernement du canton Gegu, a déclaré que les dirigeants locaux sont actuellement en réunion pour gérer la situation. 

Le gouvernement a publié mardi une lettre ouverte aux résidents locaux s'engageant à mettre en place un groupe de travail pour examiner les allégations de population riveraine actuellement en manisfestation. 

Néanmoins "Nous espérons que ces manifestations locales resteront dans les limites de la loi" conclut la lettre.


© Nature Alerte
dimanche 17 mai 2015
Des manifestants écologistes ont entouré samedi une plate-forme pétrolière de la compagnie Shell amarrée devant Seattle (nord-ouest des Etats-Unis), avant son départ pour un programme de forage en Arctique, selon des médias locaux.

Des centaines de kayaks, canoës, bateaux à voile ainsi qu'une barge propulsée à l'énergie solaire ont entouré la gigantesque plate-forme jaune et blanche amarrée dans le port de la ville, selon le quotidien Seattle Times.

Les manifestants portaient des drapeaux demandant plus de justice climatique et dénonçant les projets de forage de Shell dans l'Océan arctique.

La manifestation faisait suite à l'autorisation donnée ce mois-ci à Shell par le président Obama pour forer dans l'Arctique, une annonce qui a fait enrager les écologistes.

Ces bateaux minuscules voguant sur l'eau avec en arrière-plan cette plate-forme géante... C'est une occasion de montrer combien les gens sont concernés, a déclaré au journal une manifestante, Amy McKendry.

La plate-forme Shell, haute de 94 mètres, mouille dans le port de Seattle depuis jeudi, selon le quotidien.

C'est l'élément majeur de la flotte de 25 vaisseaux que la compagnie pétrolière maintient sur zone en attendant de reprendre l'exploration de l'Arctique.

Barack Obama a récemment qualifié la production de pétrole d'importante, tout en appelant à une transition vers des énergies plus propres.

Les ONG écologistes s'opposent à ces forages en partie à cause des effets dévastateurs qu'aurait une fuite de pétrole sur la faune vulnérable de l'Arctique.

Shell avait suspendu en 2013 ses projets de forage dans la région suite à des problèmes récurrents sur deux plates-formes pétrolières.

Source © La Presse Canadienne

vendredi 15 mai 2015
Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont lancé jeudi un chantier de rénovation pour marquer leur volonté de «s'enraciner» et de construire «un avenir sans béton». Au programme: remise en état de maisons promises à la démolition ou encore consolidation de cabanes en bois.

La construction du futur aéroport nantais, que Manuel Valls avait suggéré en décembre d'engager après la mi-2015, n'a toujours pas débuté, les recours déposés par les opposants au projet n'ayant pas encore été examinés par la justice administrative. Mais les occupants de la Zad - la «zone d'aménagement différé» qu'ils ont rebaptisée «zone à défendre» - veulent montrer qu'«en revanche, les travaux collectifs de construction et de reconstruction battent déjà leur plein et vont s'accélérer».

Permis de construire symbolique

«Nature des travaux : rénovation des dépendances. Mise en oeuvre : mouvement de lutte contre l'aéroport». 

Le premier «permis de construire» de ce «chantier public», qui débutera proprement dit en août, a été symboliquement posé devant la maison de la famille Herbin, arrivée en 1996 sur la zone où doit être construit l'aéroport, et à laquelle la justice a ordonné la veille de quitter les lieux dans un délai de 18 mois.

Notre-Dame-des-Landes: La famille menacée d'expulsion a 18 mois pour partir

«Que ce soit 18 mois, ou trois ans (le délai maximum prévu par la loi dans une procédure d'expulsion, ndlr), nous ne partirons pas car l'aéroport ne va pas se faire», assure Claude Herbin, le père de famille, assis dans la cuisine de sa maison de plain-pied, située dans le village du Liminbout, que son propriétaire avait vendue à l'Etat en janvier 2009 sans mentionner la présence de locataires.

Dès la mi-août, ce cuisinier natif du territoire de Belfort, installé à Notre-Dame-des-Landes il y a dix-neuf ans pour raisons professionnelles, commencera avec ses soutiens la rénovation de la grange attenante à la maison. «On va refaire la toiture, aménager une salle de réunion, une cuisine car on essaye de s'auto-nourrir», détaille-t-il.

Pour les matériaux de construction nécessaires à ce chantier et à la rénovation d'une dizaine d'autres maisons ou cabanes en bois pendant l'été, «on a mis à contribution les comités de soutien pour fournir ciment, sable, gravier, planches de bardage», tandis que le bois, abattu à Notre-Dame-des-Landes durant l'hiver, sera scié à la mi-juillet grâce à la venue d'une scierie mobile, explique «Raoul», occupant de la Zad depuis 2013.

Pour montrer leur détermination à rester, les Herbin "lancent" aujourd'hui la réfection de leur grange #NDDL pic.twitter.com/kaoKe994Aj

Garder ce lieu en vie

Après l'opération de remise en culture des terres, lancée au printemps 2013 sous le nom de «Sème ta Zad», «on a voulu faire une réflexion sur le bâti. Notre opposition ne se résume pas à l'abandon du projet. On se donne les moyens de rester sur le long terme, (...) on cherche à s'enraciner», poursuit-il.

Alors que deux ans et demi plus tôt, de violents heurts entre opposants à l'aéroport et forces de l'ordre avaient secoué le bocage, «aujourd'hui, on n'a pas de menace policière et on pense que cette période floue, pendant laquelle il n'y aura pas de décision de mise en route ou d'abrogation du projet, va durer encore deux ou trois ans. Donc d'une phase d'opposition, on passe à une phase de construction», souligne Marcel Thébault, agriculteur dont la maison voisine à celle de la famille Herbin est également promise à la démolition.

«Sur place, on veut construire ensemble un avenir sans béton (...), sans le béton de Vinci (dont la filiale AGO, Aéroports du Grand Ouest, est concessionnaire du futur aéroport, ndlr)», lance-t-il.

«On tient notre marqueur depuis 1973, depuis le début de la lutte, à savoir garder ce lieu en vie (...). Depuis le début, on veut que les terres agricoles soient entretenues, il faut aussi que les bâtiments soient entretenus pour qu'une fois que la sérénité sera revenue chacun puisse vaquer à ses occupations», insiste Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants.


Source © 20 Minutes avec AFP

jeudi 16 avril 2015
Voilà plusieurs jours que des citoyens bloquent l’accès à un site de forage de Total au nord du Danemark, à Ovnstrupvej. La compagnie française détient un permis – dit « de Nordjylland » – depuis 2010 pour explorer le gaz de schiste dans cette zone.

Ce projet de forage exploratoire de gaz de schiste est loin de faire l’unanimité chez les riverains. Le conseil municipal d’une commune voisine, Furesø, a envoyé une lettre au ministre de l’Environnement dans laquelle il rappelle que le Danemark est un des rares pays à s’alimenter en eau exclusivement à partir de ses ressources souterraines et que les risques de contamination liés à la fracturation hydraulique sont importants [1].

Total indique de son côté que la « production offshore [du Danemark] est en déclin » et que « les énergies renouvelables ne seront pas suffisantes dans les années à venir pour répondre aux besoins énergétiques du pays ». Or, les élus de Furesø précisent dans leur lettre que « la région et les municipalités ont fixé un objectif pour que la production d’électricité et de chaleur soit faite à 100 % sur la base d’énergies renouvelables ».

Alors que l’ensemble des recours juridiques menés par les opposants au gaz de schiste sont épuisés, les camions de Total arrivent chargés de matériel de forage. Les citoyens Danois, regroupés en collectifs et associations, et rejoints par des militants venus de Copenhague, ont décidé de multiplier les actions de désobéissance civile. Depuis le 5 avril, la police intervient chaque jour pour expulser les manifestants qui retardent l’arrivée des camions. Selon le directeur du projet d’exploitation au Danemark, cette occupation du site coûte des centaines de milliers de couronnes (plusieurs dizaines de milliers d’euros) chaque jour à l’entreprise [2].

« La compagnie Total, qui s’est vue retirer le permis de Montélimar en France en 2011 et a quitté la Pologne en 2014 suite à des recherches de gaz de schiste infructueuses, maintient ses projets de fracturation hydraulique au Nord du Danemark », dénonce dans un communiqué les collectifs français Non aux pétrole et gaz de schiste et de houille. Ils demandent l’arrêt immédiat de ces travaux et soulignent que « l’Europe continue à faire croître sa dette en termes d’émissions de carbone et gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique ». Le second site d’exploration de gaz de schiste dans lequel est impliqué Total au Danemark pourrait aussi être l’objet de nouveaux blocages.

Source © Sophie Chapelle / multinational.org



mercredi 15 avril 2015
Leur pétition sera publiée mercredi dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace ; 66 médecins et 2 dentistes de Strasbourg interpellent les pouvoirs publics sur "la gravité de la situation" en Alsace.

Inquiets des niveaux de pollution aux particules dans leur ville, près de 70 médecins demandant aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air à Strasbourg et les alertant sur "la gravité de la situation". 

Le texte de leur pétition, lancée à l’initiative du Collectif Strasbourg Respire et le Groupe Strasbourgeois pour la Santé et la Qualité de l’Air, sera publié ce mardi 14 avril dans le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace, le gratuit 20 Minutes Strasbourg et le siteRue89 Strasbourg.

Les médecins y expliquent refuser "l’indifférence face à ce problème de santé publique" et demandent que "la santé des patients soit reconnue comme une priorité dans les décisions relatives à la pollution de l’air". Les signataires rappellent que "de nombreuses études placent Strasbourg et Paris à un même niveau de pollution" et que "Strasbourg était même la ville la plus polluée de France ce jeudi 19 mars, selon la société Plume Labs". Pendant que la circulation alternée faisait débat à Paris, Strasbourg, étouffait en silence...

"La situation est vraiment préoccupante: en Alsace, le nombre d’AVC a augmenté de 105% entre 2003 et 2013", relève le Dr Thomas Bourdel, radiologue et président du collectif Strasbourg Respire qui estime que, de  par son statut unique en France d’Euro métropole, "Strasbourg devrait montrer l’exemple" alors qu'elle ne s'est toujours pas engagée pour la transition énergétique.

Source © Christel de Taddeo / JDD.fr
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Source uicn
Des militants du Mexique, des États-Unis et du Canada demandent au Comité du patrimoine mondial de l'ONU d'inclure un sanctuaire d'hivernage de papillons monarques sur sa liste de sites menacés.

En 2008, l'UNESCO a désigné site du patrimoine mondial cette réserve de 56 259 hectares située dans les montagnes à l'ouest de Mexico. Les monarques des États-Unis et du Canada franchissent chaque année les 5740 kilomètres qui les séparent de la réserve forestière.

Cependant, le nombre de monarques migrant au Mexique a chuté abruptement au cours des dernières années, ce qui a mené certaines personnes à s'inquiéter de la fin définitive de la migration.

L'activiste et écrivain Homero Aridjis a affirmé lundi qu'il fallait ajouter la Réserve de biosphère du papillon monarque à la liste des sites menacés pour pousser les gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour protéger l'habitat de ces insectes.

Presque toutes les asclépiades, dont se nourrissent les monarques, ont été tuées par les herbicides utilisées sur les champs de légumes génétiquement modifiés des États-Unis.

Les environnementalistes souhaitent que le gouvernement américain crée des corridors d'asclépiades et limite l'utilisation des pesticides le long des trajets de migration des papillons et dans leurs habitats naturels.

«Le Mexique a avancé à grands pas pour protéger la réserve de monarques de l'abattage illégal ou d'autres menaces, mais nous ne pouvons pas sauver la migration des monarques sans l'aide des États-Unis et du Canada», a écrit M. Aridjis, un ancien ambassadeur du Mexique pour l'UNESCO qui a joué un rôle important dans l'entrée de la Réserve de biosphère du papillon monarque sur la liste du patrimoine mondial.

Source © la presse canadienne
lundi 13 avril 2015
Six militants de Greenpeace qui avaient grimpé sur une plateforme du géant des hydrocarbures Shell dans le Pacifique se déplaçant vers l'Arctique ont quitté samedi l'installation, ont annoncé le groupe anglo-néerlandais et l'ONG.

Les protestataires étaient montés en début de semaine sur la plateforme de 38.000 tonnes, la Polar Pioneer, à 1.200 km au nord-ouest de Hawaï, en utilisant des canots pneumatiques depuis un navire de Greenpeace, l'Esperanza, pour alerter sur les dangers de l'exploitation pétrolière.

Le groupe avait déposé une plainte auprès de la cour fédérale d'Alaska, demandant une injonction "pour mettre fin à l'occupation en cours dans l'océan Pacifique et éviter ce genre d'actions à l'avenir" et a eu gain de cause.

"Nous sommes satisfaits que la cour ait opté pour une injonction contre Greenpeace", a déclaré la porte-parole de Shell, Kelly op de Weegh. "Il est malheureux que nous ayons dû saisir la justice, mais nous ne souhaitons pas voir se répéter les actions illégales, comme la montée de membres du groupe sur la plateforme Polar Pioneer en début du mois".

"Ces opérations ne sont pas des manifestations pacifiques", a poursuivi la porte-parole, "elles mettent en danger la sécurité des personnes travaillant sur la plateforme et des manifestants eux-mêmes".

Si Shell est "ouvert à une discussion honnête sur les défis et les bénéfices de l'exploration de ressources énergétiques en Arctique, le groupe pétrolier "ne peut approuver les opérations illégales et dangereuses de Greenpeace".

Grenepace a confirmé que ces six militants -- originaires des Etats-Unis, d'Allemagne, de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de Suède et d'Autriche -- avaient quitté la plateforme et rejoint à bord de canots pneumatiques l'Esperanza. L'ONG a expliqué leur départ par une détérioration des conditions climatiques.

Annie Leonard, directrice exécutive de Greenpeace USA, a jugé "étonnant que Shell semble estimer avoir le droit de mettre en danger notre environnement et notre économie sans avoir à rendre de comptes à notre société".

"Cet environnement immaculé a besoin d'être protégé pour les générations futures et pour tous les êtres vivants qui vont y vivre. Au lieu de cela, Shell (prévoit) de tirer profit de la fonte glacière pour accroître ce désastre causé par l'homme", avait tweeté l'un des manifestants, Johno Smith, un Néo-zélabdais.

Source © AFP
Le rouge s'étendait à perte de vue samedi après-midi à Québec, alors que des milliers de manifestants ont joint leurs forces pour la marche Action Climat, afin de signaler leur opposition aux oléoducs et aux sables bitumineux.

Se déroulant dans une atmosphère festive, la marche a réuni plus de 25 000 personnes, selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec et coorganisateur de l'événement. Une belle surprise, ajoute-t-il, lui qui s'attendait à quelques milliers de personnes seulement. Surtout qu'il s'était fait dire qu'organiser une marche à Québec était «suicidaire».

Un avis que ne partageaient visiblement pas les participants, dont plusieurs sont arrivés par autobus des quatre coins du pays. «On est venus à Québec parce qu'ils savent comment manifester», exprime Allison, une manifestante venue d'Ottawa.

Commençant à 13h sur la Grande Allée, la marche s'est terminée devant l'Assemblée nationale, où les milliers de personnes réunies ont formé un gigantesque thermomètre humain. Le tout s'est déroulé dans le calme, sous la surveillance des policiers de la Ville de Québec qui n'ont rapporté aucun débordement.

Soif de changement

«Le message est très clair», exprime M. Simard, «je pense que les gens ont soif de changement. On veut une autre société pour nos enfants et pour nous-mêmes. On pense que le développement du pétrole n'est pas une fatalité.»

Ce message, M. Simard espère qu'il se rende aux oreilles des premiers ministres des provinces et des territoires canadiens, qui seront réunis mardi à Québec pour discuter de réduction des émissions des gaz à effet de serre.

«Pour le climat, le Québec fait vraiment des choses intéressantes», explique Steven Guilbeault, cofondateur et porte-parole d'Équiterre, qui a aussi participé à l'organisation de la marche. «Mais, il faut s'éloigner de cet espèce d'appel des sirènes qui nous dit qu'il faut produire notre propre pétrole.»

Le porte-parole d'Équiterre suggère que l'argent qui est actuellement investi dans les hydrocarbures devrait servir à financer des projets comme le transport électrique ou des maisons écoénergétiques.

«Au Québec, avec toutes les énergies vertes qu'on a, on peut sonner le glas aux hydrocarbures», ajoute André Bélisle, président de l'Association de la lutte contre la pollution atmosphérique.

Les Premières Nations à l'avant-plan

L'événement faisait une part belle aux Premières Nations, qui ont pris le devant de la scène en faisant retentir leurs tambours.

«L'impact des changements climatiques, ce sont toujours les Premières Nations qui y goûtent en premier», déplore Melissa Mollen Dupuis, coorganisatrice du Mouvement Idle No More, qui précise que ce sont surtout les femmes qui en sont victimes. «Quand on fait de l'extraction, on crée des man camps, les jeunes filles sont appelées à se prostituer.»

Leur présence servait également à souligner les batailles menées par les nombreuses nations autochtones à travers le pays. «Dans l'histoire de la lutte aux sables bitumineux, les autochtones ont joué un très grand rôle et on veut leur rendre hommage», explique Christian Simard, en soulignant la présence des représentants de l'alliance Yinka Dene venus de Colombie-Britannique, laquelle a lutté contre l'oléoduc d'Enbridge.

Source: La presse Canadienne
Plusieurs centaines de personnes, près de 600 selon la police, plus de 800 selon les organisateurs, ont défilé samedi matin dans les rues de Landivisiau (Finistère) pour protester contre un projet de centrale au gaz, a constaté l'AFP.

En octobre dernier, entre 600 et 900 opposants avaient déjà manifesté pour réclamer, en vain, une prolongation de l'enquête publique en cours, et l'organisation d'un débat public sur ce projet de construction d'une centrale au gaz prévue pour sécuriser l'approvisionnement en électricité de la Bretagne.

En janvier, la commission d'enquête a finalement rendu un avis favorable sur ce projet controversé lancé en 2009.

Nous savons que 90% des avis ont été défavorables et, malgré cela, la commission a émis un avis favorable, sans réserve, a regretté Florent Laot, un porte-parole de l'association Landivisiau doit dire non à la centrale.

Le préfet du Finistere doit rendre dans les prochaines semaines un avis définitif sur le dossier.

La centrale de 400 megawatts est un des éléments du pacte électrique breton signé par l'Etat et la Région en 2010 pour sécuriser l'approvisionnement en électricité, surtout pendant les pics de consommation en hiver.

Cette centrale est inutile, car selon les derniers chiffres de RTE, la consommation en Bretagne a chuté de 6% en 2014 et, sur quatre ans, elle est restée stable alors que la population bretonne augmentait de 2%, a déclaré à l'AFP Christian Guyonvarc'h, conseiller régional de l' Union démocratique bretonne (UDB) opposé à la centrale.

Dans quelques années les réseaux français et irlandais seront interconnectés via la Bretagne, et ils pourront échanger 700 megawatts, soit une fois et demi la capacité de la centrale de Landivisiau, ce qui n'était pas connu en 2009, a ajouté M. Guyonvarc'h, qui a lancé un appel au bon sens des élus bretons.

Le contrat a été attribué à un consortium formé de Poweo Direct Energie et Siemens pour un coût de 400 millions d'euros. Elle doit être mise en service en 2017.


Source © AFP 
samedi 11 avril 2015
De nombreux écologistes entendent se rassembler dans les rues de Québec, samedi, afin d'exiger des actions des premiers ministres provinciaux et territoriaux qui se rencontreront à peine quelques jours plus tard dans la Vieille Capitale pour discuter des façons de réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser le développement d'une économie à faibles émissions de carbone.

Les organisateurs de la marche soutiennent qu'ils veulent envoyer un message clair à ces politiciens à l'approche de leur réunion, qui doit avoir lieu mardi.

Ils tiennent à leur dire qu'il faut faire de l'énergie renouvelable une priorité et mettre un frein au développement de l'industrie pétrolière au Canada. Selon le directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand, «on ne peut pas dire, d'une part, qu'on est favorable à la protection du climat et d'autre part, accepter l'expansion incontrôlée des sables bitumineux».

Il ajoute qu'il faut éviter «de tout fonder notre développement économique simplement sur les ressources naturelles».   Il souligne qu'au Canada, «il y a beaucoup d'hydroélectricité, d'énergie éolienne, de biomasse». Cependant, à son avis, «ces secteurs-là, en ce moment, sont souvent négligés», une opinion partagée par le directeur général de Nature Québec, Christian Simard.

«On doit se mettre à investir davantage dans ces énergies-là plutôt que dans les énergies du passé comme le pétrole des sables bitumineux», souligne-t-il.

Les environnementalistes estiment que, pour faire une différence, les dirigeants provinciaux et territoriaux auront besoin de regarder au-delà des frontières de leur juridiction respective et de déployer des efforts pour accroître leur collaboration, un beau défi en perspective, d'après M. Mayrand.

«Il y a des dissensions, je dirais, entre les gouvernements qui misent sur les énergies propres et ceux qui développent les énergies fossiles .... Il y a un risque que les élus disent qu'il faut aller dans deux directions différentes. Le problème là-dedans, c'est qu'on ne peut pas faire une chose et son contraire», explique-t-il.

M. Simard espère que les dirigeants ne sortiront pas de leur rencontre en ayant dégagé «un mauvais compromis qui ne tient pas la route pour faire plaisir à tout le monde».

«Il n'est pas question d'en arriver à un terrain d'entente qui n'en est pas réellement un, qui est vaseux», martèle-t-il.

Au terme d'une rencontre tenue en janvier, les leaders des provinces et des territoires ont affirmé avoir enregistré des avancées dans la future Stratégie canadienne de l'énergie, une initiative qui sera centrée sur les changements climatiques et les énergies propres.

Ces premiers ministres s'étaient alors engagés à l'adopter plus tard cette année.

Ils avaient également discuté du projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada, qui pourrait éventuellement permettre le transport de pétrole de l'Alberta et de la Saskatchewan vers l'est du Canada, en passant par le Québec.

Les personnes présentes au rassemblement de samedi vont presser la classe politique d'adopter une position plus ferme dans ce dossier, en faisant valoir que la mise en place d'oléoducs supplémentaires au pays faciliterait l'expansion de l'industrie des sables bitumineux.

Pour s'assurer que leurs voix seront entendues, les participants auront droit à du renfort provenant de l'extérieur de la province.

Quelque 80 autobus doivent converger vers Québec en provenance entre autres du Nouveau-Brunswick, de l'Ontario, de l'Alberta et même de la Colombie-Britannique.

Source © La Presse Canadienne
mercredi 8 avril 2015
Des responsables dans le nord de la Chine ont promis de suspendre l'activité de plusieurs usines chimiques, après qu'une manifestation contre leurs émissions polluantes a été émaillée de violences, la police faisant usage de matraques et gaz lacrymogènes.

Dans un communiqué, le Centre d'information sur les droits de l'homme en Mongolie du Sud (SMHRIC), une association de défense des membres de l'ethnie mongole, a affirmé qu'une personne avait été tuée et des dizaines d'autres arrêtées lors de l'intervention de 2000 policiers durant le week-end.

Les manifestants s'étaient rassemblés dans la Bannière de Naiman - selon l'appellation utilisée par les Mongols pour découper leur région de Mongolie intérieure au nord de la Chine - pour dénoncer les pollutions causées par ces raffineries, qu'ils accusent de déverser leurs polluants dans la steppe servant de pâturage aux éleveurs locaux.

«Rendez-nous notre eau pure et notre ciel bleu», affichait une banderole, sur des images publiées sur les réseaux sociaux, dont l'authenticité n'a pu être vérifiée par l'AFP.

D'autres photos montraient une voiture de police renversée et des dizaines de policiers en tenue anti-émeute.

Selon SMHRIC, les policiers ont également tiré des balles en caoutchouc, faisant une centaine de blessés.

Dans une autre région du sud-est de la Chine, une usine chimique a été le théâtre lundi d'une très forte explosion suivie d'un incendie, une catastrophe qui a fait de six à 19 blessés selon les sources.

Il a fallu 21 heures aux plus de 800 pompiers déployés pour maîtriser le sinistre dans cette usine de Zhangzhou, ville de la province du Fujian. L'explosion a été ressentie dans un rayon de 50 kilomètres, selon l'agence Chine nouvelle.

Cette usine chimique fabrique du paraxylène, un liquide inflammable utilisé dans la production de films et de tissus en polyester. Elle avait déjà été victime d'un accident industriel il y a 20 mois.

Il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de véritables soulèvements locaux en Chine, où la croissance très forte de ces dernières années s'est faite aux dépens de la protection de l'environnement.

Mais les Chinois, en particulier les classes moyennes émergentes, sont devenus plus conscients des conséquences sur leur santé et la contestation se renforce, inquiétant même le gouvernement.

L'engouement des Chinois pour les réseaux sociaux a par ailleurs permis de diffuser largement les messages sur les questions environnementales et de mobiliser les manifestants contre les pollueurs.

Source © AFP
lundi 9 mars 2015
Près d'un millier de femmes du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST), armées de bâtons et couteaux, ont envahi une usine de cellulose et détruit des milliers de plants d'eucalyptus transgéniques dans l'Etat de Sao Paulo.

Leur action s'est déroulée le 5 mars dans le cadre de la Journée nationale de lutte des femmes de la campagne. Sur une vidéo diffusée sur le site du MST (www.mst.org.br), on les voit, le visage masqué par un foulard, rompre les boutures dans les serres de l'entreprise Suzano/Futura Gene à Itapetininga, une ville à 170 km de Sao Paulo. Sur les murs, elles ont écrit « Les transgéniques détruisent la biodiversité » et « Femmes en lutte ».

Pendant qu'elles détruisaient les plants où sont développés les tests avec la nouvelle espèce transgénique d'eucalyptus, 300 paysans de Via Campesina interrompaient une réunion de la commission nationale de biosécurité (CTNBio, organisme qui réglemente les cultures d'OGM) à Brasilia où Suzano présentait justement cette nouvelle espèce. La discussion à la CNTBio reprendra en avril.

« Porter le débat dans la société »

Pour Atiliana Brunetto, de la direction nationale du MST, même si l'espèce transgénique a une productivité supérieure de 20 % à l'espèce traditionnelle, elle demande l'utilisation de plus de pesticides et d'eau pour chaque arbre planté, ce qui présente des risques pour l'environnement. « Le plus important est que nous ayons réussi à porter le débat dans la société », a-t-elle souligné.

La direction de Suzano/Futura Gene a déploré la destruction des plants et d'études qui durent depuis 14 ans. Les femmes qui ont participé à l'action devront répondre de dommages au patrimoine privé.





vendredi 6 mars 2015
Les élus du Tarn se sont prononcés ce vendredi matin pour un projet de barrage de dimension réduite. Dans la foulée, les forces de l'ordre ont investi la «Zone à défendre»

La «Zone à défendre» (ZAD) de Sivens est en cours d'évacuation. 

Alors que les élus du conseil général du Tarn, à majorité socialiste, se sont prononcés ce vendredi matin pour un projet de barrage de dimension réduite (par 43 voix contre 3), les forces de l'ordre ont pénétré sur le site en fin de matinée pour en déloger la cinquantaine d'occupants. 

«On ne va pas résister car ils sont dix fois plus nombreux que nous et dix fois plus énervés», raconte un zadiste, joint au téléphone.

Soumis depuis le début de la semaine à la pression musclée voire violente d’agriculteurs pro-barrage, qui ont mis en place un blocus de la zone, les habitants de la ZAD s'étaient réunis en assemblée générale pour discuter de la marche à suivre. 

A Libération, ils expliquent qu'ils ne «tolère[nt] absolument pas le projet de demi barrage, qui cause les mêmes dégâts écologiques». Le lieu est devenu emblématique de la lutte contre les «grands projets inutiles» dénoncés par ces militants. C'est là que Rémi Fraisse, 21 ans, a été tué le 26 octobre 2014 par l'explosion d'une grenade offensive lancée par un gendarme.

Avant l'intervention des forces de l'ordre, le ministère de l’Intérieur avait pris contact avec le collectif «Tant qu’il y aura des bouilles», proche des zadistes, pour «les aider à sortir dans de bonnes conditions, sous protection». 

Quatre personnes avaient ainsi quitté la ZAD en début de matinée, de leur propre chef et dans le calme. 

«Tous ceux qui veulent s’en aller seront aidés par les gendarmes», expliquait-on au ministère de l’Intérieur. Philippe Jougla, président de la FDSEA du Tarn (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) assure avoir demandé à ses sympathisants de «laisser sortir» les zadistes qui le souhaitent. Mais le blocus du site sera maintenu «jusqu'à l'évacuation totale» de la ZAD.

Dès jeudi soir, le Premier ministre, Manuel Valls, avait prévenu : «Il faudra très vite évacuer les lieux, il ne peut pas en être autrement, l’ordre républicain doit s’imposer, c’est le seul moyen de garantir un débat démocratique serein.» La justice a déjà prononcé plusieurs arrêtés d’expulsion de différentes parcelles de la ZAD. Mais la préfecture s'était engagée à ne pas les mettre à exécution avant la décision des élus du Tarn.

Ces derniers, s'ils ont accepté de «redimensionner le projet initial», comme l'avait exigé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, n'ont pas donné d'indication sur le volume précis du futur barrage. Les experts du ministère avaient proposé deux solutions de remplacement : une diminution de moitié de la retenue pour la porter à 750 000 m3 d’eau, et située toujours à Sivens mais 330 mètres en amont, ou la création de quatre retenues plus petites.

Le président socialiste du Conseil général, Thierry Carcenac, a annoncé que des études complémentaires allaient être menées. «Nous verrons où ce redimensionnement se positionnera», a-t-il expliqué, ajoutant qu’il existait une «marge de manoeuvre de plus ou moins 10%» sur la contenance de l’ouvrage.


Source © Sylvain MOUILLARD / Liberation
Soixante-cinq scientifiques du monde entier ont envoyé jeudi une lettre au président Barack Obama lui informant que l'utilisation des techniques de prospection sismique par canon a air pour l'exploration de nouveau forages pétroliers dans l'océan Atlantique représente des «risques importants pour la vie marine dans la région. 

En effet les ondes sonores des canons à air sont émis toutes les 10 à 12 secondes pendant des semaines voir des mois, ce qui peut nuire gravement aux mammifères marins qui utilisent leur audition pour survivre. 

Neuf permis d'exploration ont dernièrement été autorisé par le gouvernement américain

Le Bureau fédéral de la gestion de l'énergie de l'océan a approuvé le plan de dynamitage sismique pour l'exploration côtiere en Atlantique, la nouvelle zone inclurait les eaux côtières de la Géorgie à Cape Fear, une expansion considérable dans le domaine de l'habitat essentiel pour les baleines en voie de disparition de l'Atlantique Nord, et ce en disant qu'il n'a aucune preuve scientifique documentée sur de possibles effets néfastes aux mammifères marins. 

Le gouvernement de son coté affirme qu'aucune exploration sismiques sera approuvé sans mesures destinées à atténuer les dommages à la vie marine.

© Nature Alerte


jeudi 5 mars 2015
Des agriculteurs qui bloquaient depuis lundi les entrées du site de Sivens (Tarn) y ont pénétré, mercredi 4 mars, et ont détruit des constructions des opposants au projet de barrage, a-t-on appris auprès de protagonistes des deux camps. 

« Nous assistons à des scènes de guérilla », a déclaré par téléphone le président du syndicat agricole FDSEA, Philippe Jougla, présent avec quelque deux cents pro-barrage à l'entrée de la ZAD (zone à défendre). 

« Des agriculteurs sont rentrés sur l'un des quatre points de rassemblement des zadistes, dit 'le Califat'. On a démonté un chapiteau et des cabanes », a-t-il ajouté.

Des proches de zadistes venaient d'alerter l'Agence France-Presse par téléphone. L'un d'eux, se faisant appeler comme les autres, « Camille », a affirmé que les agriculteurs avaient « mis le feu à une bergerie des zadistes qui abritait des chèvres, des moutons et des chiots, sans faire de victimes car le feu a été rapidement circonscrit ». Selon lui, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé.

La situation semblait se compliquer en fin d'après-midi, des partisans des zadistes tentant de rejoindre le site, selon le syndicat. 

« Les pro-zadistes regroupés à Gaillac sont en train d'essayer de rentrer par tous les moyens », assurait M. Jougla. 

Quelque 200 manifestants pro-zadistes rassemblés à Gaillac (Tarn) en vue d'un "convoi alimentaire" destiné aux militants cernés par des agriculteurs sur le site de Sivens, ont été bloqués par les gendarmes mercredi 4 mars dans l'après-midi au centre-ville. Un camion de la mairie, chargé de nourriture, est finalement parti de la place.

Certains auraient réussi à échapper à l'encerclement.

« Ça chauffe à présent sur la route qui mène à Barat et celle qui mène à la maison forestière » a affirmé M. Jougla. « Ils ont caillassé une de nos voitures. Ils sont rentrés dans des fermes. On les a coursés », a-t-il ajouté. Les zadistes étaient jusqu'ici une quarantaine sur le site. Le syndicaliste agricole n'a pu préciser combien d'autres étaient venus leur prêter main-forte face aux cent cinquante agriculteurs rassemblés par la FDSEA.

Les autorités s'étaient engagées à empêcher tout contact entre les protagonistes en dépêchant sur place quelque trois cents gendarmes. Une réunion cruciale vendredi au conseil général d'Albi doit se prononcer sur les alternatives au barrage controversé, écarté par la ministre de l'écologie, Ségolène Royal. Le 26 octobre un jeune écologiste, Rémi Fraisse, était mort atteint par une grenade offensive de la gendarmerie lors d'affrontements. Le projet avait alors été suspendu.

Source © Le Monde
mercredi 4 mars 2015
Des militants de Greenpeace ont déposé mercredi 4 mars 2015 au matin une grume de bois tropical de quatre tonnes devant le ministère de l'Écologie à Paris. 

Leur message : demander au gouvernement "d'appliquer la loi" contre les importations de bois illégal, a constaté une journaliste de l'AFP. Long de 8,5 m, le tronc d'arbre, sur lequel était inscrit en lettres blanches "bois illégal", a été livré à 07 H 15 par une dizaine de militants de l'ONG, venus avec un camion-grue.

D'après Greenpeace, ce bois provient "d'un lot suspect stocké sur le port de La Rochelle". Les militants arboraient aussi une banderole avec l'inscription : "Bois illégal : le gouvernement s’en fout Royal".

"Voilà deux ans que le gouvernement français traîne des pieds pour appliquer la réglementation européenne", destinée à mettre fin aux importations de bois illégal en Europe, a affirmé Greenpeace dans un communiqué. "Malgré le vote d'une loi en France en octobre dernier, aucun contrôle n’a été effectué ni aucun contrôleur nommé par Ségolène Royal", a assuré l'ONG.

Source © AFP

mardi 3 mars 2015
A quatre jours de la décision finale du conseil général du Tarn sur l’avenir du projet de barrage à Sivens, la tension est très forte autour de la zone humide du Testet, occupée en partie par des militants hostiles au chantier

Lundi 2 mars, une centaine d’agriculteurs, à l’appel notamment des structures départementales de la FNSEA, bloquaient les deux routes permettant l’accès à cette zone boisée et vallonnée, encerclant de fait la « zone à défendre » (ZAD) tenue depuis quinze mois par des militants écologistes et « antisystème ».

280 gendarmes séparent les deux camps

Entre les deux camps, très remontés, deux cents gendarmes mobiles ont été déployés. Quatre-vingt gendarmes supplémentaires étaient attendus dans l’après-midi de lundi et d’autres renforts pourraient arriver dans les prochains jours, selon le lieutenant-colonel Sylvain Renier. « Malgré quelques noms d’oiseaux prononcés par les deux camps et un contact visuel entre eux, la situation est restée calme, a-t-il expliqué au Monde. Nous avons empêché les agriculteurs d’accéder à la ZAD. Ils restent sur leurs barrages. »

L’objectif de ces agriculteurs est de peser sur le choix du conseil général. Ils espèrent encore que le projet de barrage se réalisera, apportant ainsi une irrigation abondante pour leurs cultures, du maïs notamment. Les militants des fédérations départementales de la FNSEA voisines ont annoncé vouloir rester « jour et nuit », jusqu’à vendredi, et attendent le départ des occupants qui seraient actuellement, selon des militants de la ZAD, une cinquantaine sur la zone.

Deux solutions au choix

Le conseil général va devoir choisir entre deux solutions proposées par les experts mandatés par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, Nicolas Forray et Pierre-Alain Roche. Deux scénarios restent en balance. La première alternative serait une réduction du barrage, initialement prévu pour stocker 1,5 million de mètres cubes d’eau. La capacité du nouvel ouvrage serait de 750 000 m³ dont 560 000 pour les exploitants, le reste étant destiné à soutenir le débit d’eau en période sèche. Cette solution épargnerait 7 hectares de zones humides, soit un peu plus de la moitié de la surface visée initialement. Ce barrage réduit serait construit à quelques centaines de mètres en amont sur le cours d’eau.

L’autre proposition consiste en un ensemble d’ouvrages qui éviterait la construction d’un barrage sur la rivière : une retenue latérale de 300 000 m³ serait complétée par des réserves collinaires, nombreuses dans la zone et alimentées principalement par la pluie et les eaux de ruissellement.

Intervention des forces de l’ordre délicate

Quelle que soit la solution choisie par le conseil général, il est probable qu’aucun des deux camps, écologistes ou agriculteurs, ne s’en satisfasse. Et la tension, déjà ancienne, risque de demeurer vive dans les prochains jours, d’autant que les pro-barrages – élus, agriculteurs – ne désirent dorénavant qu’une seule chose : l’évacuation de la zone par les occupants. Ségolène Royal a aussi annoncé son souhait de voir, dès la communication de la décision du conseil général, les zadistes quitter les lieux. Mais la mort d’un jeune militant écologiste, Rémi Fraisse, tué par une grenade lancée par les forces de l’ordre, le 26 octobre 2014, complique la donne. Et rend toute intervention des forces de l’ordre délicate.

D’ici à vendredi, les camps s’organisent donc. A Sivens, des militants solidaires des antibarrages commencent à rejoindre la zone. Lundi soir, un rassemblement de soutien à la ZAD du Testet était organisé devant le siège de la FNSEA à Paris, notamment par des militants du collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes.

Des dizaines de manifestants devant siège FNSEA à Paris, soutien à la ZAD de Sivens encerclée par des agriculteurs

Mercredi, en début d’après-midi, c’est un convoi « alimentaire », destiné à ravitailler les zadistes encerclés, qui doit quitter Gaillac pour rejoindre le Testet.
 
Source © Le Monde

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