...

Affichage des articles dont le libellé est alimentation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est alimentation. Afficher tous les articles
jeudi 1 octobre 2015
Nos salades sont-elles pleines de pesticides ? 

Selon une enquête de l'association Générations futures, celles-ci contiennent au moins cinq produits chimiques interdits en France. Comment cela est-il possible ? Faut-il s'en inquiéter ? 

Réponse de Jean-Marc Bonmatin, chargé de recherche au CNRS.

Trouver des pesticides interdits dans des salades n’est pas étonnant. Il ne faut pas imaginer qu’un produit prohibé en France mais autorisé dans les pays voisins sera bloqué par les frontières.

Par ailleurs, nous pouvons retrouver des traces de molécules non autorisées dans les récoltes car utilisées précédemment. Leur durée de vie étant importante, certains produits comme l’imidaclopride peuvent rester longtemps dans le sol et être récupérés par les plants suivant, même non traités. La chlordécone, un insecticide particulièrement toxique, illustre à l’extrême cette rémanence puisqu’elle peut polluer les sols et les eaux pendant plusieurs dizaines d’années.

Le DDT, cité par Générations futures, est lui tout à fait particulier. Il est interdit en agriculture en France depuis 1971, mais on le trouve encore dans le cas de démoustication dans certaines contrées.

5 produits interdits ? Il y en a forcément plus

Dans sa publication, Générations futures dit avoir trouvé sur la salade deux fongicides (cyproconazole et mandipropamide), deux insecticides (DDT et imidaclopride) et un herbicide (oxadiazon). À la vue de ce constat, j’ai envie de répondre : c’est tout ? En effet, si l’on utilisait des techniques analytiques très sensibles, je suis sûr que l’on en trouverait bien plus.

Certains me rétorqueront que nous n’avons affaire qu’à des quantités infimes. Pour ces analyses, on se réfère toujours à la limite maximale de résidus, que l’on appelle LMR, soit les seuils réglementaires autorisés pour la commercialisation d’un produit. Mais cela ne signifie pas que des seuils inférieurs sont sans danger. Au sens toxicologique du terme, être en dessous de cette limite souvent proposée par des compagnies phytosanitaires, n’est pas synonyme d’une absence d’effets nocifs.

Par ailleurs, lorsque l’on évalue la toxicité d’une molécule, on le fait pour une molécule seule. Or de nombreuses interactions sont à prendre en compte dans sa toxicité. Nous pouvons avoir une interaction insecticide-insecticide, qui rend le mélange des deux plus dangereux que la somme des effets de l’un et de l’autre. C’est ce qu’on appelle la synergie. Même chose pour les mélanges d’insecticides et de fongicides. Par ailleurs, certaines matières dites inertes (adjuvants) présentent des effets toxiques à elles seules et ne sont pourtant pas, ou peu, prises en compte.

Alors lorsqu’on trouve deux insecticides, deux fongicides et un herbicide… cela ne peut engendrer que de mauvaises surprises.

De nombreuses conséquences sur la santé

En outre, nous ne parlons ici que de salades, mais c’est l’ensemble des denrées alimentaires qui est concerné. Je mets en effet quiconque au défi de trouver un produit alimentaire conventionnel sans pesticide.

Le danger de ces produits est qu’ils sont mis en vente avant que l’on ait étudié toutes leurs conséquences. L’imidaclopride était par exemple réputé pour ne présenter, au départ, que très peu d’effets chez les vertébrés, et notamment les mammifères. Mais petit à petit, nous nous rendons compte  de nouveaux effets.

D’abord, sa responsabilité dans la disparition des abeilles et de la biodiversité. Ensuite, cette molécule fait partie de la famille des néonicotinoïdes, dont des composés sont classés comme perturbateurs endocriniens potentiels, dont la liste des effets secondaires ne cesse de s’agrandir : cancérigène, ayant des effets sur la tyroïde, le foie, les testicules, le développement neuronal… Or au moment de l’homologation de l’imidaclopride, ces choses-là n’ont pas été vraiment prises en compte car elles n’étaient pas encore cherchées, encore moins connues. Les effets à long terme de faibles doses ont été largement négligés.

Cette alerte de Générations futures est une illustration de ce qui nous attend. En ayant mis la charrue avant les bœufs en accordant des homologations trop rapidement en raison d’intérêts commerciaux, nous pouvons nous attendre au pire. Chaque ménage mange cinq kilos de salade par an, mais qu’en est-il de tous les autres produits que nous consommons ou buvons quotidiennement ? Pourquoi apprenons-nous si peu des erreurs du passé ?


Source © Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec. / nouvel obs




Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




jeudi 16 juillet 2015
Au prix d’un investissement de 267 milliards de dollars (239 milliards d’euros) par an pendant les quinze prochaines années, il est possible d’éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030, estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un rapport présenté vendredi 10 juillet. 

Cela équivaut à débourser 160 dollars de plus par an pour chaque personne vivant dans l’extrême pauvreté.

Alors qu’aujourd’hui près de 800 millions de personnes sont encore en proie à la faim dans le monde, le deuxième des objectifs de développement durable (ODD) qui doivent être adoptés cette année par la communauté internationale vise l’éradication totale de la sous-alimentation chronique d’ici à 2030. 

Or « si nous maintenons le statu quo, nous aurons encore en 2030 plus de 650 millions de personnes souffrant de la faim. Le message est clair », a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, en présentant à Rome ce rapport élaboré avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA). 

« Deux cent soixante-sept milliards de dollars, c’est plus ou moins 0,3 % du PIB mondial : le prix à payer pour éradiquer la faim chronique est relativement bas », a-t-il insisté à trois jours de la troisième conférence internationale sur le financement en faveur du développement qui doit se tenir du 13 au 16 juillet à Addis-Abeba (Ethiopie).

Briser le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim

Pour briser le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim, les trois organisations onusiennes soulignent la nécessité de conjuguer investissements productifs et mesures de protection sociale. « Il faut investir en faveur des personnes les plus vulnérables et s’assurer qu’elles disposent des outils dont elles ont besoin non seulement pour surmonter la faim mais aussi pour valoriser leurs ressources et capacités », soutient la directrice exécutive du PAM Ertharin Cousin.

Sur les 267 milliards de dollars nécessaires, un investissement annuel de 116 milliards de dollars (104 milliards d’euros) mériterait d’être ainsi consacré aux programmes de protection sociale, dont 75 milliards de dollars en zone rurale – où vivent aujourd’hui 78 % des personnes pauvres – et 41 milliards de dollars en zone urbaine, selon le rapport, qui dresse un tableau précis des besoins par pays. « La protection sociale sous forme de transferts en espèces permet, certes, d’éliminer la faim dans l’immédiat, mais elle améliore aussi la nutrition en permettant aux plus pauvres de diversifier leur régime alimentaire au bénéfice d’une meilleure santé », relèvent ses auteurs.

Dans le même temps, chaque année, 151 milliards de dollars (135 milliards d’euros) devraient être alloués aux investissements productifs, générateurs de revenus pour les populations les plus démunies (105 milliards de dollars pour le développement rural et l’agriculture et 46 milliards de dollars pour les zones urbaines). Si l’essentiel de l’effort doit venir du secteur privé, celui-ci doit nécessairement être complété par des investissements publics dans les infrastructures rurales, les transports, la santé et l’éducation, estiment la FAO, le FIDA et le PAM.

Il s’agit d’amener les personnes les plus vulnérables au-dessus du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour, mais aussi de construire les conditions d’une activité rémunératrice et durable, insistent les trois organisations onusiennes. Et celles-ci d’affirmer : « Eradiquer la pauvreté, la faim et la malnutrition est possible, à condition qu’une volonté politique forte existe. »

Source © Le Monde







mercredi 20 mai 2015
La fromagerie Gillot a rappelé trois lots de Camemberts et Coulommiers qui avaient été commercialisés dans l'enseigne de grande distribution Auchan.

Une contamination par salmonelles a été signalée dans des lots de fromages au lait cru fabriqués par la laiterie Gillot.

L'enseigne de grande distribution Auchan a dû procéder au rappel de trois lot de camemberts et suite à la mise en évidence d'une contamination par salmonelles a-t-on appris d'un communiqué de la fromagerie Gillot à Saint-Hilaire de Briouze (Orne) spécialisé dans les fromages au lait cru. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. La société Gillot recommande ainsi aux personnes qui détiendraient des produits appartenant aux lots décrits ci-dessous de les détruire ou de se les faire rembourser.

Les salmonelles trouvées dans ces fromages sont des bactéries qui peuvent provoquer une salmonellose, une toxi-infection qui se traduit par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre, entre 6 et 72 heures après la consommation de produits contaminés. Des symptômes qui peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. En effet, chez les plus fragiles, les salmonelles peuvent quitter le système digestif et passer dans le sang, risquant alors de provoquer une septicémie (infection générale de l’organisme, ndlr) potentiellement mortelle. Dans ce cas - qui reste rare - l'administration d'antibiotiques doit être rapide pour combattre efficacement l'infection.

Les trois lots rappelés

Nom : Camembert au lait cru 250g 
Marques : Bertrand Crémier ; Bertrand Village ; Petit Normand, Vache Pâture 
DLUO : 26/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Petit Camembert au lait cru 150g 
Marques : Gillot Noir 
DLUO : 28/05/15 
Numéro de lot : 085 511 

Nom : Coulommiers au lait cru 350g 
Marques : Gillot Noir ; Pâturage 
DLUO : 30/05/15 
Numéro de lot : 085 511 .
mercredi 25 février 2015
En plein salon de l’Agriculture, les Amis de la Terre Europe et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung publient la version française de « L’Atlas de la viande ». Son constat est sans appel : la production industrielle de viande et de produits laitiers a des effets de plus en plus destructeurs sur les sociétés humaines et l’environnement.

Nous devons revoir radicalement nos modes de consommation et de production de viande et de produits laitiers. Comme le montre ce rapport, le système industriel de production n’est pas viable, car il repose sur des ressources rares comme l’eau et les terres et fait supporter les coûts cachés aux consommateurs. Nous, citoyens, devons reprendre le contrôle de notre alimentation face aux multinationales de l’agrobusiness, si nous voulons réduire ses impacts sur nos sociétés et sur l’environnement.

Avec cet « Atlas de la viande » les Amis de la Terre et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung souhaitent provoquer le débat autour d’agriculture et d’une alimentation de meilleure qualité, plus saines et plus durables. Ce rapport propose aussi des solutions claires tant au niveau individuel qu’au niveau politique.

Le rapport met aussi en garde contre les négociations en cours pour le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les Etats-Unis et l’Union européenne et le risque que les normes alimentaires et agricoles soient revues à la baisse, des deux côtés de l’Atlantique. Les multinationales de l’agrobusiness et des biotechnologies veulent affaiblir les règlementations encadrant les OGM dans l’alimentation humaine et animale, et remettent en cause l’étiquetage des OGM. Elles remettent aussi en cause le principe de précaution qui est à la base des normes de sécurité alimentaire, et ont pour objectif de mondialiser et industrialiser toujours plus l’industrie de la viande.

Selon Christian Berdot, co-référent sur l’agriculture au sein des Amis de la Terre France : « Aujourd’hui, notre alimentation n’est plus une affaire privée. Nos choix alimentaires sont aussi des choix politiques qui ont des impacts sur la vie de nombreuses personnes dans le monde, ainsi que sur l’environnement, la biodiversité et les climats. Les aliments présents dans notre assiette engloutissent d’énormes quantités de ressources. Les alternatives existent et sont connues : on peut produire et consommer différemment de la viande et mettre fin à ce système mondial dominant, destructeur, intensif et contrôlé par les multinationales. »

Barbara Unmüßig, co-présidente de la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung : « La production industrielle de viande n’est pas seulement une torture pour les animaux, elle détruit aussi l’environnement et engloutit de grandes quantités de matières premières que nous importons du Sud pour nourrir nos animaux. L’Europe est, après la Chine, le plus grand importateur de soja. L’Argentine et le Brésil continuent d’accroître considérablement la culture du soja qui est essentiellement mangé par les animaux que nous abattons. En augmentant notre consommation de viande, nous faisons grimper les prix des terres. Les conséquences sont désastreuses : d’un côté, près d’un tiers des terres mondiales sont utilisées pour élever de la nourriture pour les animaux, de l’autre, les petits paysans perdent leurs terres, et leurs moyens de subsistance. Ce steak dans notre assiette est une menace pour la sécurité alimentaire de nombreux humains dans le Sud. »

Le rapport souligne les impacts que la production industrielle de produits carnés et laitiers a sur l’utilisation d’eau douce et de terres. Au niveau mondial, l’agriculture consomme 70 % de l’eau douce disponible. Un tiers est consacré à l’élevage d’animaux. Le secteur de plus en plus intensif de l’élevage est aussi un des plus gros consommateurs de terres et de cultures comestibles : plus de 40 % de la production de blé, seigle, orge et maïs est engloutie chaque année comme aliments pour animaux et un tiers de la surface mondiale cultivée (14 millions d’ha) y est consacré.

La production d’un kilo de bœuf nécessite 15 500 litres d’eau. Avec cette même quantité, on pourrait produire 12 kg de blé ou 118 kg de carottes. Pour produire un hamburger, 3,5 m2 de terres agricoles sont aussi nécessaires.

Le Rapport est téléchargeable ici

Source © Les Amis de la Terre France

Contact presse : 
Caroline Prak, Les Amis de la Terre France, 06 86 41 53 43 
Christine Chemnitz, Fondation Heinrich-Böll-Stiftung, +49 30 28 53 43 12, Christine.Chemnitz@boell.de 
Aldo Caruso, Heinrich-Böll-Stiftung European Union, +32 2 74 34 11 4, Aldo.Caruso@eu.boell.org




vendredi 23 janvier 2015
Avec l'augmentation des rendements agricoles, nos aliments sont devenus des coquilles vides… de nutriments. Combien de pêches, d'oranges, de brocolis faut-il ingurgiter pour retrouver les bienfaits d'il y a un demi-siècle ?

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. 

Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Ces travaux résumés dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. 

Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncel, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune. Soit cent fois moins. 

« Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes.

Vitamine A : une orange hier = 21 oranges aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude [1] publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration. Autre dommage collatéral : le lait « a perdu ces acides gras essentiels », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins. Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

Le bio est-il une solution ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance… Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

A contrario, « l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ». Le chercheur met pourtant en garde : « Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. » De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.

Source © Terraeco

L’étude complète est ici

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



mercredi 14 janvier 2015
La contamination des aliments par le mercure a augmenté au cours de l'année 2014 en Europe. Au niveau européen, un total de 114 notifications de présence de mercure dans les aliments ont été constatés dans les poissons et produits de la pêche. 

Parmi ces notifications, 57 cas touchaient les produits de l'Espagne, et 50 ceux de l’Italie selon le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et aliments pour animaux (RASFF). 

La situation s'aggrave d'année en année, alors que l'Espagne et d'autres pays européens n'ont toujours pas ratifié la Convention de Minamata qui devrait contrôler la présence de de métaux lourds dans les aliments à l'échelle mondiale. Les écologistes préviennent que le retard dans l'entrée en vigueur de cet accord augmente l'impact négatif sur la santé et l'environnement des citoyens europpens.

Les niveaux de mercure des 144 notifications, souvent contrôlés aux frontières, ont parfois atteint des valeurs allant jusqu'à 5,1 milligrammes par kilo en Espagne, dépassant de loin le niveau maximum autorisé par les règles communautaires, entre 0,5 et 1 mg / kg de mercure dans les produits de la pêche.

La situation est donc grave.

Le système d'alerte rapide met également en garde contre la présence d'autres métaux lourds dans les aliments, sur un total de 192 notifications, les autres alertes ont décelés du cadmium, du plomb et même de l'arsenic dans des produits destinés à la nourriture humaine ou animale.

Le mercure est un métal très volatil qui peut être transporté sur de longues distances une fois qu'il est libéré dans l'atmosphère. Une fois qu'il a été déposé dans un environnement aquatique, le mercure se transforme en méthylmercure, une neurotoxine puissante qui s' accumule dans les poissons et les animaux. 

© Nature Alerte

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



mardi 23 septembre 2014
Les larves de papillon nourries aux feuilles légèrement contaminées recueillis sur le site de Daiichi prés de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon souffrent d'anomalies physiques et ont un faible taux de survie révèle une nouvelle étude. 

Cette recherche suggère que l'environnement dans la région de Fukushima, et en particulier dans les zones interdites pour raisons de sécurité, restera dangereux pour la faune et la flore pendant longtemps.

Depuis la catastrophe de 2011, que ce soit sur le terrain ou en laboratoire, Joji Otaki, un biologiste de l'Université de Ryukyu dans le Nishihara a mené de nombreuses études des effets de la radiation nucléaires sur les insectes, et en particulier sur le papillon bleu pâle (Zizeeria maha), une espèce présente sur tout le territoire Japonnais. 

Des 2011 ,son équipe a alimenté en laboratoire des groupes de larves de papillon avec des feuilles irradiées d'Oxalis corniculata receuillies sur le terrain près de la centrale quelques mois après l'accident. Le taux de rayonnement des feuilles représentaient alors des milliers de becquerels par kilogramme (Bq / kg)  (A titre de comparaison, le gouvernement japonais a fixé une limite de 100 Bq / kg pour la consommation humaine de riz, de viande et de poisson, et 50 Bq / kg pour le lait et les préparations pour nourrissons). 

Les larves avaient dés lors un faible taux de survie ou présentaient des anomalies physiques nombreuses, en particulier sur les ailes inférieures. Ces résultats corroborent aux enquêtes de terrain qui ont révélé une forte baisse de la population de papillons dans les zones contaminées. 

Aujourd'hui avec cette nouvelle étude, le proffesseur Otaki et son équipe, démontre que les larves nourries avec des feuilles présentant des taux de radiation beaucoup plus faibles sont tout autant endommagées. 

Les larves nourries avec des feuilles recueillies entre 16 et 20 mois après l'accident dans un rayon de 60 à 1750 kilomètres autour de la centrale, et présentant des niveaux de contamination variant de 161 à 0,2 Bq / kg ont permis de constaté deux choses importantes. 

En premier lieu que la contamination a augmenté sur un plus large secteur, et que les taux d'anomalies et de mortalité des papillons ont augmenté. 

"Ces résultats suggèrent que l'ingestion de plante à faibles doses d'irradiation ( environ 100 Bq / kg ) peut être sérieusement toxique pour certains organismes»,  écrit l'équipe de chercheurs dans un article publié aujourd'hui dans le magazine BMC Evolutionary Biology. 

Plus étonnant encore, pour leurs études les chercheurs ont divisé les descendants de papillons déjà nourris de feuilles irradiées en deux groupes: leurs Larves nourries avec des feuilles toujours contaminées présentaient des taux de survie et des anomalies encore plus importantes, alors que celles nourries avec des feuilles saines devenaient des papillons ne présentant presque plus de symptômes.

Les conclusions de cette étude sont «révolutionnaire», affirme, Timothy Mousseau, biologiste à l'Université de Caroline du Sud, qui étudie également les effets des radiations sur la faune près de Fukushima et de Tchernobyl. 

Il rappelle qu'il n'y a «presque pas d'études" sur les effets de l'ingestion d'aliments irradiés. Néanmoinsle proffesseur Mousseau se veut rassurant:

"Je pense que les papillons en tant qu'espéce à part entière sont susceptibles d'être beaucoup plus sensibles que les humains aux radiocontaminants ingérés" 

© Nature Alerte

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

samedi 26 juillet 2014
La Province du Nord de l'Hebei en Chine vient de publier un rapport alarmant le 23 Juillet dernier, démontrant que plus de 17 millions d'habitants de la province boivent une eau insalubre, et que plus de 5,7 millions d'entre eux boivent même de l'eau dite potable qui pourtant contient de hauts niveaux de fluor. Parfois même le réseau de distribution fournie de l'eau saumâtre.

L' Hebei n'est pas la seule province a constaté un niveau élevé de fluor dans l'eau potable, seuls Shanghai et l'extrême sud la province de Hainan en sont pour l'instant prémuni . Toutes les autres provinces ont retrouvé du fluor à différents degrés de prévalence, selon le ministère des Ressources en eau.

Ce nouveau rapport constate aussi la croissance constante de présence de métaux lourds, dont le mercure, le cadmium et le chrome, présents dans les eaux usées industrielles. Ces eaux polluées ont déjà commencé à se répandre gravement dans les eaux de surface et les nappes souterraines profondes.

Les déchets ménagers dans les zones rurales contribuent également à la détérioration des qualités de l'eau. Une grande quantité d'ordures ménagères ont été déversés dans les rivières de la province depuis des décennies sans aucun traitement préalable.

Plus de 280 millions d'habitants en Chine utilisent de l'eau non potable, et 110 millions d'entre eux sont situées au voisinage d'usines très polluantes, rappelle le ministère chinois de la protection de l'environnement,dans un rapport basé sur son premier effort de recherche des sources polluantes, publié en Mars.

Depuis quelques années des scandales de pollution de l'eau éclatent de plus en plus souvent en Chine . Rien qu'en Avril dernier, un accident dans la ville de Lanzhou, capitale de la province du Gansu au nord-ouest de la Chine, a déclenché une énorme panique et une ruée de la population vers de l'eau en bouteille. Des concentrations de benzène dans l'eau potable de la ville ont été retrouvés à forte doses dans les canalisation de la ville, jusqu'à atteindre 200 microgrammes par litre, c'est tout de même 20 fois le seuil de sécurité sanitaire chinois. 

Depuis le début du mois Juillet les autorités chinoises soucieuses de l'état de délabrement de son environnement a lancé un programme de lutte contre la pollution de l'eau dans plus de 20 provinces pour un investissement total de 29,64 milliards de yuans (soit 4,9 milliards de dollars) et c'est pourtant pour cette même brasse de fric que la pollution a atteint partout en chine des sommets. Pendant que les riches sont à la corbeille, chaque parcelle du pays offre désormais ces constats inattendus.

© Nature Alerte
dimanche 1 juin 2014
Le nouveau rapport trimestriel sur les prix de l'alimentaire de la Banque Mondiale alerte sur la forte hausse enregistrée sur les prix de ces produits au cours du premier trimestre de cette année pour la première fois depuis qu'ils avaient atteint un pic en août 2012 en raison d'une forte demande émanant de la Chine, de la sécheresse aux États-Unis, et des troubles en Ukraine. 

Selon cette institution, les prix des produits alimentaires mondiaux ont augmenté de 4% pour cent au cours de ce trimestre. 

Cette envolée brutale provient principalement des fortes augmentations des cours mondiaux du blé et du maïs, qui ont gagné respectivement 18% et 12%, et elle survient malgré des prévisions de très bonnes récoltes pour 2014, et une très bonne campagne 2013 qui a permis de constituer des stocks. En conséquence, les prix internationaux de l'alimentaire en avril n'ont été inférieurs à ceux de l'année dernière que de 2%, et ils ne se trouvent plus qu'à 16% en deçà du niveau record qu'ils avaient atteint en août 2012 

Mais les inquiétudes concernant la sécheresse aux États-Unis, la forte demande en provenance des pays émergents, notamment de la Chine, et les tensions en Ukraine, le grenier de l'Europe de l'Est, expliquent en grande partie cette flambée des cours. L'Ukraine est le sixième exportateur mondial de blé et sur le marché ukrainien, le cours du blé a gagné 37%, poussé à la hausse par la dépréciation de la hryvnia, la monnaie locale. Mais ce pays est également le troisième plus grand exportateur de maïs, et on assiste à une flambée de 73% des cours de cette denrée sur le marché domestique en raison du retard dans les semailles et de hausses de coûts. 

Enfin, d'autres pays qui connaissent des difficultés économiques ou politiques constatent aussi des hausses de prix dans les produits alimentaires : en Argentine, par exemple, les cours du blé ont augmenté de 70% par rapport à l'année dernière, le cours du sucre a gagné 13% et celui de l'huile de soja, 6% 

Les Experts s'inquiètent de ce que ce seront une fois de plus les pays les plus pauvres qui seront les plus affectés par ces hausses, ce qui pourrait favoriser la survenance d'émeutes et de troubles sociaux sur les prochains mois. « Nous devrons surveiller attentivement les cours pour nous assurer qu'une nouvelle augmentation n'exerce pas de pression supplémentaire sur les populations les moins favorisées du monde », a déclaré Ana Revenga, vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale en charge du Réseau pour la lutte contre la pauvreté et la gestion économique. 

En 2007 et 2008, la forte hausse des cours mondiaux des produits alimentaires avait déclenché des douzaines d'émeutes tout autour du monde y compris à Haïti, au Cameroun et en Inde, rappelle la Banque mondiale. Depuis 2007, 51 émeute liées à des problèmes alimentaires se sont déjà produites dans 37 pays.

Source © Express.be

lundi 12 mai 2014
Le laboratoire Excell alerte sur la présence de ces molécules chimiques repro-toxiques dans les vins et spiritueux

Une analyse du laboratoire Excell de Mérignac portant sur 100 vins et 30 spiritueux français, montre que seulement 17% d'entre eux ne contiennent aucune trace de phtalates, molécules repro-toxiques utilisées dans les plastiques. 11% d'entre eux renferment même des teneurs non conforme à la réglementation. 

Tout le monde a entendu parler du Bisphenol A. Cette molécule chimique utilisée dans les plastiques, est prohibée en France dans les biberons depuis 2013, et va l'être de tous contenants alimentaires (emballages, mais aussi l'intérieur des conserves ou canettes...). Motif : c'est un perturbateur endocrinien, qui agit sur les hormones et est fortement suspecté de provoquer stérilité, malformations à la naissance et cancers. Le bisphenol se range dans la catégorie des phtalates, qui compte une quarantaine de molécules. Or une étude récente sur un échantillon aléatoire de 100 vins (rouges, blanc, rosé, de toutes origines) et 30 spiritueux français, menée par le laboratoire Excell, révèle que les amateurs de vin biberonnent sans le savoir des doses non négligeables de certaines de ces substances, qui ne sont elles pas interdites en France : 

« Nous avons procédé à l'analyse de la teneur en différents phtalates dans des vins et des spiritueux d'origine vinique français mis en marché sur le territoire européen ou destinés à l'exportation, précise la société basée à Mérignac. Dans les vins analysés, le di-butyl phtalate (DBP), le di-éthylhexyl phtalate (DEHP) et le butyl-benzyl phtalate (BBP) représentent les molécules les plus fréquemment dosables. (...) 59 % des vins recèlent des quantités significatives de DBP avec une valeur médiane atteignant 0,0587 mg/litre. Seuls 17 % des échantillons ne contiennent pas de quantité détectable d'au moins un des phtalates reprotoxiques et 19% n'en contiennent que des traces non quantifiables ». 

1 vin sur 10 non conforme à la réglementation 

Quelles sont les règles en vigueur sur à les phtalates dans les alcools ? Elles fixent des limites de migrations spécifiques de chaque molécule, c'est-à-dire la quantité maximale d'une substance autorisée dans les denrées alimentaires. Or Excell constate que plus de 11% des vins analysés et 19% des spiritueux, sont alors non conformes à cette réglementation ! 

« Ce sont les revêtements de cuves en résine époxydiques « qui représentent les sources majeures de pollution », indique Stéphane Boutou, responsable technique d'Excellé. Ces matériels sont utilisés de façon très courante dans les entreprises viti-vinicoles, sans conscience des risques que cela représente, et c'est pour cela que nous diffusons cette étude » 

La durée de vie de ces cuves peut en effet durer plus de 20 ans, et donc remonter à une époque où les phtalates étaient massivement utilisés dans les revêtements, à hauteur de plusieurs points de % par gramme de plastique. Or l'alcool agit comme un solvant, contribue à altérer les parois, et donc à relarguer les contaminants dans les liquides... 

Les phtalates interdits... au Danemark 

L'étude du laboratoire Excell lui permet de promouvoir sa « technique alternative » développée dans son laboratoire, qui doit permettre de conserver des revêtements contaminants « en mettant en place une surcouche à effet barrière ». Mais aussi de vanter sa technologie d'analyse, alors que certains pays, comme le Danemark, interdisent strictement l'utilisation des phtalates, et que les lois européennes évoluent.

Dans le cadre du règlement européen REACH sur les substances chimiques, l'utilisation des phtalates repro-toxiques va en effet être restreinte d'ici 2015. Le DEHP, le BBP et le DBP ne pourront ainsi « plus être fabriqués ou importés s'ils n'ont pas obtenu, pour un usage bien défini, une autorisation spécifique de la commission européenne ». Dans une formulation alambiquée dans l'Europe a le secret, cette autorisation ne sera octroyée que pour certains usages spécifiques, s'il est prouvé que le risque est valablement maîtrisé ou s'il n'existe pas de moyens de remplacement appropriés... 

En France, Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a lancé la semaine dernière la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, afin de réduire l'exposition de la population et de l'environnement à ces molécules, et de faire progresser l'expertise : 

« Il faut désormais la mettre en oeuvre pour bannir tous les perturbateurs endocriniens, pas seulement le bisphenol, car les phtalates interagissent dans le cadre de l'effet-cocktail, et on les sait nocifs à très faible dose », souligne le chimiste et toxicologue André Cicolella, du Réseau environnement santé, ONG partie prenante de cette stratégie nationale.

Source © Rue 89

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

lundi 10 février 2014
Le département de l'Environnement et des ressources naturelles de Caroline du Nord  met en garde les riverains « d'éviter tout contact direct prolongé " sur certaines rives du fleuve Dan après qu' une rupture de conduite ait déversé plus de 82 000 tonnes de cendres de 
charbon toxiques depuis un reservoir de retention de la socièté Duke Energy dimanche dernier.

C'est en faisant suite aux résultats des échantillonnages de l'eau en aval du déversement qui montrent des niveaux d'arsenic supérieures à 10 microgrammes par litre que le département a pris sa décision et qu'il a lancé son alerte de sécurité. 

A l'origine, la NED avait signalé que " les niveaux d'arsenic dans tous les points d'échantillonnage effectués étaient dans les normes imposées par l'Etat . 

Aujourd'hui la NED s'excuse: «Nous avons fait des erreurs lors de l'interprétation des résultats ", a déclaré Tom Reeder , directeur de la Division des Ressources en Eau" 

Nous sommes très inquiets pour l'état biologique à long terme de la rivière Dan et nous travaillons avec nos partenaires aux nettoyages les plus urgents. Nous allons continuer de tester l'eau de la rivière et nous évaluerons régulièrement les impacts de cet accident afin de déterminer les moyens les plus appropriés pour la nettoyer. L'opération risque de prendre beaucoup de temps.

Le 3 Février , les niveaux d'arsenic sur un site d'échantillonnage étaient de 40 microgrammes par litre , et de 13 microgrammes par litre à la frontière de la Caroline du Nord et de la Virginie . Même si l'agence constate que les concentrations d'arsenic ont diminué depuis l'incident , et que les responsables sanitaire assurent que l'eau du robinet est bonne à boire, la population reste inquiète .Le laboratoire indépendant Waterkeeper Alliance a lui constaté des niveaux élevés de mercure, d'arsenic, de plomb et d'autres substances toxiques dans la rivière . 

Il est encore difficile de connaitre les conséquences que cet accident aura sur les poissons les autres animaux sauvages qui viennent s'abreuver dans la rivière, mais un porte-parole du DENR a déclaré à la CNN que s'était " une source des préoccupation importante à long terme et qu'il faudra suivre l'évolution des concentrations des polluants avec beaucoup de précaution".

Avant cette fuite accidentelle la DENR de Caroline du Nord n'avait pas effectuer le nettoyage des bassins de rétention des cendres de charbon. Selon l'agence assioted press ( AP ), la NED a bloqué toutes les tentatives des ONG et des groupes environnementaux d'en appeler à la Loi sur l'assainissement des eaux qui stipule que la socièté Duke Energy se devait de nettoyer les bassins de rétention au moins trois fois au cours de 2013. 

Selon les groupes écologistes , en 2013 la NED a plutôt négocié avec la socièté Duke Energy et choisi d'imposer des amendes légères sur la société plutôt que de l'obliger à assurer l'entretien et le nettoyage de ses bassins de rétention de cendres de charbon .

«Nous avons un gouverneur qui entretient des liens très étroits avec la Duke Energy , le plus grand pollueur de l'Etat. C'est un contributeur important du financement de ses campagnes », a déclaré Amy Adams , qui était le directeur régional au DENR avant sa démission en Novembre dernier . 

© Nature Alerte





jeudi 16 janvier 2014
Plus de neuf cents écoliers dans une ville du centre du Japon sont tombés malades, apparemment victimes d'un empoisonnement alimentaire, ont annoncé jeudi les autorités.

Les élèves atteints de vomissements et de diarrhées étaient jeudi soir (heure locale) au nombre de 905 dans 14 écoles primaires à Hamamatsu, une ville de bord de mer à quelque 200 km au sud-est de Tokyo, a annoncé la direction locale des écoles. Environ 40 enseignants et employés ont également manifesté des signes d'empoisonnement alimentaire.

"Chez la plupart, les symptômes sont apparus la nuit dernière. Ils avaient pris leur déjeuner à l'école, mais tout lien de cause à effet reste encore à démontrer", a déclaré à l'AFP Seiko Terada, directeur local de la santé et des cantines.

Les écoles touchées ont été fermées, et ne rouvriront pas avant samedi au plus tôt. 

Cette affaire survient à la suite de l'intoxication de 1.400 personnes à travers le Japon par des produits surgelés qui auraient été mélangés avec des pesticides.

Source © Belga


Dans le cadre de l'extension de ses activités Nature Alerte recherche ses futurs collaborateurs et collaboratrices:                                  
(Si vous êtes interressé(e) cliquez sur le bouton ci-dessous)

jeudi 9 janvier 2014
A Turtig, on mange depuis des décennies les légumes cultivés dans des potagers gravement pollués au mercure. L’Etat estime que 4,5 tonnes de mercure ont été rejetées par Lonza dans la plaine du Rhône depuis 1930

Certains habitants de Turtig, dans le Haut-Valais, ne pourront plus manger les légumes de leur jardin; les enfants ne devront plus y jouer. 

Depuis des décennies, ils vivaient sans le savoir sur des terres gravement polluées au mercure par les rejets du site chimique de Lonza, à Viège. 

Terres qui devront être excavées et décontaminées pour les plus gravement polluées. 

Dans les autres jardins, il faudra éviter de manger des fruits ou des légumes sur lesquels il y aurait de la terre. L’Etat du Valais a informé mardi soir les propriétaires concernés. Le malaise des orateurs était palpable, face à une petite centaine de propriétaires de parcelles contaminées à des degrés divers entre Viège et Niedergesteln.

Qu’un village soit contaminé, c’est une véritable surprise. Et c’est plus grave que si la pollution n’avait concerné que des terrains agricoles, comme le supposait le Service de protection de l’environnement de l’Etat du Valais (SPE) quand il a exigé des investigations. A Turtig, sur 36 parcelles qui ont été contrôlées, 10 doivent être excavées, 14 sont polluées dans des taux inférieurs aux normes et 12 ne contiennent pas de mercure. Une cinquantaine d’autres parcelles devront encore faire l’objet d’analyses dans les semaines qui viennent. Outre le village de Turtig, les berges et le lit du canal où Lonza déversait ses eaux usées, le site chimique à Viège et des terrains agricoles dans la plaine sont concernés par la pollution. Ce sont, du moins, les conclusions provisoires rendues publiques mardi, mais d’autres études doivent encore avoir lieu en 2014.

«Cette pollution est la plus importante du canton par son étendue et par ses taux de concentration», explique Cédric Arnold, chef du SPE. C’est aussi le plus grave pollution au mercure actuellement connue en Suisse. 

En l’état des investigations, ce sont 4,5 tonnes de ce polluant qui ont été répandues dans la plaine du Rhône. Le canton du Valais et l’Office fédéral de l’environnement ont dû mandater l’Agroscope Reckenholz-Tänikon afin d’édicter une norme pour les concentrations de mercure dans les terres agricoles, une telle situation étant inconnue jusqu’ici en Suisse. L’Agroscope a fixé à 20 mg par kilo de terre la concentration maximale autorisée dans les champs. Dans les zones habitées, les concentrations maximales sont fixées à 5 mg/kg. Or, selon les investigations déjà réalisées, le village de Turtig connaît des concentrations de 0,1 à 83 mg/kg. Soit plus de 16 fois la norme autorisée. Certains champs contiennent jusqu’à 42 mg/kg, tandis que les berges du canal affichent jusqu’à 160 mg/kg.

Source © Le temps

mardi 7 janvier 2014
Il y a trop de pesticides dans le vin français. Et c’est... un éditorial du New York Times qui le déplore ! Certes, la part des vins français produits en agriculture biologique est passée de 2,6 % en 2007 à 8,2 % fin 2012. Mais en dépit de ces progrès, la France reste le troisième plus grand utilisateur de pesticides au monde après les 

États-Unis et le Japon, et le chef de file en Europe, avec 110 000 tonnes de pesticides par an. Le quotidien de référence américain cite une étude de février 2013 [1] qui a constaté la présence de résidus de pesticides dans 90 % des vins analysés – et jusqu’à neuf substances différentes dans un seul vin ! Une mauvaise publicité pour les vins français, alors que les États-Unis représentent le deuxième marché à l’export en valeur, et le sixième en volume.

Le New York Times s’étonne surtout que des viticulteurs soient menacés de poursuites judiciaires en France pour refuser de traiter leurs vignobles avec ces produits chimiques. Comme l’avait révélé Basta ! fin novembre, c’est le cas d’un vigneron en biodynamie en Bourgogne, qui encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende (lire nos articles ici et là). « Considérer les producteurs biologiques qui refusent le recours préventif à des pesticides comme des criminels ne favorisera pas la transition de la France vers des pratiques agricoles durables », alerte le quotidien américain. Basta ! suivra de près le procès de ce viticulteur, convoqué au tribunal de grande instance de Dijon le 24 février.
jeudi 19 septembre 2013
Le Professeur Robert Oswald affirme dans les conclusions de sa dernière étude sur les liens entre la fracturation hydraulique et de les maladies chez les animaux de ferme que le nombre de décès et de malformations du bétail américain prés des puits d'extraction de gaz de schiste sont tellement alarmant que la Grande-Bretagne devrait mettre fin rapidement à cette pratique » jusqu'à ce que son impact soit entièrement évalué "

"La fracturation dans la campagne britannique pose un tel risque pour le bétail qu'un moratoire devrait être imposé à l'industrie jusqu'à ce que son impact sur la sécurité alimentaire du pays puissent être totalement évalué ".

Cette sévère mise en garde intervient alors que des planificateurs anglais se préparent à examiner des demandes pour étendre les activités de forage d'exploration dans le département de Sussex, première zone de production laitière du pays.

Le Professeur Oswald , expert en médecine moléculaire à l'Université Cornell , a déjà compilé plus de 24 incidents à travers six États américains où toutes les têtes de bétail de fermes adjacentes aux sites de forage sont mortes ou ont souffert de maladie chroniques, y compris des problèmes de reproduction ou de graves problèmes neurologiques dues à l'exposition aux produits chimiques de fracturation .

Parmi les incidents étudiés par le professeur Oswald la révélation d'un incident d'une fuite d'eaux usées de fracturation en Louisiane qui aurait tué 17 vaches par insuffisance respiratoire . 

Ou encore cet autre, en Pennsylvanie, ou un troupeau a subi un taux de 50 pour cent de mortalité dans un champ contaminé par des produits chimiques échappés d'un bassin de rétention des déchets de fracturation.

"les agriculteurs vivant dans les zones voisines des puits d'extraction  devraient être très préoccupés par l'exposition potentielle de leurs cultures et leurs troupeaux à des contaminants de gaz de schiste, dans l'eau, l'air et le sol. "

Et il rappelle que contrairement aux États-Unis , les opérateurs britanniques doivent divulguer les détails des produits chimiques qu'ils utilisent dans leurs fracturations "

Le scientifique a déclaré que toutes les fracturations doivent être arrêtées en Grande-Bretagne jusqu'à ce qu'un programme de test soit mise en place pour évaluer l'impact sur ​​les terres agricoles et d'élevage . Un éventail de produits chimiques , y compris les substances cancérigènes , est déployée au cours de la fracturation hydraulique . 

Professeur Oswald a déclaré: «Les agriculteurs ont le droit de savoir ce à quoi leurs familles et leurs troupeaux sont exposés.

Les agriculteurs en Irlande du Nord , où les entreprises énergétiques espèrent également commencer des forages , ont déjà souligné leur opposition à la fracturation dans une manifestation lors de la conférence du G8 de cet été. John Sheridan, l'Union des agriculteurs Ulster , a déclaré: «L'industrie des aliments et des boissons représente une valeur de près de 30 milliards €  en Irlande et la fracturation pourrait ruiner cette industrie. 


© Nature Alerte / independent.co.uk





mardi 2 juillet 2013
Pour la première fois en 2012, la quantité de nourriture provenant des élevages piscicoles a dépassé la quantité de viande bovine d’élevage.

66 millions de tonnes de poissons d’élevage ont été produits contre 63 millions de tonnes pour la viande de bœuf. C’est ce qu’affirme le Wolrd Policy Institute, un think tank écologiste américain fondé par Lester Brown, qui ajoute qu’à partir de 2013, l’aquaculture devrait dépasser la pêche en terme de volume.

L’aquaculture a connu une croissance très rapide ces dernières décennies. Dans certains cas, cette pratique peut se montrer néfaste pour l’environnement surtout si elle requiert de pêcher des poissons afin de nourrir des espèces carnivores ou si son implantation se fait au détriment des mangroves. Mais, note le magazine New Scientist le 19 juin : « certaines fermes de poisons sont bénéfiques pour l’environnement.
L’aquaculture chinoise, qui représente 62 % de la production mondiale, compte beaucoup sur des espèces comme la carpe argentée. Celle-ci peut être élevée dans les rizières en se nourrissant d’herbe, de plancton et de détritus. Cette méthode durable d’élever les poissons augmente les rendements du riz avec un impact assez limité en matière de pollution. »


Source: © goodplanet.info

vendredi 10 mai 2013
La Commission Européenne va criminaliser presque toutes les semences et plantes non enregistrées auprès des gouvernements

Une nouvelle loi proposée par la Commission Européenne, rendrait illégal de « cultiver, reproduire ou faire commerce » de toute semence de légumes n’ayant pas été « testées, approuvées et acceptées » par la nouvelle paperasserie européenne, elle a pour nom « Agence pour l’UE sur la diversité des plantes ».
 

On l’appelle la Loi sur les matériaux de reproduction des plantes et son but est de rendre virtuellement responsable le gouvernement de toutes les plantes et semences. Les jardiniers amateurs qui cultivent leurs propres plantes à partir de semences non répertoriées seraient considérés comme des criminels en vertu de cette loi.

« Cette loi stoppera immédiatement le développement professionnel des variétés de légumes pour les jardiniers amateurs, les producteurs bio, et les petits maraîchers », a dit Ben Gabel, qui cultive des légumes et est le directeur du catalogue des semences naturelles. « Les jardiniers amateurs ont des besoins réellement différents – par exemple ils jardinent manuellement, n’ont pas de machines et ne peuvent ou ne veulent utiliser des pulvérisations chimiques. Il n’y a pas de moyen pour enregistrer les variétés qui conviennent à un usage domestique car ils ne répondent pas à des critères stricts de l’Agence pour la diversité des plantes, qui ne s’occupe que d’approuver le genre de semence utilisé par les agriculteurs industriels ».


 Virtuellement toutes les plantes, légumes, graines et jardiniers seront finalement enregistrés par le gouvernement


Tous les gouvernements, bien sûr, se sont entichés de l’idée d’enregistrer tout le monde et toutes choses. En vertu du paragraphe IV de la loi proposée par l’UE :

Paragraphe IV : enregistrement des variétés dans des registres nationaux et de l’Union
Les variétés, dans le but de les rendre disponibles sur le marché à travers l’Union, seront incluses dans un registre national ou dans un registre de l’Union via une procédure d’application directe par le CVPO(Community Plant Variety Office = Bureau de la communauté pour la diversité des plantes).
Les jardiniers doivent aussi payer une redevance à la bureaucratie de l’UE pour l’enregistrement de leurs semences. 


 D’après le texte de loi proposé : Les autorités compétentes et le CPVO prélèveraient une redevance pour le traitement des demandes, l’examen formel et technique comprenant des audits, la dénomination des variétés et la maintenance des variétés pour chaque année pendant la durée de l’enregistrement.
Bien que cette loi peut ne viser au début que les jardiniers professionnels, elle constitue un précédent pour se poursuivre tôt ou tard par les jardiniers amateurs et exiger qu’ils respectent ces mêmes stupides règlements.


La bureaucratie gouvernementale devient folle


C’est un exemple de dérapage de la bureaucratie », dit Ben Gabel. « Tout ce que fait cette nouvelle loi est de créer une tonne de fonctionnaires civils dans l’UE payés à déplacer des montagnes de papiers toute la journée, tout en supprimant un approvisionnement en semences aux jardiniers amateurs et en interférant avec les droits des agriculteurs de cultiver ce qu’ils souhaitent. Il est aussi très ennuyeux qu’ils se soient arrogés le pouvoir de réglementer et donner une autorisation dans l’avenir pour toutes les espèces de plantes – pas juste les plantes agricoles, mais les herbes, les tourbes, les fleurs, la totalité – sans avoir à le rapporter au Conseil pour être voté ».

Le jargon utilisé par une bureaucratie malade qui obligera les cultivateurs et jardiniers à se plier à cette loi de l’UE, est un langage bureaucratique orwellien qui ne signifie qu’une chose : tous les jardiniers devraient se préparer à se soumettre à la folie gouvernementale concernant les graines, les légumes et les jardins privés.

Comme on peut le soupçonner, cette idée est la « solution finale » de Monsanto, DuPont et autres corporations de semenciers qui ont depuis longtemps admis que leur but est de dominer complètement toutes les semences et cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – transformant ainsi les jardiniers en criminels – les bureaucrates de l’UE peuvent enfin céder le total contrôle de l’approvisionnement alimentaire à de puissantes corporations comme Monsanto.

La plupart des semences de variétés anciennes deviendront criminelles


 Presque toutes les variétés anciennes de graines de légumes seront criminalisées en vertu de cette loi de l’UE. Cela veut dire que le fait de sauvegarder des graines d’une génération pour les ressemer l’année suivante –  base d’un mode de vie durable – deviendra un acte criminel.

De plus, comme l’explique Gabel, cette loi « …tuera efficacement l’utilisation des graines pour les jardins privés de l’UE ».

C’est le souhait ultime de tous les gouvernements, bien sûr : criminaliser tout action en vue d’une autonomie et rendre la population complètement dépendante des monopoles des corporations pour sa survie. C’est vrai aussi bien aux USA que dans l’UE. Voilà ce que font les gouvernements : ils prennent le contrôle, un secteur à la fois, année après année, jusqu’à ce que vous finissiez par vivre en esclave sous un régime dictatorial mondial.


Source: NaturalNews, via BistroBarBlog, traduction Bbb
jeudi 11 avril 2013
Plus de 200 organisations environnementales, dont Greenpeace, Pew, Oceana ou WWF, ont annoncé jeudi avoir écrit aux ministres européens de la Pêche pour leur demander de s'engager en faveur de pratiques plus durables dans le cadre des discussions sur la réforme de la politique commune de la pêche.

Dans un courrier envoyé à tous les ministres, les organisations leur demandent "instamment" "de soutenir l'objectif fixé par le Parlement européen de restaurer les stocks de poissons d'ici 2020 et de mettre fin à la surpêche d'ici 2015".
Début février, le Parlement européen a approuvé à une large majorité une réforme qui, si elle est avalisée par les Etats membres, permettra de rendre plus durable la pêche dans l'Union européenne en mettant fin aux pratiques de surpêche.

Censée entrée en vigueur en 2014, cette réforme doit encore faire l'objet de discussions entre le Parlement et le Conseil, qui représente les Etats de l'UE. Un accord est espéré avant la fin du mois de juin.


"Les prochaines négociations entre le Conseil et le Parlement constituent une bonne occasion de montrer votre volonté d'agir pour la restauration des stocks de poissons", écrivent les associations aux ministres, soulignant que des objectifs de restauration avaient "été adoptés par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Russie et les États-Unis".



Dessous des Cartes - Pêche, la fin de l... par Ledessousdescartes
jeudi 10 janvier 2013
La moitié de la nourriture produite dans le monde serait gaspillée chaque année, soit entre 1,2 et 2 milliards de tonnes d'aliments, selon un rapport rendu public jeudi par les médias britanniques.

"Entre 30 et 50%" des 4 milliards de tonnes de nourriture produites annuellement dans le monde "n'atteindra jamais un estomac humain", expliquent les auteurs du rapport de l'Institution of Mechanical Engineers (IMeche), un organisme qui vise à promouvoir l'ingénierie dans le monde.

Intitulé "Global Food: Waste Not, Want Not", le rapport dénonce "des infrastructures et dispositifs de stockage inadaptés" et "des dates limite de vente trop strictes". Les auteurs pointent aussi du doigt le comportement des consommateurs, critiquant notamment les offres "un acheté-un offert" ou l'exigence de "perfection esthétique" du produit aux yeux des acheteurs.

En Europe et aux Etats-Unis notamment, "jusqu'à la moitié de la nourriture achetée est jetée par le consommateur lui-même", poursuit le texte. Cette perte nette ne se limite pas, selon le rapport, aux déchets générés par les aliments non consommés. Le gâchis est visible à tous les niveaux de la chaîne de production alimentaire: "550 milliards de mètres cube d'eau" sont ainsi utilisés en vain pour faire pousser ces aliments perdus.

Selon le Dr Tim Fox de l'Imeche, "la quantité de nourriture gâchée dans le monde est stupéfiante. Ces aliments pourraient être utilisés pour nourrir la population mondiale grandissante et plus particulièrement ceux qui souffrent de faim". Entre 2010 et 2012, 860 millions de personnes à travers le monde souffraient de malnutrition, selon l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Source: 7s7.be



lundi 5 novembre 2012
664 cas d'intoxications, dont 3 décès, liés à la consommation de champignons ont été répertoriés ces trois dernières semaines, principalement en Rhône-Alpes, Pays-de-Loire et Aquitaine, selon les autorités sanitaires qui mettent en garde les amateurs de cueillette.

Ne consommez jamais un champignon dont l'identification n'est pas certaine, rappellent la Direction générale de la santé (DGS, ministère) et l'Institut de veille sanitaire (InVS), face à ces intoxications qui se renouvellent chaque année et qui sont dans la majorité des cas dues à des confusions.
Connaisseur ou pas, les amateurs de ce genre de cueillette doivent, au moindre doute, faire contrôler leur récolte, avant de la consommer, par un spécialiste (pharmaciens ou associations et sociétés de mycologie de la région).

Il est conseillé de cueillir uniquement des champignons en bon état et en totalité (pied et chapeau), afin de permettre l'identification.

On évitera évidemment d'aller chercher les champignons près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car ils concentrent les polluants. (ajout nature alerte : surtout par les temps qui courent, des fois qu'ils se trouvent sur un champs d'amiante ou sous les retombés des chemt...ah non là chut...ou encore que dans votre balade vous tombiez sur un loup ....ou encore sur une foreuse en terrain privée...bon ok je sors..)

Autres conseils, déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton, en les rangeant par espèces (un champignon vénéneux peut contaminer les autres), se laver soigneusement les mains après la récolte, conserver les champignons à part au réfrigérateur et les consommer dans les deux jours au maximum après la cueillette.

Manger les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne les consommer jamais crus, recommandent encore la DGS et l'InVS.

En cas d'apparition d'un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) après avoir mangé une cueillette, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15, en mentionnant cette consommation.

Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l'état de la personne intoxiquée peut s'aggraver rapidement.

Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l'heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

Liens utiles : Société Française de Mycologie : http://www.mycofrance.org

Centres antipoison : http://www.centres-antipoison.net/


Source
©AFP

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.