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lundi 26 octobre 2015
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne, dans un nouveau rapport publié jeudi, le besoin urgent de réduire les émissions de carbone, d'ozone et de méthane, qui contribuent fortement au changement climatique.

Intitulée 'Reducing global health risks through mitigation of short-lived climate pollutants' (Réduire les risques sanitaires mondiale grâce à la réduction des émissions de polluants), le rapport indique que souvent qualifiés de polluants climatiques de courte durée (SLCPs), le noir de carbone, l'ozone et le méthane contribuent fortement à la fois au réchauffement climatique et aux 7 millions de décès annuels liés à la pollution de l'air.

"Chaque jour, ces polluants menacent la santé des hommes, des femmes et des enfants", a déclaré la Sous-Directrice générale de l'OMS, le Dr Flavia Bustreo, dans un communiqué de presse annonçant la sortie du rapport.

"Pour la première fois, ce rapport recommande des mesures que les pays, les ministères de la santé et de l'environnement, et les villes peuvent prendre dès à présent pour réduire les émissions, protéger la santé et éviter les maladies et les décès prématurés, dont sont souvent victimes les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Réalisé par l'OMS avec le concours de la coalition intergouvernementale Climate and Clean Air Coalition (CCAC), le rapport prévoit que la mise en oeuvre à l'échelle mondiale de 16 mesures de réduction des SLCPs ce qui permettrait d'empêcher en moyenne 3,5 millions de décès prématurés chaque année d'ici à 2030 (et de 3 à 5 millions par an d'ici à 2050).


mercredi 21 octobre 2015
Alors que les négociations internationales en matière de climat entrent dans leur dernière ligne droite avec la session qui démarre cette semaine à Bonn, de nombreux Maires et élus locaux européens, parmi lesquels Johanna ROLLAND, Maire de Nantes, Patrick KLUGMAN, Adjoint au Maire de Paris, ont souhaité, avec le soutien de la Commission européenne, réaffirmer leur volonté d'agir en participant à la cérémonie de lancement de la nouvelle convention des Maires le 15 octobre dernier au Parlement européen à Bruxelles.

Cette nouvelle convention intitulée la Convention des Maires pour le climat et l'énergie est le fruit de la fusion de deux dispositifs mis en oeuvre avec le soutien de la Commission européenne : la convention des Maires pour une énergie locale durable lancée en 2008 et l'initiative Mayors Adapt, son équivalent en matière d'adaptation, lancée en 2014. Elle fait par ailleurs suite à une consultation conduite cet été par la Commission européenne sur le devenir de ces dispositifs dans le contexte d'adoption des objectifs de l'Union en matière d'énergie et climat à l'horizon 2030.

Avec la nouvelle Convention, les villes signataires s'engagent à agir pour soutenir la mise en oeuvre des objectifs Climat/Energie de l'UE pour l'horizon 2030, à savoir : une réduction contraignante d'au moins 40% de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, 27% d'efficacité énergétique et 27% d'énergie renouvelable. Elles s'engagent également à développer des mesures qui visent l'adaptation et l'atténuation, et à favoriser le rayonnement international de leurs actions.

A ce jour près de 6000 collectivités territoriales européennes sont signataires de la Convention des Maires « ancienne génération » et 130 sont engagées dans l'initiative Mayors Adapt. Il s'agit d'un mouvement sans précédent à l'échelle de l'Union qui démontre la capacité d'action des territoires en matière de climat et qui alimentera l'agenda des solutions promu par les autorités françaises dans le cadre de la COP 21 qui se tiendra en France du 30 novembre au 12 décembre prochain.

Le Comité des Régions (CDR) s'inscrit dans cette mobilisation des collectivités territoriales européennes en amont de la COP 21 puisqu'il a adopté le 14 octobre dernier son avis « Vers un accord mondial sur le climat à Paris » sur la base des travaux conduit par la rapporteure Annabelle JAEGER, conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans son avis, le CDR plaide pour la pleine reconnaissance du rôle des villes et des régions dans la lutte contre le changement climatique. Il appelle ainsi à l'insertion dans le texte de l'accord d'une référence claire à la contribution déterminante des autorités locales et régionales ; à la mise en place d'un dialogue régulier et organisé avec les collectivités territoriales pendant le cycle des négociations, et pas seulement durant les conférences internationales; et à l'adoption par la COP d'un programme de travail sur l'action des villes et régions pour le climat afin de définir un modus operandi entre les collectivités et les États.

Le Parlement européen s'est également prononcé sur les négociations climat le 14 octobre en adoptant la résolution préparée par Gilles PARGNEAUX (FR - PSE). Le Parlement européen souhaitent que l'Union européenne appelle dans le cadre des négociations à :


  •  une réduction d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990;
  •  un objectif de 40% d'efficacité énergétique; et
  •  un objectif de 30% d'ici à 2030 pour les énergies renouvelables


La question du financement sera cruciale rappelle le Parlement européen. Il appelle l'UE et ses États membres à adopter une feuille de route pour développer le financement en vue d'apporter leur juste part au montant global de 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020. Il propose d'allouer comme sources de financement du climat certains quotas du système européen d'échange de quotas d'émission (SEQE), ainsi que des revenus provenant de taxes européennes et internationales sur les émissions des secteurs de l'aviation et du transport maritime.

Le Parlement européen demande également à l'Union et à ses États membres de travailler avec tous les acteurs de la société civile (collectivités, secteur privé, ONG et communautés locales) pour développer des initiatives dans des secteurs clés pour l'atténuation (énergie, technologies, villes, transports), ainsi que des initiatives sur l'adaptation et la résilience pour répondre aux problématiques d'adaptation, notamment en ce qui concerne l'accès à l'eau, la sécurité alimentaire ou la prévention des risques; invite tous les gouvernements et tous les acteurs de la société civile à soutenir et à renforcer ce programme d'action.



mardi 20 octobre 2015
C'est sans doute la plus grande décharge d'Europe. Elle se trouve au sud de Madrid, à 400 mètres à peine d'un lotissement. Un scandale écologique et sécuritaire que les autorités ont bien du mal à gérer. Un appel d'offre vient d'être lancé.

5 millions de pneus abandonnés, soit 90 000 tonnes de caoutchouc: un océan de gomme qui recouvre aujourd'hui une surface de 117 000 mètres carrés ! Cette décharge sauvage, qui s'est constituée au fil des ans depuis 2002, se situe au Sud de Madrid, à quelques encablures de la ville de Toledo et à quelques centaines de mètres seulement des premières maisons.

Les autorités locales ont déclaré cette semaine qu'elle lançait un appel d'offres en janvier pour trouver une entreprise capable de déchiqueter cette montagne de caoutchouc.

Les écologistes locaux disent que si un incendie se déclarait, l'aéroport de Madrid devrait être fermé à cause des fumées, 11 000 maison évacuées, et que les flammes ne pourraient être éteintes avec de l'eau mais devraient être étouffées avec de la terre. Un danger majeur pour la population locale en plus d'un risque environnemental certain.

La société qui avait été initialement chargée de gérer le recyclage ne comptait que quatre employés et s'est avérée incapable de faire face à des travaux de cette envergure. D'ailleurs, cette entreprise a eu en parallèle quelques problèmes avec la justice-puisqu'elle a été obligée de payer des amendes pour ses infractions répétées à l'environnement- a également vu son patron être emprisonné pendant trois mois !

Cette gigantesque décharge a en effet la particularité de s'étendre sur les frontières régionales de Madrid et de Castilla-La Mancha, compliquant encore un peu plus sa gestion administrative.

Source © RT


mardi 1 septembre 2015
Des personnalités écologistes internationales ont lancé mardi à Paris une campagne pour promouvoir le désinvestissement dans les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), afin de réduire les émissions de CO2 et limiter le réchauffement climatique.

Cette campagne, baptisée Désinvestissons pour Paris et lancée à l'occasion d'une conférence internationale organisée par le parti vert européen et l'ONG 350.org, veut convaincre les institutions financières et les gouvernements d'arrêter de financer des projets liés aux énergies fossiles.

Elle se tient à moins de 100 jours de la conférence de Paris(COP21) censée aboutir à un accord pour contenir le réchauffement climatique, et alors que les négociateurs des 195 pays sont actuellement réunis à Bonn (Allemagne).

Il faut arrêter de subventionner des énergies à la fois sales et dépassées et réaffecter ces ressources aux énergies d'avenir, des énergies 100% renouvelables, affirme ainsi May Boeve, directrice exécutive de 350.org, citée dans un communiqué.

Parmi les participants à cette conférence et soutiens de cette campagne figurent Stephen Heintz, président du Rockefeller Brothers Fund, Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la planète, mais aussi des représentants du Conseil oecuménique des Églises et de plusieurs ONG.

350.org a déjà recensé près de 400 institutions (fondations, fonds de pension, institutions gouvernementales, établissements soclaires, ONG, etc.) s'étant engagées sur la voie du désinvestissement des fossiles.


Source © AFP 



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Le président américain Barack Obama a lancé lundi depuis l'Alaska une mise en garde à la communauté internationale sur le climat : "Nous n'agissons pas assez vite, nous n'avançons pas assez vite".

"Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre", a déclaré M. Obama à Anchorage lors d'une conférence internationale sur l'Arctique. 

"Aucune des nations représentées ici n'avance assez vite", a-t-il martelé dans un discours au ton sombre dans lequel il s'est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des changements à venir en l'absence d'une réaction forte et coordonnée de l'ensemble des pays de la planète. 

L'objectif de la communauté internationale est de limiter à 2°C la hausse des températures pour éviter un emballement climatique. 

La science est de plus en plus précise et prouve que ce qui fut une menace lointaine est désormais une réalité", a-t-il poursuivi, évoquant "un défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre". 

Le président américain a également profité de cette allocution dans un Etat qui se trouve en première ligne face au réchauffement pour dénoncer l'attitude de nombres d'élus républicains qui contestent la responsabilité humaine dans les changements en cours. 

"Ce n'est plus l'heure de plaider l'ignorance"

"Nous pouvons avoir un débat légitime sur la façon de répondre à ce problème, nous ne pouvons nier la science", a-t-il lancé. "Ce n'est plus l'heure de plaider l'ignorance", a-t-il ajouté à l'attention des élus qui répondent qu'ils ne sont "pas scientifiques" lorsqu'ils sont interrogés sur le sujet. 

"Ceux qui veulent ignorer la science sont de plus en plus seuls, ils sont sur une île qui est en train de disparaître", a encore ajoute M. Obama. 

Le président américain, qui se rendra mardi sur un glacier puis rencontrera mercredi des pêcheurs, est en quête d'images fortes - et parlantes - pour mieux faire passer son message. 

Le chef de l'exécutif vient d'imposer - au grand dam de ses adversaires républicains au Congrès - des normes très strictes pour réduire les émissions de CO2 des centrales électriques. 

Deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, les Etats-Unis se sont engagés sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.

Source © Belga


mardi 11 août 2015
Des organisations de la société civile environnementale de la région des Grands lacs se disent inquiètes de l’exploitation prochaine du pétrole par l’Ouganda dans le lac Edouard au niveau du bloc Ngaji. 

Dans une lettre ouverte adressée samedi 8 août aux chefs des gouvernements ougandais et congolais, ces organisations estiment que cette exploitation risque d’affecter, par sa pollution, le parc de Virunga.

Le bloc Ngaji dans le lac Edouard-classé patrimoine mondial de l’Unesco-partage ses limites avec le parc national des Virunga.

«Si l’exploitation se passe du côté ougandais il y a une possibilité que les effets soit ressentis en RDC. Nous avons adressé cette lettre dans le sens où nous nous sommes dit que ces deux pays font partie des plusieurs conventions qui protègent ce patrimoine mondial», a affirmé Isaac Mumbere du réseau CREF.

Il a invité les deux gouvernements à se concerter autour de ce projet «parce que les conséquences seront vécues de deux côtés».

« Mais aussi on est en train de se battre pour que le pétrole ne soit pas exploité dans le parc national des Virunga. Ce que nous attendons du gouvernement congolais, c’est de saisir le gouvernent ami de l’Ouganda pour essayer de bien s’informer par rapport à ce projet que de gérer les conséquences qui vont venir, pour vraiment avoir des précisions », a ajouté Isaac Mumbere.

La lettre ouverte envoyé aux gouvernements congolais et ougandais a été signée par une dizaine d’organisations de la RDC, du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi.

L’exploitation n’a pas encore commencée, mais le contrat est déjà signé entre le gouvernement ougandais et la compagnie qui va exploiter, affirment ces ONG environnementales.

« On peut exploiter sans détériorer »

Le ministre congolais des Hydrocarbures, Crispin Atama Appa, a indiqué que l’exploitation du pétrole peut se réaliser à cet endroit sans qu’il ne soit détérioré.

« Nous restons convaincus qu’on peut exploiter sans détériorer. On le fait ailleurs, nous avons été en Ouganda personnellement, les buffles et les antilopes broutent allégrement à côté de l’endroit où l’on fait le forage », a affirmé le ministre dans un entretien accordé ce week-end à Radio Okapi.

Il estime que Soco international, la société pétrolière qui explore dans ce parc et dont les activités font l’objet de critiques sévères des ONG environnementales, n’attend que l’harmonisation entre le gouvernement congolais et l’Unesco pour procéder à l’exploitation.

Et cette exploitation aura lieu, précise Crispin Atama Appa.

« La société est suffisamment attaquée par des ONG « instrumentalisées ». Parce qu’on leur fait croire que si Soco poursuit ses activités pétrolières dans le parc national de Virunga, qui est patrimoine mondial, elle va faire table rase de gorilles, de tout ce qui se passe là-bas. On avait même fait circuler des rumeurs, si Soco fait la sismique, tous les poissons du lac Edouard vont pourrir, même les femmes aux alentours vont avorter. Des faussetés du genre, ça c’est la distraction pure et simple», a ajouté Crispin Atama.

Source © Radio Okapi






dimanche 19 juillet 2015
Paris intensifie sa lutte contre les jets de mégots dans la rue. La ville a lancé une campagne de sensibilisation en mai, et déployé plus de 30.000 nouvelles corbeilles de rue dotées d'éteignoirs.

C'est le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs, la Synhorcat, qui a été chargé de distribuer cet été 15.000 cendriers de poche à une partie de ses adhérents parisiens pour sensibiliser les fumeurs à la pollution par les mégots de cigarettes.

"De petite taille (8 cm x 7 cm), ce cendrier se glisse aussi bien dans la poche que dans les sacs à main. Totalement hermétique, il neutralise complètement les odeurs, et grâce à son bouton pression aucun risque de retrouver ses mégots de cigarettes partout", précise le syndicat, qui s'est associé pour l'occasion à la Chambre syndicale des buralistes du grand Paris et à la mairie de Paris.

Doté d'un visuel inspiré des pavés parisiens, le cendrier de poche peut contenir jusqu'à 5 mégots. Les modèles seront distribués aux adhérentsdu Synhorcat. 

"Créer un réflexe auprès des fumeurs et les sensibiliser à cette problématique est notre enjeu principal", a déclaré Didier Chenet, président du Synhorcat, dans un communiqué.

Cette solution plaît également aux restaurants, cafés, bars, brasseries qui "ne mettent pas automatiquement à disposition des cendriers suite à des vols répétés", indique le Synhorcat.

Après avoir installé 30.000 poubelles munies d'un éteignoir, la mairie de Paris prévoit de verbaliser à hauteur de 68 euros, à partir d'octobre, les jets de mégots sur la voie publique.

Chaque année, 350 tonnes de mégots sont ramassées dans les rues de Paris, soit 30 millards de mégots. Un mégot jeté peut polluer plus de 500 litres d'eau et met entre 4 et 12 ans à se décomposer. Il dégage des métaux lourds et des polluants comme la nicotine, le cadmium et le plomb.

Source © FRANCE 3 PARIS ILE-DE-FRANCE


jeudi 25 juin 2015
Fin mai 2015, Récylum et Ipsos ont interrogé 500 enfants de 8 à 11 ans afin de recueillir leur perception quant à la protection de l’environnement. 

Leurs réponses montrent qu’ils ont conscience de la nécessité d’agir, qu’ils se sentent concernés et essaient de se mobiliser à leur niveau.

DES ENFANTS INQUIETS FACE À L’AVENIR DE LA PLANÈTE

Alors que les enfants estiment à 63% que la planète est en mauvais état, ils ont pour la plupart acquis des gestes simples permettant de lutter contre le gaspillage des ressources naturelles. 89 % des enfants estiment cependant qu’ils pourraient en faire plus pour l’environnement. 

63% des enfants estiment que la planète est en mauvais état

96% des enfants affirment avoir pris l’habitude d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce

68% des enfants disent trier les déchets

LES PARENTS, UN EXEMPLE À SUIVRE ? PAS TANT QUE ÇA !

Si les enfants prennent souvent exemple sur leurs parents, cela est beaucoup moins vrai lorsqu’il s’agit d’environnement. Seulement 6% des enfants donnent la note de 10/10 à leurs parents en matière de protection de l’environnement. Et les enfants n’hésitent pas à conseiller leurs parents sur les bonnes pratiques à adopter.

87% des enfants estiment que les adultes ne font pas assez d’efforts pour protéger l’environnement

80% des enfants donnent des conseils à leurs parents en matière de protection de la nature

LES ENFANTS : ÉCO­CITOYENS DE DEMAIN

Selon les enfants, les parents ne sont qu’un sur deux (52%) à les écouter lorsqu’ils leurs donnent des conseils sur ce qu’il faut faire pour protéger la nature. Ainsi, que ce soit pour toucher les 50% de parents qui sont à l’écoute de leurs enfants, ou pour éduquer les éco-­‐ citoyens de demain, il est essentiel de sensibiliser les plus jeunes. C’est pourquoi Récylum propose le Défi Récylum à toutes les écoles primaires de France. Le principe : mobiliser son entourage au geste de recyclage des lampes à économie d’énergie en réalisant des défis avec sa classe. Le plus de ce projet pédagogique : sa dimension solidaire puisque tous les défis réalisés permettront d’éclairer des écoles de régions du monde défavorisées.

Récylum a interrogé les enfants sur leur intérêt à participer :

80% des enfants aimeraient que leur classe participe au Défi Récylum à la rentrée.

Parmi eux :

69% ont envie d’y participer pour apprendre des gestes pour mieux protéger la planète

54% ont envie de participer au Défi Récylum pour aider des enfants qui en ont besoin

Source © Ipsos
lundi 22 juin 2015
Le Canada et les États-Unis n'arrivent pas à diminuer la pollution dans les Grands Lacs malgré une entente visant à améliorer la qualité de l'eau qui avait été conclue il y a trois ans entre les deux pays.

Des dizaines de groupes écologistes se préoccupent de la santé des cours d'eau et ils feront part de leurs inquiétudes dans une lettre qui sera envoyée lundi au comité exécutif des Grands Lacs - organisation responsable de surveiller la mise en place de l'accord.

Les militants affirment que peu de progrès ont été accomplis par le sous-comité chargé d'enrayer le problème de la pollution. L'Association canadienne du droit de l'environnement en était venue à la même conclusion dans une nouvelle étude.

Selon eux, l'approche «lente» du comité n'est pas en phase avec le problème, qui est urgent et grave, rappellent-ils. Il ne faut pas attendre des années pour agir afin d'éviter que ces produits chimiques se retrouvent dans les cours d'eau ou pour les nettoyer s'il est trop tard, ajoutent-ils.

Le comité, qui se réunira cette semaine à Chicago avait été instauré en 2012, lorsque le Canada et les États-Unis avaient renouvelé une entente ayant pour objectif de protéger les lacs et leurs écosystèmes.

L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs laisse la responsabilité au sous-comité d'identifier les produits chimiques les plus dangereux. Jusqu'à maintenant, seulement quatre toxines ont été relevées. Or, les écologistes estiment qu'il y en a au moins 500.

«En prenant en compte qu'ils ajouteront quatre produits chimiques chaque trois ans, cela nous prendra plus d'un siècle pour faire une liste complète de toutes les toxines», écrivent-ils.

Par ailleurs, ils remarquent que la liste en question n'est qu'une première étape dans tout ce processus. «Pour chaque toxine, on devra élaborer un plan d'action pour les éliminer», ont-ils précisé.

Bien que les signataires de la lettre reconnaissent que l'accord est une bonne chose en soi, ils déplorent l'approche actuelle des pays, qui laissent transparaître un «malaise bureaucratique et administratif». Par exemple, chaque pays peut décider de son propre plan pour éliminer les produits chimiques.

Les militants recommandent aux deux pays d'allonger leur liste et de faire une liste de priorités à l'aide de scientifiques. Ils réclament aussi, de toute urgence, d'endiguer le problème du déversement de produits chimiques dans l'eau.

Finalement, ils estiment que les gouvernements n'auront pas le choix d'investir davantage de ressources. «Nous devons commencer maintenant de poser des gestes ambitieux et non des petits pas», tranchent-ils.

Source © La Presse Canadienne



vendredi 1 mai 2015
Les Etats et territoires insulaires d'Océanie ont exhorté vendredi la communauté internationale "à une révolution" lors de la conférence sur le climat à Paris fin 2015, réclamant que "leurs inquiétudes et leurs souffrances" soient entendues.

"Nous voulons que la Conférence des Nations-unies à Paris (Cop 21) proclame une révolution internationale dans la manière dont le monde fait face au changement climatique ", ont affirmé dans une déclaration commune, dite " Déclaration de Lifou ", quinze pays et territoires du Pacifique Sud.

"Nous voulons que nos inquiétudes, nos souffrances, nos espoirs et nos propositions concrètes soient entendus par les négociateurs", ont-ils également indiqué à l'issue du sommet Oceania 21, qui s'est tenu cette semaine à Nouméa. Les îles du Pacifiques ne sont responsables que de 0,03% des émissions de carbone mondiales, mais en raison de leur contexte géographique et topologique, elles sont frappées de plein fouet par les conséquences du réchauffement global.

"Nous sommes les victimes vivantes des effets négatifs du changement climatique. Parce que nous sommes petits, nous devons parler d'une seule et unique voix", a déclaré Fonotoe Pierre Lauofo, vice-Premier ministre de Samoa.
Dans cette déclaration qui constitue la contribution de la région à la Cop 21, les dirigeants océaniens demandent un engagement "sincère, ambitieux, de long-terme et contraignant" sur un objectif de réchauffement limité "à moins de 2 degrés, voire 1,5".
Ils demandent aussi que la conférence de Paris leur permette un meilleurs accès aux fonds internationaux et la mise à disposition de crédits supplémentaires "pour soutenir les actions mises en place pour faire face au changement du climat".

En contrepartie, les pays océaniens s'engagent à développer "des systèmes d'observation pour améliorer la surveillance et la gestion" de ces impacts et à élaborer "une plate-forme commune sur les connaissances traditionnelles", en lien avec la résilience aux aléas climatiques.

Cette déclaration intervient alors que la région vient d'être frappée par deux puissants cyclones. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu, puis le 1er avril, le super-typhon Maysak s'est abattu sur les Etats Fédérés de Micronésie.

"On s'attend à ce qu'il y ait de plus en plus de cyclones de catégorie 5 dans la région", a indiqué David Sheppard, directeur général du PROE (programme régional océanien pour l'environnement).


Source © AFP



vendredi 17 avril 2015
De nombreux puits pétroliers et gaziers continuent d'être creusés en plein coeur de l'habitat du caribou en Alberta, alors que la date butoir pour la présentation d'un plan de restauration de ce territoire approche.

Un scientifique de l'Université du Montana soutient, en se fiant à une base de données de l'industrie des hydrocarbures, que les forages se poursuivent même dans des secteurs considérés comme étant déjà totalement perturbés et où toute nouvelle exploration est interdite.

Mark Hebblewhite affirme que le dérangement dans presque toutes ces zones dépasse déjà largement les cibles suggérées par Ottawa.

Il ajoute que ces activités industrielles supplémentaires compliqueront la vie des responsables de l'Alberta chargés de développer les plans de rétablissement qui seront requis en vertu de la législation fédérale à partir de 2017.

Le ministère de l'Environnement de la province indique, de son côté, que l'industrie prend de l'expansion en respectant des règles strictes ayant été établies pour minimiser les impacts sur les troupeaux de caribous, dont plusieurs sont considérés comme étant en danger imminent d'extinction.

Source © La Presse Canadienne

mercredi 15 avril 2015
Leur pétition sera publiée mercredi dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace ; 66 médecins et 2 dentistes de Strasbourg interpellent les pouvoirs publics sur "la gravité de la situation" en Alsace.

Inquiets des niveaux de pollution aux particules dans leur ville, près de 70 médecins demandant aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air à Strasbourg et les alertant sur "la gravité de la situation". 

Le texte de leur pétition, lancée à l’initiative du Collectif Strasbourg Respire et le Groupe Strasbourgeois pour la Santé et la Qualité de l’Air, sera publié ce mardi 14 avril dans le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace, le gratuit 20 Minutes Strasbourg et le siteRue89 Strasbourg.

Les médecins y expliquent refuser "l’indifférence face à ce problème de santé publique" et demandent que "la santé des patients soit reconnue comme une priorité dans les décisions relatives à la pollution de l’air". Les signataires rappellent que "de nombreuses études placent Strasbourg et Paris à un même niveau de pollution" et que "Strasbourg était même la ville la plus polluée de France ce jeudi 19 mars, selon la société Plume Labs". Pendant que la circulation alternée faisait débat à Paris, Strasbourg, étouffait en silence...

"La situation est vraiment préoccupante: en Alsace, le nombre d’AVC a augmenté de 105% entre 2003 et 2013", relève le Dr Thomas Bourdel, radiologue et président du collectif Strasbourg Respire qui estime que, de  par son statut unique en France d’Euro métropole, "Strasbourg devrait montrer l’exemple" alors qu'elle ne s'est toujours pas engagée pour la transition énergétique.

Source © Christel de Taddeo / JDD.fr
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Source uicn
mardi 14 avril 2015
Le 10 avril 2015, la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), l'Unesco, la Banque mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et l'Association internationale des hydrogéologues ont appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour empêcher la dégradation et l'épuisement des ressources en eaux souterraines.

« En prévision du 7ème Forum mondial de l'eau (World Water Forum), qui se tient du 12 au 17 avril 2015 en Corée du Sud, ces cinq organisations ont proposé aux gouvernements un ensemble de principes permettant une meilleure gestion des eaux souterraines. Lancés lors du Forum, ils constituent un appel pressant pour une action collective et responsable de la part des gouvernements et de la communauté internationale en vue de garantir l'utilisation durable des eaux souterraines. »

« Au plan mondial, les prélèvements d'eau souterraine ont triplé au cours du dernier demi-siècle et plus d'un quart des prélèvements actuels ne sont pas durables. La pollution des eaux souterraines se généralise et menace à la fois l'homme et l'environnement », estiment les cinq organisations.




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Source uicn
vendredi 27 février 2015
Depuis les Philippines, pays symbole des effets dévastateurs du réchauffement climatique, les présidents français et philippin ont lancé jeudi l'«Appel de Manille» pour le succès de la Conférence mondiale sur le climat que la France réunira fin décembre à Paris.

«Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat», ont proclamé «solennellement» François Hollande et Benigno Aquino dans cet appel lu en leur présence par l'actrice Marion Cotillard dans les jardins du palais présidentiel philippin.

Le résultat de la Conférence de Paris, souligne le texte, concernera «la vie de milliards de personnes». Paris espère ardemment qu'il effacera l'échec cuisant de Copenhague en 2009.

«L'appel de Manille, c'est pour que le monde soit plus juste entre les pays développés et les pays fragiles, entre les pays riches et les pays pauvres, entre les générations aussi», a lancé le président Hollande, au premier jour d'une visite officielle de 48 heures, la première d'un chef d'État français dans cet archipel depuis son indépendance en 1947.

Les générations qui ont «prélevé des ressources sur la planète» ont à présent «le devoir d'agir pour que leurs enfants, leurs petit-enfants puissent tout simplement vivre sur cette planète», a-t-il encore souligné, «pas encore» sûr de parvenir à un accord à Paris fin décembre.

Pour François Hollande, «il faut changer le monde pour sauver la planète». Les pays développés, a-t-il plaidé, ont «suffisamment prélevé de ressources» et «abîmé la planète» pour que leur «premier devoir» soit de «faire justice» aux pays en développement.

Et jeudi, Paris et Manille ont selon lui «scellé une alliance qui a vocation à emmener le monde avec elle».

L'une des clefs de la réussite de la Conférence de Paris, a-t-il cependant relevé, sera le fonds vert de l'ONU qui doit être «mis à disposition des pays vulnérables, comme les Philippines, des pays fragiles, émergents et pauvres» pour leur permettre d'affronter les défis du climat.

Sans ce fonds, censé capitaliser 100 milliards de dollars par an à l'horizon de 2020, «nous ne les convaincrons pas de signer l'accord de Paris», a-t-il averti.

Les 195 pays réunis à Paris devront «faire tout leur possible pour affronter le défi du changement climatique», a déclaré en écho le président philippin.

Paris sera «l'heure de vérité», a jugé pour sa part l'«envoyé spécial pour la protection de la planète» du président français, Nicolas Hulot, se demandant si «l'humanité, pour une fois, sera capable de s'extraire de ses égoïsmes et de ses nationalismes».

«Si nous laissons faire, il y aura des conflits qui surgiront, des personnes déplacées qui bousculeront les frontières, des luttes, des compétitions de plus en plus violentes pour accéder aux zones protégées des dérèglements climatiques», selon François Hollande.

Le chef de l'État français avait proclamé fin novembre sa volonté d'obtenir un «accord historique sur le climat» - universel et contraignant - à Paris.

Violence inouïe

Se disant «effrayé» par les conséquences du réchauffement climatique, François Hollande parcourt le monde depuis plusieurs mois pour appeler à la mobilisation, des Nations unies au Forum de Davos et du Canada aux îles du Pacifique.

L'archipel des Philippines est l'un des pays les plus touchés au monde par l'élévation des températures. D'une violence inouïe, sans précédent dans les annales, le super typhon Haiyan et ses vents soufflant à 230 km/h avaient fait plus de 7350 morts le 8 novembre 2013, rasant villes et villages.

Chaque année, les Philippines, un pays en développement de 100 millions d'habitants, sont balayées de juin à octobre par une vingtaine de violentes tempêtes et de typhons. Et leur fréquence augmente.

Le président français a ainsi indiqué avoir proposé à son homologue une «contribution» de 50 millions d'euros (70,5 millions de dollars) de l'Agence française de développement pour «des projets à forte composante climatique permettant de prévenir d'autres catastrophes».

Vendredi, il fera une escale de deux heures sur l'île de Guiuan pour constater de visu les lourdes séquelles du typhon Haiyan.

Aux yeux de Paris, les Philippines sont un «interlocuteur privilégié» dans la perspective de la conférence de Paris, incarnant une «voix progressiste parmi des pays en développement» alors que d'autres cultivent «une opposition nord-sud» avec les pays développés, émetteurs de gaz à effet de serre.

Au chapitre économique, François Hollande a souligné les besoins «considérables» des Philippines dans le domaine du développement durable, des infrastructures ou des énergies renouvelables qu'il a chiffrés «à plus de 100 milliards de dollars».

Une série d'accords ont été du reste signés lors de sa visite pour l'extension du métro de Manille, l'adduction ou le traitement de l'eau, une centrale photovoltaïque ou des projets de production d'électricité à partir des courants marins pour des îles isolées.

Source © AFP
Climat : François Hollande lance "l'appel de... par francetvinfo
dimanche 1 février 2015
Les villes et régions de France ont lancé jeudi dans la capitale aquitaine "l'appel de Bordeaux" portant l'engagement des territoires dans la lutte contre le changement climatique à moins d'un an de la conférence internationale sur le climat, à Paris. 

"Nous (...) tenons à exprimer la volonté des territoires (...) de répondre à l'urgence du défi lié au dérèglement climatique", affirment leurs élus dans cet appel signé en présence de la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, à l'occasion des 16e Assises de l'énergie des collectivités territoriales.

Parmi les signataires, les maires de Bordeaux, Alain Juppé, de Paris, Anne Hidalgo, et de Nantes, Johanna Rolland, mais aussi l'Association des maires de France (AMF), l'Association des régions de France (ARF), représentées à Bordeaux par leurs présidents respectifs, François Baroin et Alain Rousset, ou encore l'Association des communautés de communes d'agglomération et métropoles (AdCF).

Réduction des émissions de gaz à effets de serre

Cette volonté "est déjà en action (...) à travers des mesures concrètes", dans les territoires affirment ces élus, qui se disent "en première ligne des attentes" de leurs concitoyens en matière d'infrastructures ou d'incitations et donc "les mieux placés pour mobiliser l'ensemble des acteurs des territoires".

Ces élus s'engagent donc à "consolider" le "mouvement en faveur de la réduction des émissions des gaz à effet de serre et des polluants". Ils appellent également les négociateurs internationaux sur le climat à prendre en considération "le rôle central des territoires" dans la mise en oeuvre d'actions pour lutter contre le réchauffement climatique. Et ils leurs demandent également "de soutenir les mécanismes permettant de renforcer l'action locale et régionale, notamment dans les pays en développement".
mercredi 26 novembre 2014






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C'EST DE L'EAU - le clip des - "Les Enfantastiques " - La chorale d'enfants - choeur d'enfants

...A apprendre par chœur ...pour le bien de l'humanité et bien plus encore...Intéro non écrite avec anti séche autorisée pour juste la partager...même avec les grands...allez on partage pour obtenir un mille / (sur le) vain...
lundi 17 novembre 2014
La Conférence mondiale sur l’éducation au développement durable (ESD) s’est terminée aujourd’hui [le 12 nov 2014] à Aichi-Nagoya (Japon) sur une déclaration appelant à une action urgente visant à généraliser l’ESD et à l’inclure dans l’agenda du développement post 2015. 

La Déclaration d’Aichi-Nagoya appelle toutes les nations à mettre en œuvre le Programme d’action global de l’ESD (GAP) afin de faire progresser les objectifs de l’ESD.

« Nous pouvons partager ces initiatives qui ont réussi un peu partout dans le monde afin d’aider les représentants des gouvernements et les principales parties prenantes à formuler de nouveaux buts et objectifs. Nous avons esquissé cette démarche dans la feuille de route pour l’ESD qui va mettre en pratique le Programme d’action global » a déclaré Qian Tang, Sous-Directeur général de l’UNESCO pour l’éducation.

Plus de 1 000 participants se sont réunis pour cette conférence de trois jours placée sous le thème Apprendre aujourd’hui pour un avenir viable. Parmi eux se trouvaient 76 représentants ministériels des Etats membres de l’UNESCO, d’organisations non gouvernementales, d’universités, du secteur privé et d’agences des Nations Unies, ainsi que des spécialistes et des jeunes de 150 pays.

« Je souhaite exprimer ma profonde gratitude au Gouvernement du Japon qui a accueilli cette conférence mondiale de l’UNESCO », a ajouté Qian Tang.

Le GAP constitue le prolongement de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable qui prend fin cette année. Il va générer et élargir des actions ESD dans chacun des cinq secteurs prioritaires : renforcement des politiques ; approches institutionnelles globales ; éducateurs ; jeunes et communautés locales. 

L’UNESCO a demandé à toutes les parties prenantes d’apporter leurs propres contributions en vue de lancer le GAP. Des parties prenantes issues de 80 pays ont répondu avec 363 engagements.

La Déclaration d’Aichi-Nagoya a été adoptée à l’unanimité lors de la séance de clôture. 

Elle repose sur les réalisations de la Décennie, sur les débats de la Conférence et des rencontres des parties prenantes organisées la semaine dernière à Okayama. La Déclaration demande aussi que les résultats de la Conférence soient pris en compte lors du Forum mondial sur l’Education qui se tiendra en 2015 à Incheon (République de Corée).

La Conférence sur l’ESD a été co-organisée par l’UNESCO et le Gouvernement du Japon. Le représentant du pays hôte, le ministre d’Etat japonais de l’Education, de la Culture, du Sport, de la Science et de la Technologie, Hideki Niwa,  a déclaré « L’ESD ne s’arrête pas avec la dernière année de la Décennie pour l’éducation au service du développement durable. Au contraire, engageons-nous encore davantage en faveur de l’ESD en tirant profit des expériences déjà menées à ce jour ».

Source : Communiqué de presse UNESCO du 12/11/14

mardi 7 octobre 2014
Plusieurs lauréats du Nobel devait mettre à profit la semaine de remise des célèbres prix pour tirer la sonnette d'alarme sur l'état de la Terre, gravement malade selon eux, mettant toute leur autorité dans un plaidoyer en faveur d'une révolution des comportements humains.

Suite aux incidents que rencontre actuellement la ville de Hong-Kong, la conférence, qui devait débuté mercredi 8 octobre, a été annulée. Les organisateurs recherchent activement de nouvelles dates pour la reprogrammer.

A travers cet évènement, onze personnalités, principalement des scientifiques, voulaient rappeler que seule une utilisation plus intelligente et plus raisonnable des ressources permettra de sauver les écosystèmes dont l'humanité dépend.

La situation est « catastrophique » souligne Peter Doherty, colauréat 1996 du prix Nobel de médecine, qui devait participer à cette conférence de quatre jours, la 4ème d'une série initiée par les Nobel et consacrée à l'état de la planète.

La liste des plaies planétaires est longue

Réchauffement du climat, déforestation, détérioration des sols et des ressources en eau, acidification des océans, pollutions chimiques, maladies liées à l'environnement, la liste des plaies planétaires est longue et ne cesse de s'allonger, relève-t-il.

Ce qui signifie que les consommateurs, les entreprises et les politiques doivent désormais soupeser toutes leurs actions, explique M. Doherty à l'AFP. « Nous devons penser durabilité - durabilité alimentaire, durabilité de l'eau, durabilité des sols, durabilité de l'atmosphère », insiste-t-il.

A Hong Kong, les Nobel devaient se pencher sur le défi que représente la hausse possible des températures de 4°, soit le double de la limite de 2° que s'est fixée la communauté internationale. Derrière leurs préoccupations, se trouve le constat sans cesse confirmé, et chiffré, que l'humanité vit au-dessus de ses moyens.

L'énergie, une priorité

Quelles solutions alors ? Plusieurs Nobel voient dans l'énergie une priorité. Les énergies fossiles doivent être remplacées le plus vite possible par des ressources plus propres et des technologies nouvelles dont, étape tout aussi cruciale, doivent aussi bénéficier rapidement les pays émergents.

Car si ces Etats restent à l'écart, ils auront encore et toujours recours à des ressources fossiles pour se développer. « Ce qui conduira à une modification climatique majeure et pourrait bien déstabiliser une large portion de la population mondiale » prévient Brian Schmidt.

Changer le regard de l'opinion publique

Autre préoccupation de ces prix Nobel, retirer les « œillères » d'une partie de l'opinion sur ces sujets, tout en expliquant patiemment au public pourquoi le changement peut être à son avantage.

George Smoot, colauréat 2006 du Nobel de physique pour ses travaux sur le Big Bang à l'origine de l'Univers, donne l'exemple de l'éclairage au LED, qui remplace de plus en plus les traditionnelles ampoules à incandescence.

Mais « une belle innovation ne suffit pas » ajoute-t-il. « Elle doit être utilisée largement, et cela commence avec la compréhension de chacun. Alors il nous faut des solutions pour que les autorités autorisent et encouragent, pour que les gens adoptent. Cela marche quand tout le monde comprend les bénéfices, à la fois pour l'ensemble et pour chacun.»

Source © La france Agricole





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mardi 9 septembre 2014
Sept années de recherche ont prouvé que le changement climatique est la plus grande menace pour les espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord. 

Ainsi 50 % des espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord, comme l'oriole de Baltimore ou le colibri roux, le plongeon huard ou l'aigle chauve, sont désormais sous la menace réélle du changement climatique et beaucoup d'entre eux pourraient s'éteindre rapidement, affirme une nouvelle étude de la société Audubon. 

"314 espèces d'oiseaux américains sont déjà confrontés à une baisse dramatique de leur populations, et si les tendances actuelles se poursuivent, nous courrons un grand risque de les voir disparaître définitivement" a rappelé David Yarnold dans un communiqué.

"Il est insupportable d'imaginer que nous allons perdre une grande partie de ces oiseaux pour toujours», a déclaré Gary Langham, scientifique en chef et responsable de l'étude . 

"Nos chercheurs ont constaté que depuis 50 ans, 126 des 588 espèces d'oiseaux répertoriées dans l'étude ont déjà perdu plus de la moitié de leurs population et sont toujours en déclin. Pire encore, 188 espèces devraient disparaître d'ici 2080". 

Ainsi l'état du Maryland perdrait son oriole de Baltimore, mascotte de l'état, qui ne serait plus en mesure de se reproduire dans le milieu de l'Atlantique. La Louisiane perdrait le pélican brun, le Minnesota le plongeon huard, etc, etc...L'Idaho, le Mississippi, le New Hampshire, le Nevada, la Pennsylvanie, l'Utah, le Vermont et l'état de Washington perdraient eux aussi leurs oiseaux mascottes. 

Le pygargue à tête blanche, autrefois considéré comme un succès de conservation aux états unis, pourrait ainsi perdre 75% de sa population d'ici 2080. D'autres, tels que le cygne trompette, perdrait la quasi-totalité de leurs population d'ici la fin du siècle, selon les projections de l'étude. 

Ce rapport a tout de même révélé que 274 oiseaux pourraient maintenir ou augmenter leur population. Néanmoins il révéle aussi que si ces oiseaux trouvent désormais plus de place pour se développer sur le territoire americain, ils devront aussi faire face à la concurrence de nouvelle espèces à venir, ainsi qu'à de nouveaux prédateurs. 

Les chercheurs de la société Audubon ont étudié au peigne fin plus d'un siècle d'observations d'ornithologues amateurs et l'historique des données de plus de 40 ans de l'US Geological Survey. Ils ont combiné ces données avec 17 modèles climatiques possibles. 

Cette étude n'a pas prise en compte la montée des océans qui pourrait d'ici peu noyer de nombreuses zones marécageuses du pays, ni le déclin dramatique des insectes, source principale de nourriture de nombreuses espèces d'oiseaux.

David Yarnold a décrit ces résultats comme "Un appel urgent à l'action". 

Bref Le groupe de chercheurs lance un cri d'alarme et appelle les citoyens du pays à intervenir afin que le gouvernement agisse rapidement en faveur des réductions des émissions de carbone responsables du changement climatique, et rappele aux autorités que des mesures urgentes visant à préserver les habitats des oiseaux d'amerique sont désormais devenues indispensables. 

© Nature Alerte

vendredi 11 avril 2014
La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, a appelé mercredi 9 avril sur France 2 les maires à cesser l'utilisation de pesticides dans les espaces verts de leur commune, au nom de la santé publique et de la biodiversité.

"J'appelle tous les maires à supprimer tous les pesticides dans les espaces verts et en premier lieu dans les écoles", a déclaré Ségolène Royal, invitée du journal de 20h de France 2.

"Les pesticides sont une atteinte à la santé et il y a aujourd'hui des produits qui permettent de renoncer aux pesticides et de reconquérir de la biodiversité, c'est-à-dire des espèces comme les papillons qui ont parfois totalement disparu de certaines communes", a poursuivi la ministre.

Une loi votée en janvier prévoit en 2020 l'interdiction des pesticides dans les espaces verts et de fleurissement. L'entretien de la voirie, des terrains de sports et des cimetières n'est pas concerné par cette loi. Une politique sans pesticides, qui implique de garder une partie des "mauvaises herbes", est moins bien acceptée dans ces lieux.

La semaine dernière, Natureparif, l'agence chargée de la biodiversité en Île-de-France, a estimé que près de 10 % des communes franciliennes avaient déjà totalement renoncé à l'usage de pesticides, soit plus de 120 communes.

Par ailleurs, plusieurs centaines de communes de la région parisienne ont engagé une démarche visant à réduire l'usage de ces produits en raison de leur impact sanitaire - en premier lieu sur les agents en charge des espaces verts - de la pollution de l'eau engendrée et des dégâts causés à la biodiversité.

Source  © AFP 




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