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dimanche 15 novembre 2015
En présentant, jeudi 12 novembre, à moins de trois semaines de la conférence mondiale sur le climat (COP21), un plan « inédit » pour la transition énergétique de Paris, la maire, Anne Hidalgo, veut une nouvelle fois montrer que les villes constituent des acteurs clés de la lutte contre le réchauffement de la planète. Et qu’elles agissent.

Parmi les mesures phares, dès 2016, l’ensemble des bâtiments municipaux et l’éclairage public de la capitale seront alimentés par une électricité 100 % renouvelable. Amenée, avec la fin des tarifs réglementés de vente d’électricité le 1er janvier 2016, à renouveler l’ensemble de ses contrats, la Ville de Paris exigera désormais de ses fournisseurs une électricité verte.

Origine verte garantie

« Par la commande publique, les villes peuvent activement contribuer à l’essor de la filière des énergies renouvelables », assure Célia Blauel, adjointe (EELV) chargée de l’environnement et du développement durable. La Ville, pour ses infrastructures, dépense aujourd’hui 32 millions d’euros pour une consommation annuelle de 282 gigawattheures.

EDF et Direct Energie, les deux entreprises retenues par la municipalité parisienne, se sont engagées à fournir une électricité produite à partir d’énergie hydraulique, solaire et éolienne. Elles devront garantir cette origine à travers des certificats homologués. Le courant électrique cheminant sous forme d’électrons dans les fils, il n’est en effet pas possible de distinguer un électron « vert » d’un autre électron. Pour justifier auprès de son client que l’origine de l’électricité qu’il consomme est bien verte, un fournisseur doit alors démontrer qu’il produit à l’aide d’énergies renouvelables une quantité d’électricité supérieure à la consommation de son client.

Une facture allégée

Ce choix fait par la Ville d’une électricité 100 % renouvelable participe à la diversification de l’approvisionnement énergétique de la capitale, dont le Plan Climat Energie, défini en 2007, prévoit d’atteindre au moins 30 % d’énergies renouvelables d’ici à 2020. La politique de modération de sa consommation électrique que Paris mène en parallèle a aussi été accentuée depuis deux ans. Actions de sensibilisation des agents, choix d’équipements performants dans le cadre des programmes de rénovation, signature de contrats de performance énergétique avec les écoles : fin 2014, la consommation annuelle de la capitale affichait déjà une baisse de 10 % par rapport à 2012.

Passé de 36,3 millions d’euros à 32 millions d’euros au cours des deux dernières années, sa facture d’électricité devrait encore s’alléger. D’autant que, pour la première fois, la Ville a procédé à un groupement de commandes associant la commune et le département de Paris, ainsi que le Centre d’action sociale de la Ville de Paris et l’établissement public Paris Musées. Au total, la municipalité a obtenu, fiscalité comprise, des prix inférieurs de 6,5 % par rapport aux précédents contrats, soit une économie de 2 millions d’euros. Et ce passage à l’électricité verte doit permettre à la Ville, selon les fournisseurs, de réduire de 20 000 tonnes ses émissions de CO2, qui atteignaient, en 2012, pour son patrimoine, 269 000 tonnes.

Tout en qualifiant de « geste fort » l’achat par Paris d’une électricité 100 % verte, Anne Bringault, du Réseau action climat et du Réseau pour la transition énergétique, invite la capitale à tendre ensuite vers 100 % d’énergies renouvelables. Et elle appelle la municipalité à « renforcer cet acte de consommation par un acte de soutien à la production d’énergies renouvelables locales en Ile-de-France ». « Comme Francfort, insiste Mme Bringault, Paris pourrait engager un travail plus approfondi pour évaluer, d’ici à 2050 par exemple, les besoins en énergies renouvelables de tout son territoire et le périmètre nécessaire autour de la ville pour produire cette énergie. »

Source © Le Monde





lundi 9 novembre 2015
Après des années de tergiversations, le président américain Barack Obama a rejeté vendredi le projet controversé d'oléoduc Keystone XL, mettant en avant le rôle central des États-Unis dans la lutte contre le changement climatique.

En tranchant enfin, plus de six ans après la première demande de permis de construire de l'opérateur canadien TransCanada, M. Obama marque les esprits et provoque la colère de ses adversaires républicains, à moins d'un mois de la conférence de Paris sur le climat (COP 21). Ce grand rendez-vous dans la capitale française vise à conclure un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et éviter un emballement de la machine climatique.

Long de 1900 kilomètres, dont 1400 aux États-Unis, le projet Keystone XL visait à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au Nebraska d'où il aurait pu rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

«Le département d'État a décidé que le projet Keystone XL n'était pas dans l'intérêt national des États-Unis. Je suis d'accord avec cette décision», a déclaré M. Obama depuis la Maison-Blanche, soulignant que le projet n'aurait pas eu d'impact significatif sur l'économie américaine.

«L'oléoduc ne ferait pas baisser le prix du carburant pour les consommateurs américains [...] Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des États-Unis», a-t-il souligné.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a regretté la décision américaine tout en soulignant que les relations entre les États-Unis et le Canada étaient «beaucoup plus vastes qu'un seul projet».

Le nouveau dirigeant canadien était en faveur du projet, mais son approche était plus souple que celle de son prédécesseur conservateur Stephen Harper, défenseur inconditionnel des oléoducs pour désenclaver la production de pétrole de la province de l'Alberta, troisième réserve mondiale d'or noir.

TransCanada a dit envisager le dépôt d'une nouvelle demande, soulignant que le groupe et ses clients, les compagnies pétrolières, restaient «absolument déterminés à construire cet important projet d'infrastructure énergétique».

«Agir maintenant !»

M. Obama, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une priorité de ses deux mandats, a toujours affirmé que la question des émissions de CO2 liées à ce projet serait centrale au moment du choix final.

«Approuver un tel projet aurait affaibli notre leadership sur le climat», a-t-il estimé vendredi, confirmant pour la première fois qu'il participerait au sommet des chefs d'État au début de la conférence de Paris, dans trois semaines.

«Il faut agir maintenant, pas plus tard, pas un jour. Maintenant!», a-t-il martelé. «Je suis optimiste sur ce que nous pouvons faire ensemble».

Cette décision négative sur un dossier devenu au fil des ans emblématique des divergences idéologiques sur l'énergie et l'environnement aux États-Unis, a provoqué une avalanche de réactions enthousiastes parmi les démocrates.

«La décision du président de rejeter l'oléoduc Keystone est une étape encourageante et un appel à l'action à l'approche de la COP21!», a réagi sur Twitter l'ancien vice-président Al Gore, très impliqué sur le dossier depuis des décennies.

Bill McKibben, fondateur de l'ONG 350.org, a jugé que M. Obama devenait, avec cette décision, «le premier dirigeant à rejeter un projet en raison de son impact sur le climat». «Nous sommes bien conscients du fait que le prochain président pourrait défaire tout cela, mais l'heure est à la célébration».

«J'applaudis sans réserve cette décision», a lancé Bernie Sanders, en lice du côté démocrate pour succéder à M. Obama à la Maison-Blanche. «Il est fou pour qui que ce soit de soutenir l'extraction et le transport de l'un des carburants les plus sales de la terre», a-t-il ajouté.

Au-delà de l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre, les associations écologistes étaient hostiles au projet en raison des risques de fuite et parce que la séparation du pétrole brut des sables bitumineux est particulièrement énergivore.

Sans surprise, les républicains ont dénoncé avec force cette décision.

«Il est de plus en plus clair que le président préfère apaiser [...] des extrémistes que d'aider des dizaines de milliers d'Américains qui auraient pu bénéficier des bons emplois de Keystone», a réagi le chef de la majorité sénatoriale Mitch McConnell.

«Lorsque je serai président, Keystone sera approuvé et nous mettrons fin aux politiques énergétiques d'un autre âge du président Obama», a de son côté déclaré le sénateur Marco Rubio, candidat républicain à la présidence.

Longtemps appuyés par le gouvernement Harper, les républicains soulignent sans relâche que le transport par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer et qu'il est préférable d'importer du brut canadien que du pétrole du Golfe, du Venezuela ou d'autres pays moins amis.

Source © AFP
mardi 20 octobre 2015
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi 16 octobre qu’ils n’accorderaient plus de nouveaux droits d’exploration pétrolière dans l’Arctique américain, au large de l’Alaska, et ce jusqu’en 2017. 

Le potentiel de production dans le bassin est en-dessous des espérances et en septembre, Shell avait renoncé à ses explorations après avoir foré sans succès à plus de 2 000 mètres sous la mer des Tchouktches.

La secrétaire à l’intérieur, Sally Jewell, a annoncé dans un communiqué l’annulation de deux prochaines enchères pour des concessions sous les mers des Tchouktches (2016) et de Beaufort (2017). Pour ce dernier site, un seul candidat s’était manifesté.

Plusieurs compagnies pétrolières détiennent par ailleurs actuellement des concessions au large de l’Alaska, notamment ConocoPhillips, Eni, Repsol, Hilcorp et Shell. Aussi, Sally Jewell a souligné qu’ « étant donné l’annonce de Shell, la surface déjà louée et les conditions de marché actuelles, il n’est pas logique de préparer de nouvelles ventes de concessions dans l’Arctique dans la prochaine année et demie ».

Grogne des républicains

Le gouvernement de Barack Obama a en même temps rejeté les demandes des compagnies Shell et Statoil qui réclamaient une extension de leurs concessions de dix ans, expirant en 2017 dans la mer de Beaufort et en 2020 dans celle des Tchouktches. Elles n’ont pas produit de « calendrier raisonnable » d’exploration et de développement, a justifié l’administration.

Les associations écologistes ont salué cette décision du gouvernement de Barack Obama, qui avait autorisé en mai Shell à forer dans l’Arctique.

Mais pour les républicains, majoritaires au Congrès, le blocage est un nouveau signe de l’hostilité du président américain aux énergies fossiles. La sénatrice républicaine de l’Alaska, Lisa Murkowski, a dénoncé l’excès de réglementations qui empêche les compagnies pétrolières d’explorer dans la région.


Source © Le Monde
lundi 12 octobre 2015
Le tribunal correctionnel de Brive (Limousin) vient de donner raison à l'ONG Générations Futures et des riverains qui avaient porté plainte en octobre 2011 pour des manquements à la réglementation lors des épandages aériens d'insecticides réalisés sur des châtaigneraies, à la fin de l'été dans le Limousin.

Cette plainte a abouti le 25 juin 2015 au procès devant ce tribunal. Les plaignants dont un apiculteur, dénonçaient des traitements réalisés sur certaines communes "ne bénéficiant d'aucune autorisation". Les épandages utilisés contre le carpocapse, ravageur de châtaigniers, avaient obtenu une dérogation du préfet de Corrèze (19), sur douze communes pour une période comprise entre le 15 août et le 5 septembre 2011. Les pulvérisations n'auraient pas non plus respecté l'obligation de distance minimale des habitations (50 m), "tout comme l'information obligatoire ou le balisage de la zone et des accès à la zone traitée", selon les plaignants.

"Une première en France"

Selon Générations Futures, le tribunal correctionnel de Brive, "après moult péripéties judiciaires", vient de condamner le donneur d'ordre à 5.000 € d'amende assorti de sursis. Le tribunal a déclaré recevable la constitution de partie civile de l'ensemble des plaignants, "reconnaissant ainsi leur préjudice lié à leur qualité de victime".

"C'est la première fois que des riverains sont reconnus par la justice pénale comme victimes", s'est félicité Stéphane Cottineau, l'avocat des plaignants. "La justice veille aujourd'hui au respect de la réglementation en matière d'épandage de pesticides agricoles. Dorénavant la législation doit être respectée, sous peine de sanctions pénales", a-t-il poursuivi.

L'avocat des mis en accusation a indiqué aux plaignants qu'ils ne comptaient pas faire appel du jugement, selon Générations Futures.

Source © Actu-Environnement / Rachida Boughriet: 


Avec l'inauguration de la réserve biologique intégrale d'Assan, les Hautes-Alpes développent leur contribution au réseau des espaces protégés du département et de la région.

Le 3 octobre 2015, sur invitation de Christian Grossan, maire de Ceillac, et de Bernard Leterrier, maire de Guillestre, a eu lieu l'inauguration de la réserve biologique intégrale (RBI) d'Assan.

Cette réserve de 1.032 ha repose sur les forêts communales de Ceillac (680 ha) et Guillestre (350 ha). Elle s'étale de 1050 m à 2600 m d'altitude et abrite un riche complexe d'habitats et d'espèces typiques des Alpes internes, avec en particulier des peuplements matures de pineraie de Pin sylvestre qui en font un site unique au sein du réseau national des RBI. La réserve d'Assan est entièrement incluse dans le Parc naturel régional du Queyras.

Un peu plus de trente personnes représentant les élus locaux, le PNR, le monde scientifique et associatif ont participé à une visite commentée par les personnels de l'unité territoriale ONF en charge de la RBI. Les médias locaux ont largement couvert l'événement, avec à la clé de nombreux reportages dans la presse et les journaux télévisés.

MM. les maires et Christian Massa (responsable de l'unité territoriale ONF de Guillestre) ont rappelé combien la naissance de cette réserve fut longue et parfois difficile, pour passer au-delà de certaines réticences face à ce projet sans précédent pour les municipalités. Dorénavant, les deux maires souhaitent que la RBI devienne un outil pédagogique à destination des habitants locaux, des enfants et des vacanciers, et qu'elle soit le catalyseur d'une coopération renforcée entre le Parc naturel régional du Queyras et l'ONF.

Avec les réserves d'Assan, du Chapitre Petit Buëch, des gorges de la Méouge, du bois des Ayes, des Deslioures et du Revuaire, les forêts des Hautes-Alpes comptent pas moins de six réserves biologiques, part importante du réseau d'espaces protégés du département et de la région.

Source © ONF - Office National des Forêts 
jeudi 1 octobre 2015
La Nouvelle-Zélande a annoncé, mardi 29 septembre, son intention de créer dans le sud du Pacifique un gigantesque sanctuaire marin d’une superficie de 620 000 km2, où la pêche et l’exploitation minière seront interdites.

Le sanctuaire marin des Kermadec s’étendra sur une zone située autour de l’archipel qui porte le nom d’un navigateur français du XVIIIe siècle, à un millier de kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

« Il s’agit d’une des régions à la diversité la plus riche au monde sur les plans géographique et géologique », a déclaré le premier ministre néo-zélandais John Key, actuellement aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale des Nations unies. Il a notamment cité la présence dans cette zone du plus long arc volcanique sous-marin au monde et d’une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Elle est par ailleurs un havre pour des milliers d’espèces, qu’il s’agisse de baleines, de dauphins, de tortues ou d’oiseaux marins.

Cette décision a été saluée par les associations de défense de l’environnement, qui ont relevé que les sanctuaires marins du Pacifique couvraient désormais plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. « Cette décision replace la Nouvelle-Zélande à l’avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans », a déclaré le directeur de WWF en Nouvelle-Zélande, Chris Howe. Une victoire alors qu’en octobre 2014, la Chine et la Russie avaient contrecarré un autre projet de sanctuaire marin international en Antarctique imaginé par la Nouvelle-Zélande, avec l’Australie.

Multiplication des sanctuaires marin

En septembre 2014, les Etats-Unis avaient de leur côté multiplié par six l’étendue du parc du Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d’Hawaï, qui, avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés, était devenu le plus vaste sanctuaire marin de la planète. D’autres zones maritimes préservées ont récemment été annoncées par l’Australie dans la mer de Corail et par la Grande-Bretagne autour des îles Pitcairn.

Le récif de Baker Island dans le Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d'Hawaï.
L’année dernière, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a aussi créé une aire marine protégée (AMP) de 1,3 million de kilomètres carrés, deux fois et demi la taille de l’Hegaxone, la plus vaste de France et l’une des plus importantes au monde, qui couvre la totalité de la zone économique exclusive de l’archipel. On y trouve notamment des écosystèmes allant jusqu’à 7 919 mètres, soit la zone la plus profonde des eaux françaises, ainsi que des récifs coralliens, le tout abritant quelque 25 espèces de mammifères marins, 48 de requins, 19 d’oiseaux nicheurs et cinq de tortues. Paris, qui dispose du deuxième espace maritime mondial derrière les Etats-Unis, atteindrait avec cette nouvelle aire 16 % d’aires marines protégées, s’approchant ainsi de son objectif de 20 % d’ici 2020.

En 2012, les îles Cook avaient également annoncé avoir créé une immense réserve marine, la plus vaste du monde à l’époque, de 1,065 million de km2. Et les Kiribati et Tokelau ont aussi créé des sanctuaires marins de cette nature. Le président de la République des Kiribati, Anote Tong, a été plus loin en décidant d’y interdire, depuis janvier, la pêche commerciale, malgré l’impact économique que cette décision fait peser sur le petit archipel corallien qui, avec les Tuvalu ou les Maldives, fait partie des pays menacés de disparition à cause de la montée du niveau des océans dûe au réchauffement climatique.

Source © Le Monde








Le géant pétrolier Shell a annoncé son retrait d'Alaska après une exploration au large jugée décevante, mettant un terme à des forages qui avaient provoqué la colère des écologistes remontés contre la gestion du dossier par l'administration Obama.

La compagnie a expliqué lundi avoir creusé «jusqu'à une profondeur de 6800 pieds» (environ 2070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l'Arctique, où se trouve son puits «Burger J» à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska.

«Shell continue de reconnaître un potentiel d'exploration important dans ce bassin» pétrolifère d'une taille équivalente à la moitié de celui du golfe du Mexique, «et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l'Alaska et les États-Unis», a déclaré Royal Dutch Shell dans un communiqué.

«Toutefois, le résultat de l'exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin», a-t-elle ajouté.

Shell va donc «cesser toute nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat». «Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l'environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l'Alaska.»

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l'accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d'organisations écologistes, Greenpeace dénonçant d'«immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat».

Des défenseurs de l'environnement avait même fustigé l'«hypocrisie» du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21), en décembre, qui vise à conclure un accord international pour contenir les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 2 °C.

Impératifs financiers

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. «Même si nous accélérons la transition (vers les énergies renouvelables), notre économie doit encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz», avait expliqué M. Obama, soulignant qu'il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

«Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J'ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique», avait-il toutefois ajouté. En avril 2010, la plateforme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo au large du sud-est des États-Unis, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l'histoire du pays.

M. Obama avait en conséquence assuré que les forages de Shell seraient menés selon «les règles les plus exigeantes possible, avec des exigences spécifiques aux risques liés aux forages au large de l'Alaska».

D'après Biraj Borkhataria, analyste du secteur chez RBC Capital Markets, la controverse avec les écologistes n'a eu toutefois qu'un rôle «limité» dans la décision de Shell d'arrêter l'exploration en Alaska. Il lie ce retrait davantage à un mouvement de fond chez les grandes compagnies qui se retirent des projets les plus coûteux ces dernières années.

«Le budget d'exploration au large de l'Alaska sera plus utile ailleurs, a fortiori avec un baril de brut sous les 50 $», a-t-il expliqué.

Shell a précisé qu'elle enregistrerait des charges financières à cause de ce retrait, qui seront détaillées lors de la présentation de ses résultats financiers le 29 octobre. La compagnie a simplement souligné que son activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans son bilan et qu'elle devrait payer environ 1,1 milliard de dollars aux sous-traitants en vertu d'engagements préalables.

Source © AFP


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mardi 15 septembre 2015
C’est une première en France. A la mi-2016, dans la plupart des rues de l’agglomération grenobloise, la vitesse des véhicules sera limitée à 30 km/h. 

Mardi 15 septembre, les maires de 42 communes membres de Grenoble-Alpes-Métropole, « la Métro », devaient s’engager à inverser la logique qui prévaut aujourd’hui en agglomération. 

« 30 km/h sera la règle, et 50 km/h, l’exception », précise Yann Mongaburu, vice-président de « la Métro » chargé des déplacements, élu à Grenoble sur la liste d’Eric Piolle (Europe Ecologie - Les Verts) en mars 2014.

A Grenoble même, l’une des villes de France où l’air est le plus irrespirable lors des pics de pollution hivernaux ou estivaux, la carte du nouveau plan de circulation est impressionnante. L’essentiel de la voirie passe à 30 km/h. Seuls les « grands boulevards », cernant le centre par le sud, ou quelques axes qui desservent la périphérie sont encore limités à 50 km/h.

« Dans les villes comme dans les villages, la modération de la vitesse vise à protéger les plus faibles, enfants ou personnes âgées, et à faciliter la marche et le vélo, deux modes de déplacement qui ont fortement progressé dans l’agglomération ces dernières années », affirme M. Mongaburu. L’élu s’appuie sur une disposition de la loi de transition énergétique qui donne la possibilité aux maires de fixer une vitesse maximale inférieure à la limite officielle.

La « Métropole apaisée » réjouit l’Association pour le développement des transports en commun, qui plaide depuis quarante ans pour les alternatives à la voiture individuelle. « Nous applaudissons des deux pieds et des deux mains ! On ne peut pas réorganiser l’espace public au profit des habitants sans, au préalable, limiter la vitesse maximale », commente Philippe Zanolla, membre de la commission « vélos et piétons » de l’association.

La limitation de la vitesse à 30 km/h dans l’ensemble d’une agglomération est une pratique courante en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais la mesure, en France, n’est appliquée qu’à modeste échelle, dans des villes moyennes comme Lorient (Morbihan), Sceaux (Hauts-de-Seine) ou Fontainebleau (Seine-et-Marne).

L’équipe de M. Piolle est parvenue à rallier à sa cause des maires de tous bords, qu’ils soient membres du PS, du PCF ou de LR. Le président de la métropole, Christophe Ferrari (PS), maire de Pont-de-Claix, soutient lui-même le dispositif. Des communes comme Vizille (MoDem), dans la vallée qui file vers l’Oisans, ou des villages de montagne tels que Champagnier, sur les contreforts du massif de Belledonne, s’engagent dès le 1er janvier.

Jusqu’à ces derniers jours, certains hésitaient encore. Les édiles communistes de Fontaine et Saint-Martin-d’Hères, deuxième commune de l’agglomération, se sont ralliés au dernier moment. La Ville de Meylan (LR) refuse, en revanche, de suivre la tendance. « C’est une fausse bonne idée. Nous avons des zones 30 à Meylan. Mais pour instaurer une limitation de vitesse, il faut que les automobilistes la considèrent comme légitime. Interdire pour interdire, ce n’est pas utile », réagit Jean-Claude Peyrin, premier adjoint et membre de la « commission mobilité » de la « Métro ».

Répondre aux objections

Pour convaincre ses pairs, M. Mongaburu a déployé un argumentaire incisif. « Tous les maires sont sensibles au fait que les enfants doivent pouvoir se rendre à l’école à pied, sans risque », constate-t-il. Il a aussi usé d’un argument moins connu, celui du maintien à domicile des personnes âgées, « un des défis des années à venir », dit-il. « Pour cela, ces personnes doivent pouvoir faire de l’exercice régulièrement et aller chez le boulanger, sans se sentir en insécurité. »

Pendant les quelques mois qui précèdent l’échéance, la « Métro » s’attend à répondre aux objections, qu’elles proviennent de la chambre de commerce et d’industrie, inquiète pour la pérennité du commerce, ou de la société exploitant les transports publics, où l’on se soucie de la « vitesse commerciale » des autobus. En pratique, souligne M. Mongaburu, l’apaisement des rues bénéficie au commerce de proximité. La limitation de la vitesse maximale à 30 km/h ne devrait en outre pas affecter la vitesse moyenne des déplacements qui plafonne, en ville, à 18 km/h.

Les chiffres

440 000 habitants concernés

Grenoble-Alpes-Métropole, 49 communes, regroupe 440 000 habitants, dont 161 000 dans la ville-centre.

42 communes volontaires

participent à la « Métropole apaisée », dont les trois principales autres villes : Saint-Martin-d’Hères, Echirolles, ­Fontaine. 207 kilomètres de rues touchés A Grenoble, la vitesse sera limitée à 30 km/h sur 207 km de rues, soit 89 % de la voirie, dès le 1er janvier 2016. Aujourd’hui, 61 km de voirie, soit 26 % du linéaire, sont limités à 30 km/h. En 2011, seuls 35 km étaient concernés.

5 %

A 50 km/h, 45 % des piétons heurtés par un véhicule motorisé décèdent. A 30 km/h, la mortalité tombe à 5 %

Pour faire respecter la nouvelle règle, la collectivité ne mise pas vraiment sur les sanctions, mais veut installer des « radars pédagogiques ». La signalisation sera particulièrement soignée. Dès l’entrée en zone urbaine, les panneaux classiques, dit « verticaux », indiqueront la nouvelle limite. Pour les axes affectés d’une exception, et donc limités à 50 km/h, la signalisation sera en revanche « horizontale », sous la forme d’un pictogramme peint sur le sol.

Cela ne suffira probablement pas. Pour encourager les habitants à rouler moins vite, plusieurs communes choisissent de rendre piétonnes quelques rues commerçantes ou de créer des « zones de rencontre », limitées à 20 km/h. Ce mardi, la « Métro«  devait également ouvrir une « boîte à idées » baptisée « Ma rue apaisée ». Les habitants sont invités à proposer, dans leur quartier, la pose de mobilier urbain, l’élargissement des trottoirs ou une végétalisation de l’espace public.

Par cette action, Eric Piolle, qui effectue tous ses déplacements dans l’agglomération sur un vélo à assistance électrique, confirme son engagement en faveur de la limitation de la voiture en ville. La « Métro » lance prochainement un « guide de l’espace public » devant permettre aux habitants de s’approprier la voirie et se montre favorable à la limitation de la vitesse à 70 km/h sur les voies rapides traversant le territoire. Un sujet dont la gauche n’a aucunement le monopole. En juillet, le maire de Valence, Nicolas Daragon (LR), avait demandé une limitation de l’autoroute A7 à 90 km/h là où elle traverse sa ville.

Source © Olivier Razemon / le Monde


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mardi 8 septembre 2015
A Clamecy, dans la Nièvre, le défi a été relevé de supprimer définitivement les pesticides pour l'entretien des espaces publics. 

Le plan Ecophyto, piloté par le ministère de l'Agriculture pour le volet agricole, et animé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie pour le volet zones non agricoles, fixe pour objectif de réduire progressivement l'utilisation des pesticides en France.

La ville est lauréate de l'appel à projet Territoires à énergie positive

mairie de Clamecy

mardi 4 août 2015
En 2014, la puissance éolienne reliée au réseau de l'Union Européenne a atteint 129 GW, ce qui correspond à 8% de la demande européenne en électricité, soit l'équivalent de la consommation annuelle de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grèce et de l'Irlande réunis.

Selon le dernier rapport du centre commun de recherche (JRC), la croissance "impressionnante" de l'industrie éolienne permettra de contribuer à hauteur d'au moins 12% dans l'électricité renouvelable d'ici à 2020, un apport significatif dans l'objectif européen du paquet climat-énergie fixé à 20% d'énergie de sources renouvelables.

Le rapport "JRC wind status report 2014" fait état des technologies, du marché et de l'économie du secteur de l'énergie éolienne avec un focus sur l'Union Européenne. L'énergie éolienne reste l'énergie renouvelable ayant connu un déploiement la plus large et la plus réussie au cours des deux dernières décennies, passant d'une capacité mondiale cumulée de 3 GW à 370 GW. 

L'année dernière, la capacité éolienne installée ( 52,8 GW dont 2,7 GW offshore ) a connu un nouveau record dans le monde, avec une augmentation de 48% par rapport à 2013 et de 17% par rapport au record de 2012 (45,2 GW).

Avec 23,2 GW de nouvelles installations et une part de marché de 44%, la Chine est largement en avance sur les Etats membres de l'UE qui, ensemble, totalisent 13,05 GW de capacités éoliennes installées. L'UE reste toutefois encore en tête en terme de capacités cumulées. Ses 129 GW d'installations éoliennes (onshore et offshore), permettent à six pays - le Danemark, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, la Roumanie et l'Allemagne - de générer entre 10 et 40% de leur électricité à partir du vent.

Les fabricants européens de turbines ont représenté 78% du marché mondial (hors Chine) en 2014. Dans un contexte de forte concurrence et de diminution du prix des turbines, les fabricants ont réussi à améliorer leur bilan grâce à une meilleure gestion des coûts et à une réduction du prix des matières premières. Le coût de production de l'énergie éolienne continue sur une tendance baissière, hautement favorisé par une réduction du coût du financement des projets. Sur la base d'investissements planifiés en 2016-2017, le coût moyen actualisé de l'énergie est estimé entre 90 et 150 euros par MWh.

La part de 20% de la consommation énergétique de l'UE à partir de sources d'énergie renouvelables fait partie du paquet «20-20-20» des objectifs climatiques et énergétiques fixés en 2020. Celui-ci prévoit également une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE - aux niveaux de 1990, et une amélioration de 20% de l'efficacité énergétique. En Octobre 2014, les dirigeants de l'UE ont convenu de nouveaux objectifs pour 2030: la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% au moins par rapport à celle de 1990, et de 27% au moins pour l'énergie renouvelable et les économies d'énergie d'ici 2030.

Source © Enerzine








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vendredi 31 juillet 2015
En partenariat avec Aclima, le géant de l'informatique Google va lancer la deuxième phase de son projet de détection de la pollution. Le but : proposer aux utilisateurs une carte de la qualité de l'air des villes par rues et quartiers, et ce en temps réel.

L'opération permettrait à terme de mieux cibler les politiques gouvernementales pour la protection de l'environnement. 

Après un mois de tests à Denver en Arizona, la compagnie a annoncé le succès de la première phase de tests mardi. Dès l'automne, les deux compagnies vont donc lancer une nouvelle phase du projet dans le centre de San Francisco.

En partenariat avec Aclima, une start-up californienne, le géant du web travaille sur une géolocalisation de différentes sortes de pollution. Le but : équiper ses «streetview cars», qui sillonnent nos villes armées de leurs caméras, de détecteurs de particules fines pour traquer monoxyde de carbone, méthane, et autres polluant très néfastes pour notre organisme. 

Ces données seront alors transposées dans Google Maps pour permettre aux usagers de repérer si nos rues sont victimes ou non de pollution, et à quelle heure il est le plus sain de sortir faire un jogging, par exemple.

VIDEO. Aclima et Google Map expliquent le procédé


Si cette nouvelle innovation n'a pas d'effet réel de réduction de la pollution de l'air, Aclima espère que ces données précises pourront orienter des politiques de lutte plus ciblées. Car en ville, la pollution s'accumule dans la rue comme une épaisse couche de moquette, proche du sol. Mieux identifier les lieux de rétentions de monoxyde peut mener à des mesures plus concrètes. 

«Une fois les zones polluées identifiées, les possibilités sont infinies. Par exemple, nous savons que les arbres absorbent la pollution, le dioxyde d'azote notamment. Si nous savons où se situent les points les plus problématiques en ville, nous saurons où placer des espaces verts.» 
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lundi 20 juillet 2015
Beijing, capitale de la Chine, a fermé ou déplacé 185 entreprises au cours du premier semestre 2015 afin de combattre la pollution, ont annoncé vendredi les autorités locales.

La ville de Beijing devrait fermer ou déplacer 300 entreprises polluantes d'ici la fin de l'année, selon une réunion tenue vendredi pour discuter de la situation économique de la ville durant le premier semestre 2015.

En vue de restreindre "les maladies urbaines", comme les embouteillages et la pollution atmosphérique, 

Beijing a également fermé 60 marchés bas de gamme de vente en gros et modernisé dix autres marchés dans le but de réduire les embouteillages, selon les informations diffusées lors de la réunion.

Plus de 8.500 stands dans des marchés de vente en gros devraient être déplacés d'ici la fin de l'année.
Déplacer des fonctions qui ne sont pas indispensables dans la capitale est devenu une priorité dans le développement harmonieux de Beijing, Tianjin et de la province du Hebei.

Source © Xinhua
vendredi 17 juillet 2015
La Ligue de protection des oiseaux (LPO) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna) affirment avoir récemment découvert que la grande noctule, une espèce de chauve-souris rare en France, se reproduit dans le Rhône.

Si un jour Batman est las de combattre le mal à Gotham City, il pourra toujours venir dans le Rhône. Le département semble en effet propice au bien-être des chauves-souris, à en croire la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna). Selon les deux associations, la grande noctule, une espèce chauve-souris "rare et méconnue", se reproduit actuellement dans le Rhône.

"Après plusieurs semaines de recherche, la FRAPNA-Rhône et la LPO coordination Rhône-Alpes ont pu découvrir une population de grande noctule dans les Monts du Lyonnais, annoncent-elles ce jeudi. Cette espèce fait partie des chauves-souris les plus méconnues de France et est sans conteste la moins connue de Rhône-Alpes, région qui accueille pourtant 30 espèces (sur les 34 présentes en France). En France, moins de cinq secteurs de reproduction sont recensés !"

Des colonies de femelles dans des arbres-gîtes

La grande noctule est la plus grande des espèces de chauves-souris en Europe (sa taille varie de 14 à 17 centimètres pour une envergure d'une quarantaine de centimètres), et elle est surtout présente dans l'Hexagone dans des régions telles que les Landes, le sud du Massif central et la Corse. Ces récentes recherches dans le Rhône ont été conduites par plus de 25 personnes, bénévoles pour la plupart et dans le secteur de Saint-Laurent-de-Chamousset et jusqu’à Villechenève.

Les observations nocturnes ont permis de repérer des arbres-gîtes accueillant des colonies de femelles avec leurs bébés. Il a été découvert que celles-ci s’installent dans d’anciennes cavités de pics. "La présence de la grande noctule dans ce secteur témoigne d‘une certaine qualité des milieux, de pratiques agricoles et de gestion forestière favorables à la biodiversité", soulignent la FRAPNA-Rhône et la LPO Coordination Rhône-Alpes, qui rappellent que " les chauves-souris ne causent pas de dégâts au sein des bâtiments dans lesquels elles s’installent et ne sont pas dangereuses."


Source © Metro news
vendredi 10 juillet 2015
Plus d’un siècle après Blériot, l’aviation connaît un nouveau tournant: le petit E-Fan réalise le défi du décollage et de l’autonomie. Pour Airbus, qui prévoit un gros porteur dans 20 ans, c’est un vol fondateur.

Une deuxième version, baptisée E-Fan 2.0, est prévue pour 2017, pour les aéroclubs. Ensuite, l'E-Fan 4.0, destiné au grand public, devrait arriver en 2019. Airbus GroupUne deuxième version, baptisée E-Fan 2.0, est prévue pour 2017, pour les aéroclubs. Ensuite, l'E-Fan 4.0, destiné au grand public, devrait arriver en 2019. Airbus Group

L’avion du futur sera-t-il 100% électrique? Le monde de l’aviation a franchi un premier cap vers cet objectif vendredi 10 juin, avec la première traversée de la Manche par un avion électrique, l’E-Fan d’Airbus Group. 

Près de 110 ans après l’exploit de Louis Blériot dans son Blériot XI, l’appareil, 500kg et 9,6 mètres d’envergure, a relié sans encombre Lydd (Royaume-Uni) à Calais en 37 minutes environ. «Ce n'est pas seulement une victoire, mais aussi le début d'une grande innovation», s’est félicité Jean Botti, directeur technique et innovation d’Airbus Group.

Version grand public en 2019

De fait, l’E-Fan n’a rien du prototype destiné à rejoindre un musée de l’aviation: l’idée d’Airbus Group est de faire de ce petit avion électrique un véritable appareil de série. Sa deuxième version, baptisée E-Fan 2.0 et prévue pour 2017, est destinée à conquérir le marché des aéroclubs, avec une version biplace de l’appareil destinée aux apprentis pilotes et à leurs instructeurs. A l’horizon 2019, une autre déclinaison, dite E-Fan 4.0, vise le marché de l’aviation générale, avec un appareil de quatre places à propulsion hybride, une technologie qui pourrait servir de base à un futur avion régional.

Chez Airbus Group, on croit dur comme fer à ce futur appareil. «Notre objectif, c'est de faire voler dans 20 ans un avion de ligne 100% électrique avec 100 places», assurait en juin dernier Marwan Lahoud, numéro deux du groupe, sur BFM TV. Le défi s’annonce ardu: si l’électricité a pris une grande place dans les appareils actuels (freins, commandes de vol…), au détriment des énergies pneumatique ou hydraulique notamment, faire décoller un appareil commercial sur la seule puissance des batteries relève encore de la science-fiction.

Usine test très digitale

Airbus Group veut donc utiliser l’E-Fan comme un programme pilote pour développer les technologies nécessaires. Le groupe a réuni une équipe de choc pour y parvenir: Daher Socata (conception, développement, certification), Zodiac Aerospace (gestion de puissance électrique), Safran (systèmes propulsifs), Aéro Composites Saintonge (composites), Saft et le CEA (batteries), Supaéro, l’Isae. Le programme bénéficie d'un investissement de 50 millions d'euros, dont 20 millions apportés par Airbus Group.

L'industriel prévoit même une usine flambant neuve sur l'aéroport de Pau-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), site où seront testées de nouvelles technologies de production faisant la part belle au digital. Les premiers avions seront assemblés en 2017, au rythme de 10 à 15 par an, mais Airbus espère atteindre un rythme de 80 appareils annuels à l'horizon 2025. La prochaine étape serait le fameux avion régional de 90 à 100 sièges: Airbus Group a dévoilé en 2013 un concept baptisé E-Thrust, dont la propulsion hybride intègre des moteurs électriques et un réacteur à gaz pour les phases de vol exigeantes en termes de puissance. Un premier prototype pourrait voir le jour dans dix ans, assure Jean Botti.

Source © Vincent Lamigeon / Challenges

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mercredi 8 juillet 2015
Après quinze ans d'absence, le prédateur fait son grand retour le parc national Akagera, la grande réserve animalière de l'est du Rwanda. 

Il y avait été décimé quelques années après le génocide de 1994 qui avait fait environ 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi, lors du retour d'Ouganda et de Tanzanie de réfugiés rwandais: ces derniers avaient occupé une partie du parc, à défaut de disposer d'autres sites pour se réinstaller, et avaient exterminé le prédateur afin de protéger leur bétail. 

"J'ai encore les photos des trois derniers lions qui avaient été empoisonnés (...) C'était très triste", se souvient Tony Mudakikwa, un vétérinaire. 

Après une trentaine d'heures de trajet en avion et en camion, les conteneurs contenant les félins, fixés à de grosses chaînes métalliques, sont déchargés un à un. Ils sont délicatement placés dans le sas de l'enclos de 2.500 m2 dans lequel les animaux, donnés au Rwanda par deux réserves de la province sud-africaine du Kwazulu-Natal, vont être libérés et passer environ deux semaines pour s'acclimater à leur nouvel environnement, avant d'être relâchés dans la nature. 

"C'est le début d'un fantastique chapitre pour les lions au Rwanda", se réjouit le directeur du parc de l'Akagera, Jes Gruner. "Ils ont l'air en très bonne santé". 

Sur le bord de la piste qui mène à l'entrée nord du parc, des écolières venues accueillir le convoi tapent dans leur main. "Merci, dirigeants, d'avoir ramené les lions! ", clament-elle en coeur. 

"Nous sommes ravis car (cette réintroduction) est bonne pour notre tourisme et est une étape importante pour la conservation", renchérit une responsable du tourisme à l'Office rwandais du développement (RDB), Yamina Karitanyi. 

Réactions mitigées : Parmi la population locale, les réactions sont pourtant mitigées. Oui, les lions vont attirer des touristes, mais les éleveurs du coin, nombreux, craignent tout de même aussi pour leurs bêtes. 

A quelques mètres de l'entrée du parc, Emmanuel Nkwiyenayo, abreuve son troupeau de vaches laitières. "C'est bien qu'il y ait des lions dans le parc car ils vont attirer les touristes et amener des revenus au Rwanda", dit-il, tout en espérant que les prédateurs ne détruisent pas son bétail. "Les hyènes ont tué deux de mes vaches par le passé", raconte-t-il. 

Pour limiter les conflits entre les prédateurs et les populations riveraines, une centaine de kilomètres de barrière électrifiée a été érigée autour du parc. Les lions sont aussi équipés d'un collier satellite permettant de surveiller leur déplacement en temps réel.

Potentiel touristique

"Bien sûr, un lion peut tuer une vache, mais maintenant qu'il y a la clôture, il y a moins de risques", estime Phocus Rukundo, un autre éleveur. Et, assure-t-il, "les populations ne peuvent plus tuer les lions comme avant car elles comprennent l'importance de leur conservation pour le tourisme". 

"Nous leur avons également expliqué le potentiel touristique d'une telle introduction et les bénéfices qu'elle peut leur apporter", souligne Sarah Hall, en charge du tourisme et de la communication à African Parks, une ONG spécialisée dans la réhabilitation des parcs naturels: 5% des revenus des réserves naturelles du Rwanda, dont le tourisme animalier repose pour l'heure surtout sur les gorilles du parc naturel des Volcans (nord-ouest), sont reversés à des projets communautaires, comme la construction d'écoles ou d'hôpitaux. 

Fiers du retour du lion au pays des mille collines, les responsables de l'Akagera ont eux déjà d'autres ambitions: ils travaillent désormais à la réintroduction de rhinocéros dans le parc. 

"Sans les lions, c'était comme si j'avais une main avec seulement trois doigts", confie l'un d'eux, Eugène Mutangana. "Maintenant j'en ai quatre et avec les rhinocéros, ma main sera complète".
mercredi 10 juin 2015
L'Association des maires de France (AMF) a donné mardi le coup d'envoi de l'opération « Un arbre pour le climat », une façon d'inciter les communes et leurs administrés à agir contre le changement climatique à l'approche de la conférence mondiale de décembre.

« L’engagement des élus pour la préservation de l’environnement est intrinsèque à leur mission d’intérêt général », a déclaré le président de l’association, François Baroin, lors d’une conférence de presse au siège de l’AMF, qui veut ainsi contribuer à « sensibiliser les citoyens » à l’enjeu de la survie de la planète.

Plusieurs temps forts seront organisés d’ici la tenue à Paris de la COP 21 (30 novembre-11 décembre) pour inviter les communes à planter des arbres, notamment le 25 novembre 2015 puisque, selon l’adage « à la Sainte Catherine, tout bois prend racine ».

L’arbre a notamment pour propriété de capter le CO2, et donc de lutter contre le réchauffement climatique et la pollution.

Parrains et partenaires

Alain Bougrain-Dubourg, partenaire comme président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et la Fondation Yves Rocher, avec Jacques Rocher, son président d’honneur, accompagnent l’AMF et les Eco Maires représentés hier par leur président, le député de Seine-et-Marne Guy Geoffroy, dans cette opération que parrainent en outre les ministères de l’Ecologie (Medde) de l’Education (ENESR) et de la Ville (MVJS).

Etaient aussi présents l’écrivain Erik Orsenna, président de Cité verte, une association qui veut « repenser la place des plantes en ville » ainsi que l’horticulteur Alain Baraton, jardinier emblématique, responsable du Domaine national du Trianon, du Grand Parc du château de Versailles et du domaine de Marly.

Source © AFP

lundi 8 juin 2015
Les pays du G7 ont jugé nécessaire dans le communiqué final d'un sommet en Bavière (sud) une diminution importante des émissions mondiales de gaz à effet de serre et une décarbonation de l'économie au cours de ce siècle.

Le G7 a délivré un communiqué dans lequel il affirme s'engager sur l'objectif de limiter à 2°C la hausse de la température moyenne dans le monde.

Ils se sont prononcés en faveur d'un objectif mondial de réduction dans le haut de la fourchette de 40% à 70% d'ici 2050 par rapport à 2010, dans le cadre d'une réponse mondiale, et se sont engagés à faire (leur) part pour parvenir à une économie mondiale sobre en carbone à long terme.

Les formulations retenues, qui entrouvrent la porte à la fin de l'ère fossile, reflètent des engagements ambitieux et réalistes, s'est félicité le président français François Hollande. Mais elles ont été le résultat de négociations difficiles, a reconnu lors de la conférence de presse finale la chancelière allemande Angela Merkel, hôte du sommet. Les négociateurs ont dû fournir un dur travail, a-t-elle dit.

Les pays européens du G7 (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni) étaient d'accord pour adopter un objectif ambitieux, afin d'envoyer un signal en direction de la conférence de Paris en décembre en préparation, où la communauté internationale doit établir sa feuille de route pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

Japon, Canada et dans une moindre mesure Etats-Unis étaient plus réticents.


Source © AFP 




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Ségolène Royal se félicite de la création par décret de la plus grande réserve naturelle géologique de France dont le périmètre s’étend sur 59 sites de 21 communes du Lot. 

Avec le classement de ces 800 hectares, la ministre entend protéger le patrimoine géologique particulièrement riche de ce département.

Des sites géologiques, historiques et culturels d’exception

Cette 167e réserve compte plusieurs sites d’exception d’intérêt géologique ou paléontologique à l’échelle mondiale, comme les phosphatières du Quercy ou la plage aux ptérosaures à Crayssac. On y trouve des œufs de dinosaures parmi les plus anciens au monde, des indices de l’ouverture de l’océan atlantique central il y a 170 millions d’années et des formes minérales rares. Les sites ont aussi une dimension historique et culturelle du fait de l’exploitation du minerai de phosphate, manne importante pour le développement économique local entre 1865 et 1870.

Conserver et valoriser les 59 sites de la réserve

La création de la réserve permettra de conserver et valoriser l’ensemble de ces sites. Gérés par un organisme local en concertation avec les acteurs du territoire, ils seront préservés de toute intervention susceptible de les dégrader et pourront faire l’objet de mesures de réhabilitation écologique. Ce classement contribue au renforcement et à la cohérence du réseau des aires protégées pour atteindre l’objectif de la conférence environnementale de placer au moins 2% du territoire terrestre métropolitain sous protection forte d’ici 2019.

Sensibilisation du public à la protection du patrimoine naturel

Des projets de valorisation pédagogiques comme des sentiers de randonnées pédestres ou à vélo resteront possibles et contribueront au développement local du territoire et à la sensibilisation des visiteurs aux impacts des prélèvements. Ils compléteront l’offre touristique actuelle déjà présente sur les sites de la plage aux ptérosaures et de la phosphatière du Cloup d’Aural qui accueillent d’ors et déjà près de 30 000 visiteurs par an et devraient voir leur fréquentation se développer avec la création de la réserve. 

Source © developpement durable gouv.fr
Deux jeunes gypaètes barbus, des vautours considérés comme les plus grands rapaces d'Europe, ont été lâchés samedi dans les Alpes du sud, une opération qui a mis un terme dans ce massif à un programme international de réintroduction démarré en 1986.

Menée par la Fondation pour la sauvegarde des vautours, l'opération a eu lieu en Italie, en présence de plusieurs dizaines de curieux et de passionnés, sur la commune d'Entracque, dans le Piémont, dans le parc naturel Alpi Marittime qui jouxte celui du Mercantour, en France.

Deux poussins mâles âgés de trois mois et pesant 6 kilos chacun, arrivés vendredi après un voyage de 48 heures, du zoo d'Ostrava, en République tchèque, ont été acheminés à dos d'homme jusqu'à leur nid, situé sur un piton rocheux difficile d'accès à plus de 1 500 m d'altitude.

Disposant d'eau et de nourriture, les bébés, nommés Roman et Herculis, vont être observés pendant deux mois encore par les ornithologues, qui vont s'assurer qu'ils s'adaptent correctement à leur nouvel environnement. Les deux poussins ont été prénommés ainsi en référence à des quartiers de Monaco, à la demande du la Fondation Prince Albert II de Monaco qui finance depuis 2008, à hauteur de 25 000 euros par an, la réintroduction de cette espèce dans le parc du Mercantour et chez son homologue transalpin.

Priorité à la Corse

Au total, 38 zoos et 5 centres d'élevage en Europe participent à ce programme qui aura permis, en l'espace de trois décennies, de réintroduire 235 gypaètes barbus dans les Alpes françaises, suisses, autrichiennes ou italiennes, ainsi qu'en Andalousie et dans les Cévennes. 

Victime des chasseurs et des empoisonnements accidentels, le gypaète barbu avait disparu du massif alpin en 1913. En Europe, l'espèce n'avait réussi à se maintenir qu'en Crète, dans les Pyrénées ainsi qu'en Corse.

« La croissance démographique de la population des gypaètes, même si elle est lente car seul un petit survit chaque année au sein de chaque couple, est aujourd'hui très satisfaisante dans les Alpes, avec 33 couples qui s'y reproduisent », s'est félicité José Tavares, directeur de la Fondation pour la sauvegarde des vautours.

« Même s'il n'est pas impossible que nous assurions de nouveaux lâchers dans les Alpes à l'avenir si le besoin s'en fait sentir, la priorité est désormais de se concentrer sur la réintroduction de l'espèce en Corse, où elle est en voie d'extinction, ainsi que dans les Cévennes pour faire la jonction entre la population alpine et la population pyrénéenne, et à plus long terme dans les Balkans », a-t-il ajouté.

Source © Le Monde
jeudi 14 mai 2015
Lorsqu’il a aperçu le petit cabri avec sa mère, dans une forêt à 1.800 m d’altitude, dans la vallée d’Ustou, Jordi Estèbe n’a pas cherché à s’en approcher, bien au contraire. Chargé de l’étude du bouquetin au Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, ce spécialiste sait qu’il ne faut pas les déranger.

Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui a dû lui manquer de voir le premier spécimen naître dans le massif français depuis la disparition de cette espèce il y a cent ans. Le cabri est le nom donné au bouquetin de moins d’un an.

Bonne acclimation

« Cette femelle est l’une des dix bouquetins lâchés le 20 avril dernier, elle s’est isolée pour mettre bas. Nous espérons avoir d’autres naissances dans les prochains jours, nous avons constaté qu’il y avait d’autres femelles gestantes », explique Jordi Estébe.

Depuis le premier lâcher l’été dernier, l’Ariège a accueilli 32 spécimens, dont trois sont morts depuis. 

D’autres ont été relâchés dans les Hautes-Pyrénées par le Parc national des Pyrénées (PNP). Tous semblent bien s’acclimater, ce qui laisse présager des reproductions à venir.

Un nouveau lâcher est prévu dans les jours à venir en Ariège et un autre devrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année.

Source © 20 Minutes


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