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mardi 27 octobre 2015
Vingt-deux éléphants ont été retrouvés morts au Zimbabwe, probablement empoisonnés au cyanure par des contrebandiers, ont annoncé les autorités des parcs nationaux mardi, portant à 62 le nombre de pachydermes empoisonnés dans ce pays depuis septembre.

"Nous avons découvert 22 carcasses d'éléphants dans la zone de Sinamatela", à proximité de Hwange (ouest), la principale réserve du Zimbabwe, "et jusqu'à présent nous avons retrouvé 35 défenses", a déclaré à l'AFP la porte-parole des parcs, Caroline Washaya. 

Cyanure

"Selon les premiers éléments de l'enquête, les éléphants ont été empoisonnés au cyanure", a-t-elle précisé. "Nous continuons à faire pression pour que les personnes arrêtées en possession de poison tel que le cyanure reçoivent des amendes dissuasives. On ne peut pas perdre la faune à un taux aussi alarmant", a-t-elle ajouté. 


Précédents

Il y a moins de deux semaines, 26 éléphants avaient été retrouvés empoisonnés à l'extérieur du parc de Hwange, et à Dzibanini, non loin de la frontière avec le Bostwana. Et le mois dernier, au moins 14 éléphants avaient subi le même sort. Les braconniers tuent les éléphants pour s'emparer de leurs défenses, vendues ensuite sur le marché clandestin de l'ivoire, essentiellement chinois, pour en faire des objets d'art. 

Massacre

De 30.000 à 40.000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour alimenter ce trafic, mettant en danger la survie de l'espèce à moyen terme. L'an dernier, plus de 300 pachydermes ont été empoisonnés au cyanure placé à proximité de points d'eau au Zimbabwe.


Source © Belga
jeudi 8 octobre 2015
Quatorze éléphants sont morts empoisonnés au Zimbabwe ces dernières semaines 

La police du Zimbabwe a arrêté cinq braconniers suspectés d'avoir empoisonné au moins onze des quatorze éléphants retrouvés morts dans un parc et une réserve du pays.

Au moins quatorze éléphants sont morts empoisonnés au Zimbabwe ces dernières semaines, ont indiqué les autorités des parcs nationaux ce mercredi. « Onze éléphants sont morts à la suite d'un empoisonnement chimique dans le parc national de Hwange (ouest du Zimbabwe) et dans la réserve de Deka (qui jouxte le parc), et trois autres se sont empoisonnés dans une décharge », a précisé Carol Washaya, porte-parole des autorités des parcs naturels du Zimbabwe, Carol Washaya, dans un communiqué.

Les défenses de certains animaux avaient été coupées

Cinq des pachydermes « ont été empoisonnés par des braconniers dans le parc de Hwange » et six autres ont été retrouvés morts par une patrouille de rangers, juste en dehors du parc. Les défenses de certains animaux avaient été coupées, probablement par des braconniers, a encore expliqué Carol Washaya.

Les trois autres éléphants ont été empoisonnés au cyanure après avoir consommé des déchets toxiques dans une décharge de la ville de Kariba (nord), selon des tests effectués en laboratoire. Carol Washaya a toutefois écarté un acte criminel dans ce cas précis.


Source © afp
lundi 5 octobre 2015
Les autorités aéroportuaires malgaches ont annoncé lundi avoir réalisé une saisie record de 771 bébés tortues en voie d'extinction. Les reptiles étaient cachés dans des chaussettes entre des couches pour bébé.

 "On a intercepté deux colis suspects contenant 771 tortues en partance pour Maurice et à destination finale de Kuala Lumpur en Malaisie", a ainsi déclaré le responsable des douanes à l'aéroport international d'Antananarivo, Haja Rakotoharimalala. 

Empilées par trois ou quatre dans les chaussettes, les tortues ont majoritairement été retrouvées en vie, malgré une vingtaine qui n'ont pas survécu à un voyage estimé à plusieurs milliers de kilomètres jusqu'à l'aéroport international d'Antananarivo. Lundi en fin d'après-midi, des organisations non gouvernementales continuaient d'examiner les petits reptiles. 

L'aéroport d'Antananarivo coutumier du fait

Les tortues, écoulées au marché noir pour être consommées en soupe, font partie, avec les lémuriens, les hippocampes ou encore le bois de rose, de la longue liste des spécimens de la faune et de la flore victimes de trafic à Madagascar, pays à la biodiversité exceptionnelle. Les enquêteurs, qui cherchent à déterminer à qui la marchandise appartenait, restent pour l'heure dans l'incertitude. "On est en train de rechercher le propriétaire de ces marchandises, mais pour le moment, toutes les recherches sont restées infructueuses", a ainsi déclaré Haja Rakotoharimalala. 

mercredi 16 septembre 2015
Le chalutage illégal à grande échelle auquel se livrent des navires étrangers au large des côtes somaliennes, un temps infestées de pirates, menace des ressources essentielles à l'économie locale et pourrait pousser à nouveau les communautés côtières vers la piraterie, selon une fondation américaine.

Les bateaux de pêche industrielle étrangers ont provoqué "un épuisement des stocks, une perte de revenus pour les Somaliens et des violences contre les pêcheurs locaux", souligne dans un rapport Secure Fisheries ("Protéger la Pêche"), un programme de la fondation américaine One Earth Future, spécialisée dans la prévention des conflits.

Cela risque, avertissent les auteurs du rapport, "de provoquer un soutien local à un retour de la piraterie", phénomène ayant pris son essor au milieu des années 2000 au large de la Somalie, où la surpêche illégale par des navires étrangers, profitant de l'absence d'Etat et du chaos ambiant, avait poussé de nombreux pêcheurs à rejoindre les gangs de pirates.

Le déploiement d'une armada occidentale et diverses mesures prises par les armateurs - dont la présence de gardes armés à bord - ont eu largement raison de la piraterie somalienne ces dernières années.

"La pêche illégale a servi de prétexte aux bandes criminelles pour passer d'une posture défensive aux attaques armées et à la piraterie", rappelle John Steed, responsable de Secure Fisheries dans la Corne de l'Afrique.

Or, "la situation est revenue à ce qu'elle était, avec un grand nombre de navires étrangers pêchant à nouveau dans les eaux somaliennes et le danger est réel que le cycle complet de piraterie reprenne", avertit-il.

Les pirates somaliens expliquaient initialement attaquer les bateaux étrangers pour protéger leurs zones de pêche, avant de s'en prendre ensuite à des bateaux de plaisance et à des navires marchands, dont des pétroliers, et à leurs équipages pour obtenir des rançons.

Signe d'un regain d'activité, ils ont réussi en mars dernier leur première prise depuis trois ans: un bateau de pêche iranien, qui chalutait illégalement dans les eaux somaliennes.

Les "conditions qui ont favorisé l'émergence de la piraterie" sont de nouveau réunies, avait alors estimé Alan Cole, du Bureau de l'ONU contre la drogue et le crime (UNODC).

A l'apogée de leur puissance, en 2011, les pirates somaliens détenaient plus de 700 otages et plus de 32 navires marchands, freinant sérieusement l'activité maritime dans la Corne de l'Afrique.

Entre 2009 et 2011, plus de 150 bateaux étaient attaqués chaque année, et près de 120 avaient été capturés en trois ans. En 2012, les pirates n'étaient parvenus à s'emparer que de quatre navires et d'aucun depuis. Les attaques avaient quasiment disparu en 2013 et 2014.

- L'Iran et le Yémén les plus répresentés -

La pêche illégale, qui avait chuté avec la multiplication des attaques de pirates, est repartie à la hausse ces dernières années à mesure que les pirates, eux, perdaient du terrain.

Selon les estimations du rapport, qui s'appuie sur de nombreux entretiens et des images satellitaires, les bateaux étrangers remontent annuellement quelque 132.000 tonnes de poisson, soit trois fois plus que les pêcheurs somaliens dont les prises sont d'environ 40.000 tonnes annuelles.

La valeur des prises étrangères est cinq fois supérieure à celle des pêcheurs somaliens (306 millions de dollars contre 58 millions).

Surtout, la pêche étrangère illégale met en danger la pérennité des stocks de poissons dans les eaux somaliennes. "Les stocks halieutiques des eaux somaliennes, d'une grande importance économique, sont exploités à des niveaux insupportables", avertissent les auteurs du texte.

Les chalutiers étrangers qui pêchent illégalement "prélèvent à leur capacité maximum les stocks de thon, d'une haute valeur commerciale, ne laissant aucune place aux Somaliens pour tirer profit de leurs riches eaux maritimes", ajoutent-ils.

L'Iran et le Yémen sont les pavillons les plus représentés dans les eaux somaliennes mais des navires européens et asiatiques y font également "des prises significatives", selon le rapport.

La Somalie a plongé dans le chaos depuis la chute de l'autocrate Siad Barre en 1991. Le pays est depuis privé de véritable Etat central et a été livré aux milices de chefs de guerre, bandes criminelles ou aux groupes islamistes.

Plus de 330 millions de dollars de rançons ont été versés entre 2005 et 2012 aux pirates somaliens, selon la Banque mondiale, Interpol et l'UNODC.


Source © AFP


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mardi 8 septembre 2015
Un Mexicain a été arrêté et placé en détention préventive aux Galapagos alors qu'il tentait de sortir de l'archipel équatorien onze iguanes, des espèces protégées, dissimulés dans son sac à dos, a annoncé lundi le ministère de l'Environnement.

Ce trafiquant présumé, qui selon les autorités a des antécédents judiciaires similaires en Nouvelle-Zélande, transportait neuf iguanes marins et deux iguanes terrestres, de petite taille et endémiques de cet archipel à l'écosystème fragile. 

"La juge des garanties pénales a ordonné (sa) détention préventive" pour délit présumé contre la flore et la faune, a précisé le ministère, ajoutant que les onze reptiles devaient être expédiées en Ouganda "avec l'aide d'autres étrangers venus dans les îles en prétextant faire du tourisme". 

Arrêté à Puerto Ayora, sur l'île de Santa Cruz, cet homme, dont l'identité n'a pas été précisée et qui risque plusieurs années de prison, sera transféré sur le continent, dans une prison de Guayaquil dans l'attente de l'instruction de son dossier.

Les autorités équatoriennes enquêtent sur son éventuelle appartenance à "un réseau international" de trafiquants d'espèces protégées. 

En 2013, un Allemand avait été condamné à quatre ans de prison pour avoir tenté de sortir d'Equateur quatre iguanes dissimulés dans ses bagages.

Les îles Galapagos, isolées en plein océan Pacifique à un millier de kilomètres des côtes de l'Equateur et qui ont inspiré à Charles Darwin sa théorie de l'évolution, abritent le plus grand nombre d'espèces endémiques au monde. L'archipel a été classé au Patrimoine naturel de l'Humanité par l'Unesco en 1979.

Source © Belga

lundi 31 août 2015
La police des frontières dans le sud de la Chine a saisi 620 tortues, dont 510 relevant d'espèces sous protection de l'Etat, passées en contrebande du Vietnam.

La police a indiqué qu'elle avait entendu des "sons larvés" en inspectant un camion censé transporter des fruits de mer gelés, le 24 août dans la ville de Fangchenggang, de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud-ouest).

La police a découvert quinze cartons à bord du camion contenant des espèces menacées d'extinction, incluant des tortues-boîtes indochinoises et des tortues à tête jaune. Elles étaient transportées à destination du Guangdong, province où des tortues menacées sont vendues sur le marché noir comme mets gastronomiques.

La police a remis ces tortues aux autorités forestières.

Source © Xinhua
mardi 25 août 2015
Chaque année, 25 millions d’oiseaux migrateurs sont tués illégalement, indique l’organisation Birglife International vendredi dans un rapport. L’Égypte est le pays méditerranéen où la mortalité des oiseaux est la plus grande, ce qui n’empêche pas certains pays de l’Union européenne de faire partie du top 10.

En Égypte, 5,7 millions d’oiseaux sont tués par an, après avoir été capturés ou collés à des branches. L’Italie est le second pays méditerranéen le plus mortel pour ces animaux, talonnée par la Grèce, la France ou la Croatie.

« Contrairement à des pays comme l’Égypte, la Syrie ou le Liban, les pays de l’UE ont des lois interdisant la capture d’oiseaux et les moyens pour les appliquer », relève Gerald Driessens de l’association Natuurpunt, partenaire de Birdlife.

Famagouste, à l’est de Chypre, est depuis plusieurs années la région la plus mortelle de la zone méditerranéenne.« C’est une zone de repos pour les oiseaux migrateurs, fatigués de leur traversée de la mer. La concentration d’oiseaux y facilite le travail des braconniers », explique Gerald Driessens. Pourtant, capturer des oiseaux est interdit depuis 1974 sur l’île.

Le rapport estime que le pinson des arbres détient le triste privilège d’être l’espèce la plus massacrée (2,9 millions/an) devant la fauvette à tête noire (1,8), la caille des blés (1,6) et la grive musicienne (1,2). Si ces espèces ne sont pas menacées à l’échelle européenne, d’autres espèces victimes de ces tueries, comme le courlis cendré, sont déjà classées comme vulnérables sur la liste rouge de l’IUCN.

« Cette synthèse montre l’étendue effroyable des massacres commis illégalement sur le pourtour méditerranéen, déclare Patricia Zurita, CEO de Birdlife. Les populations de certaines espèces qui étaient jadis abondantes déclinent, et les effectifs sont parfois en chute libre. Nos oiseaux méritent des routes migratoires plus sûres et nous souhaitons que les efforts de conservation soient accrus avant qu’il ne soit trop tard. »

L’impact sur les oiseaux migrateurs en Belgique

Le braconnage a aussi un impact sur les oiseaux qui passent l’hiver en Belgique. « Nos oiseaux migrateurs empruntent surtout la route France-Espagne-Portugal, explique Arnaud Laudelout, expert chez Natagora. Outre la chasse légale, déjà meurtrière, le braconnage tue de nombreuses espèces protégées. En France par exemple, les chiffres publiés mentionnent notamment le pinson des arbres, le rouge-gorge ou le bruant ortolan. Et des espèces bien plus rares sont également prises au piège de ces méthodes qui tuent aveuglément. »

La tourterelle des bois a décliné de plus de 30 % en Europe depuis le début du millénaire. « En Wallonie, elle a même décliné de 90 % depuis 1990, ajoute l’expert. Pourtant plus d’un million d’individus sont tués illégalement chaque année en Europe. »

« Il est important que des mesures soient prises au niveau européen si l’on veut que nos actions de protection ne soient pas mises à mal par le braconnage lors de la migration », conclu Arnaud Laudelout.

Source © lesoir.be
vendredi 19 juin 2015
Des quantités "immenses" de contrebande animale, dont plusieurs tonnes d'ivoire et des cornes de rhinocéros ont été saisis dans une opération internationale impliquant 62 pays, a annoncé jeudi l'Office européen de police Europol. Au moins 300 suspects ont été arrêtés.

"L'opération COBRA III, la plus grande opération visant le commerce illégal d'espèces menacées jamais organisée, a mené à la saisie d'immenses quantités de contrebande animale", a indiqué Europol dans un communiqué.

L'une des associations participant à l'opération, l'ASEAN-WEN (qui regroupe des nations d'Asie du Sud-Est pour protéger la faune et la flore locale), a assuré que cette opération avait permis l'arrestation "d'au moins 300 suspects".

1439 animaux morts ou vivants saisis

Plusieurs responsables des réseaux criminels ont également été mis sous les verrous, dont un Chinois qui avait été impliqué dans la plus grande affaire de contrebande de cornes de rhinocéros en Namibie et un tristement célèbre chasseur d'éléphant en Inde.

Plus d'une centaine de cornes de rhinocéros ont été saisies, tout comme 1439 animaux morts ou en vie, dont des hippocampes, des tortues, des anguilles...

Seize côtes de baleines ont été saisies aux Pays-Bas, a ajouté Europol, qui est basé à La Haye. En Grande-Bretagne, ce sont plus de 10'000 hippocampes morts et 400 tortues vivantes qui ont été saisies.

L'enquête continue

En Thaïlande, la police a saisi quatre tonnes d'ivoire dans des conteneurs en provenance de la République démocratique du Congo, alors que son commerce a été interdit depuis 1989. 

En Inde, ce sont près de onze tonnes d'os de tigres qui ont été retrouvés.

"L'enquête continue dans de nombreux pays", a indiqué Europol. Pour son directeur, Rob Wainwright, l'opération COBRA III montre "encore une fois la réelle dimension internationale de ces crimes".

Source © ATS


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jeudi 11 juin 2015
Les douaniers de Roissy (Paris, France) ont saisi 136 kilos d'ivoire brut d'éléphant en provenance de République Démocratique du Congo. C'est la douane française qui a indiqué cette information dans un communiqué jeudi.

L'ivoire se trouvait dans deux caisses en provenance de République Démocratique du Congo et devait être acheminé au Vietnam. En ouvrant les caisses, les douaniers ont découvert de l'ivoire dissimulé sous des plaques d'aluminium, précise le communiqué. Une douzaine de défenses d'éléphants de grande taille avaient été découpées en 37 morceaux. 

Cela représente la plus importante saisie d'ivoire effectuée par la douane française depuis décembre 2006. Quelque 600 kilos d'ivoire brut avaient alors été saisis par les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). L'an dernier, la douane française a saisi 234 kilos d'ivoire brut et 476 articles en ivoire.

Source © Belga
mercredi 3 juin 2015
Aprés le Mozambique la semaine dernière la Tanzanie annonce un "déclin catastrophique" de ses éléphants, avec une population divisée par deux en cinq ans, a annoncé mardi l'ONG Traffic, spécialisée dans la surveillance de la faune sauvage.

"Les chiffres du gouvernement indiquent que la Tanzanie a perdu des dizaines de milliers d'éléphants ces dix dernières années", dénonce Traffic, jugeant "incroyable que le braconnage à une telle échelle industrielle n'ait pas été détecté et combattu jusqu'à présent". 

Selon des chiffres du gouvernement tanzanien, rendus publics lundi et cités par Traffic, la population d'éléphants en Tanzanie a chuté de 109.051 en 2009 à 43.330 en 2014, des chiffres qui "montrent un déclin catastrophique" et annoncent "un désastre". 

Toujours selon le gouvernement, la raison en est principalement le braconnage pour l'ivoire. La situation est similaire au Mozambique où le nombre d?éléphants est passé en cinq ans de 20.000 à près de 10.000, à cause du braconnage pour l'ivoire, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Ces nouvelles statistiques du gouvernement tanzanien confirment les inquiétudes soulevées dans un rapport de Traffic en 2013, "qui faisait état d'un profond changement dans les routes empruntées par les trafiquants d'ivoire, les ports tanzaniens de Dar es Salaam et Zanzibar étant devenus les principaux points d'exportations pour de grandes quantités d'ivoire".

Selon les dernières informations recueillies par Traffic, "les dernières saisies indiquent que plus de 45 tonnes d'ivoire ont été exportées illégalement de la Tanzanie vers les marchés asiatiques. Des expertises scientifiques montrent également que des saisies d'ivoire effectuées en Ouganda et au Kenya ont pour origine la Tanzanie". La situation est particulièrement alarmante dans l'écosystème de Ruaha-Rungwa, où seuls 8.272 éléphants ont été comptabilisés en 2014, pour 34.664 en 2009. Curieusement, peu de carcasses ont été retrouvées durant les opérations de recensement, et les spécialistes de la faune n'ont pas trouvé d'explication à ce phénomène. 

Seule note d'optimisme, les chiffres du ministère tanzanien des Ressources naturelles et du tourisme montrent que de petites populations d'éléphants ont augmenté de façon significative. C'est le cas notamment dans le Serengeti, où les éléphants sont passés de 3.068 à 6.087 individus. Toujours selon Traffic, le ministre des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu a annoncé lundi plusieurs mesures pour protéger les éléphants du pays, comme le recrutement de 500 rangers supplémentaires cette année, en plus des 500 déjà embauchés en 2014. 

Les éléphants et les rhinocéros constituent une cible de choix pour les braconniers, qui revendent ivoire et poudre de corne de rhinocéros en Asie où la demande est très forte. Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30.000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie. Le prix de l'ivoire brut en Chine atteignait 2.100 dollars en 2014, selon l'ONG Save the Elephants et la fondation Aspinall. Il reste 470.000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders, contre 550.000 en 2006. 

A l'échelle du continent, des experts récemment réunis en congrès au Botswana ont estimé que l'éléphant pourrait disparaître à l'état sauvage d'ici une vingtaine d'années si le braconnage continue au même rythme, qui ne permet plus aux populations de se renouveler.

Source © AFP
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vendredi 29 mai 2015
Les autorités chinoises ont détruit vendredi quelque 600 kilos d'ivoire, événement très médiatisé censé afficher la détermination de Pékin à combattre la contrebande des défenses d'éléphants, qui continue de prospérer au sein du premier pays consommateur d'ivoire au monde.

Défenses gravées, baguettes en ivoire sculpté et autres objets ouvragés - pour 660 kilos au total selon les responsables - ont été enfournés dans une broyeuse d'où sortaient poudre blanche et nuages de poussière, sur un site en banlieue de Pékin. 

Diplomates étrangers et médias internationaux avaient été convoqués pour cet événement soigneusement mis en scène, qui rappelait une opération spectaculaire l'an dernier à Dongguan (sud) où avaient officiellement été détruites six tonnes d'ivoire.

La Chine représente plus de 70% de la demande mondiale d'ivoire, selon des ONG, qui imputent à l'essor insolent de la consommation chinoise la mort de dizaines de milliers d'éléphants chaque année sur le continent africain. 

Sous le feu des critiques internationales, Pékin avait annoncé en février une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé, une mesure jugée "symbolique" par des ONG, qui rappellent que l'essentiel de la contrebande concerne l'ivoire brut. 

En décembre, l'ONG environnementale Save the Elephants et la fondation Aspinall évaluaient à plus de 100.000 le nombre d'éléphants abattus entre 2010 et 2012. 

Selon elles, le prix de l'ivoire brut en Chine - où il fait aussi partie de la pharmacopée traditionnelle - a bondi de l'équivalent de 750 dollars le kilo en 2010 à 2.100 dollars en 2014. 

Source © Belga


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mercredi 27 mai 2015
Le nombre d'éléphants a été divisé par deux en cinq ans au Mozambique, chutant de 20'000 à près de 10'000, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Le braconnage pour l'ivoire est à l'origine de cette baisse.

"Le dernier comptage montre une baisse dramatique de 48% du nombre d'éléphants dans les cinq dernières années, passant de 20'000 à 10'300 éléphants. Cette baisse est due au braconnage effréné qui vise les populations d'éléphants les plus importantes", a affirmé WCS dans un communiqué envoyé mardi à l'AFP.

Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30'000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie.

Il reste 470'000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders (EWB), contre 550'000 en 2006.

Braconniers tanzaniens

Mené par WCS pour le compte du gouvernement, le comptage des éléphants du Mozambique a été réalisé par avion sur un échantillon de 10% du territoire, à partir duquel les chiffres ont été extrapolés.

"95% des éléphants décimés l'ont été dans la partie nord du Mozambique, où la population d'éléphants est passée de 15'400 à 6100 individus", précise WCS dans son communiqué. La réserve de Niassa, qui jouxte la frontière tanzanienne et abritait jusque-là près de 70% des éléphants au 
Mozambique, est particulièrement touchée.

Ces chiffres s'expliquent par la venue en masse de braconniers tanzaniens, alors que la population d'éléphants en Tanzanie a été décimée à échelle industrielle et qu'il en reste très peu, d'après Alastair Nelson, le directeur de WCS au Mozambique, dont l'organisation administre la réserve de Niassa.

"Le principal problème est celui de la gouvernance. Le nord du pays a toujours été reclus et peu gouvernable, avec de forts niveaux de corruption. Certains policiers et douaniers se laissent facilement acheter, d'autres louent même leurs armes aux braconniers", a t-il expliqué à l'AFP.

Nouvelle loi

Dans l'est du pays, les braconniers mozambicains passent également la frontière sud-africaine pour abattre les rhinocéros du célèbre parc Kruger.

Maputo a pourtant tardé à se lancer dans la lutte contre le braconnage. Sous la pression internationale, le pays a adopté en juin 2014 une nouvelle loi sur la biodiversité qui criminalise l'abattage d'animaux protégés.

Avant cela, les braconniers s'en sortaient avec une simple amende pour port d'arme illégal.

Depuis, des braconniers ont été arrêtés puis jugés, mais également des agents de police et des douaniers. "En avril/mai 2015, la nouvelle police environnementale a arrêté quatre officiers de l'armée qui tuaient des éléphants", détaille le communiqué de WCS, y voyant des signes encourageants.

Source © ATS



mercredi 8 avril 2015
Les douanes russes ont récemment arrêté à l’aéroport de Moscou-Domodedovo une femme qui transportait dans sa valise pas moins de 108 animaux exotiques. Cette Russe arrivait de Jakarta, en Indonésie, via le Qatar.

Dans cette valise transportée en soute, figuraient 55 serpents, 35 lézards, sept tortues, six makis, deux singes et un bébé félin, probablement un léopard, les animaux étaient confinés dans de minuscules cages ou dans des tissus.

Liste rouge des espèces en danger

Les animaux semblaient terrifiés quand ils ont été découverts, rapporte le quotidien anglais, et deux bébés crocodiles sont morts durant le trajet de plusieurs milliers de kilomètres.

Alors que le léopard figure sur la liste rouge mondiale des espèces menacées, cette femme risque jusqu’à sept ans de prison si elle est reconnue coupable de contrebande de léopard.

La femme russe a déclaré avoir acheté les animaux sur un marché de Jakarta pour 200 dollars (183 euros), mais a réfuté vouloir les vendre au marché noir en Russie.
jeudi 26 mars 2015
L'éléphant d'Afrique risque de disparaître d'ici une dizaine d'années si le trafic d'ivoire n'est pas contrôlé. 

Si des mesures très énergiques ne sont pas prises immédiatement, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire, ont averti des experts réunis le lundi 23 Mars 2015 au Botswana pour tenter de sauver cet emblématique géant.

 "Dans cinq ans, il sera peut-être trop tard pour sauver cet animal magnifique", a déclaré devant des délégués d'une vingtaine d'ONG et d'autant de gouvernements Dune Ives, chercheuse à la fondation philanthropique Vulcan du milliardaire américain Paul Allen, venue présenter les résultats des derniers recensements d'éléphants. 

"Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies". - explique Dune Ives

Elle a ajouté que "Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies". Comme pour illustrer ses propos, le Parc national de la Garamba, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a annoncé ce lundi 23 mars 2015 que trente éléphants y avaient été abattus en à peine deux semaines.

Un taux de mortalité supérieur aux taux de natalité

Le comptage des éléphants sur un continent gigantesque n'est pas une science exacte, mais il restait 470.000 individus à l'état sauvage en 2013, selon les chiffres présentés à la conférence de Kasane. Contre 550.000 en 2006. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal, qui n'a qu'un petit à la fois, après une gestation de 21 mois. Autrement dit, si la courbe ne s'inverse pas, l'éléphant d'Afrique est condamné à mort. Pour alimenter le marché de l'ivoire, essentiellement chinois. Le déclin est déjà particulièrement net en Afrique de l'Est, au Kenya et en Tanzanie.

La Chine pointée du doigt

"Au bout du compte, qu'on le veuille ou non, la solution et le résultat final sont entièrement entre les mains de la Chine", a d'ailleurs noté le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie Sauvage, Tshekedi Khama. Durant la session à huis-clos, un représentant chinois est intervenu pour demander qu'on arrête de placer son pays sur le banc des accusés, et qu'on le considère comme un partenaire, ont rapporté à l'AFP des participants. La Chine, a plaidé ce délégué, aide financièrement des pays africains à former leurs équipes anti-braconnage et renforce sa propre législation pour éradiquer le trafic illégal d'ivoire. "Nous sommes au début (des efforts), tout ne va pas se faire en un an (...) mais nous allons dans la bonne direction", a commenté Kelly Landen, représentante de l'ONG Eléphants Sans Frontières. "Les éléphants ne connaissent pas les frontières, ils passent d'un pays à l'autre, d'une zone protégée à une zone à risque, c'est cela qu'il faut améliorer"

Source © AFP


mercredi 25 février 2015
Ce petit mammifère d'Asie du Sud-Est et d'Afrique est traqué à grande échelle pour sa chair et ses écailles, réputées en Chine pour leurs vertus thérapeutiques. Cette espèce unique en son genre est désormais menacée d'extinction.

Il ressemble à une peluche, résultat d'un croisement entre un tatou et un artichaut. S'il est mignon, le pangolin est surtout très costaud. Sa carapace, faite d'écailles de kératine rigides, en fait une espèce tout à fait à unique dans le règne animal. Autre particularité du pangolin, il peut s'enrouler en une boule dense et serrée, pour se protéger des prédateurs, à l'exception des prédateurs humains...

Le massacre des éléphants et des rhinocéros est connu de tous. Le braconnage des pangolins, lui, atteint un niveau épidémique. 

Le pangolin est aujourd'hui le mammifère le plus demandé en Asie sur le marché noir des animaux vivants, selon le Worldwatch Institute, rapporte le site d'information Quartz. Une autre association de protection des animaux estime que plus de 200 000 pangolins ont été tués entre 2011 et 2013.

Où va le trafic de pangolins ? En Chine, principalement. Les foetus de pangolin sont considérés par les Chinois comme un mets délicat, qui a la faculté de renforcer la virilité des hommes. Le sang et la chair des pangolins sont aussi des produits recherchés dans la médecine chinoise traditionnelle pour le traitement de l'asthme, du cancer, et les problèmes d'infertilité.

Des pangolins, massacrés, ont été saisis par les autorités dans un garage souterrains de Guangzhou, en Chine, en septembre 2014.

Avec l'augmentation des revenus en Chine, la demande de pangolins, de plus en plus importante, a fait exploser les prix. Au début des années 1990, un kilogramme d'écailles de pangolin coûtait 80 yuan (environ 14 dollars). Aujourd'hui, il faut compter 1200 yuan (200 dollars) pour la même quantité. Achetés pour leur viande, les pangolins coûtent environ 1000 dollars l'animal. Conséquence : en Chine, le pangolin est désormais considéré comme une espèce en voie d'extinction. Alors qu'on en comptait 50 000 dans l'Empire du Milieu, ils ne sont plus que 2000 aujourd'hui. Conscientes de la situation, les autorités chinoises ont commencé à lutter contre leur trafic.

La flambée du prix du pangolin a en effet pesé sur le développement du braconnage à grande échelle en Asie du Sud-Est. Les braconneurs traquent désormais le pangolin en Inde, au Népal, au Pakistan. Le commerce gagne même la population de pangolins d'Afrique, selon les scientifiques. Un trafic qui sévit jusqu'en France. En 2014, 250 kilogrammes d'écailles de pangolin avaient été saisis à l'aéroport de Roissy, rapporte Metronews. Avec ses redoutables réseaux de trafiquants, l'Indonésie est devenue l'entrepôt de la Chine, et le gouvernement réfléchit sérieusement à la possibilité de légaliser le commerce de pangolins, afin de l'encadrer.

Les organisations non gouvernementales et les chercheurs spécialistes du pangolin essaient aujourd'hui de lancer des opérations de protection de l'espèce. Seule l'éducation pourra faire évoluer les mentalités, estiment-ils, étant donné que la consommation chinoise de pangolins est enracinée dans une méconnaissance totale de la menace d'extinction qui guette les pangolins. Avec eux, c'est tout l'équilibre des forêts tropicales où ils vivent qui est menacé.


mercredi 18 février 2015
De jeunes "éco-guerriers" indonésiens perchés sur des éléphants de Sumatra (Elephas maximus sumatranus) patrouillent dans la jungle de l'île de Sumatra, située à l'ouest de l'archipel, pour lutter contre l'abattage illégal d'arbres et le braconnage dans les immenses forêts tropicales. 

Ils s'enfoncent pendant des jours dans la jungle, le long de rivières, sur des sols accidentés, à travers une végétation épaisse abritant de nombreuses espèces en danger, tels des tigres et orangs-outans qui vivent dans un espace ravagé par la déforestation de ces dernières années. Au retour de leur expédition, ces habitants rapportent aux autorités tout ce qu'ils ont vu d'illégal ou de suspect dans ces forêts où les coupes d'arbres sans autorisation sont fréquentes, et où des éléphants et des tigres sont tués respectivement pour leur ivoire et leur peau.

Le plus grand archipel du monde

L'Indonésie, le plus grand archipel du monde qui s'étend sur 1,9 million de km2, soit presque quatre fois la France, possède de vastes forêts tropicales. Mais d'importantes quantités d'arbres sont coupées pour laisser place à des plantations qui produiront du papier ou de l'huile de palme, détruisant la biodiversité et augmentant l'émission de gaz à effet de serre. La déforestation est en grande partie illégale, un fléau que les autorités peinent à enrayer compte tenu de l'étendue du territoire et du manque de moyens. Du coup, des ONG de la province d'Aceh, à la pointe nord de l'île de Sumatra, ont décidé d'apporter leur aide en 2012, avec des habitants de la région de Trumon partant à la "chasse" de braconniers et d'individus se livrant à des coupes de bois sauvages. 

L'an passé, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) s'est associée à ce projet qui a depuis pris de l'ampleur et vu l'introduction de patrouilles à dos d'éléphant avec des habitants de la région. Des cornacs, personnes qui s'occupent d'éléphants utilisés pour des travaux ou transports en forêt, appelés localement "mahouts", parcourent désormais la jungle avec leur pachyderme et sont rémunérés par USAID.

Selon une étude publiée l'an passé, l'Indonésie a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil, considéré comme le plus grand destructeur au monde de la forêt primaire.

La patrouille suscite de l'enthousiasme

Certains habitants ont abandonné leur travail pour rejoindre les "mahouts", à l'image de Hendra Masrijal, un ancien vendeur de nourriture. Un peu plus d'une vingtaine d'habitants participent désormais au projet. 

"Cela me rend triste de voir des images d'éléphants tués par des braconniers pour leur ivoire", raconte à l'AFP M. Masrijal. "Des paysans et des villageois empiètent aussi sur leur habitat". 

Les patrouilles dans les profondeurs de la jungle durent de deux à sept jours. Chaque mois, les "mahouts" passent de 15 à 20 jours dans la jungle, sur une surface totale de 27.000 hectares appelée "couloir de la faune de Trumon". Outre la lutte contre la déforestation illégale et le braconnage, des responsables de ce projet dispensent des séances de formations aux habitants de la région sur le développement de l'écotourisme, afin d'encourager des villageois qui ont l'habitude de vivre d'activités illégales tels le braconnage ou les coupes d'arbres illégales, à trouver d'autres moyens de subsistance

Cette initiative suscite de l'enthousiasme parmi les communautés locales, constate Tisna Nando, porte-parole d'USAID. "Ils voient qu'ils peuvent bénéficier économiquement de la protection des forêts dans la région, plutôt que de couper des arbres", explique à l'AFP Mme Nando.

Source © AFP



mardi 3 février 2015
La saison de la chasse aux oies est officiellement terminée pour cause de migration prénuptiale. Pourtant, la ministre de l'écologie a trouvé le moyen de la prolonger de 8 jours, contre l'avis du Conseil d'État.

Les chasseurs d'oies ne seront pas verbalisés avant le 9 février 2015, malgré la fermeture de la chasse le 31 janvier, selon des instructions de Ségolène Royal dénoncées vendredi par des ONG, qui l'accusent de complicité de "braconnage". Certes, la ministre de l'Ecologie, dans une lettre adressée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et aux préfets, rappelle que "la date de fermeture de la chasse des oies est fixée au 31 janvier" et demande qu'une "action d'information" soit menée pour "en prévenir les chasseurs". Mais une précision est à l'origine de la querelle : "La verbalisation prendra effet à compter du lundi 9 février".

Incitation au braconnage ou période de transition ?

L'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ont toutes deux accusé Ségolène Royal de permettre ainsi le "braconnage" des oies. La ministre a affirmé à l'AFP avoir pris une décision "d'équilibre et de justice", jugeant "équitable de faire cette petite période transitoire", sans verbalisation des chasseurs. On se demande alors pourquoi cette période transitoire ne serait appliquée qu'aux seules oies. Par ailleurs, Madame Royal a envoyé vendredi 30 janvier 2015 un courrier à la Commission européenne, dans lequel elle l'interroge sur "l'utilisation possible" d'une procédure de dérogation à la directive "Oiseaux" pour "permettre la prolongation de la chasse". Ces espèces d'oies sont "en très bon état de conservation", souligne-t-elle. La ministre s'interroge aussi sur une "évolution possible" de la date de fermeture prévue dans la directive européenne, en raison des dégâts causés par les oies dans certains pays, comme les Pays-Bas et la Belgique.

L'Europe appelée à arbitrer

Le Conseil d'Etat avait annulé en décembre dernier un arrêté du ministère de l'Ecologie qui prolongeait de dix jours la chasse aux oies. Ségolène Royal ne prend pas "le risque de voir un nouvel arrêté retoqué par la justice, mais a choisi une autre stratégie, plus sournoise, pour laisser les chasseurs braconner les oies: celle de ne pas les verbaliser", écrit l'ASPAS dans un communiqué. Son courrier "est clairement une incitation à braconner pendant 8 jours", estime la LPO. L'ONG a "mobilisé tout son réseau pour relever les infractions" et entend informer la Commission européenne "pour qu’une suite soit donnée au comportement français."

 Le 30 janvier 2014, le ministère de l’Écologie avait publié un arrêté repoussant les dates de fermeture au 10 février de la même année pour la chasse de l'oie cendrée (Anser anser), de l'oie des moissons (Anser fabalis) et de l'oie rieuse (Anser albifrons). Cette décision avait été prise sous la pression des chasseurs, selon les associations de défense de la nature. La fin de la chasse aux oies sauvages est normalement fixée au 31 janvier de chaque année pour se conformer à la directive européenne "Oiseaux" selon laquelle les oiseaux migrateurs ne doivent pas être chassés durant leur migration prénuptiale. Mais les chasseurs réclament chaque année une prolongation jusqu'au 10 février. Déjà en 2014, le ministère de l'Ecologie avait justifié sa prolongation en expliquant notamment que la population d'oies cendrées était "en pleine expansion" et en mettant en avant une "nécessaire régulation" de l'espèce. Reste que le Conseil d'Etat a quant à lui plusieurs fois arbitré en faveur des ONG.


Source © AFP
mardi 27 janvier 2015
Six carcasses de pachydermes ont été découvertes le 14 janvier 2015 dans le parc de Bouba-Bdjidda au Nord Cameroun par des éléments de la Brigade d’intervention rapide.

Ces éléphants, dont deux disposaient encore de leurs défenses, auraient été abattus au début du mois de janvier par des braconniers selon certaines sources. Les malfrats se seraient alors enfuis vers les pays voisins. 

Depuis le lancement de l’opération « Paix à Bouba-Ndjidda » en 2014, l’on avait plus enregistré des cas de massacre d’éléphants et l’activité touristique avait repris dans la zone du parc malgré les menaces qui pèsent sur la sécurité à cause de la nébuleuse islamiste Boko Haram.
mercredi 5 novembre 2014
Voilà un an que la Française Charlotte Houpline, 32 ans, attendait ce moment-là : le démantèlement d'un des plus importants réseaux de trafic de peaux et d'autres organes d'animaux sauvages d'Afrique de l'Ouest. Un an que les enquêteurs de son ONG Wara, fondée en 2010, étaient sur la piste de ces trafiquants installés à Dakar. 

Quand les policiers du DIC (division des investigations criminelles) ouvrent les portes de l'entrepôt, la jeune femme découvre avec horreur une caverne d'Ali Baba du crime faunistique. "Nous avons compté 2 600 peaux et objets provenant d'animaux sauvages tués illégalement : des peaux de hyènes, de léopards, de pythons et surtout de lions." Des peaux et canines appartenant à une douzaine de lions sont saisies. Le chiffre est considérable puisque les derniers recensements menés en Afrique de l'Ouest évoquent l'existence de 250 lions sauvages survivants.

Un an d'investigation

"Ce trafic illégal menace d'extinction les lions", assure Charlotte Hourdine. Le roi de la jungle a déjà disparu de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Un véritable génocide. Une peau de lion se négocie autour de 2 300 euros. Les acheteurs sont des expatriés, des Libanais ou encore des Asiatiques. "Nous allons pratiquer des analyses ADN pour trouver l'origine des lions", précise l'activiste.

Cette arrestation spectaculaire est le résultat d'un an d'investigation. L'ONG Wara opère de la même façon que l'ONG Laga, fondée par l'Israélien Ofir Drori au Cameroun . C'est un fonctionnement quasi militaire. 

Des enquêteurs anonymes commencent par se faire passer pour des acheteurs en quête de souvenirs. Ils doivent rechercher les vendeurs, acquérir leur confiance, leur faire donner le maximum d'informations sur leur trafic. Cette première phase a duré un an. "Une fois en possession de toutes les preuves du trafic, nous avons pu passer à la deuxième étape, celle de l'arrestation. Nous avons alors fait appel aux autorités du pays pour opérer les arrestations dans le cadre de la loi", poursuit Charlotte.

Wara entretient d'excellents rapports avec le ministre de l'Environnement du Sénégal, qui assiste en personne à l'arrestation programmée le 31 octobre. Les trafiquants pouvant se révéler dangereux, c'est donc l'unité d'élite du DIC qui a procédé aux arrestations. Les enquêteurs de l'ONG avaient donné rendez-vous à deux trafiquants dans un hôtel de Dakar, où ils ont été aussitôt menottés. Puis les policiers se sont rendus dans l'entrepôt des trafiquants, où trois autres malfaiteurs, dont le chef du réseau, ont été arrêtés. Un succès total et certainement le démantèlement du principal réseau de trafic faunistique de ces dernières années en Afrique. Les objets saisis proviennent du Niger, du Mali, du Congo, du Kenya et de plusieurs autres pays africains. 

Source © Le point

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jeudi 10 juillet 2014
Sachet contenant des écailles
de pangolin saisi par les douanes
Près de 250 kilos d'écailles de Pangolin ce mammifère insectivore menacé d'extinction ont été interceptés par les douaniers à Roissy.

C'est une triste saisie que viennent de réaliser les agents des douanes de l'aéroport de Roissy. Mercredi 2 juillet, onze cartons sensés contenir des "écailles de poissons" en provenance du Nigeria et à destination du Laos ont attiré l'attention des douaniers.

Après ouverture, il s'est avéré que ceux-ci contenaient en fait 250 kg d’écailles de pangolin. 

Un chiffre effrayant lorsque l'on sait qu'il faut dépecer trois à quatre animaux pour obtenir un seul kilo d’écailles !

Pourtant, ce mammifère insectivore doté d'une langue plus longue que son corps, est officiellement protégé par le traité international sur le commerce des espèces sauvages. En effet, 7 des 8 espèces de pangolin recensées par l'UICN sont classées comme "en danger" ou "quasi en danger". 

"Il s’agit de la plus importante saisie de ce type jamais réalisée en France" affirment les douanes. Ces dernières estiment la valeur marchande de la cargaison à 187.500 euros.

"Il s’agit de la douzième saisie de ce type sur Roissy depuis 2009, la première ayant porté sur 100 kg d’écailles dissimulées dans des sacs de croquettes pour chien. Au total, 558 kg d’écailles de pangolins ont été saisis par les douaniers de Roissy depuis 2009" précisent les douanes.

Comme pour l'ivoire d'éléphant ou de rhinocéros, c'est pour les vertus aphrodisiaques et médicinales qu'on leur prête à tord que les écailles de ces animaux sont commercialisées, principalement en Asie. En avril 956 pangolins congelés avaient été saisis par la police aux frontières de Canton

Source © science et avenir





Nouvelle saisie record d'écailles de pangolins... par sciencesetavenir

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