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dimanche 22 novembre 2015
La banquise fond de plus en plus vite sous l'effet du réchauffement climatique, faisant craindre aux experts une diminution de près d'un tiers du nombre d'ours polaires dès 2050, a averti jeudi une ONG spécialisée dans la conservation des animaux.

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), entre 22.000 à 31.000 de ces plantigrades vivent à l'état sauvage aux Etats-Unis, au Canada, en Norvège, au Groenland et en Russie.

Mais les études montrent "une forte probabilité d'un déclin de plus de 30% dans la population d'ours polaires dans les 35-40 années à venir", a indiqué l'ONG, qui classe les ours polaires dans la catégorie des animaux "vulnérables".

Pour les experts, le changement climatique est la menace la plus grave pour la survie de l'ours polaire. Le danger est d'autant plus important que la perte de la banquise arctique a progressé plus vite que les prévisions de la plupart des modèles climatiques, explique l'UICN.

Les ours polaires dépendent de la banquise pour accéder à leurs proies. Une période de cinq mois ou plus sans glace entraînera un jeûne prolongé pour l'espèce, ce qui est susceptible de causer une infertilité accrue ou la famine dans certaines régions.

D'après les prévisions, des étendues importantes de l'archipel arctique canadien seront libres de glace pendant plus de cinq mois par an à la fin du 21e siècle. Dans d'autres parties de l'Arctique, ce seuil de cinq mois pourrait être atteint vers le milieu du 21e siècle.

Le réchauffement des températures dans la région peut aussi porter atteinte aux habitats et accroître l'incidence de maladies chez des espèces proies telles que les phoques, aggravant ainsi les risques pour les ours polaires.

"Il faut une action à Paris pour ralentir le réchauffement. Le temps est compté", a déclaré à l'AFP une experte de l'ONG WWF, Sybille Klenzendorf, en référence à la conférence internationale sur le climat qui doit se tenir en décembre dans la capitale française.

- Plan d'action -

La raréfaction des ours polaires ne devrait toutefois pas être uniforme.

Selon Magnus Andersen, spécialiste à l'Institut polaire norvégien, les populations les plus exposées sont celles qui vivent dans l'Arctique le plus méridional comme la Baie de Hudson au Canada ou l'archipel norvégien du Svalbard.

En revanche, les populations les plus éloignées des limites de la banquise, comme dans l'archipel du Grand Nord canadien, pourraient bénéficier, au moins provisoirement, du changement climatique qui créera "de meilleures conditions": une glace moins épaisse et plus morcelée, créant une production de biomasse plus importante, avec en conséquence, la présence plus abondante de poissons (plus nombreux et plus grands) et donc de phoques, ce dernier étant le principal aliment des ours, explique-t-il à l'AFP.

"La perte de la banquise est la principale menace pour la survie des ours polaires, mais les plans de gestion de l'espèce doivent tenir compte de l'éventail complet de menaces actuelles et potentielles", souligne Dag Vongraven, président du Groupe de spécialistes des ours polaires de la Commission de sauvegarde des espèces de l'UICN.

Début septembre, le tout premier "plan d'action circumpolaire" visant la protection des ours polaires a été publié lors d'une réunion internationale au Groenland. Les cinq Etats concernés, Canada, Danemark (pour le Groenland), Norvège, Russie et Etats-Unis, se sont engagés à mettre en oeuvre un plan d'une durée de 10 ans visant à garantir la survie à long terme des ours polaires à l'état sauvage.

Selon le WWF, ce plan identifie sept menaces majeures à la santé et à la diversité des sous-populations d'ours polaires à travers l'Arctique, et inclut les changements climatiques en tant que menace numéro un à la survie de l'espèce.

Outre la perte de la banquise, la pollution, la prospection de ressources et les modifications des habitats dues aux activités humaines représentent aussi des menaces potentielles. L'exploitation pétrolière dans l'Arctique, par exemple, comporte un large éventail de dangers comme les marées noires, souligne l'UICN.

Source © AFP






dimanche 15 novembre 2015
Selon la Commission poisson et faune de l'Oregon aux USA, les 81 loups restant dans l'état suffisent à leur survie.

Moins d'une décennie après la réintroduction des loups gris dans l'Etat d'Oregon, les fonctionnaires de la commission ont voté le retrait de leur protection d'espèce en voie de disparition. 

Cette décision litigieuse a été prise lors d'une réunion qui a durée 10 heures, 106 personnes ont témoigné pour et contre le plan de retrait de leur protection.

Les groupes de conservation craignent que ce changement de statut des loups pourrait encourager leur chasse illégale. 

"Nous avons déjà connu des incidents de braconnage cette année,» a déclaré Steve Pedery, directeur de la conservation de l'Oregon Wild. "Et désormais, les pénalités pour les tirs de loup ne seront pas aussi lourdes que quand ils étaient répertoriés en voie de disparition."  

En Février, les fonctionnaires de l'Oregon Department of Fish and Wildlife ont révélé les derniers chiffres de la population de loup, et indiqué qu'il ne restait à ce jour que sept couples reproducteurs dans les neuf meutes de loups connus de l'État.

"Ceci est une décision purement politique faite à la demande des éleveurs, a déclaré Amaroq Weiss."

Historiquement, les loups gris étaient réparties sur tout le territoire de l'Oregon, mais leur population est aujourd'hui concentrée principalement dans le tiers oriental de l'État et en occupe seulement environ 12 % du territoire.

© Nature Alerte



mercredi 4 novembre 2015
Les scientifiques estiment qu’au moins 211 000 saïgas, soit la moitié de la population, ont disparu en mai.

Le nombre d’antilopes saïgas disparues au Kazakhstan pourrait être bien plus important que prévu. En mai, le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) annonçait que plus de 120 000 individus de cette espèce menacée d’extinction avaient été trouvés morts en deux semaines.

Mais Steffen Zuther, cité par le New York Times, a procédé à un comptage avec ses collègues de la société zoologique de Francfort. Et les scientifiques estiment désormais qu’au moins 211 000 saïgas, soit la moitié de l’espèce, ont disparu en mai.

Lors d’une conférence scientifique en Ouzbékistan, à la fin d’octobre, le Dr Richard A. Kock, de l’université vétérinaire royale de Londres, a affirmé que l’espèce pourrait s’éteindre complètement en une année si les déclencheurs météorologiques sont déjà trop étendus.

Orages et stress climatique

Cette mortalité de masse est en effet due à une « combinaison de facteurs biologiques et écologiques », expliquaient en mai les experts du secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) qui a dépêché une mission au Kazakhstan.

Les animaux ont été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, selon les experts de la CMS. Des bactéries bénignes portées par l’animal au museau ressemblant à une courte trompette mais qui se transforment en bactéries mortelles dans son système immunitaire déjà affaibli par des facteurs écologiques.

Toxines chimiques, radiations, plantes empoisonnées… Les scientifiques ont écumé la région pour comprendre ce qui avait pu affaiblir les antilopes, précise le New York Times. Sans succès. Nombre d’entre eux suspectent désormais la météo, particulièrement orageuse pour un mois de mai dans cette région, d’avoir accentué la mortalité au sein de l’espèce.

D’autres études estiment que le stress causé par un brusque changement de climat a également pu affaiblir les saïgas, et laisser la Pasteurella et d’autres bactéries faire des ravages.

En 1993, la population des saïgas, qui vivaient dans les steppes du Kazakhstan, dans l’ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d’individus, avant de chuter de manière catastrophique. Les autorités du Kazakhstan se félicitaient jusqu’ici d’avoir réussi à porter la population de cette antilope de quelque 20 000 têtes en 2003 à plus de 250 000 en 2013.


Source © Le Monde

mardi 3 novembre 2015
Une étude récente a révélé qu'un pourcentage élevé de chauves-souris dans le nord de la Chine montrent actuellement des signes du syndrome du nez blanc, ce champignon provenant d' Europe et qui a déjà dévasté les chauves-souris en Amérique du Nord. 

Le syndrome du nez blanc, cette maladie de la chauve-souris qui a eu des effets désastreux en Amérique du Nord dés sa détection dans l'État de New York en 2006, est maintenant présente dans des grottes dans le nord de la Chine, dans des zones autour de Changchun ont déclaré des chercheurs dans un communiqué.

La présence du champignon a été constaté dans 9 sites sur 12, touchant environs 75 pour cent des échantillons parmi trois espèces de chauves-souris, ont indiqué les chercheurs.

Les chercheurs américains et chinois y ont retrouvé des chauves-souris infectées par le champignon et montrant des lésions qui étaient les mêmes que celles observées sur les chauves-souris d'Amérique du Nord, mais les scientifiques ne savent pas comment les chauve-souris chinoises ont été infesté par la maladie. 

"Nous ne disposons pas des chiffres historiques des population pour les chauves-souris en Chine, mais il n'y a pour l'instant aucune évidence d'effondrement de leurs populations  comme nous l'avions constaté dés 2006 en Amérique du Nord," rappelle Joseph Hoyt, un étudiant diplômé de l'Université de Californie à Santa Cruz, auteur de l'étude.

Il est possible que dans les zones où le champignon est présent depuis longtemps, les espèces de chauves-souris puissent développer une résistance à la maladie a déclaré Marm Kilpatrick, professeur associé à l'UC Santa Cruz.

Cette nouvelle étude éclaire davantage sur la distribution de la maladie dans le monde entier. 


© Nature Alerte


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La morue du golfe du Maine, principale source de revenue de l'industrie de la pêche dans le nord-est des États-Unis, est menacée de disparition par un réchauffement régional de l'océan beaucoup plus rapide que partout ailleurs sur la planète, conclut une étude jeudi.

Les stocks de morues stagnent et sont aujourd'hui au bord de l'effondrement, selon les travaux de ces chercheurs publiés dans la revue américaine Science.

Ils ont déterminé que ces stocks se situent actuellement à 3 ou 4 % au-dessus de la limite des niveaux permettant à ces poissons de maintenir durablement leurs populations dans cette région.

Même des réductions dans les prises de pêche n'ont pas pu freiner le déclin rapide des bancs de morues, surprenant pêcheurs et responsables des pêcheries.

Face à une importante diminution des populations, les autorités avaient institué en 2010, un ensemble de restrictions sur les prises de pêche, mais sans que ces mesures contribuent à un rebond des stocks.

«Les responsables de la gestion des pêcheries ont continué à réduire les quotas de pêche, mais les populations de morues continuaient à diminuer», explique Andrew Pershing, le responsable scientifique de l'Institut de recherche du golfe du Maine (GMRI) et principal auteur de l'étude.

«Il s'est avéré que le réchauffement des eaux dans le golfe du Maine est moins hospitalier pour les morues - un poisson d'eau froide - et les réponses des autorités de la pêche ont été trop lentes pour répondre à ce changement drastique de l'environnement», juge-t-il.

Les analyses de températures effectuées par ces scientifiques, dont l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), montrent que la diminution des stocks de morues résulte en grande partie du réchauffement accéléré de l'océan dans le golfe du Maine, qui est 99 % plus rapide que partout ailleurs sur la planète.

Ce phénomène s'explique par le changement de position du Gulf Stream, un courant chaud qui prend sa source dans les Caraïbes ainsi que par les oscillations du climat dans les océans Atlantique et Pacifique. Ces facteurs viennent amplifier le réchauffement continu du globe.

Les chercheurs ont constaté que ce réchauffement de l'eau perturbait la ponte des morues femelles, réduisant le nombre des progénitures.

De plus, ces températures plus chaudes provoquent une plus grande mortalité parmi les jeunes morues et donc une réduction de la population adulte.

Les modèles historiques utilisés par les autorités régionales de la pêche au cours de la dernière décennie ne prenaient pas en compte l'impact de la montée rapide et relativement récente des températures de l'eau. De ce fait, les quotas étaient trop élevés, soulignent les auteurs.

Les morues sont des poissons d'eau froide et le golfe du Maine est à la limite géographique de leur habitat, notent-ils.

Alors que l'océan dans cette région se réchauffe rapidement, les populations de morue seront réduites même avec des quotas de pêche plus stricts ce qui va conduire à une plus petite industrie de la pêche en Nouvelle-Angleterre, prédit l'étude.

Une étude publiée le 27 octobre au Canada conforte ces conclusions sur le rôle du réchauffement régional, en constatant des signes de rebond des populations de morues de l'Atlantique Nord au large de Terre-Neuve et du Labrador, où les eaux sont beaucoup plus froides.

Considérée comme l'une des plus abondantes populations mondiales de morues avant un déclin désastreux dans les années 90 à cause de la surpêche industrielle, les stocks de morues se reconstituent depuis dix ans grâce à la mise en place d'un moratoire sur la pêche de ce poisson en 1992 par le gouvernement canadien.

Ainsi les stocks de morues sont passés en une décennie de quelques dizaines de milliers de tonnes à des centaines de milliers de tonnes, selon cette recherche publiée dans le Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences.

Source © AFP


Les saumons Chinook étaient déjà une espèce en voie de disparition du fleuve Sacramento, en Californie. La sécheresse record qui se prolonge dans cet État de l'Ouest américain les menace aujourd'hui d'extinction pure et simple.

«L'an dernier a été une année très difficile pour ces poissons du fleuve Sacramento à cause de la sécheresse et de la chaleur, et nous pensons que 95 % des jeunes poissons n'ont pas survécu», a indiqué à l'AFP vendredi Michael Milstein, porte-parole de l'Administration américaine des Océans et de l'Atmosphère.

«Nous craignons que cette année soit pire encore, car nos chiffres préliminaires font état de -22 % de jeunes têtards sortis de leurs oeufs comparativement à l'an dernier», ajoute-t-il.

La population de ces saumons s'est effondrée de façon spectaculaire ces dernières années: il y avait 4,4 millions de jeunes saumons Chinook parvenus en aval du fleuve en 2009 et seulement 411 000 l'an dernier.

Seuls 217 000 sont arrivés à ce stade cette année jusqu'alors, contre 280 000 l'an dernier à la même période.

Les saumons Chinook ont besoin d'eau très froide pour que leurs oeufs puissent se développer normalement.

Ils remontaient traditionnellement le fleuve jusqu'aux montagnes pour trouver de l'eau glacée. Depuis la construction du barrage de Shasta, ils se retrouvent bloqués plus bas dans le fleuve, où l'eau est plus chaude.

Jusqu'à il y a quelques années, les autorités relâchaient de l'eau du barrage pour faire tomber la température du fleuve et permettre aux Chinook de se reproduire.

Mais avec le manque de pluie qui dure depuis quatre ans, l'eau disponible en Californie est de plus en plus rare et disputée, notamment par l'industrie agricole. La chaleur fait par ailleurs monter la température des fleuves.

Les Chinooks sont particulièrement vulnérables et d'autres espèces de poissons du fleuve Sacramento, notamment les esturgeons, s'adaptent mieux au réchauffement de la température de l'eau.

Certains poissons souffrent aussi de la sécheresse ailleurs sur la côte ouest, notamment «les saumons Sockeye du fleuve Columbia dans l'Oregon et l'État de Washington», a précisé M. Milstein.

«C'est le genre de phénomène que nous prévoyons de voir plus souvent dorénavant à cause du réchauffement climatique», a-t-il conclu.

La sécheresse et le réchauffement des Océans, qui risquent de s'accentuer avec l'arrivée sur la côte ouest du phénomène climatique El Nino, perturbent la faune. Des lions de mer et autres morses se sont déjà échoués sur des plages d'Alaska ou de Californie ces derniers mois parce que leur habitat est perturbé.


Source © AFP


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mardi 27 octobre 2015
La population des lézards les plus courants en Europe pourrait nettement diminuer dans certaines régions au cours des prochaines décennies à cause du changement climatique, met en garde une étude publiée lundi.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine PLOS Biology, la hausse des températures affecte l'habitat et la reproduction du lézard zootoca vivipara. 

En conséquence, jusqu'à 30 % de ces petits reptiles pourraient disparaître, surtout dans les régions les plus méridionales d'Europe.

«Nous ne prévoyons pas une extinction de cette espèce de reptiles, mais nous suggérons que les populations vivant au sud du continent pourraient particulièrement souffrir du réchauffement», a expliqué Julien Cote, biologiste du Laboratoire Évolution et Diversité Biologique à l'Université française de Toulouse.

Les chercheurs ont placé 18 groupes de lézards dans des enclos semi-naturels soumis à deux environnements différents: l'un similaire au climat actuel, et l'autre de deux degrés Celsius plus chaud ce qui correspond à la hausse moyenne prévue d'ici la fin du siècle sur Terre par le scénario le plus favorable.

Les scientifiques les ont surveillés pendant un an pour évaluer l'impact de la température sur leur croissance démographique, leur taux de reproduction et leur survie.

«Un réchauffement de deux degrés a paru initialement bénéfique, favorisant une croissance plus rapide des jeunes lézards qui ont pu ainsi se reproduire plus précocement, mais ces deux degrés de plus ont aussi écourté la vie des lézards adultes», a expliqué Elvire Bestion, chercheuse à l'Université britannique d'Exeter.

Selon la modélisation de ces données, «la mortalité accrue des lézards adultes pourrait entraîner une diminution du taux de croissance de la population finissant par provoquer une extinction de ces reptiles dans une vingtaine d'années».

Mais les scientifiques ont néanmoins écarté un scénario aussi dramatique, faisant valoir que la manière dont ces lézards s'adapteront à l'environnement naturel est plus complexe.

Notamment, les femelles ont eu un deuxième cycle annuel de reproduction dans le climat plus chaud pendant l'été.

«On peut se demander si cette évolution de la reproduction sous l'effet du réchauffement pourrait permettre aux lézards de s'adapter au cours du temps», a relevé Elvire Bestion.

Mais la comparaison entre les deux environnements montre toutefois qu'une hausse de deux degrés pourrait entraîner une diminution de 14 à 30 % de la population de lézards européens, en fonction du scénario de réchauffement envisagé.

Source © AFP







Vingt-deux éléphants ont été retrouvés morts au Zimbabwe, probablement empoisonnés au cyanure par des contrebandiers, ont annoncé les autorités des parcs nationaux mardi, portant à 62 le nombre de pachydermes empoisonnés dans ce pays depuis septembre.

"Nous avons découvert 22 carcasses d'éléphants dans la zone de Sinamatela", à proximité de Hwange (ouest), la principale réserve du Zimbabwe, "et jusqu'à présent nous avons retrouvé 35 défenses", a déclaré à l'AFP la porte-parole des parcs, Caroline Washaya. 

Cyanure

"Selon les premiers éléments de l'enquête, les éléphants ont été empoisonnés au cyanure", a-t-elle précisé. "Nous continuons à faire pression pour que les personnes arrêtées en possession de poison tel que le cyanure reçoivent des amendes dissuasives. On ne peut pas perdre la faune à un taux aussi alarmant", a-t-elle ajouté. 


Précédents

Il y a moins de deux semaines, 26 éléphants avaient été retrouvés empoisonnés à l'extérieur du parc de Hwange, et à Dzibanini, non loin de la frontière avec le Bostwana. Et le mois dernier, au moins 14 éléphants avaient subi le même sort. Les braconniers tuent les éléphants pour s'emparer de leurs défenses, vendues ensuite sur le marché clandestin de l'ivoire, essentiellement chinois, pour en faire des objets d'art. 

Massacre

De 30.000 à 40.000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour alimenter ce trafic, mettant en danger la survie de l'espèce à moyen terme. L'an dernier, plus de 300 pachydermes ont été empoisonnés au cyanure placé à proximité de points d'eau au Zimbabwe.


Source © Belga
Des bouquetins, il y en a environ 600 qui gambadent dans le Parc national des Ecrins. Alors, quand dans le massif voisin du Bargy le préfet de Haute-Savoie ordonne l’abattage de 200 à 300 bouquetins, soit quasiment l’ensemble de la population du massif, les agents de l’environnement des Hautes-Alpes se sentent concernés. 

Atteints de brucellose, une maladie transmissible aux bovins et à l’homme par ingestion d’aliments contaminés, les bouquetins du Bargy pourraient ne pas être les seuls animaux sauvages à poser des problèmes sanitaires. « La brucellose pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg », s’inquiète Michel Bouche*, technicien patrimoine pour le secteur Embrunais au Parc national des Écrins.

Dans le Bargy, la décision préfectorale d’abattre les bouquetins malades, à l’exception d’un « noyau sain » de 75 individus, a satisfait les éleveurs inquiets pour leurs fromages, mais a scandalisé les associations de protection de l’environnement qui ont déposé une requête auprès du tribunal administratif de Grenoble. Rejetée.

Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vont donc devoir agir vite durant les quelques jours qui séparent le départ des estivants et l’arrivée des skieurs. L’abattage de plus de 200 bouquetins se fera malgré les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’avis défavorable du Conseil national de protection de la nature (CNPN). 

« Les avis rendus par les experts ne sont pas suivis par la justice. On voit bien que l’affect et le lobbying ont plus de poids que les avis techniques et scientifiques », déplore Michel Bouche.

« Regardez ce qu’on a fait avec les renards »

« Créer un noyau sain de bouquetins non atteints de la brucellose n’est pas possible, poursuit l’agent des Ecrins. Les jeunes sont déjà contaminés et abattre les plus vieux va pousser les survivants à se disséminer sur d’autres massifs. » Depuis la fin 2014, déjà plus de 300 bouquetins ont été tués et force est de constater que la maladie n’a pas disparu.

Les éleveurs estiment qu’il y a urgence à agir, faisant valoir le risque économique qui pèse sur eux si leurs troupeaux étaient contaminés : les reblochons de la ferme seraient invendables. Le préfet a pris fait et cause pour les éleveurs, écartant toute possibilité de vaccination des animaux sauvages notamment en raison d’« un risque pour les agents qui administreront le vaccin ».

Les principaux intéressés sourient quand on évoque cet argument : « C’est un vaccin vivant donc il peut redevenir pathogène mais ça n’a rien à voir avec la maladie initiale », explique Michel Bouche, convaincu que la vaccination peut éradiquer la maladie. « Regardez ce qui s’est passé avec les renards : on a voulu les exterminer pour lutter contre la rage, mais seule la vaccination a marché », argumente-t-il.

Certains préfèrent quitter le métier »

Les agents de l’environnement, ceux de l’ONCFS et des Parcs nationaux, constatent aussi des différences de traitement entre différentes maladies. « La semaine dernière, nous avons capturé un bouquetin atteint de la pestivirose, de la fièvre Q et du virus de l’arthrite encéphalite caprine, énumère Michel Bouche. Nous découvrons des maladies émergentes qui ne sont pas réglementées et qui peuvent aussi se transmettre à l’homme. » Pas de quoi s’alarmer, rassure Michel Bouche, mais de quoi prendre du recul sur la menace représentée par la brucellose.

Avec une population de bouquetins passée de néant à plus de 600 individus en 50 ans, le Parc national des Ecrins est soumis, comme les autres massifs alpins, à la menace de devoir se débarrasser d’animaux sauvages. Au grand dam des agents qui seront chargés de faire le sale boulot. « Quand on passe une carrière à protéger des espèces et qu’on vous demande soudain de les éradiquer, ça peut poser des problèmes psychologiques. Certains préfèrent quitter le métier », témoigne Dominique Melleton, chef de service au Service départemental des Alpes de Haute-Provence de l’ONCFS. « Pour nous, les décisions prises sans tenir compte de nos avis techniques et scientifiques sont des désaveux », ajoute Michel Bouche.

*Les personnes citées dans cet article le sont au titre de leur appartenance au Syndicat national de l’environnement (SNE-FSU)


Source © 20 minutes

mercredi 2 septembre 2015
« Les éleveurs sont excédés, ils sont à bout. Etre toutes les nuits dans le stress permanent, c'est pas possible », explique Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA 73.

Une cinquantaine d’éleveurs séquestrent, depuis mardi 1er septembre, le président du parc de la Vanoise (Savoie), Guy Chaumereuil, son directeur, Emmanuel Michau, et un agent du parc. Les éleveurs, retranchés dans la salle des fêtes de Bramans, réclament des mesures concrètes contre les attaques de loup.

La séquestration des responsables du premier parc national créé en France a débuté à 23 heures, à la suite d’une réunion publique sur la nouvelle charte du parc, a annoncé la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) des Savoie mercredi matin dans un communiqué. Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA 73 a précisé les griefs des éleveurs :

« Ils demandent l’autorisation de tuer des loups dans le cœur du parc et la mise en place de moyens réels pour prélever cinq loups en Savoie d’ici à la fin de l’année. Les éleveurs sont excédés, ils sont à bout. Etre toutes les nuits dans le stress permanent, c’est pas possible. »

Dans un tract diffusé mercredi, les éleveurs réclament aussi « l’exclusion des loups de toute zone pastorale ».

Des discussions étaient en cours avec la préfecture mercredi matin mais aucune intervention des forces de l’ordre n’était envisagée à court terme. « Les discussions sont privilégiées », a indiqué la préfecture de Savoie.

A la fin d’août, les éleveurs dénombraient 130 attaques de loups depuis le début de la saison d’estive, contre 105 sur l’année 2014, selon le tract de la FDSEA. Protégé par deux textes européens ratifiés par la France, le loup a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ. Au grand dam du monde pastoral : les attaques de loup ont doublé en cinq ans, avec 8 500 brebis tuées entre juillet 2014 et juillet 2015.

Au début de juillet, le gouvernement a durci la lutte contre ce prédateur : le nombre maximal de loups qui pourront être abattus est passé de 24 individus, en 2014-2015, à 36 pour la période 2015-2016. En 2014-2015, le quota n’avait pourtant pas été atteint : 19 loups avaient été tués officiellement et un par un braconneur. Cet été, trois loups ont été abattus en France, dont un en Savoie, selon la préfecture.

Source © Le Monde




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mardi 1 septembre 2015
La majorité des oiseaux marins à travers le monde a déjà ingurgité du plastique, mais d'ici 2050 quelque 99% des albatros, manchots, mouettes et autres volatiles des mers seront touchés par cette pollution, rapporte une étude publiée lundi.

Les chercheurs ont passé en revue des études réalisées entre 1962 et 2012 sur 135 espèces d'oiseaux marins. En comparaison, une étude datant du début des années 1960 montrait qu'à cette époque moins de 5% des oiseaux marins étaient concernés. 

La pollution au plastique, qui selon les scientifiques atteint en certains endroits le taux record de 580.000 morceaux de plastique par km2, représente un danger pour les oiseaux qui confondent leur surface colorée avec des aliments. Les oiseaux peuvent développer des maladies ou mourir s'ils ingèrent trop de plastique. 

Les chercheurs "prévoient une augmentation de l'ingurgitation de plastique par les oiseaux marins, qui touchera 99% de toutes les espèces d'ici 2050", selon les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Résultats frappants

"Une gestion efficace des déchets peut réduire cette menace", notent toutefois les auteurs. "Pour la première fois, nous disposons d'une prévision globale montrant à quelle échelle la pollution au plastique peut avoir des répercutions sur les espèces marines - et les résultats sont frappants", a estimé Chris Wilcox, chercheur à l'Agence nationale australienne pour la science (CSIRO). 

"Les estimations, basées sur des observations historiques, montrent qu'environ 90% des oiseaux marins ont déjà avalé du plastique. C'est énorme et cela montre l'omniprésence de la pollution au plastique", a-t-il ajouté. 

Depuis la commercialisation du plastique dans les années 1950, la production a doublé tous les 11 ans, rappelle l'étude. "Toutefois, entre 2015 et 2026, la quantité totale de plastique produite sera équivalente à tout ce qui a déjà été fabriqué" depuis le début de la production de plastique, ajoutent les chercheurs.

L'océan Austral le plus menacé

La menace "est géographiquement étendue, généralisée et augmente rapidement" estiment-ils, précisant que les zones les plus à risques se situent "aux limites de l'océan Austral, dans la mer de Tasman entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande", en raison de la forte pollution au plastique et de la grande diversité d'oiseaux marins dans ce secteur.

Source © Belga


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lundi 31 août 2015
La police des frontières dans le sud de la Chine a saisi 620 tortues, dont 510 relevant d'espèces sous protection de l'Etat, passées en contrebande du Vietnam.

La police a indiqué qu'elle avait entendu des "sons larvés" en inspectant un camion censé transporter des fruits de mer gelés, le 24 août dans la ville de Fangchenggang, de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud-ouest).

La police a découvert quinze cartons à bord du camion contenant des espèces menacées d'extinction, incluant des tortues-boîtes indochinoises et des tortues à tête jaune. Elles étaient transportées à destination du Guangdong, province où des tortues menacées sont vendues sur le marché noir comme mets gastronomiques.

La police a remis ces tortues aux autorités forestières.

Source © Xinhua
mardi 30 juin 2015
L'Islande a lancé sa saison 2015 de chasse à la baleine, a-t-on appris lundi auprès des autorités, alors que des centaines de milliers d'internautes ont signé une pétition dans l'espoir de faire cesser cette pratique.

Deux navires baleiniers, Hvalur 8 et Hvalur 9, "sont partis avant hier" dimanche, a indiqué le directeur de la station baleinière du Hvalfjördur, Gunnlaugur Gunnlaugsson. Il a ajouté qu'aucune prise n'avait encore été faite lundi à la mi-journée. Depuis qu'elle a repris cette chasse en 2006, l'Islande fait partie, avec la Norvège, des deux pays qui refusent un moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales. 

Une pétition pour protester contre cette chasse a dépassé lundi après-midi les 700.000 signatures, soit l'équivalent de plus de deux fois la population islandaise, sur le site internet de cyber-militantisme Avaaz.org. Elle vise spécifiquement le gouvernement de Saint-Kitts-et-Nevis, appelant ce pays des Antilles à retirer le pavillon de complaisance qu'il accorde au Winter Bay, le navire de la société baleinière Hvalur qui transporte la viande de baleine exportée par l'Islande. 

Après 137 prises de rorquals communs (le deuxième plus grand animal après la baleine bleue) en 2014, le gouvernement a décrété un quota de 154 prises pour 2015. Les Islandais chassent aussi la baleine de Minke, espèce plus petite, avec un quota de 229 pour 2014-2015, très largement supérieur aux harponnages réussis (24 seulement en 2014). La demande pour cette viande est en baisse en Islande comme dans le principal débouché à l'export, le Japon, où elle a une image de moins en moins bonne auprès des consommateurs.

Source © AFP
Une opération titanesque est en branle, en Gaspésie, où une carcasse de 50 tonnes doit être transportée vers un dépotoir. Le cadavre d'une baleine noire de l'Atlantique Nord, aussi appelée baleine franche, a été découvert mercredi au large de Percé et laisse croire aux experts qu'elle sera une mine de renseignements pour décrire cette espèce en voie de disparition.

La carcasse de l'animal dérivait entre l'île Bonaventure et le cap Blanc lorsqu'un plaisancier l'a repérée. L'observation de cette espèce à l'état vivant est déjà rarissime - il ne reste que 500 individus dans le monde -, alors cette découverte donne beaucoup d'espoir aux experts.

« Ce sera intéressant de pousser l'investigation et de faire l'acquisition de connaissances physionomiques et physiologiques sur cet animal-là, a expliqué Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins. Nous avons très peu d'information sur la baleine noire, alors nous en profiterons pour prendre une tonne de mesures. »

La carcasse doit être sortie de l'eau pour que les scientifiques puissent procéder à la nécropsie et au dépeçage du cétacé. Déplacer une baleine de 17 mètres de long et pesant 50 tonnes nécessite une logistique hors du commun.

Parcours long et complexe

D'abord, la baleine a été remorquée par un navire des Croisières Julien Cloutier, en fin de journée, mercredi. Elle a été tirée jusqu'à L'Anse-à-Beaufils, où elle a passé la nuit ancrée au fond de la mer.

Hier, un bateau l'a remorquée jusqu'à la ville de Newport, un peu plus au sud. Ce matin, la gigantesque carcasse doit être extirpée de l'eau grâce à un treuil et être installée sur un camion-remorque. Si tout se déroule bien, elle sera transportée dans un dépotoir de Caplan, où l'équipe de Stéphane Lair, de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, doit procéder à la nécropsie. L'un des objectifs de cet examen est de déterminer si l'activité humaine peut être responsable de la mort de l'animal.

« Une des causes les plus importantes de la mort des baleines noires, c'est les collisions avec les navires et les empêtrements dans les engins de pêche, explique le Dr Lair, qui espère que la baleine soit encore en assez bon état pour qu'il puisse déterminer ce qui a causé sa mort. Après, nous procéderons à une autopsie standard pour voir s'il y avait une infection ou des parasites et autres éléments du genre. »

Squelette éducatif

Une équipe du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) sera aussi sur place pour dépecer la baleine. Le squelette sera par la suite transporté au Centre d'interprétation des mammifères marins, à Tadoussac, où il servira à des fins éducatives.

« Ça enrichira notre collection qui est déjà très intéressante. La baleine franche a un crâne qui fait pratiquement le tiers de son corps, alors juste au niveau visuel, ce sera très impressionnant. », explique Josiane Cabana, d'Urgences mammifères marins.

La nécropsie et le dépeçage seront pratiqués directement au dépotoir, où il sera possible d'enfouir immédiatement les matières organiques.

Espèces en péril

Des 13 espèces de cétacés qui se trouvent dans le Saint-Laurent, 7 sont en péril. Pour stopper le déclin alarmant de certaines populations, comme celle de la baleine franche, des experts ont mis sur pied des programmes de rétablissement. Certaines baleines sont aussi protégées par la Loi sur les espèces en péril (LEP), qui vise à prévenir leur disparition ou à permettre leur rétablissement. La population de baleines noires de l'Atlantique Nord, qui a été décimée par la chasse à la baleine, a été ajoutée à la liste des espèces en voie de disparition de la LEP en janvier 2005.

La baleine identifiée

La baleine a été identifiée par l'équipe du New England Aquarium de Boston. La femelle, Piper, est connue des scientifiques depuis 1993. À deux reprises dans sa vie, elle s'est empêtrée dans des filets de pêche. Elle faisait partie d'un programme de parrainage. « C'était l'une de nos préférées », a écrit Moira Browm, du New England Aquarium. Piper a eu trois bébés ; le dernier est né en 2013. Il y a donc des chances qu'un foetus soit découvert lors de l'autopsie.

La baleine noire de l'Atlantique Nord


  • STATUT : En voie de disparition. L'Atlantique Nord est le seul endroit au monde où on trouve encore cette espèce.
  • LONGUEUR :  De 15 à 18 m (les mâles sont un peu plus petits que les femelles).
  • POIDS : De 30 à 100 tonnes
  • POPULATION : Environ 500 individus
  • LONGÉVITÉ : Plus de 80 ans


Source © La presse Canadienne
mardi 23 juin 2015
Le principal négociateur du Japon à la Commission baleinière internationale (CBI) a confirmé lundi l'intention de son pays de poursuivre son programme de chasse à la baleine dans l'Antarctique, priant l'instance de juger sur des critères scientifiques et non politiques.

Les 200 experts de la CBI, qui se sont retrouvés pendant deux semaines à San Diego en Californie entre le 22 mai et le 3 juin, ne sont pas parvenus à tomber d'accord sur la réponse à apporter au programme japonais de chasse «scientifique» à la baleine en Antarctique, selon le rapport de leur réunion annuelle publié vendredi dernier.

«Il n'y a aucune conclusion définitive dans le rapport lui-même, ce qui n'est pas si surprenant puisque nous savons très bien que la CBI est une organisation divisée», a déclaré lundi Joji Morishita, qui défend la cause du Japon à la CBI, lors d'une conférence de presse à Tokyo.

«En raison de cette division, même le comité scientifique a toujours des difficultés à aboutir à une sorte de conclusion», a-t-il critiqué.

M. Morishita avait déclaré vendredi que le Japon entendait toujours conduire son nouveau programme qui prévoit de capturer 3996 petits rorquals (ou baleines de Minke) en Antarctique dans les 12 prochaines années.

Toutefois, «il n'est pas opportun de dire à ce stade si nous reprendrons nos activités de pêche à partir de cet hiver ou non», a-t-il tempéré lundi, Tokyo voulant afficher une attitude de bon élève, se conformant aux règles internationales.

«Nous allons essayer de fournir le plus d'éléments scientifiques possible afin d'obtenir le feu vert de ce comité», a réaffirmé le négociateur japonais en déplorant que «cela soit une histoire sans fin».

Contraint de renoncer à chasser la baleine en Antarctique pour la saison 2014-2015 suite à un arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ), le Japon a présenté fin 2014 à la CBI un nouveau plan de chasse aux cétacés à des fins scientifiques.

Tokyo affirme que ce plan révisé permettra une meilleure compréhension des écosystèmes marins de l'Antarctique et a promis de limiter la période de recherche à 12 années à partir de l'exercice 2015-2016.

Interrogé sur la position des experts occidentaux, M. Morishita a souligné qu'on pouvait en trouver «un ou deux» favorables aux recherches du Japon en Antarctique.

Le haut fonctionnaire nippon considère que la logique à l'oeuvre dans le cas de la pêche à la baleine est dangereuse pour la conduite des politiques environnementales dans le monde.

«Si on continue comme ça, je crains qu'un pays doté d'un pouvoir politique international puisse imposer ses normes et son éthique aux autres», ce qui s'apparenterait à un «impérialisme de l'environnement», s'est-il inquiété.

«Par exemple, si l'Inde devenait la première puissance mondiale et commençait à dire "il ne faut pas manger de boeuf", que ferions-nous?», a argué M. Morishita.

Dans son arrêt de mars 2014, la CIJ a estimé que les Japonais détournaient à des fins commerciales une activité présentée comme étant destinée à la recherche animale.

Source © AFP
vendredi 19 juin 2015
Le félin le plus menacé du monde, le lynx ibérique regagne du terrain en Espagne après avoir frôlé la disparition. 

Mais malgré une forte mobilisation pour sa survie, il affronte un ennemi inattendu: Les voitures.

C'est aujourd'hui la «plus grande menace» pesant sur l'espèce, estime l'organisation de protection de la nature WWF.

Le nombre de lynx écrasés a explosé ces dernières années, passant de 2 en 2008 à 22 en 2014, un record. Au total depuis 2002, 73 lynx sont morts sur les routes, d'après le décompte de l'organisation qui met en cause le manque d'entretien des voies.

Plan d'action signé avec un ministère

«C'est révoltant car le problème pourrait facilement être réglé», s'indigne Ramon Perez de Ayala, de WWF: Il faudrait selon lui poser des barrières, débroussailler les bas-côtés et sécuriser des passages naturels pour permettre la traversée des routes. Des travaux dont le coût atteindrait tout de même six millions d'euros.
«Avec l'excuse de la crise, on ne fait même pas les travaux d'entretien les plus basiques», accuse-t-il. Le ministère de l'Equipement assure pourtant à l'AFP «collaborer dans la lutte» contre les accidents. Début juin, il a signé un plan d'action avec le ministère de l'Agriculture.

Espèce en «danger critique»

A eux deux, le fléau des voitures et une maladie hémorragique touchant le lapin sauvage, principale proie du lynx ibérique, pourraient bien compromettre les chances de cette espèce d'en finir vite avec l'étiquette de «félin le plus menacé du monde».

Fourrure tachetée, les oreilles surmontées d'une touffe pointue de poils noirs, le lynx ibérique est le seul félin à figurer sur la liste rouge des espèces «en danger critique de disparition» de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) - référence en la matière -, relève Catherine Numa, une représentante de l'UICN en Espagne.

Source © AFP

jeudi 18 juin 2015
Le groupe écologiste Alberta Wilderness Association s'inquiète de la possible disparition de l'omble à tête plate et de la truite fardée dans la province.

Les deux espèces, que l'on retrouve dans le bassin Oldman, situé dans le sud de l'Alberta, sont menacées d'extinction, selon un dernier rapport de l'organisme.

De nombreux facteurs influencent la diminution des populations de ces espèces tels que l'exploitation forestière, le développement de l'industrie pétrolière et gazière, les mines de charbon, la déforestation et l'activité humaine près des cours d'eau.

Selon une spécialiste de la conservation des espèces au sein de l'Alberta Wilderness Association, Brittany Verbeek, l'omble à tête plate et la truite fardée sont essentiels à la santé des cours d'eau.

« Ces truites sont de bons indicateurs en ce qui concerne la santé des rivières et ruisseaux parce que les espèces sont sensibles aux variations de température et à la clarté de l'eau. Alors s'il n'y a pas de végétation qui empêche la sédimentation et maintient l'ombre, les populations de truite vont diminuer. »

Intervention insuffisante

Afin de mieux protéger la truite fardée et l'omble à tête plate, l'un des emblèmes de l'Alberta, le groupe écologiste recommande un moratoire immédiat sur les coupes forestières dans l'habitat des deux espèces, un ordre fédéral imposant la protection de l'habitat de la truite fardée et l'imposition de restrictions concernant l'activité humaine sur les voies navigables autour des habitats en danger.

Selon Brittany Verbeek, la collaboration des deux ordres de gouvernement est nécessaire, car « ils sont responsables de protéger et de récupérer ses espèces ».

L'écologiste aquatique Dave Mayhood se désole du manque d'effort déployé par Ottawa pour protéger les truites en danger. « Jusqu'à présent, le ministère des Pêches et des Océans n'a toujours pas déclaré un ordre de protection de l'habitat ou une déclaration formelle de protection dans les 180 jours suivants la publication d'un plan de réhabilitation de la population albertaine de truites fardées. »

L'omble à tête plate est considéré comme étant une espèce « menacée » en vertu de la Loi sur la faune de l'Alberta, tandis que la truite fardée a été déclarée « menacée » selon la Loi sur la faune de l'Alberta et la Loi sur les espèces en péril.

Source ©  Virginie Bouchard
lundi 8 juin 2015
Les dauphins de Maui (Cephalorhynchus hectori Maui) se rapprochent dangereusement de l'extinction. 

Deux nouvelles études mettent en évidence le sort inquiétant des dauphins de Maui, les dernières données révèlent que leur population a atteint le niveau le plus bas jamais enregistré, avec moins de 47 individus restant actuellement en vie. Ces documents viennent d'être présentés durant la réunion annuelle du Comité scientifique de la Commission baleinière internationale (IWC) à San Diego, en début de semaine.

D'après les dernières observations la population des dauphins de Maui se situe maintenant entre 42 et 47 individus, contre 59 en 2010/2011, selon un article de Barbara Maas, Chef de Conservation International des espèces de la "NABU Fondation". Plus grave il ne reste malheureusement plus que 10 à 12 femelles matures vivantes à ce jour.

La population des dauphins de Maui ont fortement diminué depuis les années 1970, principalement en raison des prises accidentelles dans les filets de pêche.

Chaque année au moins quatre dauphins Maui meurent pris au piège dans des engins de pêche dans la région, c'est 54 fois plus qu'une pêche qui se voudrait durable. A ce rythme, les dauphins devraient donc s'éteindre en moins d'une quinzaine d'années, selon un document de la Maas.

Les dauphins de Maui ne vivent que sur la côte ouest du Nord de la Nouvelle-Zélande. Les habitants indigénes, les maoris, Te Ika a Maui, s'en sont inspirés pour définir le propre nom de leur peuple. Ils sont une sous-espèce des dauphins de Hector (Cephalorhynchus hectori hectori), qui ne vivent que dans trois petites zones autour de l'île au Sud du pays.

Pourtant les écologistes tirent la sonnette d'alarme sur l'état des dauphins de Maui depuis des années. En 2012, un groupe de scientifiques réuni par le gouvernement de la Nouvelle-Zélande avait déjà estimé que les filets maillants et la pêche au chalutage étaient responsables de plus de 95 % des décès de dauphins de Maui. Seulement 5 % de l'habitat des animaux est actuellement protégé contre le chalutage, et 19 % contre les filets maillants.

Depuis 2 ans, le Comité scientifique de la CBI exige des mesures de conservation urgentes pour protéger les dauphins. En 2014, son rapport annuel a noté que malgré les petites extensions d'aires protégées, de la Nouvelle-Zélande "la gestion actuelle de la situation est gravement en deçà de celle requise pour renverser le déclin de dauphins de Maui.

" Le rapport poursuit: «...qu'il est de la plus haute priorité de prendre des mesures immédiates qui permettront d'éliminer les prises accidentelles de dauphins de Maui, il est recommandé que les filets maillants et le chalutage soit totalement interdits dans la zone d'habitat des dauphins Maui.

L'UICN et la Société pour les mammifères marins ont émis des recommandations similaires. Dans leur document ils critique le gouvernement de Nouvelle-Zélande pour commencer et son plan de recherche sur cinq ans plutôt que de prendre des mesures immédiates de conservation. 

Un autre document présenté à la réunion de la CBI a constaté que les petites expansions des aires protégées mises en œuvre en 2012 et 2013 étaient totalement inefficaces. Avec ou sans eux, l'étude prédit avec une probabilité de 95 % que la population de dauphins de Maui devrait baisser en dessous des 30 individus en 2033, et 50 % de probabilité en dessous de 10 individus. 

En revanche, si le gouvernement de Nouvelle-Zélande suit les recommandations du comité de la CBI, l'étude prévoit une amélioration considérable, à une probabilité de 40 % d'augmentation de la population.

Au cours des dernières années, de nouvelles menaces pour les dauphins ont émergé avec par exemple les essais sismiques et les activités liées à la production pétrolière et gazière dans et autour de leur habitat.

Les écologistes demandent au gouvernement de la Nouvelle-Zélande de prendre des mesures urgentes. "La Nouvelle-Zélande a jusqu'ici toujours esquivé sa responsabilité dans la protection des derniers dauphins Maui. Depuis 3 ans, les scientifiques de la CBI ont exhorté le gouvernement  à interdire l'utilisation des filets maillants et du chalutage sur l'ensemble de leur habitat. Mais la Nouvelle-Zélande s'obstine pour des raisons purement économiques à courte terme."

© Nature Alerte


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Un grand groupe de globicéphales massacrés dans un Grind brutal aux Iles Féroé. Ce matin, à environ 8h40 heure locale, un grand groupe de globicéphales a été massacré dans le premier "grindadráp" ou "grind" de l’année, sur l’ile de Vágar au nord ouest de l’archipel des Îles Féroé.

Alors que les chiffres officiels sont sur le point d’être publiés, les estimations du "chef du grind" indiquent que environ 150 globicéphales étaient ont été abattu, faisant ainsi de ce grind l’un des plus sanglant depuis au moins 2 ans.

Le grind a eu lieu 2 semaines avant que les équipages de Sea Shepherd arrivent aux Iles Féroé, dans le cadre de la campagne de défense des baleines-pilotes des Iles Féroé 2015 : l’Opération Sleppid Grindini.

L’ordalie (épreuve) a commencé vers 4h00 heure locale quand le navire de patrouille de pêche des Iles Féroë, Brimil, a localisé le groupe au sud de l’ile de Vágar. Durant les 4 à 5 heures suivantes, vingt-cinq bateaux de chasse ont conduit le groupe jusqu’à la plage de Miðvágur, où le grind s’est finalement déroulé.

Le directeur général de Sea Shepherd Global, Alex Cornelissen, a déclaré : "Les plages des Iles Féroé sont une fois de plus rouges du sang de centaines de globicéphales abattus. Sans la présence de Sea Shepherd, mettant en lumière les sauvageries perpétrées sur ces rivages, le massacre se poursuivra, sans relâche. Nous nous assurerons que le monde ne puisse ignorer ce massacre de l’océan."

La responsable des équipes à terre, Rosie Kunneke, a indiqué que "durant plus de 4 longues heures, ces animaux ont combattu pour leur vie. Ils ont été harassés, torturés, et brutalement tués en présence des membres de leur famille. Ceci n’est pas une tradition. C’est un bain de sang."

Depuis des centaines d’années, les habitants des Iles Féroé regroupent des globicéphales migrateurs depuis la mer jusque dans des eaux peu profondes où ils les abattent. Ce massacre, connu sous le nom féringien de "grindadráp" ou "grind", est une extermination brutale de familles entières de baleines et de dauphins en une fois.

L’Opération Sleppid Grindini sera la sixième campagne de Sea Shepherd aux Féroé. Menée par les navires de Sea Shepherd le Bob Barker, le Sam Simon et le Brigitte Bardot et épaulée par une équipe dédiée à terre, la campagne marquera la plus forte présence sur place de l’organisation dans la région jusqu’à présent.

Source © Sea Shepherd

La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao au monde et dispose d'un écosystème d'une grande biodiversité. Riche de diverses espèces, on compte plus de 2250 espèces endémiques de plantes et 270 espèces vertébrées. 

Mais la Côte d'Ivoire détient également le taux de déforestation le plus élevé de toute l'Afrique Subsaharienne, dû en grande partie à son ascension en tant qu'acteur important dans l'économie agricole mondiale après des années de conflit civils. 

Selon une nouvelle étude en accès libre publiée sur la revue Tropical conservation Science de mongabay.com, les populations de primates sauvages en Côtes d'Ivoire sont en sérieux déclin en raison du nombre croissant de plantations illégales de cacao dans les zones protégées. 

Les auteurs de cette étude ont recensé vingt-trois zones protégées afin d'en déterminer le nombre d'espèces de primates présentes, l'ampleur de la dégradation de leur habitat naturel due aux plantations de cacao, ainsi que les populations humaines présentes près de ces réserves naturelles. 

“Nos données nous confirment la forte corrélation entre les cultures de cacao et l'absence de certaines espèces de primates dans les réserves naturelles et les parcs de la Côte d'Ivoire” expliquent les chercheurs. 

“Chacune des vingt-trois réserves naturelles a subi la perte d'au moins une espèce de primate. Cinq de ces réserves en ont perdu la moitié et treize autres ont perdu la totalité des espèces présentes.” Les plantations de cacao représentaient 93% des cultures illégales dans les zones protégées, avec des cultures de subsistances occupant le pourcentage restant. 

“Nous avons besoin de mesures draconiennes afin de contrôler la chasse des primates en Côte d'Ivoire. Mais à moins que les plantations de cacao ne soient contrôlées de près, l'application de lois antichasses n'empêchera pas la perte d'autres espèces de primates car leurs habitats naturels, même dans les zones protégées, n'existeront plus.” 

Malgré la forte relation entre la déforestation et la disparition des primates, certaines réserves naturelles déboisées à 80% ont su conserver 6 espèces de primates locales sur 8, grâce à la mise en vigueur de programmes communautaires de conservation et de surveillance. D'autres forêts telles que la réserve du Haut Sassandra, longtemps qualifiées de zone de conflit en marge du contrôle de l'État, ont perdu 70% de leurs forêts et toutes les espèces de primates présentes sur le site. D'après les chercheurs, l'investissement social dans la planification de la conservation des espèces et la lutte contre la déforestation sont la clé de la protection de la diversité des primates. 

L'étude met aussi l'accent sur trois zones forestières en particulier, servant de refuge pour trois espèces de primates les plus en danger. Le cercopithèque de Roloway (Cercopithecus Diana roloway) et le Mangabey Couronné (Cercocebus atys lunulatus) dépendent entièrement des zones forestières restantes dans les réserves de Port Gauthier, de Dassioko et de la réserve comunautaire de Tanoe. Les chercheurs ont donc mis en place un programme de surveillance communautaire dans la réserve de Dassioko, une des dernières réserves qui sert de refuge aux chimpanzés d'Afrique de l'Ouest (Pan troglodytes verus). 

« Potentiellement la mise en place de stratégies agroforestières pourrait autant servir les besoins des économies locales, que ceux des écosystèmes » disent les chercheurs. L'une des plus prometteuses, “le cacao de l'ombre”, ne nécessite pas le déboisement total des forêts. Cette stratégie a déjà fait ses preuves quant à la sauvegarde de la population des primates sur les plantations de cacao du Brésil. Les cultivateurs de Côte d’Ivoire interviewés se sont montrés disposés à tenter cette nouvelle approche, car la conservation des arbres enracinés sur leurs plantations augmente la stabilité et la capacité du sol à retenir l'eau et ainsi sa fertilité. 

Les chercheurs s'alarment sur la nécessité de la mise en œuvre de pratiques agroforestières car chaque année le pays perd 265 000 hectares de forêt en vue d'améliorer le rendement du cacao. 

D'après les chercheurs, 'Il est peu probable que la Côte d'Ivoire ait les ressources nécessaires pour mettre un terme à la production de cacao et la chasse à l'intérieur des zones protégées. Étant donnée la situation alarmante du déclin de la population des primates, la situation ne fera surement qu'empirer.” 

“La priorité immédiate doit être de renforcer la surveillance des zones protégées des parcelles restantes” concluent les chercheurs. Vraisemblablement, l'espoir d'un regain de la population des primates sur ses zones protégées et régénérées repose sur notre capacité à protéger les éléments de ces habitats maintenant.” 

 Source © mongabay

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