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vendredi 4 septembre 2015
Les autorités indiennes ont officiellement annulé jeudi la licence de la branche locale de Greenpeace lui permettant d'obtenir des fonds de l'étranger, nouveau coup de bélier du gouvernement Modi contre l'organisation de défense de l'environnement.

La licence autorisant Greenpeace India à recevoir des fonds provenant de l'étranger a été révoquée, a rapporté dans la soirée l'agence Press Trust of India (PTI) citant une source anonyme au sein du ministère de l'Intérieur.

Cette licence était suspendue depuis avril dernier suite à une décision du gouvernement, qui avait gelé les comptes de l'organisation. Un tribunal de New Delhi avait par la suite ordonné la réouverture de certains comptes de l'ONG, l'autorisant à recevoir des fonds venant d'Inde.

Cette décision offrait un répit à Greenpeace qui, sinon, avait indiqué devoir cesser rapidement ses activités dans le pays.

Dans un communiqué, l'une des responsables de Greenpeace India Vinuta Gopal a dénoncé jeudi la suppression de leur licence comme «une tentative désespérée de nous faire fermer boutique».

«L'annulation de notre enregistrement est la dernière manoeuvre en date du gouvernement dans son attaque incessante contre le droit de la communauté à la contestation», a estimé Mme Gopal.

Greenpeace India, qui combat des projets de centrales thermiques, de mines d'uranimum ou de complexes industriels, accuse le gouvernement emmené par le nationaliste hindou Narendra Modi de mener une campagne «malveillante» contre elle afin de la «faire taire».

Selon les médias indiens, un rapport des services de renseignement ayant fuité en juin 2014 estime que les actions des ONG contre des projets de développement pourraient coûter jusqu'à trois points de PIB.

Le gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP) a annulé les licences permettant de recevoir des fonds de l'étranger de près de 9000 organisations depuis le début d'une campagne de répression en avril.

Source © AFP

jeudi 10 juillet 2014
La publication de données inédites révèle les contrevérités des autorités françaises sur la pêche profonde et une position injustifiable de la France sur la réforme du règlement européen. 

Le 2 juillet 2014, l'Ifremer a rendu publiques des données sur les activités de pêche profonde en France que les ONG réclamaient depuis le Grenelle de la Mer en 2009 ! Avec le lancement en juillet 2012 de la réforme du règlement encadrant la pêche en eaux profondes en Europe, ces données étaient devenues indispensables pour éclairer le débat public sur les implications qu'aurait l'une des mesures phare de la proposition législative de la Commission européenne : l'interdiction du chalutage profond. 

Or malgré les demandes répétées des ONG visant à connaître le nombre exact de chalutiers de fond œuvrant au-delà de certaines profondeurs, le secrétariat d'Etat à la pêche et la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) ont refusé la coopération et la transparence. 

Contrevérités des autorités françaises sur le nombre de bateaux concernés En exigeant la publication des données, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a mis fin au règne de l'opacité et permis des révélations d'envergure. 

Le document confirme ce que les ONG soupçonnaient : le gouvernement et l'administration ont masqué la réalité des faits, y compris devant la représentation nationale, en affirmant que les navires qui seraient affectés par le règlement étaient « en nombre très important ». Le rapport de l'Ifremer conclut au contraire que « le nombre de navires ayant une activité au chalutage de fond en eaux profondes est faible ». 

En effet, en 2012 seuls 12 chalutiers français fréquentaient des profondeurs de plus de 600 mètres plus de 10% de leur temps et seulement 10 d'entre eux pêchaient au-delà de 800 mètres de profondeur! En prenant un seuil de 10 heures d'activité par an (soit une journée de pêche annuelle !), le nombre de navires chalutant au-delà de 800 m de profondeur n'était que de 26 ! Il faut ajouter à cela qu'Intermarché a annoncé en janvier 2014 que ses six chalutiers spécialisés en espèces profondes ne traineraient plus leurs filets au-delà de 800 mètres de profondeur à partir de 2015. L'engagement de l'enseigne s'étend en outre aux trois chalutiers rachetés à Dhellemmes en juin 2014 qui disposent d'un permis de pêche pour les espèces profondes. 

Cela signifie que si l'interdiction du chalutage profond intervenait aujourd'hui à partir de 800 mètres de profondeur, seul un navire français serait concerné par la réglementation. 

« Les informations agrégées par l'Ifremer prouvent que les élus socialistes de Bretagne ou du Nord Pas-de-Calais, à commencer par le secrétaire d'Etat à la pêche Frédéric Cuvillier, ont menti en martelant que l'interdiction du chalutage profond aurait « de très lourdes conséquences socio-économiques. 

C'est faux. Aujourd'hui, Frédéric Cuvillier défend l'activité d'un seul bateau. Et encore, celui-ci ne pêche en profondeur qu'un tiers de son temps… » commente Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM, dont la pétition contre le chalutage profond atteint des records historiques avec près de 860 000 signataires à l'heure actuelle. 

« La position défendue jusqu'ici par la France sur le dossier pêche profonde n'est pas seulement ridiculisée et indigne, elle relève d'un véritable scandale qui abime autant l'image de notre nation à l'étranger que celle des élus socialistes. Cette situation n'est plus tenable » ajoute François Chartier de Greenpeace. 

La France, fossoyeur de requins profonds menacés d'extinction 

Et ce n'est pas tout. Les données révèlent également la face noire de la pêche profonde au chalut. Les ONG réclamaient depuis 2009 des informations détaillées sur les espèces capturées par les chalutiers. Maintenant que les données d'observateurs sont enfin publiques, les ONG comprennent pourquoi elles ont été si longtemps masquées. 

Il apparaît que des espèces menacées d'extinction figurent parmi les prises accessoires les plus importantes des chalutiers français ! En 2012, les requins profonds représentent ainsi près de 6% des captures totales des chalutiers profonds français et plus de 30% des rejets totaux. Sur les 13 espèces de requins pour lesquelles des données sont disponibles, 11 (soit 85% des espèces de requins capturées) ont un statut UICN qui les place dans une zone à risque d'extinction ; 232 770 kilos de requins profonds, comprenant une majorité d'espèces menacées d'extinction, ont été capturés et rejetés morts par-dessus bord par les navires français opérant en eaux profondes. Le squale chagrin de l'Atlantique, une espèce en danger d'extinction dans l'Atlantique Nord-Est, est même la 10ème espèce la plus capturée par les chalutiers en volume et la 3ème espèce la plus rejetée parmi les prises « accessoires » des navires. 

« En s'opposant à l'interdiction du chalutage profond en Europe, le gouvernement français défend une pratique de pêche qui capture des espèces menacées d'extinction. Ce n'est pas seulement politiquement mais éthiquement intenable. La France doit réviser sa position, elle n'a plus le choix » conclut Philippe Germa, directeur général du WWF. 

Appel des ONG à Ségolène Royal 

La présidence italienne a demandé aux Etats membres de l'UE de confirmer leur position sur le règlement pêche profonde d'ici le 15 juillet. Les ONG attendent désormais de la France qu'elle soutienne clairement l'interdiction du chalutage profond et qu'elle le fasse savoir publiquement. 

Dans une lettre ouverte elles en appellent à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, vers laquelle tous les espoirs sont maintenant tournés. Aujourd'hui, plus de 300 chercheurs internationaux soutiennent la proposition d'interdiction du chalutage profond. 

La New Economics Foundation a calculé que chaque tonne de poisson profond capturé à l'aide d'un chalut de fond représentait un coût en subventions de 388 à 494 € pour la société. Cette estimation ne tient pas compte des services écosystémiques non monétarisés rendus par les océans profonds comme la captation de CO2, le recyclage des nutriments et l'absorption des déchets ou la perte de biodiversité et de son potentiel génétique. 

Source © notre planete info
mercredi 14 mai 2014
3510 milligrammes de mercure par kilo de terre. C'est plus de 700 fois la norme autorisée. Ce résultat, c'est celui d'une nouvelle analyse effectuée par les médecins en faveur de l'environnement sur les matériaux excavés au pont de Baltschieder, près de Viège. Ils exigent la transparence de Lonza et du canton du Valais.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la pollution au mercure dans le Haut-Valais. L’association des médecins en faveur de l’environnement (MfE) lâche une nouvelle bombe. Après avoir mis en doute la quantité de mercure présent dans le Grossgrundkanal de Turtig en janvier dernier, ils dénoncent cette fois une pollution plus de deux fois supérieure que prévue dans les matériaux excavés pour la construction du nouveau pont de Baltschieder.

Analyse du laboratoire de l’Université de Genève à l’appui, ils annoncent une quantité de mercure atteignant 3510 milligrammes par kilo, un chiffre jamais atteint dans ce dossier. Le canton du Valais avait annoncé un chiffre plafonnant à 1500 milligrammes par kilo. Pour mémoire, la norme qui oblige l’assainissement est fixée à 50 milligrammes par l’Ordonnance fédérale sur les sites pollués. Elle est de 20 mg/kg lorqu'il s'agit de sites à usage agricole et de 5 mg/kg pour les jardins potagers et place de jeux.

Ces derniers relevés indiquent donc une teneur 700 fois plus élevée que la norme. Entre temps, le canton a ordonné le transfert de ces matériaux en Allemagne pour décontamination. Ce qui inquiète l’association de médecins, c’est que ces gravats soient restés exposés plusieurs mois au vent et à la pluie à proximité des habitations.

Du béton contaminé

Autre préoccupation, la MfE a procédé à des analyses dans le béton démoli pour la construction du nouveau pont de Baltschieder et y a découvert 1,7 milligramme de mercure par kilo. «Il s’avère donc que les sédiments chargés de mercure extraits du canal Grossgrund n’ont pas seulement été excavés et déposés, mais aussi utilisés en partie pour la fabrication de matériaux de construction comme le béton. Dans combien d’autres constructions ce béton chargé de mercure peut-il avoir abouti?», s’inquiète l’association des médecins en faveur de l’environnement.

Transparence exigée

Conséquence de ces nouvelles révélations, les médecins exigent la publication et le libre accès à toutes les investigations historiques et techniques menées par Lonza et le canton du Valais. Enfin, ils demandent que Lonza finance le recensement et l’assainissement et le traitement des sols contaminés, du canal Grossgrund et du Rhône. Ils attendent enfin que le canton mandate des institutions indépendantes pour effectuer des investigations sur la contamination de la population par le mercure. 
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lundi 10 février 2014
Le département de l'Environnement et des ressources naturelles de Caroline du Nord  met en garde les riverains « d'éviter tout contact direct prolongé " sur certaines rives du fleuve Dan après qu' une rupture de conduite ait déversé plus de 82 000 tonnes de cendres de 
charbon toxiques depuis un reservoir de retention de la socièté Duke Energy dimanche dernier.

C'est en faisant suite aux résultats des échantillonnages de l'eau en aval du déversement qui montrent des niveaux d'arsenic supérieures à 10 microgrammes par litre que le département a pris sa décision et qu'il a lancé son alerte de sécurité. 

A l'origine, la NED avait signalé que " les niveaux d'arsenic dans tous les points d'échantillonnage effectués étaient dans les normes imposées par l'Etat . 

Aujourd'hui la NED s'excuse: «Nous avons fait des erreurs lors de l'interprétation des résultats ", a déclaré Tom Reeder , directeur de la Division des Ressources en Eau" 

Nous sommes très inquiets pour l'état biologique à long terme de la rivière Dan et nous travaillons avec nos partenaires aux nettoyages les plus urgents. Nous allons continuer de tester l'eau de la rivière et nous évaluerons régulièrement les impacts de cet accident afin de déterminer les moyens les plus appropriés pour la nettoyer. L'opération risque de prendre beaucoup de temps.

Le 3 Février , les niveaux d'arsenic sur un site d'échantillonnage étaient de 40 microgrammes par litre , et de 13 microgrammes par litre à la frontière de la Caroline du Nord et de la Virginie . Même si l'agence constate que les concentrations d'arsenic ont diminué depuis l'incident , et que les responsables sanitaire assurent que l'eau du robinet est bonne à boire, la population reste inquiète .Le laboratoire indépendant Waterkeeper Alliance a lui constaté des niveaux élevés de mercure, d'arsenic, de plomb et d'autres substances toxiques dans la rivière . 

Il est encore difficile de connaitre les conséquences que cet accident aura sur les poissons les autres animaux sauvages qui viennent s'abreuver dans la rivière, mais un porte-parole du DENR a déclaré à la CNN que s'était " une source des préoccupation importante à long terme et qu'il faudra suivre l'évolution des concentrations des polluants avec beaucoup de précaution".

Avant cette fuite accidentelle la DENR de Caroline du Nord n'avait pas effectuer le nettoyage des bassins de rétention des cendres de charbon. Selon l'agence assioted press ( AP ), la NED a bloqué toutes les tentatives des ONG et des groupes environnementaux d'en appeler à la Loi sur l'assainissement des eaux qui stipule que la socièté Duke Energy se devait de nettoyer les bassins de rétention au moins trois fois au cours de 2013. 

Selon les groupes écologistes , en 2013 la NED a plutôt négocié avec la socièté Duke Energy et choisi d'imposer des amendes légères sur la société plutôt que de l'obliger à assurer l'entretien et le nettoyage de ses bassins de rétention de cendres de charbon .

«Nous avons un gouverneur qui entretient des liens très étroits avec la Duke Energy , le plus grand pollueur de l'Etat. C'est un contributeur important du financement de ses campagnes », a déclaré Amy Adams , qui était le directeur régional au DENR avant sa démission en Novembre dernier . 

© Nature Alerte





jeudi 30 janvier 2014
La quantité de mercure déversée entre 1930 et 1970 dans un canal par l'entreprise Lonza à Viège (VS) serait sept à neuf fois plus importante que celle annoncée, estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement. Lonza ne partage pas cet avis et maintient sa position.

Ce ne sont pas 28 tonnes de mercure qui auraient été déversées durant ce laps de temps dans le canal d'évacuation «Grossgrundkanal» par l'entreprise chimique Lonza à Viège, mais 200 à 250 tonnes. C'est ce qu'estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement (MfE) dans un communiqué diffusé mercredi.

MfE avance ces chiffres en se basant sur une estimation faite par un chimiste employé dans les années 1950 par Lonza. L'association s'appuie également sur deux documents internes de l'entreprise qu'elle a divulgués sur son site internet.

Selon le chimiste, Lonza aurait déversé plus de neuf tonnes de mercure seulement pour l'année 1964. L'ancien collaborateur met en doute le chiffre de 4,5 tonnes de mercure présent aujourd'hui dans le canal et les sols voisins. Selon, lui, les quantités seraient en fait «nettement supérieures».

Pour MfE, Lonza doit agir rapidement. L'entreprise doit donner accès à tous les documents sur sa production à l'aide de mercure et révéler la quantité exacte de mercure déversée dans l'environnement entre 1930 et 1970. L'entreprise doit aussi financer des «études indépendantes» ainsi que «l'élimination complète et l'assainissement des sols et du canal contaminés».

Lonza maintient sa position

«Selon l'état actuel des connaissances, nous ne pouvons pas partager les estimations avancées par MfE», a indiqué mercredi à l'ats Renzo Cicillini, porte-parole de Lonza à Viège. Il rappelle que selon les estimations de l'investigation mandatée en 2011 par le service valaisan de protection de l'environnement, 28 tonnes de mercure ont été déversées dans le canal de 1930 au milieu des années 1970.

Lonza maintient le chiffre de 4,5 tonnes environ de mercure encore présent sur le site industriel de la Lonza, dans le canal et les terres à proximité. L'important pour l'entreprise aujourd'hui est d'assainir les parcelles les plus contaminées et de «trouver des solutions constructives» au problème, en collaboration avec le canton et les communes. 

Le canton sur la réserve

L'Etat du Valais a pris connaissance des chiffres avancés par MfE mais a déclaré n'être pas en mesure de les commenter pour l'instant. «Nous allons demander à Lonza de se déterminer officiellement. Nous saurons alors quel crédit il faut accorder à ces données et s'il faut adapter ou non les estimations dont nous disposons», a indiqué à l'ats Cédric Arnold, chef du service valaisan de protection de l'environnement.

Créée en 1987, l'association MfE regroupe environ 2000 membres. Elle compte en majorité des médecins, mais également des dentistes, des vétérinaires ainsi que des étudiants, a précisé l'association sur son site internet. 

Parcelles analysées

Les premiers signes de présence de mercure ont été constatés en 2010 et 2011 lors des travaux préparatoires du chantier de l'autoroute. La pollution touche 280 parcelles entre Viège et Niedergesteln (VS). Les analyses effectuées jusqu'à présent ont concerné 36 parcelles de la zone d'habitation de Turtig.

Elles ont montré que 10 des 36 parcelles affichaient une concentration de mercure supérieure à 5 milligrammes par kilo de terre. Elle atteint même par endroits 83 milligrammes. Ces terrains doivent être assainis.

Une deuxième étape d'investigation est en cours. Elle concerne 43 parcelles supplémentaires. En attendant, le canton a émis une interdiction de planter ou de consommer des fruits et légumes sur les parcelles incriminées ou de les utiliser comme places de jeux pour les enfants.

Question en suspens

Lonza préfinancera les coûts de l'identification des zones polluées et l'assainissement des parcelles les plus polluées. La question de la responsabilité des acteurs impliqués est étudiée par l'Etat du Valais.

Lonza souligne enfin que, à l'époque, tout a été fait conformément aux dispositions alors en vigueur. A cette époque, les sédiments du canal ont également été utilisés pour l'agriculture et ont été répandus sur les terrains avoisinants. La responsabilité de la pollution est une question encore en suspens.

Source © ATS

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Au Quebec l’héritage empoisonné qu’a laissé 160 ans d’industrialisation est difficile à mesurer précisément. Mais une chose est claire: les friches toxiques sont partout, et surtout en plein cœur des villes, à un jet de pierre des quartiers résidentiels

Les données ouvertes des gouvernements québécois et fédéral répertorient plus de 5 500 terrains toujours contaminés dans la province. Nous les avons placés sur une carte interactive exclusive réalisée par le journal Les Affaires de TC Media. Enquête sur un legs toxique.

Dans les anciens quartiers ouvriers, les ports, sous la station-service la plus près de chez vous… Les terrains contaminés sont partout, démontre notre carte. Mais les géants historiques de l’économie québécoise dominent le tableau : pétrolières, Hydro-Québec, chemins de fer, alumineries, forestières...

Aux quatre coins de la province, les poids lourds industriels ont créé des centaines de milliers d’emplois. Mais ils ont aussi laissé un vaste archipel de sites toxiques : hydrocarbures, BPC, métaux lourds, cyanure, arsenic…

Sur notre carte, chaque point correspond à un terrain que les autorités considèrent toujours souillé, enregistré dans le Répertoire des terrains contaminés québécois ou dans l’Inventaire des sites contaminés fédéraux. Les Affaires a enquêté pour ressortir quelques squelettes des placards, à raison de visites clandestines de terrains, de multiples demandes d’accès à l’information et en obtenant de nombreux documents confidentiels.

Le public dans le brouillard

L’enquête de Les Affaires permet également de mesurer l’épais brouillard dans lequel avance le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) lorsqu’il s’agit de protéger le public et l’environnement contre la pollution industrielle.

«On ne connaît pas l’envergure des terrains contaminés», dit Daniel Gill, professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal et auteur d’une étude sur la réhabilitation de ces sites. Dans la plupart des cas, «l’inscription d’un lieu au Répertoire des terrains contaminés est volontaire», souligne-t-il. «Aucun propriétaire n’a intérêt à l’enregistrer.»

À l’inverse, des travaux de décontamination ont déjà été réalisés sur certains terrains sans que le MDDEFP n’en soit informé.

«C’est sûr qu’on n’a pas un portrait global», convient Renée Gauthier, chef de division, Orientations et développement au service des lieux contaminés et des matières dangereuses du Ministère. «On n’a pas choisi d’exiger que tous les gens ayant un terrain contaminé viennent nous le dire, explique-t-elle. Dans le cas contraire, il y aurait eu une logistique complexe pour garder le contrôle.»

En gros, seuls les terrains industriels sont à déclaration obligatoire. Et l’enquête de Les Affaires démontre que même sur ces sites, l’information arrive au compte-goutte, et leur décontamination peut facilement prendre plus de 10 ans.

Hydrocarbures aromatiques, BPC, plomb, mercure, arsenic… Plusieurs des substances contenues dans ces sites sont pourtant cancérigènes, voire carrément toxiques.

«Ce sont des contaminants avec des effets très graves sur la santé publique, particulièrement celle des enfants, dit Maryse Bouchard, professeure adjointe au Département de santé environnementale et santé au travail à l’Université de Montréal et chercheuse à l’hôpital Sainte-Justine. Et c’est quelque chose qu’on peut éviter.»

Québec manque d’informations sur les terrains contaminés de la province, pense Émilien Pelletier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicologie marine de l’Université du Québec à Rimouski.

«C’est essentiel de savoir où ils sont et de les caractériser beaucoup mieux qu’en ce moment.»

Les propriétaires qui omettent de mettre à jour les informations sur leurs terrains sont en infraction. Selon la Loi sur la qualité de l’environnement, «les industriels doivent remettre un rapport accrédité par un expert» une fois les travaux de décontamination réalisés.

Mais le MDDEFP use rarement des moyens légaux à sa disposition pour s’assurer de l’exactitude des informations sur les terrains contaminés. Les fonctionnaires réactivent surtout les dossiers «oubliés» lorsque la propriété doit changer de propriétaire ou d’usage, dit Mathieu Marchand, responsable du pôle industriel au Ministère.

«Quand il y a des pressions exercées par des promoteurs ou des consultants, qui veulent approcher le propriétaire du terrain, on a des appels pour faire la mise-à-jour.»

Le ministre ne commente pas

Les Affaires a contacté l’attachée de presse d’Yves-François Blanchet, ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Après avoir lourdement insisté, nous nous sommes fait promettre une entrevue. Mais le cabinet a reculé. Selon Catherine Salvail, le ministre «salue» notre démarche.

«Ce dossier l’interpelle particulièrement, puisqu’il peut engendrer des conséquences importantes pour la santé des citoyens, notamment par son impact sur la nappe phréatique, mais aussi la proximité des résidents des secteurs touchés avec des matières toxiques», écrit-elle dans un courriel, plus de deux mois après notre première demande d’entrevue.

«Dans le plus grand respect pour la complexité et l’ampleur du travail que vous avez effectué, le ministre ne croit pas pouvoir aller au fond des questions que vous aurez certainement, avant d’avoir pu prendre connaissance de votre dossier.»

Terrains contaminés: la carte d’un legs toxique la carte interactive est ici

http://www.terrainscontamines.lesaffaires.com/

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mercredi 27 novembre 2013
Les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, pourraient avoir été sous-estimées de 50% aux États-Unis par l'Agence de protection de l'environnement (EPA), selon une étude publiée lundi.

«Nos résultats montrent des émissions de méthane pouvant être jusqu'à 2,7 fois plus élevées que les estimations (officielles) dans le centre-sud du pays, qui est une région clé pour la production pétrolière et le raffinage», note Scott Miller, chercheur de l'Université Harvard, un des principaux auteurs de ces travaux parus dans la dernière édition en ligne des Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences.

Dans ces États du centre-sud du pays comme le Texas, les émissions provenant de la production de pétrole et de gaz pourraient représenter 50% des émissions totales de méthane de la région, soit près de cinq fois le volume avancé par l'EPA, selon ces chercheurs du Laboratoire National Lawrence Livermore de l'Université de Californie à Berkeley et de l'Université Harvard (Massachusetts).

Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone (CO2), soulignent ces scientifiques, dont l'étude pourrait selon eux aider les autorités nationales et des États à élaborer des stratégies pour réduire leurs émissions.

L'équipe de recherche s'est appuyée sur un modèle ordinateur qui permet de traquer les variations de méthane dans l'atmosphère et de remonter à leurs sources sur l'ensemble des États-Unis. Ils ont travaillé sur des estimations initiales de 2007 et de 2008 au moment où les États-Unis commençaient à fortement augmenter leur production de gaz naturel.

Les émissions de méthane proviennent d'une variété d'activités humaines dont, outre le forage pétrolier et le raffinage de pétrole, la production de charbon, les décharges publiques et l'agriculture avec l'élevage qui pourrait produire deux fois plus de ce gaz qu'estimé précédemment.

Les activités humaines seraient responsables d'environ 60% de toutes les émissions de méthane de la planète, les autres 40% étant de sources naturelles.

«Cette analyse fournit l'estimation la plus solide et la plus détaillée à ce jour des émissions totales de méthane aux États-Unis», affirme Anna Michalak, du département d'écologie de la Carnegie Institution for Science et professeur à l'Université Stanford, autre auteur de l'étude.

Le méthane piège 70 fois plus de chaleur que le CO2 dans l'atmosphère, mais a une durée de vie beaucoup plus courte, de dix ans contre un siècle pour le dioxyde de carbone.

Source: © La presse.ca
lundi 28 octobre 2013
Près de 25 pour cent des scientifiques à l’emploi du gouvernement fédéral affirment qu’on leur a demandé d’omettre de l’information ou de la modifier pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la science, révèle un sondage réalisé pour l’Institut de la fonction publique du Canada.

Et la très grande majorité des scientifiques, soit 90 pour cent, ne se sentent pas libres de parler de leurs travaux aux médias, ont-ils confié en répondant au coup de sonde mené par la firme Environics en juin dernier.

Ces données ont été révélées lundi par le syndicat qui représente le plus grand nombre de scientifiques au Canada employés par le gouvernement fédéral. Quelques cas de scientifiques qui se disaient muselés par le gouvernement avaient déjà été rapportés. Mais le syndicat disait vouloir connaître l’ampleur du phénomène.

Les constats s’accumulent dans le rapport et montrent l’inquiétude des employés qui ont répondu au questionnaire.

La plupart (86 pour cent) croient que si leur ministère prenait une décision susceptible de nuire à la santé ou à l’environnement, et qu’ils décidaient de la dénoncer ou d’en parler ouvertement, ils feraient face à des représailles ou à de la censure.

Le rapport, intitulé «Coup de froid sur la science publique», a été commandé après plusieurs incidents lors desquels des scientifiques ont rapporté avoir été bâillonnés, avance le syndicat.

«Les scientifiques fédéraux vivent dans un climat de peur», a déclaré le président de l’Institut de la fonction publique du Canada, Gary Corbett.

Environ 37 pour cent d’entre eux affirment aussi qu’on les a empêchés de répondre à des questions du public et des médias au cours des cinq dernières années. Pour eux, cela signifie que le public ne sait pas réellement ce qui se passe, ce qui est décidé et pourquoi.

«La science est écartée du processus décisionnel», a commenté pour sa part Peter Bleyer, chef des communications et politiques à l’Institut.

Et la peur de représailles serait bien présente, rapportent les employés fédéraux.

«La haute direction s’attend à ce que les fonctionnaires se fassent accroire qu’ils sont là pour donner sans crainte de bons conseils aux décideurs. En réalité, exprimer la moindre réserve à propos d’un plan d’action déjà choisi peut se retourner brutalement contre vous», a rapporté un répondant au sondage.

Les gens de la science sondés ne peuvent mettre le doigt sur le moment précis où les choses ont changé. Mais ils disent que la situation dénoncée a récemment empiré, ou ils relient les changements à la mise en place des nouvelles directives de communication et à l’actuel gouvernement conservateur.

Un peu plus de 4000 scientifiques de la fonction publique ont répondu au sondage en ligne en juin 2013, soit 26 pour cent des quelque 15 000 qui sont employés par le fédéral. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 1,6 pour cent, 19 fois sur 20.

La firme Environics a indiqué qu’elle avait obtenu un bon échantillon, dans les provinces et aussi dans les différents ministères et agences. Quant au gouvernement, contacté pour réagir au sondage, il a choisi d’éviter de le mentionner. Il a plutôt fait valoir, par courriel, ses «investissements record» dans le domaine de la science.

«Ainsi, le Canada est au premier rang dans les pays du G-7 pour le soutien à la recherche et au développement dans les collèges, les universités et les autres établissements», a fait valoir le bureau du ministre d’État de la Science et de la Technologie, Greg Rickford.

Mais pour le Nouveau Parti démocratique (NPD), le constat est troublant.

Le député Robert Aubin note que de nombreux scientifiques se sont déjà vus montrer la porte dans le cadre des compressions budgétaires.

«Que ceux qui restent disent qu’ils n’ont pas l’impression d’avoir cette liberté d’émettre les avis ou les conclusions de leurs propres recherches, c’est pour le moins inquiétant», a-t-il dit.

Même son de cloche au Bloc québécois.

«Ce n’est pas surprenant de la part d’un gouvernement qui veut tout contrôler, qui veut tout cacher», tranche pour sa part le chef du Bloc québécois Daniel Paillé, en réaction au sondage.

Source: © The Huffington Post.ca
jeudi 5 septembre 2013
L’usine de papier était poursuivie pour pollution à la suite de l’accident du 5 juillet 2012. L’été dernier, la rupture d’une cuve avait libéré plus de 4 000 mètres cubes de « liqueur noire ».

La papeterie Smurfit Kappa n’est pas pénalement responsable de l’accident au cours duquel 4 000 mètres cubes de produits toxiques se sont répandus sur le site de Biganos. C’est ce qu’a conclu hier la quatrième chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux, qui a relaxé la société initialement poursuivie pour pollution.

Le 5 juillet 2012, la cuve RC15 contenant de la « liqueur noire » (résidu de cuisson du bois, à base de soude) avait éclaté, libérant son contenu sur le site. Le système de rétention de l’usine n’avait pas suffi à contenir la vague, et 100 mètres cubes s’étaient écoulés dans le ruisseau Lacanau. En tout, 400 kilos de poissons morts furent retrouvés jusque dans la Leyre (le bassin d’Arcachon ne sera pas concerné).

L’enquête de gendarmerie avait pointé la vétusté de l’installation et avait retenu, par élimination, l’hypothèse d’une rupture de la cuve due à la corrosion. La vétusté au sein de l’usine avait également été relevée tant par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) que par les différents experts ayant eu à se pencher sur le site de Biganos.

Mais pour le tribunal, ces éléments ne sont pas suffisants pour justifier une condamnation de l’entreprise. « Il s’agit ici d’un accident exceptionnel, que l’on peut qualifier d’imprévisible à ce moment-là, en l’état des constatations effectuées sur le site tant par les organes internes qu’officiels », peut-on lire dans les motivations du jugement. Pour appuyer leur décision, les juges notent que non seulement la cuve RC15 n’avait jamais fait l’objet de mise en demeure de la part de la préfecture, mais que les experts ont plutôt pointé l’extrême vétusté d’une autre cuve, la RC11. La RC15 n’étant pas signalée comme devant être remplacée d’urgence mais seulement « à surveiller ». Smurfit avait pourtant initié un protocole de remplacement de ces cuves, dont la RC15.

Quant à l’explication retenue par la gendarmerie, elle ne suffit pas à lever tous les doutes, selon le tribunal. Cette explication n’est d’ailleurs, selon lui, « pas compatible avec les images et vidéos de l’accident, où l’on voit le toit sauter et la liqueur noire jaillir en l’air ».

Pour sa défense, la société n’avait pas exclu que l’accident ait pu être déclenché par un « élément extérieur ». Malgré les multiples investigations, celui-ci n’a pourtant pas été identifié par l’enquête.

Mais, pour les juges, « il n’est pas possible, en l’absence de toute réelle certitude sur la cause de l’accident, de démonstration d’imprudence ou de négligence, et de caractérisation d’élément moral, de retenir la responsabilité pénale de la prévenue ».

Un jugement aux antipodes de l’avis des associations d’ostréiculteurs et d’usagers du Bassin qui s’étaient constituées parties civiles. « C’est un très mauvais signal. Alors que les auto-contrôles se sont avérés insuffisants, que l’on nous indique au cours de l’audience que la Dreal n’a plus les moyens matériels de faire son travail, il nous semblait que la seule solution était de taper fort lorsque l’on prend une entreprise la main dans le pot de confiture », a réagi Me François Ruffié, l’avocat de l’association des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon, qui a annoncé son intention de faire appel.

Les parties civiles réclamaient plus de 1 million d’euros de dommages et intérêts. Pour sa part, le parquet avait requis 40 000 euros d’amende.


Source © Sud Ouest


Sinon...


L'estuaire de la Gironde a son Sage


L'arrêté du Sage "Estuaire de la Gironde et milieux associés" a été signé officiellement le 30 août en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin. Il prévoit un plan d'actions ambitieux pour stopper la dégradation de ce territoire.

Après huit ans de travail, l'arrêté du Sage « Estuaire de la Gironde et milieux associés » a été signé le 30 août dernier en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin. Il couvre un territoire de 3600 km² à travers 185 communes de Gironde et de Charente-Maritime avec pour objectif de stopper la dégradation de l’environnement estuarien constatée depuis une vingtaine d’années. « Le Sage s’est révélé être le meilleur outil à disposition même si il se met normalement en place à l’échelle d’un bassin versant. Ici, il aurait fallu prendre en compte les trois quarts du bassin Adour-Garonne ! », explique Jérôme Baron, directeur du Smiddest (syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde) en charge de l’animation du Sage.

Interdiction de l'extraction de granulats

Parmi les neuf enjeux mis en avant par un programme ambitieux : les pollutions chimiques, la prévention des inondations, la préservation des habitats benthiques, la restauration et la préservation des ressources halieutiques. Engagement fort, le Sage interdira désormais complètement l’extraction de granulats dans l’estuaire. La protection des zones humides fait aussi partie des priorités puisque depuis les années 50, elles ont disparu pour moitié dans l’estuaire. Mais cela a posé quelques problèmes. En effet, dans une première version figurait une carte précise des zones humides dont l’ampleur a fait peur à certains élus et provoqué le rejet du projet par la CLE en novembre dernier. « Pourtant cette carte inédite par sa précision n’avait pas valeur de police de l’eau mais constituait plutôt une carte de vigilance », précise Jérôme Baron. Pour ne pas compromettre un projet de longue haleine, elle a donc été retirée mais reste néanmoins un support technique essentiel. Le Sage validé, le Smiddest compte maintenant renforcer ses équipes en embauchant un chargé de mission zones humides.

...
Ajout Nature Alerte

Bon ben voilà les dernières expériences font sciences devant la réalité; les aptitudes de la justice à percevoir et identifier les faits qui s'accumulent shuntent  toutes appréhensions analytiques; dans cette perspective la conscience par attitude réflexe est assez limitée dans ses applications...CQFD... hein quoi?...non?....mais si...voyons ...m'enfin....
jeudi 22 août 2013
L’excès d'activités humaines, la surpêche, et les nombreux barrages hydroélectriques tout le long du fleuve Yangtsé a eu pour conséquence immédiate de faire s'effondrer totalement l'ensemble des écosystèmes aquatiques du fleuve : 99,7% de ses poissons ont aujourd'hui disparu.

"Le nombre de poissons des quatre grandes espèces endémiques s'est totalement effondré, passant d'une estimation de 30 milliards dans les années 1950 à moins de 100 millions aujourd'hui. 


Quant au nombre d’espèces observées, la réduction constatée est totalement effrayante, passant de 143 à 17 aujourd'hui, selon un rapport publié dernièrement par le Comité des ressources halieutiques du fleuve Yangtsé dans le cadre d'une étude d'impacts des activités humaines commandée par le ministère de l'Agriculture et le Fond mondial pour la nature ».

En plus d'une baisse spectaculaire du nombre de poissons, plusieurs autres espèces, notamment les marsouins aptère,  ont aujourd'hui totalement disparu, rapporte Zhao Yimin, responsable des ressources halieutiques du fleuve.

Entre autre pas moins de 25 centrales hydroélectriques ont été bâtis tous les 100 km tout le long des 2308 km de la rivière Jinsha, un affluent du Yangtsé, pour une capacité de production totale de quatre fois celle du barrage des Trois Gorges, selon un rapport du plan de développement énergétique de la Chine.


Tout cela a eu un impact dévastateur sur le fleuve en bouleversant complètement l'environnement aquatique et la qualité des eaux du fleuve, a déclaré Zhao.

Le bassin du fleuve Yangtsé arrose a lui seul 19 provinces, ce qui représente tout de même 18,8 % de la superficie des terres chinoises.

Consulter l'article complet ici.(En anglais seulement)

© Nature Alerte



...euh...NO COMMENT...
vendredi 3 août 2012
"Le processus d'enquête des fuites de pétrole dans le Delta du Niger au Nigeria est un véritable " Fiasco", la compagnie Shell consacre toute son énergie à faire de la mauvaise communication plutôt que d'affronter la réalité de la vétusté de ses installations sur place: Elles sont mal entretenues et sujetes à de nombreuses fuites, certaines d'entre elles ayant même un impact dévastateur sur les droit de l'homme en général" indique Audrey Gaughran,  responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International sur le site web de L'ONG


Les résultats de l’enquête sur les dernières fuites rapportées dans le delta du Niger et en particulier de celle du pipeline dans la région de Bodo Creek au Nigeria en juin et juillet dernier, sont sans appel.


Nos experts ont les preuves formelles que ces fuites sont dues à la corrosion des canalisations de la compagnie, mais Shell continue d'ignorer ces preuves.


" Nous avons beau les présenter aux responsable de Shell, la compagnie continue de nier les faits, et continue d'affirmer que les fuites sont dues à des sabotages"


Amnesty International et le CEHRD qui ont mené l'enquête en commun, ont demandé à la société américaine Accufacts, experte dans le domaine pétrolier et qui a de nombreuses années d'expérience dans l'examen d' infrastructure pétrolière, d'examiner les photographies du pipeline de Bobo Creek au point de fuite.


Ils ont déclaré:

"Cette fuite est apparemment due à la corrosion externe du pipeline. C'est la perte de la couche métallique extérieure du tuyau qui créée cette corrosion. C'est une avarie classique, nous la constatons régulièrement sur d'autres pipelines"



Lorsque Amesty International a contacté le siège de la compagnie Shell pour lui réclamer des preuves à l'appui de leurs accusations de sabotage du pipeline, il nous a été répondu que Shell n'a jamais porté de telles accusations, et que son enquête interne n'était pas encore achevée. 

Elle ne veut pas s'expliquer sur les déclarations faites par ses dirigeants sur place, qui devant les communautés locales désespérées, les accusaient suspicieusement de sabotages.


Néanmoins Shell affirme que son équipe d'enquête conjointe, qui comprend des membres de la communauté, les organismes de réglementation, le personnel de Shell et les représentants de la police et la Force opérationnelle interarmées, n'était pas en mesure d'achever son investigation parce que, soit disant, des jeunes locaux leur ont jeté des pierres dessus. Les témoins sur place contredisent cette version étant eux même des enquêteurs.


Shell indique qu'elle va maintenant remplacer cette longueur de pipeline défectueux, et examiner minutieusement la conduite impliquée, dans l'un de ses propres centres de recherche où, dit elle, des tests seront fait.


Le milieu communautaire locale et les militants des droits de l'homme craignent désormais que ce processus soit totalement sous le contrôle de Shell et manque de transparence, les résultats ne peuvent plus être crédibles.


Les pipelines de Shell dans la région sont vieux et beaucoup n'ont pas été correctement entretenus ou remplacés. Les populations locales et les ONG signalent que les tuyaux dans la zone de Bodo Creek n'ont pas été remplacés depuis 1958.

Lorsque Amnesty International a demandé à la compagnie Shell de confirmer l'âge et le statut des ses tuyaux dans cette région, la société n'a pas répondu.



Il y a un an, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié un important rapport sur les effets de la pollution par les hydrocarbures dans la région Ogoni du Delta du Niger. Parmi ses conclusions, le PNUE a confirmé que les organismes de réglementation du Nigeria "sont à la merci des compagnies pétrolières quand il s'agit de mener des inspections sur place". 

Le PNUE a également constaté que Shell avait omis de se conformer à ses propres normes internes en ce qui concerne le maintien de ses infrastructures.


«Des années de mauvaises pratiques en matière d'enquêtes sur les déversements accidentels d'hydrocarbures au Nigéria  ont conduit les communautés à être particulièrement méfiantes et vigilantes», a déclaré Stevyn Obodoekwe.


"Shell n'a jamais présenté de preuve de sabotage dans nos enquêtes précédentes, l'enquête à Bodo Creek est un exemple de plus. Ces fuites ne peuvent plus restées sous silence et continuées à être attribuées à des sabotages".

Des milliers de déversements accidentels de pétrole ont eu lieu dans le delta du Niger depuis que l'industrie pétrolière a commencé ses opérations dans les années 1950. La corrosion des tuyaux et la défaillance du matériel sont responsables de la majorité des fuites.


Ces dernières années, le sabotage, le vandalisme et le vol du pétrole ont également contribué à la pollution. Toutefois, la corrosion et la défaillance du matériel restent le principal problème et cette question n'est jamais abordée.


De plus, au Nigéria,  et par contrat,  les compagnies pétrolières sont tenues responsables de la surveillance de leurs infrastructures , et autant que possible, de les protéger de toutes vulnérabilités où manipulations potentielles. Sur cette question, Shell n'a pas répondu à notre demande pour obtenir des renseignements sur les mesures qu'elle a prise pour empêcher tout sabotage ou vandalisme sur ses installations.


En conséquence ce 3 Août 2012, Amnesty International et le CEHRD ont donc publié en commun un rapport sur l'enquête en cours, sur la fuite du pipeline de Bodo Creek en Juin et Juillet Dernier. 

Ce rapport met l'accent sur le manque de transparence dans le processus de l'enquête et l'échec de la compagnie Shell à divulguer toutes les informations nécessaires à l'enquête, par exemple sur l'état ou l'âge de ses tuyaux et ses infrastructures dans la région.


Depuis 2011, Shell publie des rapports d'enquête sur ses déversements accidentels d'hydrocarbures sur son site Internet.


Cette initiative a déjà été saluée par Amnesty International et le CEHRD. 

Cependant, nos deux organisations font clairement savoir au public que les processus d'enquête sur le terrain restent très problématiques, il y a un manque cruel d'indépendance et de transparence dans les investigations menées.




Source © Audrey Gaughran
Responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International




Le texte original sur le site d'Amnesty International est ici


Trad. © Nature Alerte




...et déjà en 2011...

jeudi 26 juillet 2012
Selon les autorités du pays le bilan des pluies de samedi à Pékin double à 77 morts, mais selon les médias non aligné à la politique du parti communiste chinois, les infos sur les dégâts subis sont censurés par les autorités. Chez certain on parle même de milliers de morts

...


Dépêche AFP du jour


PEKIN (Chine) - Les pluies diluviennes qui se sont abattues samedi dernier sur Pékin ont fait 77 morts, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par l'agence Chine nouvelle alors que beaucoup d'habitants doutaient ouvertement du précédent bilan de 37 décès, inchangé depuis quatre jours.

Les trombes d'eau tombées 16 heures durant sur Pékin et ses environs avaient fait monter l'eau sous les ponts autoroutiers, où des automobilistes étaient restés pris au piège dans leur voiture, tandis que des habitations s'étaient effondrées et que des cours d'eau étaient sortis de leurs lits.

Toutes les couches de la société s'inquiètent du nombre de victimes, et il faut établir les causes des décès, avait reconnu lundi le secrétaire du Parti communiste de la capitale, Guo Jinlong, qui a depuis démissionné de ses fonctions de maire, un poste moins élevé.

La porte-parole de la municipalité, Wang Hui, avait promis que les autorités ne passeraient pas de décès sous silence, reconnaissant implicitement les doutes formulés par le public sur le premier bilan officiel.

Mme Wang avait souligné la nécessité que lumière soit faite, en rappelant la crise du SRAS, l'épidémie de pneumonie atypique en 2003 dont le gouvernement avait dans un premier temps caché la présence dans la capitale, contribuant ainsi à la propagation de la maladie en retardant la mise en place de mesures de prévention.

Après le déluge de samedi, les autorités ont demandé aux médias officiels de se concentrer sur les nouvelles positives comme les actes de bravoure de certains secouristes, après avoir été critiquées pour leur manque de préparation face à cette catastrophe naturelle.

La vétusté et l'insuffisance du système d'évacuation des eaux de la mégalopole de 20 millions d'habitants ainsi que l'absence d'envoi de messages d'alerte par SMS à la population ont notamment été mises en cause par les internautes.


Face au flot de critiques sur les microblogs, le chef de la police de la ville, Fu Zhenghua, a prévenu que ceux qui critiquaient le gouvernement ou le parti communiste au pouvoir seraient châtiés.

Dorénavant, nous allons punir sévèrement ceux qui utilisent l'internet pour (...) lancer et propager des rumeurs politiques et attaquer le parti communiste, les dirigeants de l'Etat et le système actuel, a déclaré M. Fu, cité par le quotidien local Jinghua Shibao.

Ces mises en garde marquent un raidissement du régime à l'approche d'un important congrès du Parti communiste cet automne, à l'occasion duquel, pour la première fois depuis une décennie, une nouvelle génération de dirigeants chinois doit accéder au sommet du pouvoir.


Les commentaires acerbes se poursuivaient néanmoins jeudi, mais beaucoup d'entre eux disparaissaient aussitôt de la toile, apparemment effacés par les censeurs.


C'est une confrontation ouverte avec le peuple, déclarait un internaute en réaction aux propos du chef de la police.
Nous vivons de nouveau à une époque où l'empereur a tous les pouvoirs, constatait un autre blogueur tandis qu'un troisième estimait que les dirigeants chinois sont tout puissants sous le ciel.


Source ©AFP / 26 juillet 2012 15h49 


...Voici un reportage d'une chaine info non alignée, effectivement le ton est différent et les chiffres... aussi...




...en tout cas les images ci dessous sont impressionnantes...



mercredi 25 juillet 2012
Des enfants indiens nés avec un handicap à la suite de l'accident chimique de Bhopal en 1984 vont participer jeudi à des "Jeux olympiques spéciaux" pour protester contre la présence du groupe Dow Chemical parmi les sponsors des JO à Londres, ont annoncé mardi les organisateurs.


Un nuage de gaz toxique échappé de l'usine de pesticide du groupe américain Union Carbide avait fait des dizaines de milliers de morts et de malades à Bhopal (centre). Il s'agit de la pire catastrophe industrielle de l'histoire.


L'américain Dow Chemical a racheté Union Carbide en 1999 et rejette toute responsabilité dans l'affaire.


Les organisateurs de cette contre-manifestation ont indiqué que l'événement se tiendra sur un terrain de sports de Bhopal, à un jet de pierre de l'usine, pour rappeler les conséquences de l'accident sur les naissances et la pollution environnementale.


Une centaine d'enfants souffrant d'un handicap mental ou physique participeront à un tournoi de foot, à une marche "assistée" et à une "marche en crabe" consistant à marcher sur les mains pour ceux qui ne peuvent se tenir debout.


"Nous faisons cela principalement parce que Dow tente de blanchir ses crimes", a indiqué à l'AFP Rachna Dhingra, une porte-parole d'un groupe de cinq victimes à l'origine de l'initiative.


"Nous trouvons tous ironique le fait qu'un groupe qui a des personnes handicapées à Bhopal sponsorise les jeux Olympiques", a-t-elle ajouté.


Au moins 3.500 personnes sont mortes, essentiellement de suffocation, les premiers jours suivant la fuite de gaz, dans la nuit du 3 décembre 1984. Quelque 15.000 sont décédées depuis des suites de maladies liées à l'inhalation du gaz.

Jusqu'à 800.000 ont été affectées d'une façon ou d'une autre, selon des chiffres officiels.




Source © AFP





vendredi 27 avril 2012
Le pétrolier anglo-néerlandais Shell, responsable d'un déversement d'hydrocarbures en 2008 près de la ville de Bodo au Nigéria, aurait sous-estimé le volume de la fuite de l'oléoduc responsable de la marée noire, selon une évaluation indépendante du cabinet américain Accufacts établie à la demande d'Amnesty International et le Centre nigérian pour l'environnement, les droits humains et le développement (CEHRD).


Shell aurait estimé le volume total des déversements d'hydrocarbures entre le 5 octobre 2008 et 7 novembre 2008 (date de la fin de la fuite) à environ 1.640 barils… 

Or, le cabinet évalue de son côté entre 103.000 et 311.000 barils le déversement dans le Delta depuis le 28 août 2008, date du début de la pollution selon la population et les autorités de contrôle nigérianes ! Soit après 72 jours de fuite. 

'' La différence est ahurissante : même en prenant la fourchette basse de l'estimation d'Accufacts, le volume de pétrole déversé à Bodo était 60 fois supérieur à ce que Shell a affirmé à plusieurs reprises'' , a déclaré dans un communiqué Audrey Gaughran, chargée des questions relatives aux enjeux internationaux à Amnesty International. 

Le chiffre de Shell serait de 7,8 millions de litres déversés après 4 semaines de fuite contre plus de 49 millions de litres après 10 semaines confirmées par les autorités…


La communauté de Bodo, soutenue par des ONG, a décidé d'assigner Shell devant la justice britannique pour obtenir des compensations et une dépollution des zones ''adéquate''. La quantité de pétrole déversée par le pétrolier à Bodo pourrait être un point-clé de l'affaire judiciaire prévue cette année devant le tribunal londonien.


Source © Amnesty international /Rachida Boughriet


Une pétition est en ligne chez Amnesty c'est ici





Livelihoods featuring Sophie Okonedo: Shell must clean up the Niger Delta from Amnesty International on Vimeo.
samedi 3 mars 2012
La grande revue scientifique américaine Nature a demandé vendredi au gouvernement canadien de cesser de museler les chercheurs en leur permettant de s'exprimer publiquement et librement sur leurs travaux de recherche.

"Depuis l'élection en 2006 du Parti conservateur du Premier ministre Stephen Harper, il y a eu un resserrement progressif des protocoles d'accès aux médias pour les scientifiques travaillant pour le gouvernement fédéral...", écrit la direction de Nature dans un éditorial en ligne.

"Les chercheurs qui étaient auparavant libres de répondre aux journalistes doivent maintenant rediriger ces questions à des services de relations de presse qui eux, demandent aux journalistes de transmettre à l'avance leur question ou empêchent même les scientifiques de parler", souligne la revue qui dénonce une "approche byzantine" visant le "contrôle des medias" plutôt que la "libre circulation des connaissances".

Le gouvernement canadien emploie des milliers de scientifiques qui œuvrent dans différents ministères et centres de recherche. Des chercheurs travaillant sur le trou dans la couche d'ozone ou les stocks de saumon avaient récemment été interdits de répondre aux questions de la presse.

L'Association canadienne des rédacteurs scientifiques et d'autres organisations nationales avaient écrit le mois dernier au Premier ministre Harper pour demander la mise en place d'une "politique transparente" d'accès aux médias pour les chercheurs.

Cette question avait aussi été au coeur d'un symposium lors de la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS) réunissant 8.000 chercheurs le mois dernier à Vancouver, métropole de l'ouest du pays.

"Les scientifiques et les autres visiteurs d'à travers le monde avaient découvert à leur grande surprise que l'image positive du Canada, vu comme un pays progressiste, favorable aux sciences, masque en fait certains comportements atterrants", affirme Nature. "La voie à suivre est claire: il est temps pour le gouvernement canadien de libérer ses scientifiques.

Source: rtl.be


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