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mercredi 26 août 2015
Le Centre européen de prévention et contrôle des maladies (CEPCM) a confirmé que le chikungunya, maladie virale portée par le moustique-tigre, avait atteint l'Espagne, après la détection du premier cas "autochtone" d'un homme très probablement infecté dans le pays même.

Le patient de 60 ans avait été hospitalisé du 11 au 16 juillet. "Il n'avait fait aucun voyage à l'extérieur de l'Union européenne pendant au moins trois mois et a été très probablement infecté dans la ville de Gandia", à 70 km de Valence, au sud-est de l'Espagne, a souligné l'agence dans un communiqué publié lundi.

"C'est la première fois en Espagne qu'une personne sans antécédents de voyage dans une zone où la maladie est endémique donne un test positif pour le chikungunya", avait auparavant relevé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le moustique-tigre Aedes albopictus, qui peut être porteur du virus, est présent dans la province de Valence depuis 2013.

Des moustiques-tigres ont été repérés à Paris et Créteil le 19 août dernier, mais l'Agence régionale de santé, chargée de leur élimination, a précisé qu'aucun cas autochtone de chikungunya n'avait été recensé. Dans le sud de la France, le moustique est déjà durablement implanté.

Source AFP
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samedi 22 août 2015
Des oeufs de l'insecte ont été trouvés dans un quartier de Strasbourg, indique l'ARS ce vendredi. La présence du moustique-tigre avait déjà été détectée sur deux sites d'Ile-de-France mercredi, au Parc Floral de Paris et dans des jardins à Créteil.

Le moustique-tigre n'en finit plus de faire de nouvelles apparitions. L'insecte, tristement célèbre pour son agressivité et sa faculté à transmettre la dengue et le chikungunya, a été détecté à plusieurs reprises ces jours-ci. Dernièrement, des Aedes albopictus – nom scientifique de l'insecte – ont été repérés près de Strasbourg, indique l'Agence régionale de santé (ARS) Alsace ce vendredi. Des opérations de démoustication sont programmées à la périphérie de la capitale alsacienne après que des oeufs de l'insecte ont été trouvés dans un quartier de Schiltigheim grâce à des "pièges pondoirs" installés dans le cadre d'un dispositif national de surveillance, a expliqué l'ARS.

Les autorités ont circonscrit un périmètre d'environ 30 ha autour des quelques pièges ayant révélé la présence du moustique et vont y mener des opérations de démoustication pour empêcher que l'insecte ne s'installe. Un porte-à-porte est notamment prévu pour identifier des "gîtes larvaires" et les détruire, et un insecticide sera par ailleurs pulvérisé dans quelques jours, dans la zone en question. Les riverains de cette zone seront invités à ne pas sortir de chez eux et à fermer leur fenêtres pendant cette opération, qui aura lieu au petit matin. "Aucun cas de chikungunya ou de dengue autochtone (contracté sur place et non après un voyage, NDLR) n'a été, à ce jour, recensé en Alsace", a précisé l'ARS.

Repéré à Paris et Créteil

L'insecte avait été repéré plus tôt cette semaine sur deux sites d'Ile-de-France, au Parc floral à Paris et dans des jardins ouvriers à Créteil. A Paris, une grosse opération de démoustiquage a eu lieu mercredi au Parc Floral (XIIe), selon le Parisien. "Le moustique-tigre avait déjà été ponctuellement repéré l’an dernier à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis", a rappelé au quotidien Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Et de préciser : "Mais il n’y avait pas eu d’implantation. Cette fois, la situation est différente : nous avons trouvé des larves." Même scénario à quelques kilomètres dans les jardins familiaux de Créteil (Val-de-Marne).

Face à la menace, la mairie de Paris préfère se montrer optimiste. "L’implantation est récente et par conséquent très modérée. Elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations", soulignent les autorités. Rien à voir avec le sud de la France, où le moustique-tigre s’est implanté dans une vingtaine de départements. Le ministère de la Santé, lui, a mis en place un site pour permettre aux citoyens de signaler sa présence.

jeudi 20 août 2015
Paris (XIIe), ce mercredi soir. Une vaste opération de démoustiquage a eu lieu à la nuit tombée au Parc Floral, loin des regards, pour éradiquer les moustiques-tigres et les larves présents sur le site.

Des hommes en combinaisons blanches à bord d’un pick-up pulvérisant des insecticides. Du jamais-vu à Paris. Une grosse opération de démoustiquage a pourtant bien eu lieu ce mercredi à la nuit tombée dans le Parc floral (XIIe), aux portes du bois de Vincennes.

En cause : la présence de moustiques-tigres, des insectes tropicaux particulièrement agressifs pouvant transmettre la dengue et le chikungunya.

« Le moustique-tigre avait déjà été ponctuellement repéré l’an dernier à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, rappelle Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Mais il n’y avait pas eu d’implantation. Cette fois, la situation est différente : nous avons trouvé des larves. »

L’insecte mesure moins d’un centimètre

Ce sont des promeneurs qui l’ont signalé, par le site mis en place par le ministère de la Santé (www.signalement-moustique.fr). D’abord fin juillet dans le Parc floral, puis quelques jours plus tard, à quelques kilomètres de là, dans des jardins familiaux de Créteil (Val-de-Marne). Sur place, les spécialistes n’ont pu que confirmer la présence de l’insecte, déjà implanté dans vingt départements, principalement dans le sud de la France.

Pas d’invasion toutefois. « L’implantation est récente et par conséquent très modérée. Elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations », souligne la mairie de Paris. Aucun autre espace vert de la capitale ne serait touché. L’opération de démoustication menée hier soir « vise surtout à éliminer les sujets adultes afin d’éviter la prolifération », indique Christophe Lagneau, directeur de recherche à l’EID. Dès ce matin, les promeneurs devraient à nouveau pouvoir se balader dans le Parc floral.

Les Parisiens croisés mercredi en début de soirée aux abords du site n’étaient toutefois pas très sereins. « Je me suis fait piquer, c’est peut-être ça », s’inquiète un père de famille en se grattant le bras. Même angoisse dans les jardins familiaux de Créteil. « On en a seulement entendu parler à la télé », explique Zhora. « Pour moi, c’était quelque chose qu’on voit dans les forêts tropicales », lâche sa voisine Lili, affolée à l’idée que des enfants puissent contracter des maladies. Selon l’agence régionale de santé, la probabilité de transmission de la dengue ou le chikungunya reste faible.

Source © Le Parisien
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mercredi 19 août 2015
Du 1er mai au 14 août 2015, 486 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés Métropole. Parmi les 60 cas avérés, aucun n'est autochtone.

Selon le bulletin de l'Institut national de veille sanitaire (InVs) publié ce lundi, la menace liée au moustique tigre progresse dans l'Hexagone. L'insecte est désormais implanté et actif dans 7 régions de la métropole, particulièrement en Provence-Ales-Côte d'Azur et en Languedoc-Roussillon. 

486 cas sont supectés par les autorités mais seulement 44 cas de dengue et 16 cas chikungunya sont, pour l'instant, avérés. Aucun cas autochtone n'a été signalé à ce jour. Il s'agit d'une personne qui a contracté la maladie en métropole et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents. C'est ce type de cas qui inquiète  les autorités sanitaires, comme l'expliquait un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

Cette menace a conduit l'InVs à inviter la popualtion à participer à la surveillance sanitaire du moustique tigre.

Source : InVS 



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mardi 11 août 2015
Les autorités de santé publique espagnoles ont rapporté le 31 juillet 2015 un cas confirmé d'infection à virus chikungunya (CHIKV). Le patient est un homme de 60 ans qui vit et travaille à Gandie (province de Valence). Il s'agit ainsi du premier cas autochtone déclaré de cette maladie en Espagne.

D'autre part, 86 cas importés de chikungunya ont été signalés en Espagne, dont 18 ont été signalés à Valence. Les autorités de santé publique sont en train de mener une enquête épidémiologique, incluant la détection des cas, la surveillance entomologique et la lutte antivectorielle.
Le risque est « réel », assure un rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) lundi 10 août : le viru zika, proche de ceux de la dengue et du chikungunya, pourrait se répandre en France métropolitaine. 

Transmis par des moustiques du genre Aedes (dont le moustique tigre), il provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, voire des complications neurologiques.

Le virus tire son nom d’une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Il a été à l’origine d’une première épidémie dans les îles Yap en Micronésie en 2007, avant de se propager en 2013-2014 en Polynésie française, puis au Brésil depuis le début de cette année. Aucun traitement ni vaccin n’existe à ce jour contre cette infection mal connue, dont les études sérologiques ont montré que l’infection n’était symptomatique que dans moins d’un cas sur cinq.

Le HSCP estime que le risque est particulièrement élevé dans les départements métropolitains déjà colonisés par le moustique tigre. On en comptait une vingtaine en juin, pour la plupart situés dans le sud-est et le sud-ouest de la France, à l’exception du Rhône, de l’Isère et de la Saône-et-Loire.

Epidémie en Polynésie

Le zika pourrait se diffuser de la même manière que le chikungunya, via des vacanciers partis dans des zones où sévit le virus, notamment les départements français d’Amérique (Guadeloupe, Martinique et Guyane). Importée dans l’Hexagone, l’infection se propagerait ensuite via le moustique tigre.

Le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l’isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques. Mais les symptômes du zika, qui se confondent avec celui d’autres virus, restent difficiles à identifier, rendant complexe un isolement des sujets.

L’épidémie de 2013-2014 en Polynésie française avait touché environ 32 000 personnes, selon des estimations citées par le HCSP. Parmi les personnes infectées, 72 avaient présenté des complications neurologiques graves dont 42 syndromes de Guillain-Barré, un syndrome qui peut se traduire par une paralysie des membres et de la face. Dans les cas les plus graves, ce sont les muscles de la déglutition et de la respiration qui sont atteints.

Source © Le Monde






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samedi 30 mai 2015
Un cas suspect de chikungunya ou de dengue a été détecté en début de semaine à Aix-en-Provence. Un plan anti-dissémination a été effectué dans les lieux où cette personne réside.

C’est le premier cas suspect de l’année à Aix-en-Provence. Une personne revenant du Brésil a été prise en charge et hospitalisée pour une contamination probable au virus du chikungunya ou de la dengue indique la mairie d’Aix-en-Provence.

C’est son médecin qui a diagnostiqué les symptômes de maux de tête et de douleurs musculaires propres à ces maladies. Aussitôt prévenue, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) a missionné l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) pour activer un "plan anti-dissémination".

Des larves de moustiques tigres retrouvées

Une investigation entomologique a été menée dans le voisinage du domicile du patient infecté pour tenter de retrouver des moustiques tigres. Ces derniers, bien implantés en Provence, sont en effet vecteurs de la maladie.

"L’investigation a montré la présence de tels moustiques (adultes et larves)", précise la mairie d’Aix-en-Provence. Les "gîtes larvaires" ont été supprimés aussitôt et un traitement ciblé sur le secteur a été décidé mercredi matin.


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Le virus chikungunya a désormais touché la moitié des États et Territoires insulaires Océaniens et risque fort de poursuivre sa progression.

« Nous estimons que le virus continuera sa progression pendant quelques années encore, et ce, en raison de plusieurs facteurs, dont le faible niveau d’immunité des populations dans les pays jusqu’ici épargnés, la présence de moustiques vecteurs dans une grande partie de la région, le manque de moyens affectés à la lutte antivectorielle dans la plupart des pays océaniens et la forte mobilité des populations », précise le docteur yvan Souarès.

Voyageurs, soyez vigilants

Toute personne séjournant ou se rendant dans un pays où circule le virus chikungunya peut  agir pour se prémunir contre cette maladie et en éviter la propagation en se protégeant  des moustiques et en contribuant aux efforts de lutte contre les moustiques vecteurs.

La CPS tient à jour une carte interactive en ligne illustrant les modes de circulation du chikungunya et d’autres maladies émergentes et à potentiel épidémique dans la région.

Les symptômes du Chikungunya

Toute personne présentant des symptômes évocateurs de chikungunya (fièvre supérieure à 38 °C et douleurs articulaires principalement, mais aussi douleurs musculaires, céphalées, nausée, fatigue intense et éruption cutanée), qui séjourne ou revient d’un séjour dans un pays touché, doit consulter un médecin au plus vite pour faire établir un diagnostic.

Ces symptômes sont analogues à ceux causés par la dengue, également présente dans la région.
Les douleurs articulaires chroniques, touchant particulièrement les petites articulations telles que les mains et les pieds, sont typiques du chikungunya.

Ces douleurs peuvent être invalidantes et perdurer pendant plusieurs mois, rendant difficiles le quotidien et la reprise de l’activité professionnelle chez les personnes malades, ce qui a des répercussions sur l’activité économique des collectivités touchées.

« Il est important que toute personne souffrante consulte un professionnel de santé pour pouvoir se soigner, mais aussi pour enrayer la propagation de ce type de maladies dans la région et au-delà, si elle voyage », insiste le docteur Souarès.


mardi 12 mai 2015
L'institut de veille sanitaire a annoncé ce lundi que la surveillance était renforcée en Haute-Garonne en ce qui concerne la dengue et le chikungunya. 

Ces deux maladies transmises par le redoutable moustique tigre risquent de faire l'objet d'une recrudescence dans les mois à venir. 

Les autorités sanitaires ont donc mis en place une surveillance renforcée en Haute-Garonne entre le 1er mai et le 30 novembre 2015. 153 signalements de dengue et de chikunguya ont été déclarés en 2014 à l'ARS. Pour éviter ces insectes indésirables, il est recommandé d'éliminer tout point d'eau stagnante susceptible de les attirer tels que les arrosoirs, les soucoupes ou encore les pots de fleurs.

Source © ladepeche.fr
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jeudi 12 février 2015
Une femme guyanaise d'une quarantaine d'années est décédée après avoir contracté le virus du chikungunya en Guyane. Le décès remonte à la nuit de samedi à dimanche 8 février 2015, au cours d'une évacuation sanitaire vers Fort-de-France en Martinique, a annoncé mercredi l'Agence régionale de santé. Il s'agit, note un communiqué commun de l'ARS et de la préfecture, du "premier décès" causé par "l'épidémie de chikungunya" qui sévit dans ce département français d'Amérique du Sud.

Décédée au cours de son transfert vers la Martinique

La personne décédée ne présentait "pas d'antécédents particuliers" indique encore l'ARS. Elle s'était "présentée aux urgences du centre hospitalier de Cayenne" le lundi 2 février, où elle avait alors été "hospitalisée dans le service de l'UMIT (Unité des maladies infectieuses)" avant d'être placée "en service de réanimation le vendredi 6 février" au regard de "la dégradation de son état clinique". Une évacuation sanitaire de la patiente "vers le centre hospitalier de Fort-de-France a été décidée le 7 février, mais la patiente est décédée au cours de son transfert vers la Martinique", précise le communiqué.

Depuis l'apparition des premiers cas de chikungunya en Guyane en décembre 2013, rappelle l'ARS, "on estime à 11.877 le nombre de cas, mais le nombre de nouveaux malades est stable". Le dernier point épidémiologique de la Cellule épidémiologique Antilles-Guyane publié début février indiquait que l'épidémie semblait "marquer le pas" fin janvier "avec un nombre de cas cliniquement évocateurs stables sur Cayenne et l'Ouest guyanais et des cas en diminution sur Kourou". "Depuis le début de l'épidémie en Guyane, nous avions déjà déploré une dizaine de formes sévères de la maladie mais aucune n'avait nécessité d'évacuation sanitaire, ni n'avait été fatale", conclut l'ARS.

Source © AFP


lundi 26 janvier 2015
Des millions de moustiques génétiquement modifiés pourraient être libérés prochainement dans la ville de Key West en Floride si des chercheurs britanniques obtiennent des autorités sanitaires américaines l'autorisation de les utiliser pour tenter de contrer une épidémie de dengue et de chikungunya qui touche la région.

En effet avec le changement climatique et la mondialisation, la dengue et le chikungunya deviennent de plus en plus menaçant aux États-Unis et en particulier dans la ville la plus australe du continent américain, Key West.

Des insecticides sont pourtant pulvérisés chaque année dans les quartiers les plus touchés de la ville, mais rien y fait, la population de l'Aedes aegypti, dont les piqûres des femelles répandent des maladies tropicales, continue d'évoluer et résiste désormais à quatre des six insecticides utilisés pour tenter de les tuer.

Oxitec, une entreprise de biotechnologie britannique qui a breveté une nouvelle méthode de reproduction stérilisante sur l'Aedes aegypti a donc proposé ces services à la ville.

Les ADN des moustiques mâles génétiquement modifiés d'Oxitec ont vu leurs gènes transformé par l'introduction de fragments de gènes du virus de l'herpès simplex, de la bactérie E. coli et même de corail et de chou.  Oxitec affirme que cet ADN synthétique est couramment utilisé en laboratoire et pense que l'introduction de ces moustiques génétiquement modifiés dans la nature ne posera pas de risques significatifs pour l'environnement, mais qu'ils tueront à coup sûr les larves des moustiques à venir.

"C'est donc essentiellement pour tenter d'éradiquer cette invasion de moustiques qu'on va introduire des moustiques mâles génétiquement modifiés pour éviter la propagation de maladies», a déclaré Michael Doyle, directeur exécutif du district de lutte contre les moustiques de Key West , qui attend que la Food and Drug Administration autorise l'expérience.

En libérant des millions de moustiques OGM mâles qui ne piquent pas, nous visons à ce qu'ils s'accouplent aux femelles sauvages dont la descendance mourra, réduisant ainsi leur population dans la ville.

Oxitec qui a installé dernièrement un de ses laboratoire de reproduction à Marathon espère ainsi introduire ses moustiques dans un quartier de Key West dés ce printemps.

Theresa Eisenman, la porte-parole de la Food and Drogue Administration américaine a déclaré qu'aucun tests sur le terrain ne seront autorisés tant que l'agence n'aura pas soigneusement examiné toutes les données "

Chris Creese la porte-parole de l'entreprise OXITEC affirme elle, que le test sera de taille similaire à celui de l'expérience de 2012 dans les îles Caïmans, où 3,3 millions de moustiques modifiés avaient été libérés pendant six mois, entraînant la suppression de 96 pour cent des insectes ciblés. Dernièrement un lâché de moustiques génétiquement modifiés au Brésil a également réussi, et que les deux pays veulent désormais que nos services soient appliqués sur une plus grande envergure, rappelle t elle.


Pourtant les détracteurs d' Oxytec alertent d'un risque très grave, et en particulier du risque celui de la transmission de ces gènes modifiés du moustique à l'homme.

Guy Reeves, un généticien moléculaire à l'Institut Max Planck en Allemagne par exemple affirme qu'Oxitec devrait plutôt publier des études sérieuses avant d'affirmer que leur ADN synthétique ne causera aucun dommage et en particulier lors d'un transfert possible de cet ADN à l'homme .

Aucune étude sanitaire sérieuse n'a été mené aux îles Caïmans, et rien n'indique qu'une personne ait pu être piquée par une femelle ayant erré négligemment dans un de leur laboratoire ou dont le gène modifié lui ait été déjà transmis. Dire qu'il n'y a aucun risque de transmission génétique à l'homme est une pure aberration.

Oxitec a déjà libéré 70 millions de ses moustiques dans plusieurs pays et n'a reçu aucun rapport d'impacts sur les humains en dépit de la surveillance réglementaire qui encourage les gens à signaler les problèmes affirme pourtant l'entreprise. 

Déjà plus de 130 000 personnes ont signé une pétition sur Change.org contre l'expérience.

© Nature Alerte


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mardi 6 janvier 2015
Le nombre de personnes atteintes par le chikungunya dans les Caraïbes ne cesse d’augmenter depuis les premiers cas signalés fin 2013 dans l’île de St-Martin qui avait été placée rapidement en phase épidémique. 

Le virus s’est propagé depuis aux îles voisines de la région ainsi que dans plusieurs pays sud-américains. La Polynésie française fait aussi face à une flambée qui a touché environ 50 000 personnes.

L’épidémie de chikungunya « s’installe et se propage » aux Antilles, selon les dernières informations des autorités sanitaires françaises. Entre la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique, Saint-Barthélemy et la partie française de Saint-Martin, ce sont quelque 165 000 cas et plus de 150 décès qui ont été déclarés. 

Premiers cas en novembre 2013

Les premières atteintes du virus transmis par le moustique Aedes aegypti dans la région caraïbe ont été enregistrées sur l’île Saint-Martin en novembre 2013 et l’épidémie déclarée dès le mois suivant. Mais, depuis avril, la situation s’était quelque peu améliorée sur ce territoire avant de voir les cas repartir à la hausse, comme à Saint-Barthélemy d’ailleurs, ces dernières semaines.  

Les autres îles françaises ont été tour à tour touchées par la flambée : la Martinique et la Guadeloupe en tête avec plus de 150 000 cas et 150 décès étaient en situation épidémique jusqu’à récemment. Mais depuis fin novembre, l’épidémie est terminée en Guadeloupe et elle poursuit sa décroissance en Martinique. En Guyane avec quelque 9 000 cas comptabilisés, la situation se stabilise autour de 150 cas/semaine.

Beaucoup plus loin, la Polynésie française subit à son tour l’assaut du chikungunya depuis plusieurs semaines. Ce sont au moins 35 000 personnes qui ont eu la maladie parmi lesquelles 5 sont décédées. A Tahiti, l’épidémie semble avoir atteint son pic, mais on redoute une augmentation de la propagation du virus dans les autres îles de l’archipel du Pacifique Sud.

Plus de 1 million de personnes infectées 

Le chikungunya s’est maintenant propagé sur tout le continent américain, notamment en Colombie, au Venezuela, en Bolivie comme dans les îles non françaises des Caraïbes. Dès le mois de mai, Haïti évaluait à plus de 3 000 le nombre de personnes atteintes. Fin décembre, elle atteignait les 65 000 cas malgré une campagne de démoustication mise en place en mai. Sur l’autre partie de l’île, en République dominicaine, l’Organisation panaméricaine de la Santé rapporte fin décembre quelque 537 000 cas.  

En Colombie, les autorités sanitaires ont enregistré plus de 40 000 personnes infectées (3 décès) par le virus du chikungunya. « C’est complètement nouveau pour nous, donc personne n’est immunisé, et selon les estimations, on pourrait atteindre les 500 000 cas en 2015, s’inquiète Oscar Pachecho de l’Institut national de Surveillance de la Santé. 

Plus au nord, en Amérique centrale, le Salvador vient de franchir la barre des 165 000 cas, dont deux mortels. Selon les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) d’Atlanta, ce sont plus d’un million de personnes qui ont contracté le chikungunya dans les Amériques. Seuls un peu plus de 22 000 cas ont été confirmés par des analyses. Cela s’explique par le fait que les personnes consultent un médecin principalement au début de l’épidémie. Une fois la maladie connue et bien identifiée par ses symptômes, les malades se contentent de prendre du paracétamol, pour faire baisser la fièvre, puis de se reposer. C’est de toute façon ce que prescrivent les soignants. 

Source © Claire Arsenault/ RFI
vendredi 28 novembre 2014
L'épidémie de chikungunya a fait 4 décès : trois d'entre eux sont des personnes âgées qui souffraient déjà d'autres pathologies. Le quatrième est un nourrisson de huit jours : le chikungunya lui avait été transmis par sa mère, à la naissance.

Comme l'explique l'Institut Pasteur, cette maladie infectieuse tropicale, qui se transmet à l’homme par des piqûres de moustiques de genre Aedes, peut aussi être contractée par le nouveau-né si sa mère a été piquée pendant le dernier trimestre de sa grossesse.

"On n'est pas encore au pic de l'épidémie, ça continue d'augmenter", a déclaré à l'AFP Priscillia Bompard, épidémiologiste au bureau de veille sanitaire.

Le gouvernement exhorte la population à détruire les gîtes à moustiques, qui transmettent le virus. Un insecticide est pulvérisé dans les quartiers les plus touchés.

Toutes les iles des archipels sont touchés. La fréquentation a doublé aux urgences de l'hôpital du Taaone, qui a demandé le renfort d'autres médecins, d'autant plus que les personnels de santé sont aussi touchés.

Source © science et Avenir
vendredi 14 novembre 2014
Un mois seulement après l'annonce des premiers cas, "au moins 4 à 5.000 cas de chikungunya" ont été diagnostiqués en Polynésie française, a indiqué mercredi 12 novembre le Dr Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire dans cette collectivité.

On n'est sans doute pas encore au pic de l'épidémie, si on se base sur l'expérience des Antilles", a ajouté le Dr Mallet.

Tous ces cas ne sont pas avérés : la Direction de la santé locale ne préconise plus les prélèvements sanguins, car les médecins savent désormais bien diagnostiquer la maladie.

Le chikungunya est un virus transmis par les moustiques. Il frappe la Polynésie depuis à peine plus d'un mois. Les premiers cas ont été annoncés par les autorités sanitaires le 10 octobre.

Des services d'urgence surchargés

Les urgences des hôpitaux connaissent une forte affluence. Dans le principal d'entre eux, le centre hospitalier du Taaone, "on reçoit 70 à 80% de patients en plus depuis six jours", indique un médecin urgentiste qui souhaite rester anonyme.Cet hôpital a bien créé une filière courte de consultation, pour traiter à part le chikungunya et les vraies urgences. Car les patients atteints par le virus ne relèvent pas, pour la plupart, d'une consultation en urgence. Mais, faute de personnel, cette filière courte ne peut être ouverte en permanence.

"Ca encombre les urgences parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas payer une consultation chez le généraliste", analyse le même médecin.Seuls les bébés, et les personnes âgées ou fragiles doivent consulter aux urgences. Les autres attendent souvent plus de six heures avec une forte fièvre, pour se voir prescrire du paracétamol. Seuls les symptômes peuvent être traités, et les patients se rétablissent pour la plupart en quelques jours.

La dengue et la grippe compliquent la tâche

Le travail des médecins est alourdi par deux autres épidémies simultanées: l'une de grippe, l'autre de dengue, qui se transmet aussi par le moustique.

Le chikungunya entraîne pour le moment moins de complications que le zika, une épidémie qui a frappé la Polynésie un an plus tôt. On recense tout de même 65 hospitalisations et un cas sévère. Les urgentistes souhaitent des renforts de la part des autres médecins de santé publique. Surtout si l'épidémie touche massivement le personnel soignant.

Source © AFP



vendredi 17 octobre 2014
La Polynésie française est passée au stade épidémique, après les premiers cas de chikungunya révélés vendredi dernier, a annoncé, mercredi 15 octobre, le gouvernement local. Le ministère de la santé local a identifié 59 cas, et deux cents sont considérés comme « suspects ». Seuls trois malades sont toutefois hospitalisés pour le moment.

Vendredi, le gouvernement avait annoncé 15 premiers cas, concentrés dans une commune du sud de Tahiti. Les autorités sanitaires espéraient tuer dans l'œuf ce début d'épidémie en détruisant son vecteur, le moustique, par des pulvérisations d'insecticide dans les quartiers touchés.

LE NOMBRE DE CAS A QUADRUPLÉ

Cela n'a pas suffi : non seulement le nombre de cas a quadruplé en cinq jours, mais d'autres îles sont désormais touchées. Des patients ont notamment déclaré les symptômes du chikungunya à Tubuai, à Raiatea et sur l'atoll d'Apataki. A Tahiti, 11 communes du sud et de l'est sont désormais touchées.

Le chikungunya provoque de fortes fièvres avec des douleurs articulaires. Dans certains cas, ces douleurs et des raideurs persistent plusieurs mois voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés, notamment les personnes âgées.

Le ministère de la santé local a invité la population à « se mobiliser contre l'ennemi numéro 1, le moustique », en détruisant les gîtes larvaires. Il a aussi indiqué qu'il avait commandé un « laboratoire de confinement P3 » afin d'anticiper l'introduction du virus Ebola en Polynésie. Mais compte tenu de la forte demande internationale, ce laboratoire ne devrait pas être livré « avant 4 ou 5 mois ».

Source © AFP

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