...

Affichage des articles dont le libellé est chimique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chimique. Afficher tous les articles
lundi 22 juin 2015
Le Canada et les États-Unis n'arrivent pas à diminuer la pollution dans les Grands Lacs malgré une entente visant à améliorer la qualité de l'eau qui avait été conclue il y a trois ans entre les deux pays.

Des dizaines de groupes écologistes se préoccupent de la santé des cours d'eau et ils feront part de leurs inquiétudes dans une lettre qui sera envoyée lundi au comité exécutif des Grands Lacs - organisation responsable de surveiller la mise en place de l'accord.

Les militants affirment que peu de progrès ont été accomplis par le sous-comité chargé d'enrayer le problème de la pollution. L'Association canadienne du droit de l'environnement en était venue à la même conclusion dans une nouvelle étude.

Selon eux, l'approche «lente» du comité n'est pas en phase avec le problème, qui est urgent et grave, rappellent-ils. Il ne faut pas attendre des années pour agir afin d'éviter que ces produits chimiques se retrouvent dans les cours d'eau ou pour les nettoyer s'il est trop tard, ajoutent-ils.

Le comité, qui se réunira cette semaine à Chicago avait été instauré en 2012, lorsque le Canada et les États-Unis avaient renouvelé une entente ayant pour objectif de protéger les lacs et leurs écosystèmes.

L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs laisse la responsabilité au sous-comité d'identifier les produits chimiques les plus dangereux. Jusqu'à maintenant, seulement quatre toxines ont été relevées. Or, les écologistes estiment qu'il y en a au moins 500.

«En prenant en compte qu'ils ajouteront quatre produits chimiques chaque trois ans, cela nous prendra plus d'un siècle pour faire une liste complète de toutes les toxines», écrivent-ils.

Par ailleurs, ils remarquent que la liste en question n'est qu'une première étape dans tout ce processus. «Pour chaque toxine, on devra élaborer un plan d'action pour les éliminer», ont-ils précisé.

Bien que les signataires de la lettre reconnaissent que l'accord est une bonne chose en soi, ils déplorent l'approche actuelle des pays, qui laissent transparaître un «malaise bureaucratique et administratif». Par exemple, chaque pays peut décider de son propre plan pour éliminer les produits chimiques.

Les militants recommandent aux deux pays d'allonger leur liste et de faire une liste de priorités à l'aide de scientifiques. Ils réclament aussi, de toute urgence, d'endiguer le problème du déversement de produits chimiques dans l'eau.

Finalement, ils estiment que les gouvernements n'auront pas le choix d'investir davantage de ressources. «Nous devons commencer maintenant de poser des gestes ambitieux et non des petits pas», tranchent-ils.

Source © La Presse Canadienne



jeudi 11 juin 2015
Entre 20 000 et 100 000 poissons sont morts dans la rivière Conewago à la suite d'un incendie dans l'énorme usine de Miller Chemical qui fabriquait des produits chimiques et des fertilisants agricoles dans le comté d'Adams en Pennsylvanie aux Etats Unis.

La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.

Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau

John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.

Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques. 

La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.

Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago: 

"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts." 

Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.

© Nature Alerte


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




mercredi 3 juin 2015
Plusieurs centaines de litres de formaldéhyde, un liquide toxique, se sont échappées mardi matin d'un camion transportant des marchandises dangereuses dans le tunnel autoroutier de l'Üetliberg, près de Zurich. Une trentaine de personnes ont fini à l'hôpital.

L'incident s'est produit peu après 8h00 dans le tunnel situé au sud de la ville, sur le tracé du contournement par l'ouest en direction de Coire. Suite à une manoeuvre imprudente d'un automobiliste, le chauffeur du camion a été contraint de freiner brusquement, ce qui a endommagé une partie de son chargement, indique la police cantonale zurichoise. Des bidons remplis de formaldéhyde se sont brisés.

A la sortie du tunnel, le chauffeur s'est rendu compte que le liquide s'échappait de la plate-forme de chargement. Il a alors alerté la police qui a aussitôt fermé le tunnel au trafic, à grand renfort de pompiers portant des masques à gaz.

Pour les textiles et les colorants

Le formaldéhyde se caractérise par sa forte odeur. Il est notamment utilisé dans le traitement de textiles et la production de colorants. Ce produit toxique n'entraîne pas de séquelles durables, selon l'institut Tox Info Suisse.

Suite à la fuite, 24 personnes ayant traversé le tunnel derrière le camion se sont plaintes de problèmes respiratoires et de nausées. Elles ont été transportées à l'hôpital en ambulance pour y subir des contrôles.

Une dizaine d'autres se sont rendues d'elles-mêmes à l'hôpital. Les personnes ayant emprunté le tunnel mardi matin et ayant constaté des symptômes de ce type ou une irritation des yeux sont priées de consulter un médecin.

Totalement interrompu durant la matinée, le trafic a repris à la mi-journée en bidirectionnel dans l'autre galerie du tunnel, précise la centrale d'informations routières Viasuisse. La circulation a repris normalement vers 18h00.

Source © ATS

lundi 1 juin 2015
Ce 1er juin, tous les produits chimiques, substances et mélanges, doivent présenter un étiquetage conforme au règlement européen "Classification, Labelling, Packaging". Les fiches de données de sécurité afficheront désormais des pictogrammes et mentions de danger. 

L'INRS publie à cette occasion différents supports d'information.

Exit les petits panneaux carrés jaune et noir, bienvenue aux nouveaux pictogrammes en losange blanc encadrés de rouge ! 

L'étiquetage des produits chimiques évolue ce lundi 1er juin 2015 et l'ensemble des substances et mélanges doivent désormais présenter une étiquette de danger conforme au règlement CLP (Classification, Labelling, Packaging). Ce dernier définit les dangers et les répartit en 28 classes modifiées par rapport à la classification antérieure. Attention, il s'applique à la plupart des produits chimiques mais pas aux matières radioactives ni aux déchets.

Avec ce nouveau système d'étiquetage, les anciens pictogrammes (symbole noir dans un carré orange) seront remplacés par de nouveaux pictogrammes (symbole noir sur fond blanc dans un cadre rouge). Avec l'apparition de nouveaux symboles, tels que le point d'exclamation et le buste avec une croix blanche (indiquant tous les deux un danger pour la santé humaine) et la bouteille de gaz (pour les gaz sous pression), le symbole «X» pour la santé humaine ne sera plus utilisé.

Les entreprises utilisant, fabricant et mettant sur le marché des produits chimiques ainsi que les consommateurs doivent donc se familiariser avec ces éléments d'étiquetage afin d'utiliser correctement et en toute sécurité les produits chimiques. 

À côté de ces nouveaux pictogrammes se trouvent également les mentions d'avertissement qui donnent des informations supplémentaires sur le degré relatif de gravité d'un danger. Les éléments d'étiquetage permettent aux consommateurs de mieux comprendre les risques d'un produit chimique et ainsi éviter les produits dangereux (par exemple, des produits de nettoyage agressifs).

Produit comburant ou inflammable ?

Conscient des possibilités d'erreurs et de mauvaise interprétation qui en découlent, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a choisi d'éditer un ensemble de supports d'information afin d'aider les professionnels à comprendre et mettre en œuvre cette mutation. Pas moins de sept types de média sont disponibles : affiches, dépliants, brochures, dossiers, vidéos, outils et site Internet dédié. Ils sensibilisent à la nouvelle réglementation, décryptent les pictogrammes et fournissent des kits d'étiquettes.

Les neuf nouveaux symboles de danger, dont certains restent assez proches des originaux, sont même détaillés sur "www.9pictos.com" à l'aide d'un quiz aux réponses amusantes. On apprend ainsi que l'espèce de batte de cricket (ou de bouteille de Bordeaux ?) inclinée représente en fait un récipient de gaz sous pression qu'il convient donc de manipuler avec précaution. De même, le grand point d'exclamation identifie les produits irritants, allergiques, voire toxiques à forte dose ou ceux qui détruisent l'ozone. A noter que la tête de mort qui surmonte toujours des tibias croisés adopte maintenant une forme aplatie, anatomiquement… étrange. Mais cet icône symbolise toujours les poisons rapides, dangereux même à faible dose. La présence de ces nouveaux pictogrammes doit donc être l'occasion de redoubler de vigilance dans le stockage et la manipulation des substances chimiques.



vendredi 29 mai 2015
Le Purple Beach a été noyé sous l’eau par les lances à incendie de deux remorqueurs de haute mer.

Le feu à bord du Purple Beach semblait être sous contrôle dans la soirée du 28 mai. 

Ce cargo polyvalent est victime d’un incendie dans une cale depuis le 25 mai alors qu’il se trouve à environ 17 milles au sud-ouest de l’île allemande d’Helgoland, en mer du Nord. Les autorités allemandes prennent l’incendie très au sérieux étant donné la cargaison du navire, des ammonitrates.
mercredi 20 mai 2015
Tous nos cours d'eau, ruisseaux fleuves rivières, pourraient être contaminés par des niveaux élevés de bisphénol A (BPA), polluants perturbateurs hormonaux, libérés dans l'atmosphère. Ils peuvent avoir été déposés soit directement dans les rivières et les ruisseaux ou par les rejets des eaux usées municipales ou industrielles. 

"Il y a désormais une inquiétude croissante que les perturbateurs endocriniens tels que le BPA ne menacent pas seulement la faune et la flore, mais aussi les hommes", a déclaré Chris Kassotis, l'un des chercheurs d'une nouvelle étude publiée dernièrement, dans un communiqué à la presse. 

"Des études récentes viennent documenter les niveaux de BPA répandus dans l’atmosphère  à partir des rejets industriels à travers tous les États des USA. Les résultats de ces études montrent que ces rejets atmosphériques peuvent considérablement élever les niveaux de BPA dans les environnements de proximité." 

Dans une toute dernière étude, les chercheurs ont évalué la qualité de l'eau du Missouri à proximité de sites industriels autorisés à libérer des BPA dans l'air. Les échantillonnages de l'eau ont été choisis en fonction de leur proximité à la liste de la Suerfund National Priorities (NPL) où les lieux aux rejets atmosphériques déclarés de BPA sont clairement identifiés par l'Agence de protection de l'environnement. 

Les chercheurs ont analysé les concentrations de BPA, éthinylestradiol (EE2), un oestrogène couramment utilisé dans les contraceptifs oraux, et dans une multitude d'objets de consommation courante. Ils ont constaté que les concentrations de BPA étaient à des niveaux bien supérieurs que celui qui provoque des effets néfastes sur la santé des espèces aquatiques. 

"Nous avons été surpris de constater que les concentrations de BPA étaient jusqu'à dix fois plus élevés dans les cours d'eau à proximité des sites aux rejets dans l'atmosphère connus", a déclaré Don Tillitt, l'un des chercheurs

"Cette découverte suggère que les rejets atmosphériques des sites industriels peuvent contaminer l'eau de surface des cours d'eau de proximité, conduisant à une plus grande exposition des animaux sauvages et des populations riveraines." 

Les résultats de l'étude sont publiés dans la revue Science of the Total Environment. 

© Nature Alerte


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




samedi 16 mai 2015
Quatre produits chimiques ont été ajoutés aux conventions de Stockholm et de Rotterdam à l'issue d'une conférence qui s'est achevée à Genève. Les experts ne sont toutefois pas parvenus à un consensus sur l'amiante blanc et le paraquat.

Trois substances qui posent de graves dangers pour la santé humaine et l'environnement - les naphtalènes polychlorés, l'hexachlorobutadiène, le pentachlorophénol ainsi que ses sels et esters - ont été ajoutés à la convention de Stockholm. Celle-ci régit les polluants organiques persistants.

Le méthamidophos a quant à lui été ajouté à la Convention de Rotterdam, consacrée au commerce de produits chimiques dangereux, ont indiqué les organisateurs de cette conférence dans un communiqué qui a réuni pendant deux semaines à Genève quelque 1200 personnes venues de 171 pays et qui s'est terminée dans la nuit de vendredi à samedi.

Le méthamidophos est un insecticide extrêmement toxique qui peut avoir de graves effets sur la santé humaine, en particulier au niveau du système nerveux, immunitaire et reproductif, ont-ils précisé.

Déchets électroniques

Des directives techniques concernant les déchets électroniques ont également été adoptées dans la Convention de Bâle, qui porte sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.

Ces directives doivent permettre de comprendre comment identifier les déchets électroniques et équipements usagés qui transitent d'un pays à l'autre, l'objectif étant de contrôler leur trafic illégal. Elles marquent une première étape importante pour encourager le recyclage des équipements électriques et électroniques.

Selon des données récentes du Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP), jusqu'à 90% des déchets électroniques, sont échangés ou déversés illégalement, pour des montants évalués entre 12,5 et 18,8 milliards de dollars (11,4 à 17,1 milliards de francs) par an, posant de graves dangers pour la santé humaine et l'environnement, en particulier dans les pays d'Afrique.

Désaccords sur le paraquat

Les États membres de ces trois conventions n'ont en revanche pas réussi à trouver un accord sur le paraquat et l'amiante chrysotile, qui avaient déjà fait l'objet de débats lors d'une précédente réunion en 2013. L'amiante chrysotile, également appelé l'amiante blanc, est un matériau résistant au feu utilisé dans la construction, mais qui est associé notamment à certains cancers.

Le paraquat est quant à lui un produit chimique utilisé dans la production d'herbicide. La mort peut survenir dans les 30 jours après l'ingestion du produit. Il est interdit dans l'Union européenne et en Suisse notamment.

Bien que de nombreux participants aient exprimé leur déception, Rolph Payet, le secrétaire exécutif des trois conventions, a mis en lumière la portée des étapes franchies durant cette réunion.

Source © ATS
Huit personnes ont trouvé la mort à la suite d'une fuite de produit chimique survenue samedi matin dans une usine de la province chinoise du Shanxi (nord), ont annoncé les autorités.

Selon le gouvernement du district de Yangcheng, du disulfure de carbone s'est répandu dans l'usine de la société chimique Ruixing vers 7h00. Deux ouvriers ont également été blessés dans cet accident.

Une enquête approfondie est en cours.

dimanche 26 avril 2015
Six wagons-citernes en queue d'un train roulant de Bâle à Lausanne-triage ont déraillé samedi à 02h54 entre Eclépens et Cossonay (VD). L'un d'entre eux a vu s'écouler la quasi totalité de son contenu. Près de 25 tonnes d'acide sulfurique à 98% se sont ainsi déversées dans la nature.

"A aucun moment, il n'y a eu de risque pour la population", a tenu à rassurer Sylvain Rodriguez, de la Direction générale vaudoise de l'environnement lors d'un point-presse à Daillens. "Concernant le déversement dans les eaux, les informations se veulent jusque-là plutôt rassurantes."

Trois autres des six wagons contenaient des substances chimiques, mais aucune fuite importante n'est pour l'heure constatée. L'un transportait 57 tonnes de soude caustique, un autre 52 tonnes d'acide chlorhydrique et le troisième 23 tonnes de méthylènedianiline. 

Des pompiers spécialisés et plusieurs autres services d'intervention étaient sur place. Il n'y a pas eu de blessés.

Zone évacuée

Le convoi est sorti des rails à proximité du centre de tri de la Poste à Daillens. Cinq wagons se sont renversés sur le flanc et un sixième est resté debout, a indiqué à l'ats Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. La cause de ce déraillement n'a pas encore pu être établie. 

La zone industrielle a été évacuée, en revanche aucune alerte n'a été lancée pour les villages des alentours, assez éloignés. L'accident a fait de gros dégâts à l'infrastructure et la ligne restera fermée durant plusieurs jours, selon les CFF. Le trafic ferroviaire était très perturbé samedi matin en Suisse romande.

Bus de remplacement

Les TGV au départ de Lausanne ont été détournés par Genève. Les voyageurs se rendant à Neuchâtel ou au-delà étaient priés de passer par Berne. Quant au trafic régionale, des bus de remplacement ont été mis en place depuis Penthalaz en direction de Vallorbe et d'Yverdon-les-Bains (VD).


Source © ATS


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




mercredi 8 avril 2015
Une explosion dans une usine chimique au Fujian en Chine a provoqué un immense incendie que  les pompiers n’arrivent pas à maîtriser.

Une explosion a eu lieu le 6 avril dans l’usine chimique Gulei de Zhangzhou, dans la province du Fujian, dans le sud-est de la Chine, et a provoqué un incendie qui n’était toujours pas éteint à ce jour, selon le site Caixin. Un journaliste envoyé sur place a décompté plus de 50 camions de pompiers envoyés de différentes localités du Fujian, et en a vu d’autres arriver de la province limitrophe du Guangdong. 

Les fumées étaient visibles à 20 km à la ronde.

Au moins 14 personnes auraient été blessées mais il n’y aurait pas de morts, selon ce journaliste, qui indique que, d’après des ouvriers, l’explosion aurait eu lieu dans un fourneau. Cette usine, qui produit du paraxylène – un produit toxique – avait connu un sinistre équivalent voilà deux ans.

Des mesures d’urgence sanitaires et techniques ont été mises en place, ainsi que des mesures de maintien de l’ordre, selon le quotidien Fujian Ribao. La province du Fujian a connu en 2007 d’importantes manifestations contre l’implantation de cette usine de paraxylène à Xiamen, qui a finalement été implantée à Zhangzhou.
Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)





Source uicn
lundi 13 octobre 2014
Des chercheurs pressent les gouvernements d'améliorer les systèmes de traitement des eaux usées après avoir découvert que la présence de composantes de la pilule contraceptive dans des lacs avait eu pour effet de déstabiliser des écosystèmes.

L'étude menée par la chercheuse Karen Kidd, de l'Université du Nouveau-Brunswick, démontre que l'introduction de petites doses d'œstrogène dans des lacs a presque entraîné l'extinction du vairon à grosse tête. La présence de ces hormones a interféré avec la capacité de reproduction de cette espèce de poisson.

L'équipe de Mme Kidd a commencé à introduire de petites doses d’œstrogènes dans une installation de recherche d'un lac ontarien en 2001.

Immédiatement, les poissons mâles ont commencé à réagir à l'œstrogène, en produisant d'abord des protéines de jaunes d'oeuf et ensuite, ils ont commencé à fabriquer des oeufs, a expliqué la chercheuse. Ils ont été féminisés, a-t-elle précisé.

Peu de temps après avoir fait l'expérience, le nombre de vairons à grosse tête a chuté rapidement et dramatiquement, selon les données des chercheurs. Cette quasi-disparition de l'espèce serait directement liée à l'estrogène.

La raréfaction du vairon à grosse tête a aussi eu des incidences sur son prédateur, la truite, qui s'est elle aussi faite de plus en plus rare dans le lac.

Depuis la fin des années 1990, plusieurs études ont déjà fait état de ce problème. Au Royaume-Uni, notamment, des experts ont découvert que des poissons mâles avaient commencé à produire des oeufs dans des cours d'eau lorsque des oestrogènes avaient été décelés dans leur habitat.

Plusieurs cours d'eau au Canada ont vu leur population mâle de poissons se féminiser en raison des déversements d'eaux résiduelles dans les affluents, comme la rivière Grand, en Ontario, et la rivière Saskatchewan Sud, en Alberta.

Mme Kidd croit que le problème pourrait être résolu avec un meilleur traitement des eaux. D'ailleurs, après avoir épuré le lac à l'étude, la population de vairons à grosse tête est redevenue comme avant, ont remarqué les chercheurs.

«Enlever ces produits chimiques aura des effets bénéfiques sur la population de poissons dans nos affluents», a souligné Mme Kidd.

Selon elle, ces conclusions prouvent la pertinence de la région des lacs expérimentaux en Ontario, que le gouvernement fédéral avait menacé de fermer dans les dernières années. Les chercheurs n'auraient pas pu constater l'ampleur des effets de l'estrogène dans un environnement non contrôlé, a indiqué Mme Kidd.

Source © La presse .ca

mardi 7 octobre 2014
Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé dans l’écologie et les pollutions, alerte sur ce qu'il considère comme étant un futur "grand scandale de santé publique". 

Cancer, diabète, obésité, Alzheimer, allergies… en France, un certain nombre de maladies graves ont explosé entre 1980 et 2012. Fabrice Nicolino, journaliste invité sur RMC, dénonce les liens certains avec les produits chimiques présents dans notre environnement, annonciateurs d'un "grand scandale de santé publique."

Qui ne connaît pas dans son entourage un cancéreux, un malade d’Alzheimer, un obèse ou un diabétique ? On assiste à une explosion de nature épidémique d’un certain nombre de maladies graves, dénonce Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé dans l’écologie et les pollutions, et qui publie "Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète", aux éditions "Les liens qui libèrent". 

Invité sur RMC ce lundi matin, il a éclairé ce qu’il considère comme "une situation grave". Les conséquences sur la santé sont désastreuses : il y avait 8,5 % d’obèses en France en 1997, 15 % en 2012. Selon les projections, on attendait 3,5 millions de cas de diabète en 2016, on y est arrivé dès 2009. 

Fabrice Nicolino précise : "Des études parues dans les meilleures revues scientifiques montrent des liens sans ambiguïté entre exposition à des molécules toxiques. L'on a assisté à une flambée des cancers, plus 110% entre 1980 et 2012, il y a quatre millions d’asthmatiques en France, un million d'Alzheimer, peut-être deux millions d'ici 2020, et tout cela sur une durée très courte, qui révèle une nature épidémique."

90 millions de substances chimiques différentes 

Selon le journaliste, "c’est le résultat d’un siècle d’impunité, ayant débuté avec Fritz Haber, un chimiste de la Première guerre mondiale, qui a mis son savoir au service de la guerre des gaz. Il aurait dû être poursuivi pour crime de guerre. A sa suite, des générations de chimistes ont été élevés dans une impunité conduisant à une irresponsabilité générale." Le décompte est sans appel: "Aujourd’hui il existe 90 millions de substances chimiques différentes enregistrées dans le monde. Chaque jour, entre 20 et 30.000 substances sont synthétisées, rendant le contrôle impossible" prévient le journaliste.

"Les politiques sont tétanisés"

Pire, il décrit des agences sanitaires défaillantes, incapables d'alerter et de protéger le consommateur, en France et en Europe : "Elles sont empêtrées dans des conflits d’intérêts : des employés de l’industrie chimiques peuvent se mettre au service d’agences sanitaires, et inversement." De plus, les lobbys industriels sont organisés de telle manière que l’action publique est sabotée. Exemple avec le Triclosan, un pesticide très efficace, dont on a découvert les propriétés antibactériennes, et que l’on trouve en France "dans des centaines de produits d’usages courants, comme des dentifrices". Ce perturbateur endocrinien, extrêmement dangereux, est inconnu des agences sanitaires françaises, et absent des étiquettes. 

Parmi les urgences selon le journaliste, la qualité de l’eau potable, très chargée en produits chimiques, et celle de l’air, qu’il faudrait assainir : "Je suis presque sûr que ce sera demain un grand scandale de santé publique. L’air que nous respirons 20 heures par jour est contaminé par des molécules chimiques toxiques" alerte-t-il. Face à l’ampleur du problème, les politiques sont démunis: "Cela met en cause tous les "process" industriels ; les politiques sont tétanisés par la peur de voir surgir un scandale de l’amiante à une échelle beaucoup plus importante."

Source © RMC

mardi 22 avril 2014
Dans un communiqué de presse envoyé ce vendredi, Eaux de Calais rapportait une étude de l’ARS (Agence régionale de santé) relevant une forte présence de perchlorates dans l’eau de Calais, Coulogne, Guînes et Coquelles (Pont-du-Leu). Si la consommation est « déconseillée » pour les nourrissons, elle est loin d’être interdite.

L’eau du robinet est tout à fait potable, mais l’ARS et Eaux de Calais la surveillent attentivement.

Le perchlorate est un composé chimique particulièrement utilisé pour la fabrication d’explosifs. Son infiltration dans les sols de la région remonte donc à la Première Guerre mondiale. D’ordinaire, la teneur en perchlorates dans l’eau du robinet est inférieure à 4 microgrammes/l. À cause des fortes précipitations de l’année dernière, la présence de cet élément a augmenté cette semaine. L’ARS signale entre 4 et 6 microgrammes/l, et demande de prendre des mesures de précaution particulières pour les nourrissons de moins de 6 mois.

Qu’en est-il, dans ce cas, de la consommation quotidienne des quelque 85 000 habitants concernés ? 

« La qualité de l’eau reste très bonne, rassure Philippe Mignonet, adjoint à Calais. Il ne s’agit pas d’un produit cancérigène ou autre. L’eau n’est pas nocive. Elle est juste déconseillée pour les nourrissons qui sont plus fragiles. 

On prévient, même si les parents achètent plutôt de l’eau en bouteille pour leurs bébés. » Quels sont les secteurs les plus touchés ? « Cela dépend de la nature des sols, des puits. Tous ont été contrôlés individuellement. En cas de besoin, les puits peuvent être mis à l’arrêt. »

Jean-Jacques Grandguillaume, directeur d’Eaux de Calais, tient également un discours rassurant, même si l’on ignore si la situation va évoluer en bien ou en mal. 

« Pour le moment, il n’y a pas de traitement de prévu. On sait comment traiter le perchlorate, si l’ARS le demande. Mais cela reviendrait très cher, alors qu’il n’y a pas de danger. » Philippe Mignonet estime le coût d’un tel traitement à « plusieurs millions d’euros pour la collectivité ». 

Sur le long terme, Jean-Jacques Grandguillaume « s’attend à une baisse. Il pleut beaucoup moins maintenant. »

Même sans cette soudaine augmentation, le perchlorate est présent dans l’eau de « près de cinq cents communes dans toute la région », d’après le directeur d’Eaux de Calais. « Depuis 1918, la nappe phréatique a eu le temps d’en rejeter une bonne partie », fait remarquer Philippe Mignonet.
vendredi 21 mars 2014
On trouve plus de 4 000 composés chimiques potentiellement dangereux dans les emballages alimentaires. Des substances qui s'infiltrent dans les aliments et peuvent favoriser, à long terme, le développement de nombreuses maladies. 

Des chercheurs américains, suisses et espagnols se sont penchés sur la possible contamination de la nourriture au contact de certains emballages tels que les films plastiques, les conserves, les canettes ou les bouteilles. Publiée dans la revue médicale internationale "Journal of Epidemiology and Community Health", cette étude a révélé la présence de plus de 4000 substances chimiques dans les matériaux d'emballage alimentaire. La plupart d'entre eux comprenaient, entre autres, des résidus de bisphénol A, de tributylétain, du triclosan, de formaldéhyde (cancérogène avéré) ainsi que des phtalates. 

Des composés chimiques présents en petites doses dans les matériaux d'emballage, mais susceptibles d'avoir des effets délétères sur le long terme. En cause ? Une réglementation faussée qui ne prend pas en compte le changement cellulaire induit par le contact entre emballages et aliments, ni l'effet d'accumulation lié à l'absorption quotidienne de ces substances. "Alors que même que l'utilisation de certaines de ces substances est débattue, les consommateurs sont quotidiennement exposés à ces composés chimiques, la plupart du temps sans le savoir." déclare Gwynne Lyons, Directrice de ChemTrust, centre de recherche pour la protection des humains et de la vie sauvage contre les dangers des produits chimiques. 

Si l'Europe interdit un certain nombre de substances chimiques dans les emballages, à l'instar du bisphénol A prohibé pour les conditionnements d'aliments destinés aux enfants depuis janvier 2013, les produits importés, largement consommés en Europe, ne sont pas soumis à la réglementation européenne. De fait, les consommateurs y sont massivement exposés au quotidien. Aujourd'hui il serait extrêmement difficile, si ce n'est impossible, de mesurer précisément les conséquences de ces substances sur la santé. Tout le monde présente des traces de ces résidus et la comparaison entre une personne exposée et une personne non exposée ne peut donc pas se faire. Selon les chercheurs, ces substances "migrantes" présentes dans les matériaux d'emballage favorisent le développement de maladies chroniques de plus en plus répandues telles que le cancer, l'obésité, le diabète ainsi que les troubles neurologiques et inflammatoires. 

Dans la mesure du possible il est donc préférable d'éviter les emballages en plastique. Il est également nécessaire de ne jamais réchauffer un aliment au four micro-ondes dans son emballage ou contenant plastique, la chaleur favorisant le transfert des substances chimiques vers l'aliment.

Source © Manon Laplace / Bioalaune.com

lundi 10 mars 2014
On les croyait bannis. Mais certains passent entre les mailles du filet. Quatre nouveaux gaz de la famille des composés chlorés, destructeurs de la couche d'ozone, viennent d'être détectés, pour la première fois, dans l'atmosphère. C'est ce que rapporte une étude internationale (Royaume-Uni, Allemagne, Australie, France, Pays-Bas et Suisse) publiée en ligne, dimanche 9 mars, par la revue Nature Geoscience. 

Ses auteurs, qui concluent à l'origine humaine de ces émissions, suspectent la production de pesticides et de solvants.

Ces résultats sont le fruit d'une minutieuse enquête menée dans les deux hémisphères. Les chercheurs ont analysé des échantillons d'air collectés depuis le milieu des années 1970 au cap Grim, à la pointe nord-ouest de la Tasmanie (Australie), une région exempte de source de pollution proche. Ils ont fait de même avec des échantillons d'air emprisonné dans la neige compactée de la calotte polaire du Groenland, à partir de carottages effectués dans le cadre du forage international North Greenland Eemian Ice Drilling (NEEM), associant quatorze pays dont la France.

Au sud comme au nord, a été découverte la présence, dans les archives glaciaires et aériennes, de trois chlorofluorocarbures (CFC) et d'un hydrochlorofluorocarbure (HCFC) qui n'avaient jusqu'ici jamais été repérés. De plus, les modèles de transport des gaz dans la neige mis au point par deux laboratoires grenoblois (LGGE et GIPSA-lab, CNRS-Université Joseph-Fourier) montrent que ces composés étaient absents de l'atmosphère avant les années 1960. Ce qui « suggère qu'ils sont produits par les activités humaines », commente le premier auteur de l'étude, le Britannique Johannes Laube (Université d'East Anglia).

Les CFC, longtemps utilisés comme fluides réfrigérants, comme solvants ou dans les aérosols, ont été proscrits en raison de leur effet délétère sur l'ozone stratosphérique, qui protège la Terre des rayonnements ultraviolets : sans lui, la vie sur la planète serait impossible. Le protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989 et ratifié par 196 pays, a progressivement réduit leur usage, totalement proscrit depuis 2010 à l'exception d'applications de niche, notamment médicales. Ces substances ont été remplacées par les HCFC, moins stables et donc moins destructeurs pour la couche d'ozone – mais à puissant effet de serre–, eux-mêmes en cours d'élimination au profit d'une nouvelle classe de produits, les hydrofluorocarbures (HFC), qui ne contiennent pas de chlore.

Comment, alors, les quatre gaz, tous visés par l'accord de Montréal, se retrouvent-ils dans l'atmosphère ? Pourquoi les concentrations de deux d'entre eux, loin de diminuer, n'ont-elles cessé d'augmenter depuis 1960, celle du HCFC nouvellement détecté bondissant de 45 % au cours des dernières années ?

Les auteurs notent que certains des gaz incriminés sont employés comme intermédiaires dans la production d'insecticides ainsi que dans celle des nouveaux HFC, ou encore qu'ils servent de solvants pour le nettoyage de composants électroniques. Les données publiques sur ces composés étant « extrêmement rares ou inexistantes », ajoutent-ils, « il ne peut pas être conclu » que leur présence dans l'atmosphère est imputable à ces fabrications chimiques, qui en sont néanmoins « des sources possibles ».

Pour en avoir le cœur net, les chercheurs préconisent donc de poursuivre les investigations et de « reconsidérer » la façon dont les industriels déclarent les gaz chlorés, dont les isomères (molécules de même formule brute mais d'agencement atomique différent) échappent au filtre du protocole de Montréal.

Au total, calculent Johannes Laube et ses collègues, 74 000 tonnes de ces quatre gaz ont été émis au cours du demi-siècle écoulé. C'est peu, en comparaison du million de tonnes de CFC annuellement relâché dans les années 1980. Mais, souligne Patricia Martinerie, chercheuse au LGGE et cosignataire de l'étude, « ces composés sont détruits très lentement dans l'atmosphère, si bien que même si leurs émissions étaient stoppées immédiatement, ils resteront présents pendant plusieurs décennies ».

Source © Le Monde
vendredi 24 janvier 2014
Un chimiquier turc a dû être escorté vers le port de Dunkerque dans la nuit du 15 au 16 janvier. L'après-midi, un hélicoptère des douanes avait remarqué une pollution suspecte dans le sillage du bateau. Ce dernier a été immobilisé quelques jours quai Freycinet 5, avant de repartir.

Le chimiquier Demiz-S battant pavillon turc, avait quitté le port du Havre et se rendait à Gand, en Belgique. Un trajet prévu sans escale mais qui passera, par la force des choses, par Dunkerque. Le 15 janvier à 15h15, un hélicoptère repère une pollution étrange émanant de l'arrière du navire, alors que ce dernier se trouve à sept nautiques (treize kilomètres) du Havre.

L'appareil a immédiatement contacté le Cross Jobourg (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), référent en matière de pollution, situé dans le département de la Manche. Suspectant fortement une pollution illégale, le Cross alerte le procureur de la République du Havre. 

A la demande de ce dernier, le préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord a dérouté le navire. Le patrouilleur des douanes Jacques-Edouart Fourmentin a été dépêché sur les lieux depuis Boulogne-sur-Mer, afin d'informer le capitaine du bateau suspecté de pollution de sa nouvelle destination.
Le navire des douanes a ensuite escorté le chimiquier turc vers sa nouvelle destination. 

Le bateau suspect a été immobilisé quai Freycinet 5, le temps de l'enquête. Samedi, il a pu repartir en mer contre une caution de 150 000 euros. L'armateur du bateau et le capitaine seront jugés le 25 juin pour pollution maritime.

Source © nord littoral
mercredi 15 janvier 2014
Greenpeace a affirmé mardi à Pékin avoir détecté des substances chimiques dangereuses dans des vêtements pour enfants fabriqués par des grandes marques, parmi lesquelles Disney, Burberry ou Adidas.

L'organisation de défense de l'environnement a expliqué dans un communiqué avoir soumis 82 articles de douze marques à des analyses, et avoir retrouvé chez chacune de ces enseignes des produits chimiques nocifs.

Parmi les marques ciblées par l'ONG figuraient également Nike, American Apparel, C&A et Gap. Les articles testés ont été fabriqués dans douze régions ou pays, et pour un tiers d'entre eux en Chine.

«Les parents soucieux d'acheter à leurs enfants des vêtements qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux font face à un véritable cauchemar», a commenté Chih An Lee, de Greenpeace.

L'ONG a appelé la Chine, premier producteur textile et premier consommateur de produits chimiques du monde, à cesser d'utiliser des substances néfastes dans son industrie textile.

Ce n'est pas la première fois que Greenpeace met en cause de grands fabricants de vêtements.

Ces deux dernières années, l'ONG a publié plusieurs études montrant la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques telles que Zara, Calvin Klein, Levi's et Li Ning.

Et en 2011, Greenpeace avait publié «Dirty Laundry» et «Dirty Laundry 2», deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l'eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus.

Source © la presse.ca




Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

Les processus chimiques menant à la destruction de l'ozone au-dessus des pôles sont depuis longtemps reconnus par la présence de composés chlorés et bromés dans l'atmosphère. Ces processus sont à l'origine de la destruction observées de l'ozone lors des phénomènes de trous d'ozone en Antarctique et au-dessus du pôle Nord. 

Néanmoins, l'importance relative des composés chlorés et bromés causant la destruction de l'ozone dans différentes régions de l'atmosphère n'avait jusqu'ici pas encore été clairement déterminée. 

C'est chose faite par l'Institut de technologie de Géorgie

L'étude a été publié le 12 Janvier dans la revue Nature Geoscience et a été soutenu par la National Science Foundation ( NSF ) ,qui fait partie du programme international OASIS.

Les scientifiques qui étudient l' atmosphère au-dessus de Barrow , en Alaska, ont mis en évidence pour la première fois des niveaux de chlore moléculaire sans précédent dans l'air .

Les chercheurs ont directement mesuré les niveaux de chlore moléculaire dans l'Arctique au printemps de l'année 2009 sur une période de six semaines en utilisant l'ionisation chimique par spectrométrie de masse . 

Au début, les scientifiques étaient très sceptiques quant à leurs données , ils ont passé plusieurs années pour s'assurer que leurs conclusions étaient exactes .

Le niveau de chlore moléculaire à Barrow a été mesurée à 400 parties par billion , une concentration très élevée en considérant que les atomes de chlore sont de courte durée dans l'atmosphère parce qu'ils sont des oxydants puissants et sont donc très réactifs avec d'autres produits chimiques .

Ils peuvent oxyder de nombreux constituants de l'atmosphère y compris le méthane et le mercure et ainsi activer la chimie du brome , qui est un oxydant plus fort que le mercure élémentaire . Le Mercure oxydé devient plus réactif lui aussi et peut se déposer sur les glaces et les écosystèmes de l'Arctique .

Des études précédentes avait déjà démontré des niveaux élevés de mercure oxydé à Barrow et dans d'autres régions polaires . 

Nous savons aussi que la principale source de mercure élémentaire dans les régions arctiques viennent des usines de charbon dans le monde entier .

Quant au Chlore moléculaire il est si réactif qu'il produit une très forte influence sur la chimie atmosphérique dans la région des pôles.

La source du chlore moléculaire vient elle trés probablement du chlorure de sodium dans le sel de mer, il réagit à la lumière du soleil pour produire des atomes de chlore . 

Cette étude révéle que les atomes de chlore sont l'oxydant dominant à Barrow .

La glace de mer est en train de changer de façon spectaculaire en arctique, nous traversons une période où nous n'avons absolument aucun pouvoir de prédiction sur ce qui va se passer avec ces reactions chimiques à venir dans le pôle nord avoue le Pr Huey. Nous sommes vraiment dans le noir concernant cette forte concentration de chlore que nous avons mesuré.

© Nature Alerte
vendredi 10 janvier 2014
300.000 personne sont frappées d' interdiction de robinet après qu'une fuite de Méthylcyclohexane méthanol se soit déversé dans la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la fermeture des écoles, des bars et des restaurants a été ordonné. 

L'état d'urgence a été déclaré dans neuf comtés 

Le gouverneur Earl Ray Tomblin a déclaré l'état d'urgence dans neuf comtés à la suite de la fuite d'un produit chimique utilisé dans l'industrie du charbon . Le déversement s'est produit le long de la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la capitale de l'État américain.

Les responsables sanitaires de l'état conseillent aux résidents de n'utiliser l'eau du robinet qu'uniquement pour les chasses d'eau et la lutte contre les incendies .

Le Dr Rahul Gupta , agent de santé pour la ville de Charleston et du comté de Putnam , a ordonné la fermeture de tous les restaurants , les salons de tatouage et les écoles qui recoivent l'eau de la compagnie American Water West Virginia .

Un représentant de la société incriminée dans cette fuite accidentelle n'a pas voulu répondre aux demandes d'explications de la presse.

© Nature Alerte



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)

lundi 18 mars 2013
Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché vendredi la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes.

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition.

Selon un décompte obtenu par l’AFP, 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.

La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections, a déploré une source proche du dossier.

La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.

La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).
Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

Source © Afp

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.