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lundi 9 novembre 2015
Quel impact a eu le dernier grand sommet climatique de Copenhague en 2009 sur les banques ? Aucun, si l’on en croit la dernière étude publiée par les ONG Oxfam et Les Amis de la Terre. 

Elle met en évidence l’écart abyssal qui continue de se creuser entre les financements des énergies fossiles et ceux des énergies renouvelables.

Pas de bouleversement. Depuis 2009, et l’échec de la conférence climatique de Copenhague, les banques n’ont pas changé leurs habitudes : elles ont continué à soutenir les énergies fossiles, avec des financements en augmentation depuis 2011, à des niveaux bien plus élevés que les énergies renouvelables dont les financements oscillent sans inflexion majeure.

C’est ce que révèle une étude publiée ce jeudi par Oxfam et les Amis de la Terre intitulée "Banques françaises : quand le vert vire au noir".

Ces deux organisations non-gouvernementales ont adopté une méthodologie qui exclut les énergies hydraulique, nucléaire, houlomotrice, marémotrice, issue de la biomasse et des agro-carburants. Un choix contesté par les banques critiquées par ce rapport.

129 milliards d’euros pour les fossiles contre 6 milliards pour les EnR

Déjà épinglées en mai dernier pour leur soutien au charbon, les principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, BPCE et Crédit mutuel-CIC – sont accusées de n’avoir pas suffisamment investi dans les renouvelables malgré l’urgence climatique et la tenue, à partir du 30 novembre prochain, de la conférence climatique internationale à Paris (COP21).

"Lorsque, pour un euro versé aux énergies renouvelables par les banques françaises, sept euros sont consacrés aux fossiles, on ne va clairement pas dans le bon sens" réagit Alexandre Naulot, responsable de plaidoyer sur les questions financières à Oxfam France. Entre 2009 et 2014, les banques françaises ont consacré 129 milliards d’euros aux énergies fossiles, contre 18 milliards pour les énergies renouvelables.

BNP Paribas pire banque française

BNP Paribas est notamment dans la ligne de mire des ONG. Elle est en effet la première banque française à financer les carburants fossiles, à hauteur de 52 milliards d’euros - contre 6 milliards pour les énergies renouvelables - sur la période 2009-2014, soit … neuf fois plus. Elle se classe également 5e au niveau mondial, loin devant Société générale et Crédit agricole qui sont respectivement 13e et 14e.

Le 16 octobre dernier, 53 organisations avaient lancé un ultimatum à BNP Paribas lui demandant d’annoncer avant le 2 novembre la fin de ses soutiens au charbon. Face au silence de la banque, les Amis de la Terre organisent toute la semaine des actions de désobéissance civile contre l’établissement.

"BNP Paribas n’a décidément pas peur du ’greenwashing’ : elle ose s’afficher comme grand mécène de la COP21 alors qu’elle est la pire banque française en matière de financements fossiles, et qu’elle n’a pas pris un seul engagement pour réduire ses soutiens au charbon, contrairement au Crédit Agricole et à Natixis", affirme Lucie Pinson, chargée de campagne Finance Privée aux Amis de la Terre France.

"Cela ne peut plus durer : il est urgent qu’elle s’engage, tout comme ses pairs, vers une sortie des énergies fossiles et annonce avant la COP21 la fin de ses soutiens au charbon".

À ce jour, la banque n’a pas encore pris d’engagement visant à sortir du charbon.

Natixis, Crédit agricole, Bank of America et Citigroup sortent du charbon

Le 15 octobre dernier, Natixis avait annoncé qu’elle mettait fin au financement des projets liés au charbon et aux entreprises dont l’activité repose à plus de 50 % sur l’exploitation des centrales au charbon. De même, Crédit agricole a pris des engagements en mai et en septembre : elle ne financera plus de projets de mines de charbon ni de nouvelles centrales ou extensions de centrales électriques au charbon dans les pays à hauts revenus.

Au niveau international, les 25 plus grandes banques ont consacré 847 milliards d’euros aux énergies fossiles contre 89 milliards d’euros pour les énergies renouvelables, près de dix fois moins. Dans le top 3, Bank of America et Citigroup ont néanmoins pris plusieurs engagements visant à réduire leurs soutiens financiers à l’industrie du charbon.

En mai, Bank of America a annoncé réduire ses prêts aux entreprises extractrices de charbon et à celles qui ont recours à la technique très nocive du "mountain top removal" (mines à ciel ouvert). Parallèlement, elle s’engage à augmenter les prêts destinés à soutenir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, ainsi que la capture et le stockage du carbone.

Mêmes annonces chez Citigroup, qui a dévoilé ses lignes directrices en matière environnementale et sociale en octobre. La 3e banque américaine s’engage par ailleurs à investir 100 milliards de dollars sur dix ans dans les solutions climatiques et à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre de 80 % à horizon 2050 par rapport au niveau de 2005.

Source © Novethic






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lundi 12 janvier 2015
La plus grande et la plus puissante centrale solaire du monde vient d'être connectée au réseau électrique en Californie (Etats-Unis).  Avec l'installation des 40 derniers megawatts, cette centrale solaire a désormais une puissance de 550 MW. 

Réalisée par First Solar, l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de panneaux solaires, la construction de la ferme solaire Topaz a débuté en 2011, dans le comté de San Luis Obispo, en plein désert californien.

Au total, la centrale solaire californienne est capable de délivrer 550 megawatts de puissance, c'est l'équivalent d'un réacteur nucléaire. Elle fournit ainsi suffisamment d'électricité pour alimenter 160 000 foyers.

Cette prouesse technologique occupe une surface de 25 kilomètres carrés - un quart de la taille de Paris - et se compose de neuf millions de panneaux solaires surélevés de seulement 1,7 mètre, ce qui limite l'impact sur le paysage. 

Selon Firts Solar, la centrale solaire a un impact très limité sur l'environnement : contrairement à la plupart des centrales solaires, Topaz ne requiert pas d'eau pour générer de l'électricité et fait très peu de bruit vu l'absence de parties mobiles qui pourraient suivre le Soleil par exemple. Rappelons que l'exploitation de l'énergie solaire n'émet directement aucun polluant et ne produit pas de déchets.

Cette installation solaire hors norme constitue une étape importante vers les objectifs de cet État visant à fournir 33 % de l'électricité domestique à partir de sources d'énergies renouvelables d'ici 2020.

Enfin, cette centrale solaire devrait éviter l'émission d'environ 370 000 tonnes de dioxyde de carbone(CO2) par an, soit l'équivalent de 73 000 voitures en circulation. Ceci en se substituant au centrales thermiques utilisés pour produire de l'électricité.

Si la construction a coûté 2 milliards de dollars, les bénéfices sont également économiques :

400 emplois pendant trois ans dédiés à la construction, ce qui représente 192 millions de dollars ;
52 millions de dollars pour les fournisseurs locaux ;
14 millions de dollars de taxes de vente pendant la construction et jusqu'à 400 000 dollars par an de recettes fiscales.

Si Topaz est aujourd'hui la plus puissante centrale solaire au monde, elle sera dépassée dès la fin 2015 par une autre ferme solaire en production : Solar Star de SunPower d'une puissance de 579 MW, qui sera capable de subvenir aux besoins de 255 000 foyers. Celle-ci sera équipée 1,7 million de panneaux solaires installés sur 32 km².

Un rapport commandé par le gouvernement américain montre que le kWh solaire pourrait devenir moins cher que le kWh produit avec du gaz d'ici 2018.

Source © notre-planete.info

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mercredi 9 octobre 2013
Le premier parc éolien "citoyen" de France, c'est-à-dire majoritairement financé par des particuliers, va être mis en service en avril 2014 en Bretagne, ont annoncé mercredi ses promoteurs. 

Le chantier de quatre éoliennes à Béganne (Morbihan), qui a débuté cet été, devrait être terminé en avril, a indiqué à l'AFP Charlène Suire, une responsable de Bégawatts, la société qui pilote ce projet né il y a près de 10 ans.

La particularité de ce parc est que la majorité des fonds propres mobilisés pour le financement vient de particuliers. "Sous cette forme là, où il y a majoritairement des citoyens qui financent, c'est le premier de France", a souligné Mme Suire. Il existe des parcs éoliens en fonctionnement avec des participations citoyennes minoritaires (à Saint-Gouéno dans les Côtes d'Armor notamment) et d'autres projets similaires sont en cours. Mais celui-ci sera le premier à être terminé, a-t-elle expliqué.

Réunis dans 53 différents "clubs d'investissement", environ un millier de particuliers (essentiellement de la région) fournissent une enveloppe globale de 1,4 millions d'euros, avec une rémunération de 4% pendant les 10 premières années, selon Mme Suire. Les "membres fondateurs" du projet, notamment l'association Eoliennes en Pays de Vilaine, mettent eux 400.000 euros au pot commun. 

S'ajoutent une contribution du spécialiste du financement de projets citoyens dans les énergies renouvelables Energie Partagée (500.000 euros) et de la région Bretagne (300.000 euros). Enfin, comme la plupart des projets éoliens, le parc de Béganne s'appuie aussi sur une large enveloppe d'emprunts bancaires (environ 9 millions d'euros), notamment auprès du belge Triodos et du Crédit coopératif. 

C'est le constructeur allemand RePower, filiale de l'indien Suzlon, qui a été retenu avec une éolienne de 2 mégawatts, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

Le financement des énergies renouvelables par les particuliers reste balbutiant en France, à la différence de l'Allemagne ou du Danemark (minimum légal de 20% d'investissement "citoyen" dans l'éolien) notamment. Outre Béganne, Energie Partagée a lui un autre projet éolien autorisé en Haute-Vienne et sept autres en projet, ainsi que six centrales solaires opérationnelles, selon son site internet.

lundi 15 octobre 2012
Les principaux opérateurs de réseaux électriques en Allemagne ont annoncé lundi un relèvement de près de 50% de la taxe payée par les consommateurs allemands pour soutenir le développement des énergies vertes, suite à la décision de Berlin de sortir du nucléaire.

En 2013, les consommateurs vont contribuer au développement des énergies renouvelables dans le secteur de l'électricité à hauteur de 5,277 centimes par kilowattheure, soit une hausse de près de 47% par rapport à l'an passée (3,592 centimes/kilowattheure), ont annoncé les quatre principaux opérateurs allemands, 50Hertz, Amprion, TenneT et TransnetBW, dans un communiqué.

Une hausse qui correspond pour un foyer de trois personnes consommant 3.500 kilowattheure par an à une dépense supplémentaire d'environ 60 euros, soit au total 185 euros.

Ce montant à payer est fixé par la loi qui régit en Allemagne le soutien aux énergies vertes, via de généreux prix garantis aux opérateurs d'éoliennes, de panneaux solaires, etc.

La différence entre ce prix garanti et celui du marché, plus faible, est reportée sur les factures des consommateurs via une surtaxe de plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque année.

En tout, le montant de la surtaxe s'élèvera à 20,36 milliards d'euros en 2013, souligne le communiqué.

Principale raison de cette hausse en 2013, l'explosion des panneaux solaires et des parcs éoliens en Allemagne devrait permettre de fournir plus d'électricité verte en Allemagne tandis que le prix de marché du mégawattheure devrait diminuer, est-il expliqué dans le communiqué.

L'Allemagne, qui a décidé de renoncer au nucléaire d'ici 2022, a pour ambition d'être un pionnier au niveau mondial en matière énergétique. Mais elle se heurte à des problèmes techniques, des impasses de financement et des réticences au niveau local, face notamment à l'installation de nouvelles lignes électriques.

Une réforme de la loi sur les énergies renouvelables est absolument inévitable et nécessaire, a estimé vendredi le ministre de l'Environnement Peter Altmaier, alors que les critiques concernant la hausse du coût de l'énergie se multiplient.


Source ©AFP

mercredi 18 avril 2012
La chaleur émise mais non utilisée par les centrales électriques, centres de traitement des déchets ou industries représente en Europe l'équivalent de 500 milliards d'euros d'énergie perdue, selon une étude dévoilée mardi par des associations de promotion des réseaux de chaleur.

Les réseaux de chaleur permettent de récupérer cette chaleur non utilisée pour chauffer des logements en ville, rappelle l'association Via sèva, qui réunit des gestionnaires de réseaux, industriels ou urbanistes en France.

L'étude, menée en Europe par l'association internationale des réseaux de chaleur et de froid Euroheat & Power, chiffre à 500 milliards d'euros l'énergie non exploitée et ainsi envoyée vers les petits oiseaux, a indiqué à l'AFP Guillaume Planchot, président de Via sèva.

Un chiffre correspondant aux quelque 6,7 milliards de barils de pétrole que représenteraient les pertes de chaleur en 2008 en Europe, selon cette étude.

L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé, précise Via sèva.

Cette chaleur de récupération, émise en produisant de l'électricité, en brûlant des ordures ménagères, par les industries ou les équipements de refroidissement des serveurs informatiques, est tout-à-fait exploitable en l'état, souligne l'association dans un communiqué.

Les réseaux de chaleur sont encore très peu développés en France, regrette Via sèva, avec seulement 6% de la population chauffée par ce système, alors que la moyenne européenne se situe à plus de 30%, avec des pays comme le Danemark, la République tchèque ou l'Islande qui dépassent 50%.

En 2009 dans l'Hexagone, la chaleur acheminée par les 450 réseaux provenait d'abord du gaz (44%), mais la part des énergies renouvelables et de la chaleur de récupération (31% à eux deux en 2009 pour un objectif de 50% en 2020) est en hausse depuis quelques années, se félicite Guillaume Planchot.


Source ©AFP

vendredi 6 janvier 2012
Le parc éolien français a atteint hier une puissance de production de 4 636 MW, dépassant le précédent record établi début décembre, permettant de couvrir jusqu’à 8 % de la consommation électrique française. Le parc éolien français performe tout particulièrement dans les périodes les plus froides, des moments précisément ou les besoins en électricité sont importants.

Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.

Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.


Source © env2B

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mercredi 14 décembre 2011
EOLIEN – Record battu en France


Avec l’hiver, les pales des éoliennes tournent fort, au point même que le parc éolien français a battu un record de puissance le mercredi 7 décembre, selon les données publiées par RTE, la filiale réseau et transport d’électricité d’EDF.

Très précisément, les éoliennes ont atteint mercredi dernier une puissance de production de 4 453 MW en fonctionnement sur un parc installé de 6 576 MW en France.

Source RTE

mercredi 19 octobre 2011
Le monde va devoir dépenser chaque année 1.500 milliards de dollars -soit presque la totalité de la dette de la France- pour faire face au bond de la demande en énergie d'ici 2035, a averti mardi l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), qui s'inquiète notamment pour l'Afrique et le Moyen-Orient.

Cumulé jusqu'en 2035, le chiffre mondial atteint la somme vertigineuse de 38.000 milliards de dollars d'investissements, soit plus de 27.500 milliards d'euros et près de 15% de plus que la précédente estimation de l'agence, bras énergétique des pays développés.

"C'est énorme", a reconnu l'économiste en chef de l'AIE Fatih Birol. "Les coûts de production augmentent dans de nombreuses parties du monde et il devient de plus en plus difficile d'extraire l'énergie, c'est pour cela que nos chiffres augmentent substantiellement", a-t-il expliqué à l'AFP.

"Si nous ne trouvons pas cet argent, la production n'augmentera pas autant qu'elle doit le faire, avec pour résultat des prix bien supérieurs à ce qu'ils sont aujourd'hui", a averti l'économiste turc de l'AIE, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Cette flambée se fera sentir dès les cinq prochaines années faute d'injection suffisante d'argent frais, selon lui.

Les hydrocarbures (pétrole 26% et gaz 25%) représentent toujours la majorité des besoins d'investissement en énergie au cours du prochain quart de siècle, selon l'AIE, avec des besoins de 10.000 milliards de dollars dans le pétrole et 9.500 milliards dans le gaz.

Au fur et à mesure que les anciens gisements pétroliers et gaziers s'épuisent, les compagnies se tournent vers des sites beaucoup plus profonds, techniquement plus difficiles à exploiter, ou situés loin au large comme au Brésil ou dans des zones reculées (Arctique...), ce qui coûte beaucoup plus cher.

Avec la connexion attendue d'une grande partie de l'humanité au réseau électrique et le développement économique, l'électricité représentera l'essentiel (45%) du reste des besoins, avec une projection de 16.900 milliards, très loin devant le charbon (3%, 1.100 milliards) et les biocarburants (1%, 300 milliards).

Plus de 1,3 milliard de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès au courant électrique, selon l'AIE.

Selon M. Birol, "nous voyons ces investissements se profiler dans certaines régions", mais le principal "point d'interrogation" concerne l'Afrique et le Moyen-Orient, où il a déploré un manque d'investissement.

L'AIE, qui représente les intérêts des pays riches grands consommateurs de pétrole, appelle régulièrement l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a relever sa production d'or noir et à investir pour augmenter ses capacités.

Mais d'autres facteurs comme la pauvreté et les violences font que les Etats africains ou moyen-orientaux concernés ont d'autres priorités, a souligné M. Birol, dans un contexte d'incertitude régionale créée par le Printemps arabe.

Concernant la Libye, où la production a repris plus vite que prévu après avoir été interrompue par la guerre contre le régime de Mouammar Kadhafi, l'économiste a dit qu'il serait "positivement surpris" si la production de pétrole retrouvait son niveau d'avant le conflit avant 2013.

L'AIE, qui organise mardi et mercredi une réunion en présence notamment d'une trentaine de ministres de l'Energie, doit présenter en novembre son rapport annuel de référence sur l'énergie, dont les chiffres présentés mardi sont extraits.

Plusieurs grands pays non membres de l'organisation sont représentés, notamment les moteurs de la croissance mondiale: la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie.

Source : AFP


Crésus from Ars Memorandi on Vimeo.

mardi 12 juillet 2011
Quatre ans après son inauguration en 2007, le centre de valorisation des déchets organiques (CVO), géré par la communauté urbaine (LMCU), vient de cesser de brûler la majorité de sa production de biogaz dans des torchères.

Conçu pour transformer en méthane et en compost 108 000 tonnes de déchets verts par an, le plus grand digesteur d'Europe injecte depuis quelques jours son gaz vert dans les tuyaux du réseau de GDF Suez : le biogaz élaboré à Sequedin sera ainsi mélangé au gaz naturel.

Le joyau communautaire, avait été créé au départ pour alimenter en biogaz les transports publics et notamment la flotte des bus de Transpole. Mais, face aux difficultés de stockage du gaz produit, la collectivité a finalement choisi de l'injecter dans le réseau GrDF. Ainsi les 143 Bus ne rouleront plus au 100% biogaz, mais les torchères qui jusqu'ici brulaient les 70% restant de la production du coup vont s'éteindre.

Lille métropole communauté urbaine (LMCU) est la première collectivité en France à injecter son biogaz dans le réseau GrDF, a déclaré lors d'une conférence de presse Damien Castelain, premier vice-président délégué à l'écologie urbaine de la collectivité.

L'usine affichant une capacité maximale de production de 4 millions de m3 par an, la collectivité espère à terme dégager 2 millions d'euros de recettes car un arrêté fixant un prix bonifié pour le rachat du gaz par GrDF est attendu ce mois-ci. Le coût d'exploitation du site pour la collectivité passerait ainsi à 5,4 millions d'euros par an.

Selon M. Castelain, une cinquantaine de projets en France attendent de profiter de l'expérience lilloise.

Selon GrDF, 160 demandes d'injection de biogaz dans le réseau ont été déposées en 2010 par des collectivités ou des exploitations agricoles.



"Je lance lundi l'appel d'offres sur les éoliennes en mer avec l'objectif d'une production de 6 gigawatts, soit 6 000 mégawatts, en 2020 et 3 000 mégawatts (MW) dès maintenant, et surtout plus de 10 000 emplois attendus", a indiqué vendredi sur France 2 la ministre de l'Écologie et du Développement durable Nathalie Kosciusko-Morizet.

l’appel d’offres pour des parcs d’éoliennes offshore a donc été lancé hier par les ministres de l’Ecologie et de l’Industrie. Le cahier des charges est publié par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

D’ici 2020, pour parvenir à l’objectif français de 23% de la consommation d’énergie issus des énergies renouvelables, les énergies marines (éoliennes, hydroliennes…) doivent produire 3,5% de la consommation d’électricité, soit plus de 4,5 millions de foyers, indique le ministère.


Pour cela, il faudra construire une capacité éolienne offshore de 6 gigawatts, soit environ 1.200 éoliennes. La première tranche sur laquelle porte l’appel d’offres lancé hier est répartie sur cinq parcs:

  • Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110 km2: puissance maximale 750 MW, puissance minimale 600 MW
  • Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW
  • Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 420 MW
  • Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2: puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW
  • Saint-Nazaire (Loire-Atlantique – seul site de l’Atlantique, les quatre autres étant tous sur la Manche) – 78 km2: puissance maximale 750 MW, puissance minimale 420 MW.

Les cinq sites couvrent une surface de 533 km2 : Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) avec 110 km2 et une puissance maximale de 750 MW, Fécamp (Seine-Maritime) avec 88 km2 et une puissance de 500 MW, Courseulles-sur-Mer (Calvados) avec 77 km2 et 500 MW, Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) avec 180 km2 et 500 MW et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 78 km2 pour 750 MW. La liste des dossiers retenus devrait être annoncée en avril 2012, de même que le lancement d'un second appel d'offres pour la 2e tranche du projet. Le ministre de l'Énergie Éric Besson, a, lui, prévu une réunion avec les industriels pour leur détailler le cahier des charges qui sera "ouvert à tous", y compris les entreprises étrangères

les candidats ont jusqu’au 11 janvier 2012 pour déposer leurs dossiers à la CRE. La sélection sera faite en avril 2012, puis les candidats présélectionnés, « à l’issue d’une étape de ‘levée des risques’ obligatoire, devront confirmer la faisabilité du projet en octobre 2013″, indique le ministère. Les installations devront ensuite être construites à partir de 2015.

Sans attendre l'ouverture officielle de cet appel, GDF Suez, qui se présente comme le premier producteur éolien national, s'est associé pour l'occasion au groupe de BTP Vinci et au nucléaire Areva pour déposer conjointement leur candidature sur trois des cinq zones concernées (Tréport, Courseulles-sur-Mer et Fécamp).


L'investissement a été chiffré à 20 milliards d'euros et sera financé au final par le consommateur au titre de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) incluse dans les factures d'électricité, selon le gouvernement. Le surcoût a été évalué à 25 euros par ménage et par an.

Plus de 10.000 emplois directs pourraient ainsi être créés à l’horizon 2020. Nous appelons les industriels à se mobiliser afin de permettre la création d’une filière française d’excellence.

Vidéo: Visite du parc éolien en mer danois de Horns Rev I (mars 2010)


Visite du parc éolien en mer de Horns Rev I... par CPDP-Eolien-en-mer
14,6 % d’électricité renouvelable pour 2010 au lieu des 21 % auxquels la France s’était engagée : il est urgent de réagir et de mettre en place une politique forte, dynamique et ambitieuse conjuguant la priorité à la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables pour respecter nos engagements pour 2020.

En 2001 la France s’était engagée à porter la part d’électricité renouvelable qu’elle consomme à 21 % en 2010. Las ! Les statistiques publiées en catimini le 4 juillet par le Ministère de l’Écologie montrent qu’elle n’était que de 14,6 %, ce qui veut dire une stagnation puisque en 1997, l’année servant de référence, cette part était déjà de 15%.

Aujourd’hui, un nouvel objectif a été fixé pour 2020 et il nous appartient d’écrire une nouvelle page : la France doit atteindre une part de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation globale. Pour cela, elle s’est engagée à travers son « Plan national d’action » à atteindre des parts d’énergies renouvelables respectivement de 27 % pour l’électricité, 32 % pour la chaleur et 10 % pour les transports (biocarburants).

Contrairement à l’objectif 2010, celui-ci est légalement contraignant, c’est-à-dire que la France a l’obligation de l’atteindre sous peine de sanctions européennes.

Mais au-delà des engagements européens, notre politique en faveur d’un système énergétique durable doit être plus ambitieuse que jamais pour initier une transition énergétique qui permettra de limiter les émissions de gaz à effet de serre, réduire notre dépendance vis-à-vis des importations de pétrole, de gaz et d’uranium et assurer le développement économique de nos territoires.

Le CLER appelle à tirer tous les enseignements de l’échec de la politique énergétique de la dernière décennie. Pour y contribuer, il est prêt à mettre à disposition de l’ensemble de la communauté nationale le savoir-faire et l’expérience de son réseau d’adhérents.

Comme nous l’avons fait il y a dix ans, nous tenons particulièrement à insister sur l’impossibilité d’atteindre ces objectifs sans la mobilisation la plus large de l’ensemble des acteurs des territoires et sans la mise en œuvre d’une vision globale alliant sobriété énergétique et énergies renouvelables.

Source: Le Comité de Liaison Énergies Renouvelables (CLER)
mardi 7 juin 2011
C'est à proximité d’Anvers en Belgique qu'un train a rouler grâce à l’énergie solaire sur un tronçon de 25 km. L’énergie nécessaire a été collectée par des panneaux solaires photovoltaïques disposés sur le toit d’un tunnel ferroviaire de 3,4 km de long. Situé sur les territoires de Brasschaat et Schoten, ce tunnel rebaptisé « tunnel du soleil », est équipé de 16 000 panneaux solaires photovoltaïques disposés sur une surface de 50 000 m2.Depuis, tous les trains effectuant la traversée d'Anvers circulent grâce à cette électricité produite localement.

Le toit solaire de ce tunnel produit l’équivalent de la consommation annuelle de 950 foyers soit 3 300 MWh. L’électricité produite va permettre d’alimenter les trains classiques, les trains à grande vitesse mais aussi l’éclairage et la signalisation de la voie.

"En utilisant une électricité produite sur place, on élimine les pertes d'énergie et les coûts de transport", souligne Steven De Tollenaere, patron de la société belge Enfinity, concepteur de ce projet dont la réalisation a coûté 15,7 millions d'euros. Ce projet devait éviter le rejet de 47,3 millions de kilos de CO2 dans l'atmosphère sur une période de 20 ans, soit 2400 tonnes par an.

Pour les concepteurs du projet, davantage de surfaces, comme les toits de gares ou de hangars et les nombreux terrains vagues qui jouxtent les voies, pourraient être utilisées afin d’installer des panneaux.

samedi 14 mai 2011
BRUXELLES - Tel une libellule géante, l'avion expérimental sans carburant Solar Impulse, a atterri sans incident vendredi à Bruxelles au terme de son premier vol international, treize heures après avoir quitté le sol suisse, à 500 km de distance.

C'est magnifique, s'est exclamé son concepteur, l'aéronaute et médecin suisse Bertrand Piccard, quand l'avion, tous feux allumés mais ne consommant alors que l'énergie d'une ampoule de 100 watts, s'est posé en douceur et sans bruit sur une piste de l'aéroport de Bruxelles.

J'ai capté plus d'énergie que je n'en ai utilisé, a dit André Borschberg, le pilote de l'avion solaire en sortant de l'appareil.

J'ai volé avec la puissance d'un scooter, a ajouté le pilote, souriant malgré ses treize heures de vol et acclamé par une centaine de personnes dont le prince Philippe, héritier du trône de Belgique, grand amateur d'aéronautisme et pilote lui-même, qui a suivi la longue descente de Solar Impulse à bord d'un hélicoptère.

L'appareil avait décollé vers 06H40 GMT de l'aérodrome militaire suisse de Payerne (ouest) et s'est posé en Belgique vers 19H40 GMT.

Avec ce vol, nous voudrions encourager les décideurs politiques à adopter des politiques énergétiques plus ambitieuses, avait dit à l'AFP, juste avant l'atterrissage, Bertrand Piccard.

Il a plaidé en faveur d'un changement d'état d'esprit pour encourager les gens à utiliser de nouvelles technologies vertes et cesser de gaspiller les énergies fossiles.

C'est fou que l'humanité dépense un milliard de tonnes de pétrole par heure, a-t-il dit.

Il ne faut pas croire que nous allons continuer avec des avions qui consomment autant de kérosène, a ajouté ce militant des énergies renouvelables après l'atterrissage de son appareil.

L'avion d'une envergure de 64 mètres, soit l'envergure d'un géant des airs comme l'Airbus A340, ne pèse que 1,6 tonne comme une berline automobile, a-t-il fait remarquer.

L'avion révolutionnaire était déjà entré dans l'histoire de l'aéronautique en assurant un premier vol de 24 heures sans interruption et uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries en juillet 2010.

Le prototype, dont les ailes sont recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques alimentant quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun, avait alors survolé la Suisse à une altitude variant entre 150 m à 300 m et à une vitesse d'environ 50 km/h.

Cette fois il aura volé jusqu'à 3.600 mètres d'altitude, avec des pointes à 70 km/h.

Le prochain objectif de ce projet de 100 millions de francs suisses (75 millions d'euros) consiste à construire un second prototype, plus grand et doté de meilleures performances. Ce nouvel appareil doit faire à partir de 2013 un survol de l'Atlantique, stade auquel des pilotes chevronnés se joindront à l'expérience.

Le but final de l'équipe basée à Dübendorf, en Suisse, est de tenter un tour du monde en cinq étapes vers 2013 ou 2014.

Le projet de faire voler un avion sans kérosène et uniquement alimenté par l'énergie solaire n'est pas censé aboutir à des applications commerciales dans l'aviation, a admis M. Piccard. Il est plutôt destiné à éveiller les consciences à l'utilisation des énergies vertes.

Mais, a-t-il souligné, si c'est fou de dire (qu'un vol commercial) est possible (avec un avion solaire), ce serait idiot de dire que c'est impossible.

L'avion doit être présenté à Bruxelles du 23 au 29 mai 2011. Il doit ensuite tenter de rallier Le Bourget à Paris, où il est attendu en tant qu'+Invité Spécial+ du 49e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace du 20 au 26 juin 2011.

Bertrand Piccard, connu pour avoir fait le tour du monde en Montgolfière, est issu d'une famille d'explorateurs célèbres.


Source: ©AFP / 13 mai 2011 23h34


samedi 7 mai 2011
PARIS - Les énergies renouvelables peuvent et doivent représenter la plus grande partie de l'offre énergétique d'ici 2050, indique un projet de rapport du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) obtenu par l'AFP.

Le résumé à l'intention des décideurs, issu d'un rapport de 1.500 pages, doit être présenté sous sa forme définitive lundi lors d'une réunion du Giec à Abou Dhabi.

La version finale pourrait être quelque peu différente dans la formulation, mais pas vraiment sur le fond, a indiqué à l'AFP un représentant de l'industrie qui a participé à ce rapport.

Cette évaluation, de loin la plus complète de l'ONU sur le potentiel de ces énergies propres, compare 164 scénarios.

En 2008, six types de renouvelables représentaient 12,9% de l'offre énergétique globale: la biomasse (10,2%), l'hydraulique (2,3%), l'éolien (0,2%), le solaire (0,1%), la géothermie (0,1%) et l'énergie issue de l'océan (0,002%).

Les énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz représentaient 85% et le nucléaire 2%.

Stimulées par des mesures gouvernementales, des coûts technologiques de plus en plus faibles et le prix croissant des énergies fossiles, le déploiement des énergies renouvelables a augmenté rapidement ces dernières années, indique le texte.

Elles ont représenté près de la moitié des 300 gigawatts générés par les nouvelles installations électriques dans le monde en 2008 et 2009, le reste était très largement couvert par le charbon.

Rédigé avant la crise de Fukushima, le projet de rapport estime qu'il est plus probable d'assister d'ici 2050 à une vraie montée en puissance des renouvelables qu'à un scénario qui privilégierait le nucléaire et la capture et stockage de CO2 (CCS), une autre façon de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).

De manière générale, la majorité des scénarios montrent une augmentation substantielle, de 3 à 20 fois, du déploiement des énergies renouvelables d'ici 2030, 2050 et au delà.

La part future de ces énergies varie énormément en fonction des scénarios, les plus ambitieux imaginant qu'elles pourraient couvrir les 3/4 des besoins.

Ceci dit, de nombreux obstacles s'élèvent encore sur cette route, comme les subventions aux énergies fossiles ou l'absence de structures adéquates pour développer de nouvelles technologies.

Pour parvenir aux objectifs internationaux de réduction de GES, une réforme profonde de nos systèmes énergétiques va être nécessaire, est-il écrit.

Et cela va demander beaucoup d'argent: 1,4 à 5,1 trillion de dollars pour la prochaine décennie, et de 1,5 à 7,2 trillion de dollars pour la période 2021-2030.

Le Giec, créé en 1988, est l'instance scientifique qui fait autorité en matière de réchauffement climatique. Ce rapport intermédiaire devrait contribuer à la rédaction du 5ème grand rapport, prévu en 2014.


Source: ©AFP

Le GIEC * a pour mandat d'évaluer, sans parti pris et de manière méthodique, claire et objective, les informations scientifiques, techniques et socio-économiques disponibles en rapport avec la question du changement climatique d’origine humaine. Le GIEC travaille à rendre compte des différents points de vue et des incertitudes, tout en dégageant clairement les éléments qui relèvent d'un consensus de la communauté scientifique.
Le GIEC n'est donc pas un organisme de recherche, mais un lieu d'expertise visant à synthétiser des travaux menés dans les laboratoires du monde entier

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