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lundi 20 juillet 2015
De nouvelles révélations pourraient venir écorner l'image du géant Monsanto, déjà aux prises avec de nombreux scandales.

En mars dernier, l'OMS a établi que le glyphosate, composant principal du désherbant RoundUp, était possiblement cancérigène. Cette décision avait rapidement été contestée par Monsanto, qui estime que les preuves étaient "insuffisantes". 

Quelques mois plus tard, en juin, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé son intention d'interdire la vente du glyphosate en libre service. Là encore, Monsanto s'est indigné, se plaignant qu'aucune "raison légitime ne vienne justifier cette décision". 

Pourtant, l'entreprise pourrait connaître depuis de nombreuses années du risque de cancer lié à son désherbant.

Anthony Samsel, un chercheur américain issu du prestigieux Massachussets Institute of Technology de Cambridge, affirme avoir trouvé la preuve que la société Monsanto connaissait depuis 1981 les risques cancérigènes du glyphosate et en aurait caché l'existence. 

Quelles sont les éléments de preuve ?

Le chercheur se serait procuré l'ensemble des travaux scientifiques réalisés par Monsanto entre 1970 et 1983 pour faire homologuer le RoundUp au près des autorités sanitaires. Toutes les recherches ont été commandées par l'entreprise à des laboratoires indépendants.

Parmi les milliers de pages, une étude constate que l'exposition prolongée de rats au glyphosate provoque des cancers (adénomes et carcinomes) de l'hypophyse (une glande du cerveau) des seins des femelles et des testicules des mâles. 

D'après Anthony Samsel, Monsanto n'aurait jamais publié ces résultats mais les aurait remplacé par d'autres, antérieurs et sans lien direct. Par ailleurs, ces recherches n'ont jamais été publiées dans quelque revue scientifique que ce soit, ni transmises à l'EPA (l'agence américaine de protection de l'environnement).

Dans les recherches initiales, le risque de cancer aurait été clairement établi chez des rats exposés au glyphosate pendant 26 mois. Or, l'entreprise n'aurait publié que les résultats obtenus sur des rats exposés au glyphosate seulement 3 mois.

Enfin, l'ensemble des travaux aurait été classé "secret de fabrication", ce qui en garantissait la confidentialité. 

Le glyphosate mis en cause à de nombreuses reprises

Anthony Samsel n'en est pas à ses premières recherches sur le glyphosate. Au mois de mars, avec sa consoeur Stephanie Seneff, il avait déjà publié dans la revue scientifique Entropy un article détaillant le résultat de leurs recherches sur les effets secondaires du glyphosate.

Les deux chercheurs affirment que la substance chimique pourrait être la cause de l'augmentation des cas d'autisme, de stérilité, d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et de la maladie d'Alzheimer dans le monde. Son absorption par l'organisme entraînerait en effet un dérèglement de nombreuses molécules et hormones, empêchant le corps de fonctionner normalement. 

Par ailleurs, une étude publiée en mars 2015 dans le journal de la société états-unienne de microbiologie affirme que le glyphosate causerait une résistance aux antibiotiques. Son absorption pourrait diminuer l'efficacité des traitements prescrits aux patients souffrant de maladies parfois graves.

En novembre 2013, une étude publiée dans la revue interdisciplinaire de toxicologie établissait quant à elle le lien entre le glyphosate et l'intolérance au gluten, dont souffrent plus de 500 000 personnes en France aujourd'hui.

Malgré ces multiples études, Monsanto campe sur ses positions : "Tous les usages désignés du glyphosate sont sans danger pour la santé humaine et cela est confirmé par une des bases de données les plus importantes jamais compilée au monde sur la santé humaine pour un produit agricole", indique l'entreprise sur son site internet.


Source © Sud Ouest
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mardi 16 juin 2015
Le lymphome non hodgkinien vient enfin d'être reconnu comme maladie professionnelle liée à l'emploi de certains pesticides, selon un décret paru mardi 9 juin au Journal officiel. «Une avancée importante» pour l'association Phyto-victimes, qui espère élargir la liste. 

Selon ce nouveau «tableau» des maladies professionnelles, le numéro 59, le lymphome non hodgkinien est désormais reconnu comme maladie survenant suite à des « travaux exposant habituellement aux composés organochlorés, aux composés organophosphorés, au carbaryl, au toxaphène ou à l'atrazine ». 

L'exposition peut avoir eu lieu «lors de la manipulation ou l'emploi de ces produits, par contact ou par inhalation» ou « par contact avec les cultures, les surfaces, les animaux traités ou lors de l'entretien des machines destinées à l'application des pesticides », ajoute le texte, qui fixe un délai de prise en charge de 10 ans, «sous réserve d'une durée d'exposition de 10 ans». Le dernier ajout à la liste des maladies professionnelles, ou tableau n°58, remonte à avril 2012, avec la maladie de Parkinson, toujours avec les pesticides. 

D'autres maladies en vue 

Contactée par le JDLE, l'association Phyto-victimes y voit une « avancée importante » : « des reconnaissances de maladie professionnelle avaient déjà été obtenues [par des personnes souffrant d'un lymphome non hodgkinien], mais la procédure était très longue. Cela va ouvrir la voie à des gens qui n'osaient pas lancer une telle démarche jusque-là ». 

Pour l'association, le combat doit continuer avec « de nombreuses autres pathologies », dont d'autres hémopathies (maladies du sang), des maladies neurodégénératives, dont la maladie d'Alzheimer, ainsi qu'avec d'autres cancers, notamment celui de la prostate. 

Quant à la durée minimale d'exposition de 10 ans, la même qu'avec la maladie de Parkinson, Phyto-victimes reconnaît que « cela a été sujet à beaucoup de discussions. On aurait aimé que ce soit moins, mais il est compliqué de fixer un seuil. Dans les faits, il pourrait très bien y avoir reconnaissance d'une maladie professionnelle même en-dessous de 10 ans, en présence d'éléments probants. Et rien n'exclut que ce seuil soit un jour revu à la baisse ».


Source © Romain Loury / Journal de l'environnement

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lundi 27 avril 2015
L'association Les Eco Maires, qui fédère 2.000 collectivités, s'est dite "inquiète" des conséquences de l'interdiction de l'usage de produits phytosanitaires au 1er janvier 2017 pour les espaces verts et les voiries, prévue par le projet de loi sur la transition énergétique. 

Si Guy Geoffroy, président des Eco Maires se félicite de l'encadrement "nécessaire" des pesticides pris pour "les personnes publiques" au regard des "risques pour la santé", les élus de l'association "ne sont pas prêts à répondre aux exigences de cette interdiction", alerte-t-il dans un communiqué.

"L'adaptation à l'extension du champ d'application de la loi Labbé [de février 2014, ndlr] à la voirie, ainsi que la célérité de son application nécessitent des budgets d'investissement à la fois en matériel et en formation que n'auront pas le temps de faire les communes en moins d'un an !", prévient l'association.

Les maires de communes de moins de 1.000 habitants sont 57% à penser que le zéro pesticides engendrera "des dépenses que la commune ne pourra supporter", selon un sondage que les Eco Maires et Harris viennent de réaliser.

L'association en appelle au ministère de l'Ecologie "pour que l'équipement des plus petites communes en matériel performant puisse se faire au travers d'appels à projet du ministère". Elle demande au gouvernement des aides et des incitations qu'elle juge "nécessaires" afin "qu'en 2020 toutes les communes de France, quelle que soit leur taille, aient pu réellement mettre en place les dispositions nouvelles d'interdiction de recours aux produits phytosanitaires".

Source © Rachida Boughriet / Actu-Environnement
lundi 20 avril 2015
Une «mystérieuse» maladie a fait 18 morts en 24 heures  au Nigéria, rapporte le Guardian. «Vingt personnes ont été touchées par cette maladie et 18 décès ont été enregistrés», a annoncé le commissaire à la santé de l’Etat d’Ondo samedi, qui a confirmé que les premiers tests indiquaient qu'il ne s'agissait pas du virus Ebola.

D’après le journal britannique, ce mal se caractérise par des maux de tête, une perte de poids, des troubles de la vision et des pertes de conscience. Et les personnes infectées sont emportées en un jour. Le foyer de la maladie est la ville de Ode-Irele, dans le sud-ouest du Nigéria, où habitaient toutes les victimes.

Des experts de l'OMS sur place

Des herbicides sont la cause privilégiée par les experts pour expliquer la maladie mystérieuse qui a tué subitement ces 18 personnes dans le sud-ouest du Nigeria, a indiqué dimanche l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  «L'hypothèse actuelle est que des herbicides sont la cause» de la maladie, a expliqué un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl, dans un tweet, sans préciser comment ces herbicides auraient empoisonné les malades. Les tests effectués jusqu'à présent n'ont pas décelé de trace d'infections bactériennes ou virales, comme les virus Ebola et de la fièvre jaune, a-t-il ajouté. 

Samedi, ce porte-parole avait précisé que  toutes les personnes touchées avaient commencé à montrer des symptômes entre le 13 et le 15 avril.  Et des épidémiologistes de l’OMS avaient été envoyés sur place pour faire des prélèvements et des tests pour déterminer l'origine maladie.


Source © 20 minutes


mardi 25 mars 2014
C'est d'une manière brusque et surprenante que le Sri Lanka a ordonné l' interdiction de l'utilisation de glyphosate sur son territoire la semaine dernière. 

L' annonce a été faite après la publication d'une étude récente de l'International Journal of Environmental Research et celle de la santé publique du pays qui constatent tout les deux que le glyphosate est le coupable probable d'une maladie rénale chronique fatale et mystérieuse, connue sous le nom de CKDU, qui a déjà tué des dizaines de travailleurs agricoles au Sri Lanka , selon le Center for Public Integrity.

"Une enquête menée par des spécialistes médicaux et des scientifiques a révélé que cette maladie rénale est principalement causée par le glyphosate " a déclaré le ministre SM Chandrasena, aux journalistes du Sri Lanka .  Le président Mahinda Rajapakse a ordonné le retrait immédiat de glyphosate sur le marché local peu de temps après.

Dans ce rapport les chercheurs révèlent que le glyphosate devient extrêmement toxique pour les reins quand il est combiné avec de l'eau ou des métaux lourds comme l'arsenic ou le cadmium, déjà présent  naturellement dans les sols du pays, et trop lourdement augmentés par la diffusion d'engrais.

Depuis plus de deux ans, le Consortium international des journalistes d'investigation a examiné de près la maladie rénale mystérieuse qui a tué des dizaines de milliers de travailleurs agricoles en Amérique centrale , au Sri Lanka et en Inde. Le Roundup de la société Monsanto y est pointé du doigt, il est l'herbicide le plus vendu dans le monde. Monsanto de son coté a déclaré que cette récente étude n'est pas fondée.

Pourtant, au cours des cinq dernières années, le CKDU a tué plus de personnes au Salvador et au Nicaragua que le diabète, le sida et la leucémie combinées, rapporte "The Center for Public Integrity" .

Au Salvador le législateur du pays a déjà approuvé l'interdiction d'une dizaine de produits agrochimiques, dont le glyphosate, en Septembre dernier , mais aucune proposition de loi n' a pour l'instant été signé par le gouvernement.

© Nature Alerte



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