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lundi 9 novembre 2015
Deux trains de marchandise déraillent et polluent des rivieres en un Week end dans le Wisconsin

Samedi, 32 wagons d'un train ont déraillé près de Alma dans le Wisconsin, cinq d'entre eux ont déversé au moins 70.000 litres d'éthanol dans le Mississippi.

Dimanche un autre train de la Canadienne Pacifique (CP) a déraillé près de Watertown dans le Wisconsin également, causant une évacuation et un déversement de pétrole brut de quantité inconnu.

Les 10 wagons du train transportant du pétrole brut ont quitté les rails vers 14 h a rapporté le «Journal Sentinel». Aucune personne n’a été blessée, mais les autorités ont procédé à des évacuations dans le secteur. Selon Reuters, les employés de la Canadienne Pacifique ont réussi à arrêter la fuite de combustible, qualifiée de mineure par la compagnie.

© Nature Alerte
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mardi 3 novembre 2015
Un rapport, publié aujourd’hui par des organisations de défense des droits de l'Homme et de protection de l'environnement, dénonce les «fausses affirmations» du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell sur l'étendue de ses activités de dépollution dans le delta du Niger (sud du Nigeria).

Amnesty International et le Centre pour l'Environnement, les droits de l'Homme et le développement (CEHRD), basé au Nigeria, accusent Shell de n'avoir pas suivi les recommandations du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui avait établi en 2011 l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, une région au cœur du delta. 

L'enquête estimait que cette pollution pourrait nécessiter la plus grande opération de nettoyage au monde et durer 25 à 30 ans, appelant industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur d'un milliard de dollars.

Des décennies de production pétrolière ont rempli les poches d'importants responsables gouvernementaux et généré des profits énormes pour des compagnies comme Shell, mais causé une pollution si vaste qu'elle interdit de pêche et de culture les habitants de la région. 

Dans une lettre, la branche nigériane de Shell a récusé les affirmations du rapport, expliquant avoir «commencé à agir sur toutes les recommandations qu'on lui a faites». 

Selon le rapport de 38 pages, sur les 15 zones visitées entre juillet et septembre 2015, 13 sont encore «polluées de manière visible» ou contaminées, contrairement à ce qu'affirment Shell et le gouvernement nigérian.

Source © AFP
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mardi 27 octobre 2015
Des entrepreneurs en travaux sous-marins effectueront des recherches dans le lac Érié pour trouver la source de ce qui semble être une fuite de pétrole provenant d'une barge centenaire qui a récemment été trouvée près de la frontière canado-américaine, a annoncé dimanche la Garde côtière américaine.

Des chasseurs d'épave croient que le liquide s'échappe d'un chaland-citerne qui a coulé lors d'une tempête, il y a près de 80 ans.

Si la barge s'avérait véritablement être l'Argo, il s'agirait d'une découverte significative, puisque le bateau fait partie des 87 épaves répertoriées dans le registre créé il y a deux ans pour identifier les sources de pollution les plus menaçantes pour les eaux américaines.

Des plongeurs iront explorer l'épave lundi pour tenter de colmater la fuite. Le liquide qui s'échappe est un solvant incolore qui s'évapore rapidement lorsqu'il atteint la surface de l'eau.

La Garde côtière s'assurera que les plaisanciers demeurent à une distance sécuritaire des fouilles, qui auront lieu à quelques kilomètres de la frontière canadienne, puisque les émanations du solvant pourraient être toxiques.

Des plongeurs ont aperçu la fuite vendredi. Un hélicoptère de la Garde côtière a ensuite confirmé samedi, à partir des airs, qu'il y avait bel et bien une zone de la grandeur de quatre terrains de football de décoloration dans l'eau.

Mais dimanche, il n'y avait plus aucun trace de la fuite dans l'eau du lac Érié. «Ce solvant ne reste pas dans l'eau longtemps», explique le capitaine de corvette Anthony Migliorini de la Garde côtière américaine précisant que la vie aquatique n'a pas été immédiatement affectée.

C'est le chasseur d'épave Tom Kowalczk, qui vit près du lac Érié, qui a découvert la barge à la fin du mois d'août.

Le directeur du Musée national des Grands Lacs, Christopher Gillcrist, rapporte que les chercheurs sont presque certains que l'épave est celle de l'Argo, puisque les dimensions correspondent et qu'aucune autre barge n'a coulé dans le secteur.

Source © La presse canadienne



Une fuite de fioul à Mer-Rouge en Ile Maurice a fait craindre le pire, le jeudi 22 octobre, la nappe de pétrole s’étendant sur environ quatre kilomètres. Selon le capitaine Kavidev Newoor, Assistant Port Master, ce sont environ 200 litres d’huile lourde qui se sont répandus en mer. Il assure toutefois que «la situation est sous contrôle et qu’il n’y a pas eu d’autre fuite».

Les autorités ont mis en place l’Oil Spill Contingency Plan afin d’éviter que l’huile lourde s’échappe vers la côte ou vers la rade de Port-Louis. Dès jeudi matin, des bouées ont été placées pour débuter l’opération de pompage du fioul. «On utilise des produits spéciaux pour absorber l’huile», indique le capitaine Kavidev Newoor.

«La mesure la plus adéquate, c’est de pomper le pétrole dans un bateau et de le filtrer. Cela aurait permis de séparer le produit pétrolier de l’eau. Un dissolvant enlève l’aspect visuel mais cela ne résout pas le problème de la pollution, au contraire. Il n’y a pas d’action rapide et efficace par rapport à ce problème», affirme Vassen Kauppaymuthoo, océanographe.

Cette huile provenait du pipeline d’Indian Oil, à l’oil jetty de la Mauritius Freeport Development. Un des dirigeants de la compagnie confirme qu’il y a bien eu un incident avec le pipeline de la compagnie.
La compagnie norvégienne Statoil a arrêté tous les chargements de pétrole de sa plateforme Statfjord A en mer du Nord après qu'un déversement de pétrole soit survenu dimanche, a indiqué la compagnie lundi. 
  
"Nous avons eu une fuite mineure sur notre plateforme a déclaré le porte-parole de Statoil, Morten Eek, environ 400 litres de pétrole brut se sont répandus en mer." 
  
" Tous les chargements pour les bateaux sont arrêtés, mais nous ne voyons pas la nécessité d'arrêter la production, nous avons une bonne capacité de stockage et nous pouvons rediriger cette production via notre réseau de pipelines intégrés." 
  
La fuite de dimanche est la deuxième en moins de trois semaines. 

Déjà le 8 octobre dernier, un déversement accidentel avait forcé la fermeture des chargements. 

© Nature Alerte

mercredi 21 octobre 2015
Un problème technique à la centrale électrique du Vazzio à Ajaccio ce mardi matin a entraîné la pollution accidentelle d'un cours d'eau.

Du fuel lourd s'est déversé dans le canal situé à proximité de la centrale électrique électrique du Vazzio ce mardi matin. La densité des hydrocarbures a permis de limiter l'impact sur l'environnement. Les employés d'EDF ont réalisé des pompages pour nettoyer le cours d'eau.

Béatrice Simoni, la directrice de la communication d'EDF, a indiqué que cette pollution accidentelle était dûe à "un problème de fonctionnement sur la centrale. Vraisemblablement, il s'agirait d'un capteur qui aurait dysfonctionné".

Selon elle, l'incident ne serait pas lié à l'ancienneté des installations de la centrale du Vazzio, une problématique souvent mise en avant par les associations de défense de l'environnement. 

L'usine, qui fonctionne au fioul lourd, bénéficie d'une dérogation. Au mois de juin dernier, la ministre de l'environnement Ségolène Royal était venue confirmer les engagements financiers de l'Etat pour le renouvellement du Vazzio. Tout doit être terminé au plus tard fin 2022.

L'assemblée devrait voter sa programmation pluri-annuelle de l'énergie lors de la session prévue la semaine prochaine.

Source © France 3 Corse
mardi 20 octobre 2015
Il y a quinze jours, un incident sur une cuve de stockage de carburant à la centrale thermique EDF de Dégrad-des-Cannes a entraîné le déversement de plus 100 000 litres d'hydrocarbures dans la nature. 

Un incident grave qui intervient dans un climat social particulièrement tendu.

Plus de 100 m3 (100 000 litres) d'hydrocarbures déversés dans la nature, détruisant le milieu aquatique, souillant les sols. L'incident sur les cuves de stockage de carburant de la centrale thermique de Dégrad-des-Cannes, survenu mercredi 7 octobre dans la matinée, a pollué les milieux environnants. Pourtant, ce n'est qu'une semaine après que Guyane 1ère a révélé cette information. Les autorités, la direction d'EDF Guyane et les syndicats l'avaient passée sous silence.

Immédiatement après l'incident, les opérations de pompage et de curage ont été mises en place, explique le directeur adjoint d'EDF Guyane, Éric Lehouelleur, joint hier. Des barrages en terre ont été créés pour confiner la pollution. Selon la Deal, 96 m3 de carburant ont pour le moment été pompés. Au total, « entre 100 et 120 m3 d'hydrocarbures se sont répandus sur les terrains d'EDF » , précise le directeur de la Deal, Denis Girou. Soit 100 000 à 120 000 litres.

Qu'est-ce qui a pu provoquer cette pollution ? Matériel défectueux, erreur humaine, acte de malveillance... Toutes les hypothèses sont ouvertes. Car en l'état, personne ne veut s'avancer sur ce terrain glissant. Le directeur adjoint d'EDF se montre particulièrement prudent : « À ce stade, il n'y a pas de lien à faire entre la grève et ces événements. »

L'UTG-CGT Éclairage, qui s'était sentie visée par la direction lors du reportage de nos confrères, affirme quant à elle que « les grévistes n'ont rien à voir dans cette pollution » . Le syndicat envisage même de déposer plainte « pour insinuation mensongère et pollution aggravée » : « La direction a laissé planer le doute sur Guyane 1ère. Mais elle sait très bien ce qu'il s'est passé » . De fait, selon l'UTG-CGT Éclairage, l'origine de cet incident se trouverait plutôt du côté des choix qui ont été faits par la direction, ce mercredi 7 octobre. « Plusieurs manquements ont entraîné cette pollution. Nous avons la preuve que les grévistes n'ont rien à voir là-dedans » , affirme le syndicat.

On devrait en savoir plus dans les jours et les semaines qui viennent. La Deal, l'administration chargée de surveiller les installations classées pour la protection de l'environnement, comme la centrale thermique de Dégrad-des-Cannes, va déterminer, avec EDF, « la chronologie des événements » ayant conduit à cet incident. « Des mesures correctives » pourront notamment être prises si besoin. Le dispositif de surveillance de la pollution va se poursuivre jusqu'à la fin de l'année.


Source © france guyanne


Pompiers, service du littoral de la Ville, gendarmerie nautique et Cross Med sont intervenus mercredi dernier au large de Cannes suite a l'appel d'un plaisancier, inquiet d'avoir repéré une pollution maritime à hauteur du boulevard du Midi. 

Après investigation et la mise en place d'un périmètre de sécurité, l'origine a pu être déterminée. Il s'agit en fait d'un bateau qui aurait dégazé à quelques centaines de mètres du rivage.

Conséquences "graves et inacceptables" 

"J'ai immédiatement demandé l'obtention des images satellites sur ce secteur pour que le pollueur puisse être identifié et je l'espère, lourdement sanctionné par les services maritimes de l’État qui en ont la responsabilité", a rapidement réagi David Lisnard qui a souligné les conséquences "graves et inacceptables" de cet acte "particulièrement malvenu dans le contexte que nous affrontons en ville". 

Les différents services sont restés à pied d’œuvre durant plusieurs heures pour remédier au problème le plus rapidement possible.

Une des barges du groupe belge Jan de Nul, utilisée sur le chantier de l’extension des terre-pleins portuaires de Cherbourg, a été victime d’une fuite accidentelle de gas-oil le jeudi 15 octobre vers 6 h. Cette barge de 90 mètres de long, la Nijptangh, est à Cherbourg depuis le lancement des travaux en mars.

Elle vient se mettre à couple des dragues, récupère les roches, puis va les claper sur le tracé de la nouvelle digue d’enclôture. C’est au moment de ce clapage que la fuite est intervenue. La Nijptangh contenait alors dans ses réservoirs 70 000 litres de gas-oil.

Les personnels de bord, lorsqu’ils se sont aperçus de cette fuite, ont d’abord tenté de pomper le gas-oil des réservoirs. Mais la fuite était trop importante.

La préfecture de la Manche a évalué à 60 000 litres de carburant la quantité déversée. Les images aériennes prises par l’hélicoptère de la Marine nationale montrent les plaques irisées allant jusqu’au petit port des Flamands. Un certain nombre de captages d’eau de mer ont été interrompus, notamment à la Cité de la mer. L’odeur était perceptible dans une grande partie de l’agglomération.

Moyens limités

La base navale de Cherbourg a également envoyé sur zone, dans cette partie est de la grande rade, deux remorqueurs et la vedette d’intervention des marins pompiers, avec des moyens limités de lutte contre la pollution. Une grande partie des matériels a en effet été envoyée dans le Pas-de-Calais, après la collision survenue au large de Zeebruge entre un cargo et un méthanier.

Un barrage flottant a néanmoins été mis en place autour de la barge. Un autre a été déployé autour de la ferme aquacole Saumon de France. Aucun pompage n’était a priori envisagé, la nappe de gas-oil devant se disperser naturellement.

Après une inspection par des plongeurs, la barge Nijptangh a été autorisée à se mettre à quai pour être réparée. Le parquet de Cherbourg a également ouvert une procédure pour pollution maritime involontaire.


Source © le marin

Robin des bois va porter plainte

Au total, ce sont près de 60 000 litres de fuel qui se sont déversés dans l'eau. Quatre jours plus tard, les traces de cet épisode sont peu visibles à l'oeil nu. Mais un arrêté préfectoral préfectoral interdit les loisirs nautiques et la pêche dans la partie est de la rade, ainsi que dans quatre communes du secteur: Equeurdreville, Querqueville, Cherbourg-Octeville et Tourlaville.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident mais certains pointent déjà la vétusté du bateau mis en cause, un bateau datant de 1974. L'association Robin des bois estime, elle, que tout n'a pas été fait pour empêcher ce sinistre. Elle compte porter plainte ce mardi pour pollution des eaux marines. Elle demande également que l'Etat exerce une surveillance sanitaire sur le chantier en cours dans la rade de Cherbourg, c'est à dire qu'un bateau assure une surveillance permanente sur la zone.
mercredi 14 octobre 2015
La préfecture maritime de la Manche-Mer du Nord a annoncé ce mardi le déploiement de moyens nautiques et aériens face au risque de pollution aux hydrocarbures sur les côtes du Nord-Pas-de-Calais après le naufrage le 6 octobre d'un cargo en Mer du Nord.

«De façon préventive, la préfecture maritime de la Manche-mer du Nord a pré-positionné des moyens nautiques qui rallient actuellement la zone, au cas où les conditions météorologiques évolueraient défavorablement», a indiqué la préfecture maritime dans un communiqué.

«Une nappe stabilisée»

«Le bâtiment d'assistance, de soutien et de dépollution (BSAD) VN Sapeur a donc appareillé depuis Brest dans la soirée du 12 octobre avec à son bord une équipe spécialisée du Centre d'expertises pratiques de lutte anti-pollution (CEPPOL)», précise le communiqué. Un patrouilleur, avec du matériel anti-pollution, ainsi qu'hélicoptère et avion complètent le dispositif. Toutefois, les derniers vols d'observation belges «font état d'une nappe stabilisée dans leurs eaux, autour de l'épave», indique la préfecture, précisant que le risque de pollution était d'environ 100 à 200 t. 

Le Flinterstar, un cargo néerlandais de 130 mètres de long transportant 125 tonnes de diesel et 427 tonnes de fioul, est entré en collision le 6 octobre avec le Al Oraiq, un méthanier de 315 mètres de long battant pavillon des îles Marshall, à 8km des côtes belges. Le Flinterstar se rendait à Bilbao, en Espagne alors que l'Al Oraiq faisait route vers Zeebrugge. A la suite de ce naufrage, les autorités belges ont dépêché onze moyens sur la zone de l'épave afin de procéder au pompage du fioul et des cuves, a rappelé la préfecture maritime.
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mardi 13 octobre 2015
Le pompage du carburant du cargo Flinterstar qui a sombré mardi dernier au large des côtes belges se déroule bien, a indiqué lundi matin le cabinet du secrétaire d’État fédéral en charge de la Mer du Nord Bart Tommelein (Open VLD).

Une société de sauvetage spécialisée est occupée depuis le week-end dernier à pomper le mazout du navire. Les réservoirs situés à l'avant sont entièrement vides. Des plongeurs sont actuellement en train d'examiner l'arrière du cargo et de faire le nécessaire pour également vider les réservoirs qui s'y trouvent. Ces travaux devraient débuter mardi.

Cartographier le carburant

Autour du navire échoué, œuvrent aussi deux bateaux spécialisés dans la lutte contre la pollution à nettoyer les restes d'hydrocarbures. L'Unité de gestion du modèle mathématique de la Mer du Nord (UGMM) s'attelle quant à elle à cartographier le carburant encore présent en mer.

Bart Tommelein s'active entre-temps à récupérer une partie de la facture du sauvetage. Lundi après-midi, les services fédéraux du Transport maritime et du Milieu marin s'entretiendront avec le cabinet du secrétaire d’État afin de discuter d'éventuelles suites juridiques.

Le navire comprenait près de 500 tonnes de mazout à bord.

Source © RTBF



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jeudi 8 octobre 2015
Echoué à 8 kilomètres au large de Zeebrugge, le cargo Flintstar perd du carburant qui menace la zone naturelle du Zwin.

C'est mardi matin que le drame s'et noué, en Mer du Nord, au large du port belge de Zeebrugge. Un cargo néerlandais de 130m de long, le Flintstar, est entré en collision avec un méthanier des Iles Marshall, l'Al Oraiq, une unité de 315m de long, à un endroit où le trafic maritime est particulièrement dense.

Si le méthanier a pu rejoindre Zeebrugge, le Flinstar, victime d'une voie d'eau à la poupe, s'est enfoncé dans les eaux avant de s'échouer sur un haut fond. L'ensemble de son équipage a pu être sauvé et aucun blessé n'a été à déplorer.

Il n'en demeure pas moins que le cargo  transportait 125 tonnes de diesel et 427 tonnes de fioul au moment de son naufrage, et que les premières boulettes de carburant ont été aperçues, dérivant vers la côte et la réserve naturelle du Zwin, une zone de 158 hectares de superficie, située à cheval entre la Belgique et les Pays-Bas.

Depuis mercredi, 10 engins de travaux ont été réquisitionnés qui s'affèrent à la construction d'une digue en sable, haute de près d'un mètre, destinée à éviter toute pollution dans cette zone sensible.

L’état du navire soulève des inquiétudes après l’apparition d’une nouvelle zone de fuite. Des discussions sur le sort à réserver au cargo sont en cours, et prévoient notamment la piste visant à briser en deux le bateau. «Nous devons rester informés des plans de renflouage dans le cadre du planning d’urgence. Nous rencontrerons cet après-midi l’armateur Flinter», précise M. Caluwé.

Entre-temps, un avion de l’UGMM, l’unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord, survole à nouveau la zone pour repérer les taches de mazout.

Le gouverneur n’avait pas connaissance jeudi matin, vers 8 heures, de la présence de mazout sur les plages belges. Les pompiers et la protection civile restent cependant en stand-by. Plusieurs oiseaux mazoutés ont toutefois été signalés près des côtes.


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mardi 8 septembre 2015
Trop surréaliste pour être vrai: voilà plus d'une décennie qu'un puits brisé en 2004 fuit en permanence du pétrole dans le golfe du Mexique. 

Selon l' agence Associated Press, la compagnie Taylor énergie semble enfin le reconnaître. 


Dernièrement elle a accepté de faire un don de 300.000 $ à un consortium en Louisiane pour acheter des navires de surveillance ainsi que 100 000 $ à un Fonds de recherche sur les effets écologiques de cette catastrophe  à long terme dans le Golfe. 

Pourtant le déversement pourrait encore se poursuivre pendant une centaine d'années.

Situé a environ 50 kilomètres des côtes, l'ancien site de Taylor énergie a été renversé et recouvert par un glissement de terrain lors de l'ouragan Ivan en 2004. 

«Nous sommes heureux d'avoir trouvé un terrain d'entente. L'accord établit enfin un équilibre entre le droit public à l'information et les garanties adéquates de l'aide technologique exclusive de la société Taylor Energie" a déclaré Will Pecue, le président de Taylor Energie, dans un communiqué de presse envoyé par courriel. 

Toutefois, selon la "Waterkeeper Alliance", l'affaire est toujours en cours:

"Nous sommes très heureux de l'avancement des négociations avec Taylor, et nous sommes parvenus à un accord qui n'a pas encore été finalisé,il n'existe aucun accord définitif de règlement entre les parties à ce moment". 

Le 31 Mars 2015 une photo aérienne montrait encore des traces d'hydrocarbures à la dérive sur le site de l'ancienne plate-forme pétrolière de Taylor énergie dans le golfe du Mexique, au large de la côte de la Louisiane. 

En 2004 l'ouragan Ivan a détruit cette plate-forme, provoquant une importante fuite; la plate-forme était bien solidement fixé au fond de la mer, selon la réglementation en vigueur de l'époque. 

"Depuis elle s'est couchée dans une position presque horizontale et elle est aujourd'hui presque entièrement enterré par des sédiments à 130 mètres de profondeur. Elle s'est déplacé d'environ 250 mètres de son emplacement d'origine" 


En 10 ans la société Taylor énergie a vendu tous ses actifs à l'étranger. En Avril 2015 elle n'employait qu'une seule personne à temps plein, chargée de gérer le déversement.

Entre temps l'agence Associated Press a mené sa propre enquête et a trouvé une sous-déclaration massive dans le volume déclaré de la marée noire, montrant que les montants réels étaient environ 20 fois plus élevé que les chiffres avancés par Taylor énergie. 

Cela signifie que les gallons de pétrole brut déversés en mer ne se comptent plus en centaines de milliers mais en millions de gallons US.

© Nature Alerte

Vidéo du 03 Août 2015 à quelques kilomètres seulement des côtes de la Louisiane


vendredi 4 septembre 2015
Les Gardes côtes américains ont annoncé jeudi la fermeture d'une partie de la rivière Mississippi après que du pétrole ait été déversé lors d'une collision entre deux bateaux de remorquage près de Paducah dans le Kentucky. 

Environ 800 000 litres d'huile auraient été libéré dans le fleuve lors de la collision mercredi soir. 

Une zone de sécurité a été immédiatement mise en place sur la rivière a indiqué l'agence dans un communiqué. 

L'accident a causé des dommages sur une barge contenant un sous-produit du raffinage lourd utilisé pour ajuster la viscosité du pétrole.  La rupture de la citerne de la barge de transport à libéré une nappe de pétrole visible sur la rivière sur au moins 8 kilomètres. 

© Nature Alerte
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mardi 1 septembre 2015
La cour d'appel d'Aix-en-Provence a revu à la baisse les condamnations civiles de la Société du Pipeline Sud Européen (SPSE), reconnue coupable d'une pollution durant l'été 2009 dans la réserve naturelle des Coussouls, sur la commune de Saint-Martin-de Crau.

La SPSE avait été condamnée le 29 juillet 2014 par le tribunal de Tarascon à verser 76.950 euros d'amende après la rupture d'un pipeline le 7 août 2009. La société qui exploite plusieurs oléoducs reliant Fos-sur-Mer à des raffineries européennes, vient d'obtenir un jugement beaucoup favorbale de la cour d'appel d'Aix -en-Provence.

Rappel des faits

Ce 7 août 2009, 7.000 m3 de pétrole brut s'étaient répandus dans la plaine de la Crau, un espace naturel semi-steppique unique en Europe. Au total, 49 hectares de cette réserve Natura 2000 avaient été touchés par ce déversement et les travaux de dépollution. Seules cinq des dix parties civiles avaient fait appel estimant que leurs préjudices avaient été mal appréciés par le tribunal. Au motif que "leur territoire n'a pas été directement touché par la pollution", les communes d'Arles et Port-Saint Louis du Rhône ont été purement et simplement déboutées alors qu'elles avaient été indemnisées en première instance de leur préjudice moral à hauteur de 15.000 euros chacune.

La cour d'appel estime ainsi que la pollution de la nappe phréatique de la Crau par le pétrole brut n'a pas atteint les forages alimentant la population d'Arles.

Indemnisations à la baisse

La commune de Saint-Martin de Crau, directement touchée, a obtenu une indemnisation globale légèrement réduite en appel. Co-gestionnaires de la réserve naturelle classée, la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône et le Conservatoire de l'Espace Naturel

Paca ont vu leur préjudice moral indemnisé à hauteur de 20.000 euros mais les juges d'appel les ont débouté de leur demande de réparationdu préjudice matériel.

Cette décision est décevante. C'est une nouvelle démonstration de ce que cette pollution qualifiée à l'époque de désastre écologique par la ministre de l'environnement n'est pas prise en compte à la mesure de ce qu'elle est : une destruction irrémédiable d'un espace unique en Europe",a déploré leur défenseur Me Victoria .

Préjudice réparé

La SPSE s'est félicitée de cette "excellente décision". Pour son défenseur Me Eric Morain, "la cour a considéré que le préjudice écologique a été entièrement réparé. Le jackpot judiciaire qu'appelaient de leurs voeux les quelques parties civiles ayant fait appel n'a pas eu lieu".

La SPSE assure avoir dépensé plus de 50 millions d'euros en six ans pour remettre les lieux en état. "Comme dans toute affaire "si le préjudice est réparé, il n'y a pas de double réparation", a ajouté Me Morain. 

Source © AFP

samedi 29 août 2015
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a fermé deux oléoducs stratégiques au Nigeria, afin de réparer des fuites dont certaines causées par des sabotages, et a déclaré un état de force majeure sur ses exportations de brut. 

Dans un communiqué reçu vendredi, la SPDC, filiale nigériane de Shell, annonce que cet état de force majeure a été décidé jeudi après la fermeture des oléoducs Trans Niger (TNP) et Nembe Creek Trunkline (NCTL). 

Ces deux pipelines acheminent le pétrole à partir du terminal de Bonny Light, un des principaux du pays. L'entreprise fait état d'une fuite sur le TNP au niveau d'Oloma dans l'Etat méridional de Rivers, tandis que le NCTL est fermé pour remplacer des tronçons où le brut a été siphonné.

Shell, qui ne mentionne pas la quantité de pétrole concernée par ces fuites, dit tenter de rouvrir les deux canalisations au plus vite. 

Invoqué dans des circonstances exceptionnelles, l'état de force majeure permet à la compagnie pétrolière de s'exonérer de toute responsabilité en cas de non-respect de ses contrats de livraison.

Shell se plaint régulièrement des vols de pétrole et du sabotage des oléoducs. Elle accuse les vandales d'être responsables des cas de pollution pétrolière qui lui sont imputés dans le sud du pays.

Le vol de pétrole brut et le sabotage des oléoducs sont un problème majeur au Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique (plus de deux millions de barils par jour). Selon des estimations, ils représentent des pertes de revenus de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) par an. 

Source © AFP 
lundi 10 août 2015
Suite à l'important déversement accidentel de plus de 12 millions de litres d'eaux usées d'un bassin de rétention d'une mine du Colorado dans la rivière Animas près de Silverton au Etats Unis, les comtés de La Plata et du Durango ont déclaré l'état d'urgence. 

Dés jeudi dernier, les autorités sanitaires avaient sonné l'alerte concernant la présence possible de contaminants lourds qui menaçaient potentiellement la qualité de l'eau en aval.

Depuis environ 12 millions de litres d'eau contenant des déchets miniers se sont déversé dans la rivière Animas et il est encore difficile de mesurer l'impact sur l'environnement  et la santé humaine a affirmé l'EPA (Environmental Protection Agency).

L'eau recueillie dans les stations d'échantillonnage tout le long du cours supérieur de la rivière contient des niveaux d'arsenic et la présence d'autres métaux lourds supérieurs à la normale, a déclaré hier Deborah McKean, toxicologue a l'EPA, dans une conférence téléphonique avec les médias. 

Les chiffres relevés par endroit sont élevés et effrayants, mais diminuent en aval plus on s'éloigne de la source de l'accident.Pour l'instant personne ne sait si ce déversement posera des risques de santé sur la population ou sur la vie aquatique.

Dimanche par mesure de sécurité , Les comtés de La Plata et du Durango ont déclaré l'état d'urgence en raison de la gravité de l'incident et les graves préoccupations des élus locaux. La mine continue de décharger environ 2000 litres d'eau dans des étangs mises en place depuis l'accidents où ils sont traités avant d'être relâchés dans la rivière. 

Dimanche, l'EPA a publié des rapports sur son site Web, y compris les données d'échantillonnage prélevées à différents endroits de la rivière et qui détaillent les polluants.Certaines de ces toxines vont se déposer sur le fond de la rivière, a déclaré Shaun McGrath, chef régional de l'EPA, de sorte que la rivière nécessitera une surveillance continue pendant une longue période. 

Désormais la rivière est totalement orange sur environ 150 kilométres et le bord d'attaque du panache se dirigeait vers l'Utah et Montezuma Creek, près de la ville de Bluff, une destination touristique. 

Les fonctionnaires se préparent à fermer deux puits qui desservent Montezuma Creek, a déclaré Rex Kontz, directeur général adjoint pour le Tribal Utility Authority Navajo. 


© Nature Alerte




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Les efforts de nettoyage du delta du Niger (sud du Nigeria) par le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell restent "complètement inefficaces", a dénoncé jeudi Amnesty International, quatre ans après un rapport de l'ONU qui réclamait l'opération de dépollution la plus vaste jamais réalisée au monde.

"L'Ogoniland a été dévasté par des années de pollution pétrolière et les opérations de nettoyage de Shell ont été complètement inefficaces", a accusé Mark Dummet, enquêteur des droits de l'Homme d'Amnesty, dans un communiqué.

L'ONG basée à Londres reproche à la société pétrolière de ne pas être à la hauteur de l'implication du gouvernement nigérian pour s'attaquer au problème posé par la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, une région au coeur du delta du Niger, et a demandé à Shell d'améliorer "radicalement" ses opérations de nettoyage.

Amnesty a rapporté que ses enquêteurs, présents sur le terrain ces derniers jours, avaient trouvé du pétrole dans le sol et les cours d'eau environnants, dans des zones que des sous-traitants de Shell étaient pourtant censés avoir récemment dépolluées.

"Il est scandaleux que Shell, qui veut désormais que le monde lui fasse confiance pour des opérations de forage dans l'Arctique, n'ait toujours pas réussi, après tant de temps, à appliquer convenablement les directives de l'ONU sur la réponse à avoir face à une pollution aux produits pétroliers", s'est insurgé M. Dummet.

Les dégâts dans cette région symbolisent pour beaucoup la tragédie que représente le pétrole pour le Nigeria, qui en est pourtant le premier producteur africain.

Des décennies de production ont rempli les poches d'importants responsables gouvernementaux et généré des profits énormes pour des compagnies comme Shell, mais causé une pollution si vaste qu'elle empêche des habitants de cette région de cultiver ou pêcher.

Amnesty s'est réjoui de la mise en place d'un fonds pour financer le nettoyage, annoncé cette semaine par le président nigérian Muhammadu Buhari et qui devrait être supervisé par le peuple Ogoni. Mais, a estimé l'ONG, ce plan sera un échec sans une implication réelle de Shell.

"L'initiative du président Buhari échouera, et le peuple Ogoni continuera à souffrir, tant que Shell ne fera pas de changements conséquents dans la manière dont ils s'occupent du nettoyage de la pollution", a prévenu M. Dummet.

En août 2011, une enquête scientifique sans précédent du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) avait établi l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland. Elle estimait qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde et durer 25 à 30 ans, et appelait industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur d'un milliard de dollars.

En avril 2013, Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de faire un inventaire de ses installations.

La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une "étape-clé" pour se conformer au rapport de l'ONU de 2011.

"En 2011 le PNUE a mis en lumière de nombreux problèmes sérieux dans la manière dont Shell nettoie les sites pétroliers. Nous avons visité plusieurs de ces sites et trouvé du pétrole partout", a relaté M. Dummett
"De ce que nous avons pu constater, peu de choses ont changé depuis" 2011, a-t-il déploré.

Source © AFP


jeudi 30 juillet 2015
Les Gardes côtes américains enquêtent actuellement sur l'apparition subite d'une nouvelle et  importante nappe de pétrole qui est apparue au large de la côte ouest de Santa Barbara en Californie du Sud ce mercredi, non loin du site de la fuite précédente d'un pipeline en mai dernier, ont indiqué les autorités américaines. 

La nappe, couvrant environ 8 km carrés, est située à environ 1.000 mètres au large, elle a été repéré au large du Goleta State Beach, mais son origine reste inconnue, a déclaré la porte-parole des Gardes côtiers Sondra-Kay Kneen. 

Une équipe de surveillance par hélicoptère, a décrit cette marée noire comme une mince couche d'huile qui devrait se dissiper naturellement. 

En mai dernier, plus de 2400 barils de pétrole brut s'était déversés sur une plage à environ 25 km à l'ouest de Goleta après la rupture d'un gazoduc le long de la côte. Rien ne permet actuellement de lier les deux incidents. 

Aucune plage n'a été fermé mais les autorités exhortent le public à rester à l'écart de la nappe.

Le détroit de Santa Barbara est parsemé de quelques deux douzaines de plates-formes de forage en mer; Les trois compagnies pétrolières qui possèdent et exploitent des plates-formes offshore dans la zone, Exxon Mobil Corp, Chevron Corp, et Venoco Inc ont tous niés que la nappe provenait de leurs opérations, comme l'avait d'ailleurs fait longtemps Plains All American, la compagnie dont le gazoduc a rompu en mai. 

© Nature Alerte


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dimanche 19 juillet 2015
Quatre wagons-citernes ont libéré environ 150 000 litres de pétrole dans une région rurale du nord-Montana après un nouveau déraillement d'un train de transport pétrolier, selon les autorités. La région est située sur l'un des principaux corridors des livraisons de pétrole de Bakken à destination des raffineries de la côte Ouest.

Ce déversement marque le dernier d'une série de déraillement à travers les États-Unis et le  Canada et qui prouve désormais l'évidence des risques de déplacement de pétrole brut par rail, ont titré de nombreux quotidiens américains. 

Le train de  106 wagons-citernes chargés de pétrole brut a déraillé à environ 10 kms à l'est de la petite ville de Culbertson, près de la frontière du Dakota du Nord, ont indiqué les responsables.

L'accident a déclenché l'évacuation d'une dizaine de maisons et un camp de travailleurs selon les responsables. 

Contrairement aux nombreux accidents de trains transportant du pétrole de cette année il n'y a pas eu d'explosion ni d'incendie. Les wagons ont juste quitté la voie et quatres d'entre eux ont déversé leur contenu dans la nature.

Les résidents qui vivaient dans un rayon d'un demi-mile ont été évacués, et l'ordre d'évacuation a été levé vendredi matin. 

Environ 30 personnes vivant dans un camp de travailleurs ont été tenus à l'écart jusqu'à ce que le chargement aient été déchargé des wagons-citernes.

© Nature Alerte


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