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dimanche 15 novembre 2015
La Suisse a besoin d'eau mais elle ne tire pas encore la langue. Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bas.

Effet secondaire moins agréable de l'été de la Saint-Martin, l'eau pourrait venir à manquer, y compris l'eau potable, si les vannes célestes ne s'ouvrent pas généreusement avant l'hiver.

Il faut dire qu'il est rare de vivre un été et un arrière-été aussi secs. Un total de précipitation de 189 millimètres entre juillet et octobre à Zurich, ça n'est arrivé que six fois ces 152 dernières années, selon les statistiques de MétéoSuisse.

La situation s'améliore légèrement plus on se déplace vers l'ouest. Ainsi à Berne, il est tombé 200 millimètres de pluie, ce qui n'est arrivé qu'une dizaine de fois en un siècle et demi.

En Suisse romande c'est légèrement mieux, le Jura excepté. Il n'a plu à Delémont entre juillet et octobre que 191 millimètres, au lieu de 358 pour la moyenne des 30 dernières années, précise MétéoSuisse. Sion a été encore moins mouillé, mais c'est moins inhabituel, la vallée du Rhône ne recevant que 211 millimètres en moyenne.

Cours d'eau bas

A Genève (246 mm cette année, contre 367 mm en moyenne) et à Neuchâtel (221/370), la pluie a un peu moins manqué. Riveraines de lacs, ces deux villes sont paradoxalement parmi celles qui ont le moins besoin de la pluie pour assurer l'alimentation en eau potable.

Cette sécheresse qui se poursuit cet automne a pour conséquences des niveaux de lacs et rivières bien bas, de même que ceux des nappes phréatiques. En de nombreux endroits, l'état des bassins d'alimentation en eau potable et le débit des sources sont inhabituellement faibles pour la période, a dit Marc Schürch de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

A tel point que certaines communes ont pris des mesures d'économie. On n'en est pas encore aux restrictions d'eau potable proprement dit, mais certaines municipalités ont demandé aux citoyens d'économiser le précieux liquide.

L'eau qui coule coûte

Pour la plupart des communes, des solutions sont trouvées grâce à la mise en commun des moyens. Reliées entre elles, de nombreuses collectivités peuvent ainsi s'entraider. A l'image de Fontenais qui pompe son eau à Porrentruy (JU).

Les petites communes de la chaîne jurassienne dépendante d'une seule source sont les plus menacées. M. Schürch leur recommande de se mettre en réseau. Mais cela a un coût, surtout pour les plus petites d'entre elles. Wildberg (ZH) a ainsi renoncé à puiser son eau chez le voisin, trop cher, préférant appeler sa population à moins remplir sa baignoire, à écourter ses douches ou à renoncer à laver sa voiture.

L'agriculture souffre

Parmi les métiers les plus dépendants de la météo, les agriculteurs souffrent. L'été dernier déjà, certains ont dû faire appel à l'armée pour aller abreuver leurs troupeaux à l'alpage. Ce sont désormais moins les éleveurs que les cultivateurs qui sont inquiets. Leur souci principal, surtout pour ceux habitant des régions où les brouillards d'altitude sont rares, est que les cultures semées avant l'hiver comme le blé s'assèchent.

Quelques jours de pluie sont indispensables avant les premiers gels afin d'alimenter en suffisance le sol et le sous-sol, indique Hans Rüssli, porte-parole de l'Union suisse des paysans. Les agriculteurs devront aussi trouver le fourrage hivernal qui n'a pas poussé cet été.

La navigation aussi

Un autre pan de l'économie souffre de la sécheresse, à savoir le transport fluvial. A cause du niveau du Rhin très bas, les navires ne peuvent circuler qu'à demi-chargés, avec les conséquences économiques qui en découlent. 

Source © ATS



jeudi 12 novembre 2015
Le Rhin, l'un des fleuves les plus fréquentés au monde, connaît sa période de basses eaux la plus longue en 40 ans, ont alerté mercredi les autorités néerlandaises.

"Le Rhin a atteint son plus bas niveau depuis 1976", a annoncé le département du gouvernement néerlandais en charge des infrastructures de transport (Rijkwaterstaat).

"Lundi, le record de 120 jours de basses eaux a été battu et la situation devrait continuer", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le débit du fleuve a diminué d'au moins un tiers, et il est nécessaire de multiplier les petites embarcations pour le transport des cargaisons au long de cette voie navigable qui dessert depuis des siècles les Pays-Bas, l'Allemagne, la France et la Suisse.

"Avec ce rétrécissement de la voie fluviale, il existe vraiment plus de risques de collision", a estimé le responsable d'une société de navigation de Rotterdam, qui a requis l'anonymat.

"En ce moment, le niveau des eaux est si bas que seul un nombre limité de nos bateaux peut emprunter le fleuve", a-t-il ajouté.

Le Rhin est l'un des fleuves les plus fréquentés au monde avec près de 600 navires traversant chaque jour la frontière germano-néerlandaise, d'après la Commission centrale pour la navigation du Rhin basée à Strasbourg, dans l'est de la France.

Quelque 310 millions de tonnes de fret sont transportées chaque année sur la seule section néerlandaise du Rhin, ajoute cette même commission.

Au total, quelque 6.900 navires déploient leur activité sur plus de 1.000 km. La situation pourrait perdurer cet hiver, voire empirer, à cause des faibles précipitations.

Source © AFP






lundi 7 septembre 2015
Plus de 90% de l’eau de la bande de Gaza est non potable. Le reste vient à manquer. Cette situation prive la population d’un des biens les plus fondamentaux. RT a enquêté sur la vie quotidienne dans ces conditions.

Une seule source d’eau potable existe aujourd’hui selon les résidents, c’est un aquifère côtier souterrain partagé avec Israël et l’Egypte. Mais Gaza est situé en aval d’Israël, et les Palestiniens accusent l’Etat hébreu d’utiliser la situation à leur avantage en utilisant la privation d’eau comme tactique contre la population civile.

Des données alarmantes sur l’eau à Gaza ont été publiées dans un rapport récent de l’ONU qui indique que la bande deviendra inhabitable d’ici à 2020. 

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) a présenté un nombre de facteurs qui ne font qu’aggraver le problème.

Le PIB de la bande de Gaza a chuté de 15% en 2014, 72% des foyers vivent dans des conditions de sécurité alimentaire déplorables, et le chômage a atteint un taux record de 44%. Sans parler des attaques incessantes des Forces de défense israéliennes (FDI). Trois opérations militaires au cours des six dernières années et huit ans de blocus économique offrent des perspectives très sombres à la reprise économique.

Selon l’ONU, 500 000 personnes ont été déplacés à Gaza après l’opération «Bordure protectrice» l’année dernière. Plus de 20 000 maisons palestiniennes ont été détruites, 148 écoles, 15 hôpitaux et 45 centres de santé ont été gravement endommagés. Alors même que Gaza est une des régions les plus densément peuplées dans le monde.

Mais le pire vient maintenant, la population se retrouve privée de la source primordiale de la vie, l’eau. Sans eau, aucune reconstruction n’est possible. La médecine, l’assainissement, l’hygiène et d’autres structures essentielles dépendent de l’eau.

«Nous ne pouvons pas la boire, ni nous en servir pour cuire ou laver… Nous sommes forcés d’acheter toute notre eau propre», a confié une résidente Umm Ibrahim Amna Abdel’al.

La correspondante de RT Lizzie Phelan a goûté l’eau de Gaza. «Ce café a un goût, comme s’il y avait du sel à l’intérieur et non pas du sucre. C’est parce que la plupart de l’eau de Gaza est contaminée par l'eau de mer», a expliqué la journaliste.

L’eau salée provoque également d’autres problèmes. La femme a raconté que «de petits enfants souffrent de crampes et de coliques», ce syndrome est normalement associé à des infections d’estomac.

«Voyez-vous ma main ?», dit-elle en montrant la peau irritée de sa paume. «C’est à cause de l’eau salée. J’ai une infection de peau. L’eau est pleine de sel. C’est comme les eaux usées», a déploré Umm Ibrahim Amna Abdel’al.

Et le sel n’est pas le seul problème. L’eau est pleine de nitrate, une substance qui à haute dose peut se révéler cancérigène. Les niveaux ont augmenté l’année dernière, des bombardement israéliens ont touché des tuyaux d'égout et des tuyaux d’eau propre. Maintenant, sel et nitrate se sont mélangés.

Mais même si l’eau est sale, les résidents de Gaza paient un prix exorbitants pour celle-ci.

Le coordinateur spécial de l’UNCTAD pour l’assistance aux Palestiniens Mahmoud Elkhafif a dit franchement : «Gaza souffre d’un problème catastrophique de qualité de l’eau et d'approvisionnement en eau. Honte au monde qui l’observe encore sans rien faire».

Tant que la situation n’est pas résolue, Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire plus grande encore que ce que les frappes aériennes peuvent provoquer.

Source © RT

Haïti a perdu 98% de sa couverture végétale

Joyau de verdure autrefois vanté par Christophe Colomb, Haïti a perdu au fil des années plus de 98% de sa couverture végétale. Le parc de la Visite a été décimé par une exploitation intensive de l'Etat dès le milieu du XXe siècle. 

"A compter des années 60, trois scieries ont travaillé dans le parc mais il n'y a jamais eu de reforestation des zones exploitées", dénonce Yvon Elie devant un pan de montagne totalement déboisé. 

Les concessions ont été données et reprises au fil des amitiés politiques par le pouvoir des Duvalier, par ailleurs gagné par la peur paranoïaque de voir la forêt servir de maquis aux opposants. "La dernière scierie a fermé en 1980 mais l'Etat n'a rien fait pour les familles des 83 ouvriers. Pour survivre, ces gens n'ont pas eu d'autre choix que de se lancer dans l'agriculture," explique Yvon Elie. 

L'Etat ne maîtrisant pas non plus les mouvements de sa population, ce sont aujourd'hui près de 800 familles qui plantent, au cœur de la réserve nationale, carottes, poireaux, oignons et betteraves. Des cultures qui aggravent l'érosion des sols. "L'eau ne pénètre plus, elle emporte la terre et les semences: il ne reste que des roches", constate une sexagénaire surnommée "Ti machan" (petite marchande en créole) alors qu'elle replante des poireaux sur les quelques mètres carrés autour de sa maison, une pièce partagée avec huit membres de sa famille. Chaque semaine, elle parcourt à pied les 15 km de pistes rocailleuses avant de monter, pour 10 kilomètres, dans un camion afin de vendre sa maigre production à Port-au-Prince. "Au marché, je gagne tout juste de quoi racheter des semences et nourrir mes petits-enfants", témoigne-t-elle.

A cause de l'érosion dont elle est la cause, cette agriculture de survie se déplace au cœur de la forêt: les habitants détruisent jour après jour davantage d'arbres. Constatant que de nouveaux troncs ont été saccagés, Yvon Elie est dépité. "D'abord, les gens prélèvent le bois gras de l'arbre qui sert pour l'allumage des foyers. Ca se vend très cher sur Port-au-Prince. Mais (...) au moindre vent, l'arbre va tomber. Et alors les gens en profitent pour exploiter l'espace avec des potagers."

"La misère" coupe les arbres

Winthrop Attié, surnommé "Winnie" est un des membres fondateurs de la fondation Seguin. A la question "qui coupe les arbres dans le parc?", sa réponse est implacable: "c'est la misère. S'ils avaient d'autres choix, ces gens ne feraient pas ça." Face aux agressions sur la forêt, la fondation Seguin ne veut pas se substituer à l'Etat. "Nous faisons un travail de prise de conscience", explique Yvon Elie alors qu'il salue un agriculteur labourant la terre au milieu des pins. "S'imposer, c'est dangereux." En 2012, la police avait tenté d'expulser des familles illégalement installées dans la réserve naturelle: un échec retentissant durant lequel quatre personnes ont été tuées. Et le cercle vicieux poursuit son cours: à cause d'un manque de pluies, les récoltes ont été quasiment nulles ces deux dernières années ; les agressions sur les arbres se sont donc multipliées.

Le ministère de l'Environnement avait embauché 30 gardes-forestiers en 2013. Seuls six sont encore en poste pour surveiller les 12.000 hectares du parc. Une aberration pour Winnie qui s'inquiète devant l'urgence.

 "L'eau est ce qui nous préoccupe le plus." Les 70 sources recensées dans la forêt s'assèchent d'année en année. "Le parc est le château d'eau pour deux départements", explique Winthrop Attié. "Ca représente presque la moitié de la population d'Haïti. Que va-t-on faire? Importer de l'eau? Le pays ne peut pas se permettre de perdre cette ressource!"

Source © AFP
mardi 1 septembre 2015
La préfecture a renforcé pour un mois hier les mesures prises dans le cadre d’une sécheresse de plus en plus alarmante. Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, la situation est proche de celle de 2003.

Malgré les pluies qui vont encore tomber aujourd’hui, (30 mm/m2 ) la situation reste alarmante dans les Vosges. Les prévisions météo pour le mois de septembre annoncent un mois plutôt sec sur la première moitié. Après l’épisode pluvieux qui va traverser le département aujourd’hui, Météo France prévoit dix jours de sécheresse. Les prévisions saisonnières à long temps, c’est-à-dire pour octobre, novembre et décembre annoncent un automne plus chaud et plus humide.

Les cours d’eau Sur la carte de vigilance établie au niveau national, le département des Vosges passe du niveau jaune (vigilance) au niveau rouge (alerte). 

« Le bassin versant Meuse est passé en situation de crise et la Moselle Sarre l’est déjà depuis quelques semaines », précise Eric Requet, secrétaire général de la préfecture. La situation s’aggrave également au niveau des cours d’eau qui sont proches du niveau de 2003. Notamment sur la Mortagne et le Madon.

Les nappes phréatiques. Les nappes phréatiques vosgiennes sont actuellement légèrement inférieures à la moyenne mais avec une courbe de décharge qui est continue et soutenue. « Elles se vident à vitesse grand V », résume Eric Requet.

L’eau potable.- Sept communes des Vosges ont pris des arrêtés plus sévères que la préfecture. (Combimont, Basse-sur-le-Rupt, Le Tholy, Harmonville, Autreville, Punerot et Lesseux). Un certain nombre d’autres communes sont en situation tendue.

Piscines. - Le remplissage ou la vidange de piscines à usage privé était déjà interdit. La préfecture a étendu cette mesure aux piscines publiques. Une grande partie des piscines des Vosges ne feront donc pas leur traditionnelle vidange de la fin de l’été, sauf autorisation de l’agence régionale de la santé, en raison de la qualité sanitaire de l’eau.

Espaces verts.- L’arrosage des espaces verts, même municipaux sera beaucoup plus encadré. L’arrosage manuel des balconnières est toléré. Les équipements sportifs (stades de football) sont préservés, mais la préfecture demande aux municipalités un arrosage minimal (à 30 %). Enfin, les fontaines publiques sont fermées quand cela est techniquement possible.

L’eau devient une denrée rare dans les Vosges.

Source © Vosges Matin
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La sécheresse sévit en Ardèche depuis mi-juin. Selon la préfecture, "la situation hydrologique des cours d’eau est de plus en plus tendue". Des mesures de restriction d'usage de l’eau ont été prises sur les bassins versants de la Cance, de l’Ardèche, du Doux et de l’Eyrieux.


Le débit est à présent inférieur à 10 % du débit moyen annuel sur le bassin hydrographique de la Cance, de l’Ardèche et de l’Eyrieux et à 2,5 % du module sur le bassin versant du Doux.

Le bassin versant du Doux classé en "CRISE"


En conséquence, le préfet de l’Ardèche a décidé de renforcer les restrictions sur le bassin versant de La Cance en le classant en "alerte renforcée" : les restrictions des usages de l’eau deviennent plus strictes sur ce bassin versant.

 Les bassins hydrographiques de l’Ardèche et de l’Eyrieux étaient déjà au niveau "alerte renforcé". Enfin, le bassin versant du Doux est au niveau "crise". "La situation est particulièrement inquiétante sur le bassin versant du Doux", souligne la préfecture de l’Ardèche. 

Elle précise : "le niveau CRISE sur ce bassin versant impose de maintenir des restrictions particulières. Tous les prélèvements pour usages non prioritaires sont interdits." 

Source © France 3 Rhône Alpes
samedi 29 août 2015
L'institut mondial des ressources a publié ce jeudi une étude selon laquelle 33 pays sont condamnés à affronter un manque extrême d'eau d'ici à 2040. 

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont étudié 167 pays en prenant en compte la pénurie d'eau, la concurrence pour le contrôle des sources et l'épuisement des eaux de surface.

La situation est particulièrement alarmante pour 9 pays du Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite, le Koweït, la Palestine, Israël, le Liban, le sultanat d'Oman, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et le Qatar seraient ainsi les pays risquant le plus de faire face à un manque extrême d'eau.

Selon les chercheurs de l'institut mondial des ressources, les pays du Moyen-Orient pompent à un niveau trop élevé dans leurs souterrains et misent trop sur le dessalement de l'eau de mer, pas assez efficace. 

Par ailleurs, certains de ces pays pourraient cesser de produire leur propre nourriture, faute de réserves d'eau suffisantes. C'est le cas de l'Arabie Saoudite, qui devrait importer la totalité de ses céréales dès l'année prochaine.

Les conflits aggravent la crise

De plus, cette crise est aggravée par les conflits armés qui entraînent souvent une mauvaise gestion des ressources d'eau. Selon Robert Mardini, chef des opérations pour le Maghreb et le Moyen-Orient de la Croix-rouge, interrogé par Euronews : "il est grand temps que les belligérants cessent d'attaquer des systèmes hydriques et d'utiliser l'accès à l'eau comme tactique pour affaiblir les ennemis ou renforcer leur influence dans les négociations. L'eau doit être disponible pour tout le monde".

La question de l'eau devrait être un sujet central de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre prochain. 


Source © Direct Matin


mercredi 19 août 2015
Les habitants des provinces du Centre du Vietnam doivent faire face à une sécheresse prolongée. Alors que le bilan des dommages s’alourdit, il est urgent de trouver des solutions.

Coup de chaud sur les cultures. Les fortes chaleurs et la sécheresse accompagnées d’un vent d’ouest venu du Laos sévissent dans le Centre depuis quelques mois. L’inquiétude grandit chez les agriculteurs qui voient leurs cultures souffrir du manque d’eau.

Environ 150.000 habitants affectés

Les rivières, ruisseaux et lacs de la province de Nghê An s’assèchent un à un, tandis que les rizières d’hiver–automne fanent. L’eau manque aussi pour les besoins quotidiens des habitants, notamment dans les districts montagneux de Thanh Chuong, Con Cuông ou encore Quy Hop et Tuong Duong. 

Des hectares de forêts des districts de Nam Dàn, de Dô Luong et de Con Cuông disparaissent sous les flammes des incendies à répétition.

Dans la province de Nghê An, il est prévu de planter 55.000 ha de riz d’été-automne, selon le service de l’agriculture et du développement rural. Cependant, plus 14.000 ha de terres manquent d’eau.

En raison de la canicule, le niveau de la rivière Lam est passé sous la barre de 0,4 m. Les stations de pompage des districts de Thanh Chuong et Nam Dàn ne fonctionnent plus.

La situation n’est guère plus reluisante dans la province de Ninh Thuân, qui souffre elle aussi d’une canicule inédite en 20 ans. Les lacs sont presque à sec et plus de 10.000 ha de cultures manquent d’eau. Environ 1.500 animaux d’élevage n’ont pas survécu à l’absence de pluie et au manque de nourriture. Face à ce constat, le Comité populaire de la province de Ninh Thuân a décrété le 1er janvier 2015 l’état d’urgence.

Le Département de la culture a informé que dans les provinces de Nghê An, Quang Tri, Ninh Thuân, Binh Thuân et Khanh Hoà, près de 55.000 ha de culture ont été détruits et 1.810 animaux d’élevage - essentiellement des chèvres, des moutons, des buffles et des bœufs - sont morts. La province de Ninh Thuân est la plus touchée.

Depuis le début de l’année, près de 150.000 habitants sont affectés par cette pénurie d’eau, notamment à Binh Thuân qui est la plus frappée avec 119.350 personnes concernées.

Selon le Centre de prévisions météorologiques et d’hydrologie, la sécheresse devrait se prolonger dans le Centre  jusqu’au milieu du mois de septembre. De plus, la montée du niveau de la mer pourrait provoquer une inondation des  régions de l’estuaire ou du littoral par l’eau salée.

La sécheresse a également des conséquences sociales telles qu’un mouvement d’exode rural. Le gouvernement a octroyé une aide financière pour les victimes du phénomène météorologique afin de les aider à affronter ces difficultés. Une somme de 172 milliards de dôngs a notamment été versée à Ninh Thuân. Il ne s’agit là, en revanche, que d’une solution provisoire.

Construction d’ouvrages hydrauliques

Plusieurs agriculteurs de la province de Phu Yên remplacent le riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse. Photo: Thê Lâp/VNA/CVN

Selon le chef du Département de l’hydraulique, Nguyên Van Tinh, la restriction d’eau reste la première solution, dans l’immédiat. À long terme, il faudra remplacer les cultures de riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse comme le maïs, les haricots ou les pommes de terre. La culture du  riz à court terme, permise par des variétés dont le temps de production est réduit, peut également représenter une solution. Les localités n’en ont toutefois pas à leur disposition. Le Département de l’hydraulique devrait alors coopérer avec le groupe Électricité du Vietnam pour assurer l’approvisionnement en eau des basses régions.

En outre, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural doit maintenant étudier la production de chaque région afin d’y apporter des solutions adaptées. Les éléments à prendre en compte dans la mise en place d’une politique de restructuration de l’agriculture sont divers. La question du changement climatique est au coeur de la crise. De plus, les mesures prises doivent être en adéquation avec la culture locale et les caractéristiques géographiques de chaque région.

La priorité doit maintenant être accordée à la construction d’ouvrages hydrauliques afin de créer des réserves d’eau. Enfin, il est essentiel de renforcer les mesures de protection des forêts et de leur reboisement.


mardi 30 juin 2015
Avec la hausse continuelle de demande mondiale de produits alimentaires, nos sociétés pourraient s'effondrer dès 2040, principalement en raison de pénuries alimentaires et d'émeutes de la faim sans précédent préviennent des chercheurs

En effet, selon un rapport de l'institut Lloyds de Londres et de l'Institut mondial de développement durable de l'Université d'Anglia Ruskin, " le système alimentaire mondial est désormais sous pression chronique pour répondre à une demande sans cesse croissante, sa vulnérabilité aux perturbations aiguës est aggravée par des facteurs tels que le changement climatique, le stress hydrique, la mondialisation des échanges économiques en cours, augmentant gravement les instabilités politiques."

Les chercheurs affirment que le système alimentaire actuel devient de plus en plus vulnérable à des chocs aigus entraînés par les nouveaux modes de consommation dans les pays en développement et la hausse de la population mondiale. L'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies (FAO) prévoit même que la production agricole mondiale devra plus que doubler d'ici 2050 pour combler l'écart entre l'offre et la demande alimentaire. 

"Un choc inattendu d'approvisionnement alimentaire mondial pourrait déclencher des troubles très importants et sans précédent, y compris le développement du terrorisme et de la violence politique" avertit le rapport. 

Le directeur de l'Institut mondial de développement durable, le Dr Aled Jones, prévient que, basé sur les données des tendances climatiques plausibles et un échec total à changer de cap, le système mondial d'approvisionnement alimentaire actuel pourrait face à des pertes catastrophiques, et à l'éclosion d'une épidémie sans précédent d'émeutes de la faim partout dans le monde y compris dans les pays développés.  

"Nous avons étudié le modèle actuel jusqu'à l'année 2040, le long des données enregistrées d'un planning "business-as-usual" en fonction d'une tendance « sans changement» et sans aucune boucle de rétroaction qui pourraient changer les tendances sous-jacentes.

"Dans ce scénario, le système économique de la production alimentaire mondiale s'effondre rapidement et même définitivement vers 2040 ", a ajouté Jones. 

Selon cette nouvelle étude, des milliers d'enfants au Royaume-Uni seraient poussés dans l'extrême pauvreté et la faim parce que leurs parents ne pourront ni travailler ni recevoir des prestations gouvernementales. Les chercheurs de l'Université d'Oxford affirment les enfants seraient les «perdants ultimes," avec des milliers d'entre eux subsistant avec moins de 1,57 $ par personne et par jour. Les familles à travers le Royaume-Uni seraient contraints de réduire leurs dépenses sur des articles essentiels tels que la nourriture, les vêtements et le chauffage. Les faibles revenus seraient parmi les plus durement touchés. 

© Nature Alerte

dimanche 21 juin 2015
Dans un communiqué, le groupe Suez environnement indique un problème d’eau trouble à Oberhoffen-sur-Moder et un risque de manque d’eau. 

Il est nécessaire de limiter les consommations d’eau au strict minimum pour éviter les coupures d’alimentation à Oberhoffen-sur-Moder, Ohlungen, Bischwiller, Schweighouse-sur-Moder.

Vendredi 19 juin sur l’usine d’Oberhoffen-sur-Moder, un problème d’eau trouble en provenance de la nappe phréatique a contraint à l’arrêt de la production d’eau potable. 


Les équipes de Suez environnement sont à l’œuvre pour nettoyer au plus vite les installations et les remettre en route.

L’arrêt provisoire de l’usine entraîne un déficit en production d’eau de 300m3/h pour alimenter les communes d’Ohlungen, Schweighouse sur Moder, Bischwiller, toutefois toujours desservies par les autres usines de Bischwiller et Rohrwiller.

Avant l’arrêt de l’usine, de l’eau trouble s’est écoulée vers Oberhoffen sur Moder. Les habitants d’Oberhoffen-sur-Moder ne doivent donc pas consommer de l’eau potable jusqu’à nouvel ordre. Une distribution d’eau en bouteille est en cours aux ateliers municipaux rue de la forêt, en face de la caserne des pompiers.

Pour les autres communes, en raison d’un approvisionnement insuffisant tant que l’usine d’Oberhoffen-sur-Moder n’est pas remise en marche, il est recommandé de limiter les consommations d’eau au minimum et d’éviter d’arroser son jardin, laver sa voiture ou prendre des bains.

Cela doit permettre de maintenir la distribution sur l’ensemble des communes tant que la situation n’est pas revenue à la normale. Les abonnés ont été prévenus par appel téléphonique.

Source © france3-regions
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mercredi 3 juin 2015
La consommation d'eau a reculé de 13,5 % en Californie en avril par rapport au même mois de l'année dernière, dans cet Etat de l'Ouest américain qui a mis en place un programme d'économies obligatoires après quatre ans d'une sécheresse extrême.

Ce recul est nettement inférieur aux 25 % exigés par le gouverneur de l'Etat, Jerry Brown, mais nettement plus qu'au cours des mois précédents. 

Ces chiffres cachent toutefois des performances inégales entre les différentes régions. Certaines ont affiché de nettes baisses mais d'autres, comme El Segundo, ont enregistré un bond de 35 % de leur utilisation d'eau, a indiqué mardi 2 juin le Conseil du contrôle des ressources en eau de l'Etat.

« Bien que ces résultats soient un pas dans la bonne direction, il y a encore trop de jardins luxuriants où l'irrigation doit être réduite pour parvenir à l'objectif de 25 % d'économies en eau », a commenté Felicia Marcus, présidente du Conseil. « Le vrai test sera de voir ce qui se passe pendant les mois d'été chauds et secs, quand nous aurons besoin de couper le plus possible les tuyaux d'arrosage », a-t-elle ajouté.

Parallèlement, l'agglomération de Los Angeles a validé l'application de pénalités revenant à doubler le tarif habituel de l'eau pour les clients de trois zones, dont l'opulente Malibu aux villas de stars luxueuses, qui ne respectent pas l'obligation de réduire leur consommation de 30 %.

Ces surcharges visent avant tout les zones les plus gourmandes en eau, ont précisé les autorités. Les résidents de Malibu, dont beaucoup ont des piscines et de grands jardins, ont ainsi reçu l'ordre de réduire leur consommation de 36 %.

Source © Le Monde

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lundi 11 mai 2015
Il y a deux semaines, l'Institut des politiques publiques a publié un rapport détaillé exposant le besoin urgent d'affronter une crise imminente de l'eau sur l'île de Malte .

Malte fait parti des ces pays gravement déficitaires en eau sur la planète. Ses réserves d'eau souterraines sont en voie d'épuisement. Ils sont gravement touchés à la fois par la pollution aux nitrates et par l'augmentation de la salinité, conséquences des activités humaines largement non réglementés. 

Depuis 35 ans, Malte est de plus en plus dépendante de l'eau issue des usines de dessalement. Toutefois les eaux souterraines contribuent encore pour la plupart des cas à être utilisées dans le pays, et en particulier par l'agriculture pendant les saisons sèches. Cette extraction de l'eau souterraine privée, insuffisamment réglementée, a aggravé la situation. 

Plus préoccupant encore, Malte est désormais devenu fortement tributaire de l'importation de produits agricoles et d'autres produits dont la production nécessite une utilisation d'eau importante. Cette importation dite de "d'eau virtuelle" c'est à dire de l'eau étrangère consommée ailleurs qu'à Malte pour Malte constitue environ 10 fois le montant total de l'eau consommée pour les usages domestiques de l'île. Cela rend Malte très vulnérable mais aggrave sa dépendance en particulier face à des crises d'eau potentielles sur d'autres parties du monde, sur laquelle elle n'a absolument aucun contrôle. 

Malgré les efforts d'atténuation en vertu de la directive du cadre européen sur l'eau, les taux d'épuisement des eaux souterraines de l’île sont toujours en hausses. C'est en partie parce que Malte n'a aucune politique intégrée de l'eau dans un plan complet. 

La population maltaise est largement ignorante du problème de la raréfaction de l'eau et de la dimension de cette crise. Même au sein du gouvernement, il y a un manque de données fiables de la situation ilienne de l'eau.

Peu de temps après l'élection, l'Association Malte eau (MWA), ONG très éclairé, a présenté un document sur la façon de développer un cadre politique solide grâce à une analyse systématique de la situation. Elle a également souligné que le développement d'un plan d'eau nécessitait urgemment un consensus d'accord national entre les partis politiques afin de dépolitiser le débat et de réaliser enfin les mesures nécessaires. 

Pourtant les actions du gouvernement ont été remarquables d'absences depuis la remise de ce rapport. 

L'unité "eau" au sein du ministère de l'énergie et de la santé, totalement sous-financée, a pourtant été chargé d'élaborer un plan national de l'eau, mais les termes de référence de ce plan ainsi que son financement et les délais de son application n'ont toujours pas été publié. 

D'autre part en terme de sécurité, il est important de noter q'un déversement de pétrole pourrait rendre les usines de dessalement ineffectives avec des conséquences incalculables pour l’approvisionnement en eau potable, les activités touristiques et l'industrie maltaise.

Un rapport du think-tank, «Pourquoi un plan national de l'eau de Malte exige un cadre politique analytique» (de www.tppi.org.mt), apporte un soutien convaincant pour le développement d'une analyse complète de la politique de l'eau, suivi d'un cadre et d'un plan approprié.  Il analyse les politiques Objectives possibles et détaille les aspects planificateurs à prendre en considération, basée sur des faits fiables pour minimiser les risques et les incertitudes. 

Ceux-ci comprennent la valeur réelle de l'eau et de sa contribution économique pour justifier les dépenses publiques futures. Les choix, les coûts et les avantages de diverses options pour améliorer l'approvisionnement en eau de l'ile. Il faudra établir les liens intersectoriels essentiels, en particulier entre la gestion de l'eau domestique et le secteur agricole, les facteurs sociaux, environnementaux et économique. Le cadre devra établir les points juridique et réglementaire concernant la demande en eau et l'élasticité de l'offre. Les questions financières, y compris les tarifs, les revenus et les niveaux de subventions justifiées aux utilisateurs d'eau. 

La plus haute priorité doit être accordée à la réhabilitation et la conservation des aquifères, ce qui nécessitera une analyse approfondie du taux et des causes de détérioration, ainsi qu'une stratégie intégrée entièrement chiffré pour atteindre des objectifs mesurables. 

Parce que l'agriculture est le principal utilisateur des eaux souterraines de Malte, un cadre politique de l'eau nécessite une analyse du secteur agricole lui-même de sorte que l'utilisation de l'eau par les agriculteurs puisse être correctement compris en termes de contribution économique. 

Malte doit urgemment suivre la pratique des autres pays européens dans lesquels une analyse objective est effectuée par des instituts indépendants,en s'appuyant peut-être des Universités. 

Les gouvernements successifs maltais ont jusqu'ici évité de s'affronter au dossier de la crise imminente de l'eau de l'île, il faut pourtant faire vite avant qu'il ne soit trop tard.

© Nature Alerte
jeudi 9 avril 2015
Les autorités américaines du Conseil de gestion des pêches de la région Pacifique ont déclaré mardi que les populations de sardines sont actuellement en chute libre au large de la côte Ouest des États-Unis ce qui pourrait conduire à une interdiction totale de sa pêche dans les mois à venir . 

En effet, décimés par la surpêche, la quantité de sardines dans les eaux américaines à moins de 200 miles des côtes de la Californie, de l'Oregon et de Washington ont chuté d'environ 90 % en moins d'une décennie, estime le conseil. 

Cette baisse nuit gravement à la régulation de la biodiversité et en premier lieu pour les prédateurs qui s'en nourrissent en contribuant par exemple à une famine massive des lions de mer au large des côtes américaines; on constate qu'ils s'échouent actuellement par milliers dans le sud de la Californie depuis quelques mois. Elle a également conduit à la famine et la mort prématurée de milliers de pélicans bruns ainsi qu'à une multitude d'autres oiseaux piscivores, a déclaré Ben Enticknap du groupe de défense de l'environnement Oceana basé à Portland . 

Ben Enticknap exhorte donc les régulateurs des états côtiers à adopter urgemment un plan rigoureux et à long terme afin de stimuler le renouveau des populations de sardines au large. Le conseil doit se réunir ce dimanche, mais de nombreux pêcheurs ne veulent pas voir apparaître une législation contraignante sur les prises actuellement accordées. 

Par exemple Ed Johnstone de la Nation indienne Quinault de l'État de Washington a présenté un témoignage aux membres du conseil en affirmant que les droits de pêche issus des traités avec l'état l'en autorise, il indique donc son intention de pêcher les 1000 tonnes de sardines autorisées dans la prochaine saison de pêche, qui commence dés le 1er Juillet. 

Les régulateurs lui ont rappelé qu'ils estiment que moins de 150 000 tonnes de sardines sont actuellement présents dans les eaux américaines, en baisse de 840 000 tonnes métriques par rapport à l'ancienne estimation de 2007. 

© Nature Alerte 



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Source uicn
mercredi 8 avril 2015
La municipalité de Abrantes au Portugal estime que c'est le très faible débit de la rivière Tejo qui a provoqué la mort de ces milliers de poissons. 

Les poissons morts étaient coincé dans l'échelle de passe du barrage d'Abrantès où se trouvaient de nombreux autres poissons encore en vie. Nous avons pu sauvé des milliers de poissons, mais plus d'une tonne d'entre eux ont dû être retiré de la rivière a déclaré le maire. 

"Vendredi dernier nous avons du autorisé une décharge brutale mais courte de l'eau du barrage à cause du niveau extrement bas de la rivière en aval. C'est ce qui a provoqué l'entrée de milliers de poissons dans l'échelle de passe où il se sont retrouvés coincés et ont finit par mourir 

© Nature Alerte
jeudi 2 avril 2015
La Californie, Etat de l'ouest américain en proie à une intense sécheresse qui dure depuis quatre ans, a annoncé mercredi pour la première fois des mesures obligatoires pour réduire la consommation d'eau de 25%.

"Pour la première fois, le gouverneur (le démocrate Jerry Brown) a demandé au Conseil étatique de contrôle des ressources en eau de mettre en place des mesures obligatoires de réduction de la consommation d'eau dans les villes à travers la Californie pour diminuer la consommation d'eau de 25%", indique un communiqué du bureau du gouverneur. 

"En raison de la plus faible accumulation de neige jamais enregistrée et alors que la fin de la sécheresse", la pire jamais observée selon les scientifiques, "n'est pas en vue, le gouverneur Jerry Brown a annoncé (mercredi) des mesures d'économie d'eau pour limiter le gaspillage (...) et investir dans de nouvelles technologies pour mieux préparer la Californie à faire face à la sécheresse", précise-t-il. 

"Cette sécheresse historique demande des mesures sans précédent", "par conséquent j'ai émis un décret ordonnant des réductions substantielles et obligatoires (de consommation) d'eau à travers" la Californie, a déclaré le gouverneur, cité dans le communiqué. 

Parmi les mesures, l'Etat va demander le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau comme les cactus, les agaves ou les plantes succulentes. Il a ordonné la création d'un programme de rabais pour remplacer les vieilles installations d'eau et d'électricité par des modèles et technologies plus économes, demandé aux campus, aux golfs, cimetières et autres lieux où l'on trouve de grandes pelouses de réduire de façon importante leurs arrosages. Il demande par ailleurs aux agences de distribution d'eau de modifier leurs structures de tarifs pour "décourager le gaspillage".

Source © AFP


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Source uicn
jeudi 26 mars 2015
Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030.

Le monde pourrait devoir composer avec une pénurie d'eau de l'ordre de 40 % d'ici à peine 15 ans si les États ne révisent pas profondément leur façon d'utiliser la ressource, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) dévoilé vendredi.

Le niveau de plusieurs nappes phréatiques est déjà inquiétant et les modèles relatifs aux précipitations pourraient devenir plus erratiques en raison des changements climatiques.

Or, la croissance démographique est susceptible de faire gonfler la population mondiale pour qu'elle franchisse la barre des neuf milliards de personnes en 2050; de plus en plus d'eau souterraine sera donc nécessaire pour l'agriculture, l'industrie et la consommation humaine.

Le document onusien prévoit que la demande globale en eau augmentera de 55 % d'ici 35 ans tandis que les réserves, elles, diminueront. Si les pratiques actuelles de consommation demeurent les mêmes, la planète ne disposera que de 60 % de l'eau dont elle aura besoin en 2030, d'après le rapport.

Dans de pareilles circonstances, les récoltes pourraient s'amoindrir, les écosystèmes risqueraient de se dérégler, certaines industries seraient en danger de s'effondrer, des maladies et le taux de pauvreté pourraient augmenter et il est possible que les conflits en lien avec l'eau enregistrent une recrudescence.

«À moins que l'équilibre entre la demande et les réserves ne soit rétabli, le monde connaîtra un déficit en eau de plus en plus sérieux», souligne l'ONU.

Le document a été rendu public à New Delhi deux jours à peine avant la Journée mondiale de l'eau.

Ses auteurs réclament des efforts de la part des décideurs et des communautés pour qu'ils revoient leurs politiques en matière d'eau.


Source © la presse.ca

Nous n'avons plus d'eau et la poussière est partout, se désole Nazar Sarani, dont le village était autrefois une île au coeur d'une biosphère exceptionnelle aujourd'hui asséchée dans le sud-est de l'Iran.

La sécheresse dure depuis sept ans, témoigne le berger de 54 ans, l'un des derniers habitants de Sikhsar, où de vieilles barques en bois rappellent que ce village avait autrefois les pieds dans l'eau.

Avant, il y avait des lacs, des barques et on pêchait, se rappelle Nazar Sarani. Aujourd'hui, nous avons des tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière. Il y a 15 ans, Hamoun était la septième zone humide au monde. Elle couvrait jusqu'à 4.000 km2 à cheval entre l'Iran et l'Afghanistan, alimentée par la rivière Helmand qui prend sa source de l'autre côté de la frontière.

Hamoun abritait une faune et une flore diverses, comme les biosphères de Shadegan dans l'ouest de l'Iran et d'Anzali dans le nord. Mais ces zones sont désormais des déserts. La faute au changement climatique, aux pluies moins régulières chaque année, mais aussi à l'action de l'homme et à la mauvaise gestion des ressources par l'administration iranienne.

Selon des chiffres officiels, les barrages iraniens ne sont remplis qu'à 40% de leur capacité et neuf grandes villes dont Téhéran sont menacées par les restrictions d'eau. 

La situation est encore plus critique au Sistan-Balouchistan, l'une des régions les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. La province, où réside une importante minorité sunnite dans un pays à majorité chiite, est frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.

Mais les barrages construits en Afghanistan ont asséché la région qui reçoit de moins en moins d'eau de pluie. L'économie locale s'est effondrée avec la reconversion forcée des fermiers et pêcheurs, une émigration massive des jeunes hommes vers Zabol, la grande ville la plus proche de Sikhsar, ou d'autres provinces. La pauvreté et la consommation de drogue ont augmenté, comme les problèmes de santé à cause des vents de sable.

- Rouvrir les vannes -

Pour son approvisionnement en eau, Sikhsar dépend désormais des camions-citernes.

La plupart de nos enfants ont quitté le village, pour travailler comme manoeuvre à Yazd, Semnan ou Téhéran. Ceux qui restent vont partir bientôt, témoigne Nazar Sarani.

Comme les autres paysans, il a vu son troupeau de vaches fondre de 100 bêtes à 10 actuellement, et la vente du lait ne suffit plus à nourrir sa famille et payer les études de ses quatre enfants.

Egalement berger, Mohammad Bazi dénonce l'inaction du gouvernement pour forcer l'Afghanistan à rouvrir les vannes. Il doit parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour faire paître ses bêtes. J'ai commencé à tuer mes vaches, puisque le lait ne rapporte plus assez, explique-t-il.

Côté afghan, on estime injuste de rejeter entièrement la faute sur un pays en guerre depuis 1979, et dont la reconstruction prendra du temps. La situation est encore pire de notre côté de la frontière, affirme l'ambassadeur afghan en Iran, Nassir Ahmad-Nour.

Les habitants pointent également la mauvaise gestion des ressources, notamment la part énorme qui revient aux agriculteurs.

Nous avons besoin d'une coopération locale, régionale, et internationale, dit Massoumeh Ebtekar, la vice-présidente iranienne chargée de l'Environnement. Nous travaillons avec le gouvernement afghan afin de protéger nos droits sur l'eau et assurer son transfert vers l'Iran.

Le gouvernement iranien travaille avec les agences de l'ONU présentes en Iran mais la tâche paraît herculéenne.

Toute la région devient plus chaude et plus sèche. Il y a bien sûr le facteur du changement climatique mais le principal problème est la façon de gérer l'eau, explique à l'AFP Gary Lewis, coordinateur des agences des Nations unies en Iran.

De l'autre côté de la frontière, sur 9 milliards de m3 dans les bassins, 8 sont utilisés. Il reste un milliard qui devrait arriver en Iran. Mais une grande partie est utilisée pour l'agriculture et il y a aussi des problèmes de distribution, dit-il.

La responsabilité de l'Afghanistan est réelle et la question doit être examinée par les deux parties au plus haut niveau, estime M. Lewis, alarmé par une situation qui n'est plus durable.


Source ©AFP

jeudi 12 mars 2015
Les autorités russes, mais également les scientifiques et les organisations de défense de l'environnement s'inquiètent du niveau du lac Baïkal. Il est tombé en dessous d'un seuil considéré comme critique, faisant craindre des pénuries pour la population mais aussi des conséquences néfastes pour son écosystème unique, ont indiqué vendredi 27 février des experts.

"Son niveau a baissé et se situe deux centimètres en dessous de 456 mètres" au-dessus du niveau de la mer, son niveau minimum tolérable selon le gouvernement, a indiqué à l'AFP Arkadi Ivanov, directeur du programme de Greenpeace.

Les autorités de la république de Bouriatie, l'une des deux régions russes bordant le lac qui contient 20% des réserves d'eau douce de la planète, avaient déjà tiré la sonnette d'alarme fin janvier, s'inquiétant du niveau le plus bas des 60 dernières années.

Le département local du ministère russe des Situations d'urgence avait annoncé "se mettre en état d'alerte" pour surveiller notamment l'approvisionnement en eau des villages voisins qui risquent de subir des pénuries.

"Les premiers touchés par cette nouvelle baisse du niveau sont les poissons, puis tout l'écosystème", a souligné M. Ivanov, estimant que la baisse du niveau de l'eau est notamment due à l'activité humaine et à une année particulièrement sèche.

"Il n'y a rien à faire. Il faut espérer que l'année à venir soit suffisamment pluvieuse et allouer plus de moyens pour mener des expertises", a-t-il précisé.

Pour le scientifique Guennadi Tchegassov, spécialiste du lac Baïkal, l'une des difficultés majeures pour la préservation de ce site naturel inscrit au Patrimoine mondial par l'UNESCO, est d'obtenir des pronostics météorologiques fiables, afin de mieux règlementer l'utilisation de l'eau par les entreprises avoisinantes.

"Cette année, les pronostics étaient bons, et du coup, elles ont pompé beaucoup plus d'eau qu'elles ne l'auraient fait si on avait su que l'année serait sèche", a-t-il déclaré à l'AFP.

vendredi 6 février 2015
Les cultures de riz de la Thaïlande seront bientôt confrontées à une grave sécheresse, cette dernière affectant déjà 8 des 76 provinces du pays et devant s’étendre sur 160 000 hectares de cultures.

La Thaïlande connaîtra sa pire période de sécheresse en plus de dix ans cette année, d’après ce qu’a indiqué le département de l’irrigation jeudi, endommageant les cultures dans l’une des plus grandes nations exportatrices de riz au monde.


La Thaïlande est actuellement en proie à la sécheresse dans 8 de ses 76 provinces, mais 31 autres provinces restent à risque, d’après le Ministère de l’Intérieur, qui a ajouté qu’il avait alloué près de 6,8 milliards de baht (208,65 millions de dollars) pour lutter contre la sécheresse.

Les fonds seront utilisés pour installer des pompes à eau et fournir des réservoirs mobiles d’eau dans les zones affectées.

Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse

« Les taux d’eau cette année sont les pires en 15 ans mais nous avons géré nos approvisionnements en eau pour que les gens sachent qu’il n’y a pas de problème de pénurie d’eau » a déclaré Lertwiroj Kowattana, directeur général du Département de l’Irrigation Royale.

La sécheresse réduira les récoltes hors-saison de riz de la Thaïlande en 2015 de près de 30%, d’après le dernier rapport du Bureau d’Economie Agricole.

Le riz hors-saison est cultivé entre Novembre et Avril après que la culture principale ait été récoltée. La seconde culture a besoin d’irrigation dans la mesure où il pleut très peu pendant cette période.

Le gouvernement a annoncé qu’il ne fournirait pas d’eau pour la culture de riz de seconde culture. Jeudi, il a déclaré qu’il avait persuadé les agriculteurs de diviser par deux la production de seconde culture en 2015.

Près de 160 000 hectares, soit environ 1,3% des cultures de riz de la Thaïlande, seront affectés par la sécheresse, d’après les estimations du Ministère de l’Agriculture.

La production d’huile de palme a également été frappée par la sécheresse en cours, incitant le gouvernement à importer près de 50 000 tonnes d’huile de palme suite à une pénurie locale.

Le gouvernement militaire de la Thaïlande a déclaré qu’il prévoyait d’investir 7,5 milliards de dollars dans des projets urgents de gestion de l’eau au cours des deux prochaines années.

Les projets font partie d’un plan de gestion de l’eau sur dix ans dans le pays.

Source © actualites news environnement

jeudi 4 septembre 2014
A Mailhac, le remplissage des piscines, l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules sont interdits jusqu’à nouvel ordre.

Une "baisse anormale de la nappe phréatique a provoqué des problèmes de turbidité (eau trouble)" indiquent les services du Grand Narbonne à propos de la baisse de pression sur le réseau d’eau potable de Mailhac.

Le maire de la commune, Gérard Schivardi a, dans un courrier à la population, exclu tout risque de pollution de l’eau, "la potabilité de l’eau ne serait pas remise en cause", mais... la commune invite ses administrés à consommer l’eau disponible avec parcimonie. Le remplissage des piscines, l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules sont interdits jusqu’à nouvel ordre.

La nappe phréatique ne souffrant manifestement pas de sécheresse après les précipitations vécues depuis le printemps, "Les pistes s’orientent vers une évolution de la nappe liée à des mouvements géologiques ou à un forage plus important en amont", a expliqué le service Eau-Assainissement du Grand Narbonne.

En attendant, "les équipes d’astreinte sont prêtes à distribuer de l’eau en bouteille" et les services se sont mis en quête d’autres réseaux et de forages possibles dans les environs, au cas où... "De tout temps, l’eau s’est maintenue à un niveau de moins de 15 mètres, vendredi dernier nous étions à moins 32 mètres !",  a indiqué Gérard Schivardi.

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