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jeudi 5 février 2015
Dans un effort pour relancer les investissements en baisse dans l'industrie minière et les combustibles fossiles, le Pérou a passé une nouvelle loi controversée qui revient sur nombre de ses protections environnementales et réduit le pouvoir de son ministère de l'Environnement. 

Cette nouvelle loi inquiète les défenseurs de l'environnement, non seulement par son impact, dont 60 pour cent concerne la forêt amazonienne, mais aussi par les mesures qui ébranleront les progrès au sommet sur le climat de l'ONU qui aura lieu en décembre au Pérou. 

La nouvelle loi, signée par le Président Ollanta Humala ce mois-ci, est détaillée dans son application. Elle réduit de manière significative la plupart des contraventions pour dégâts environnementaux, force les études ayant un impact sur l'environnement à être réalisée en seulement 45 jours, et autorise l'extraction minière et de combustibles fossiles dans toutes les aires nouvellement protégées. 

« Nous considérons ces mesures comme étant un sérieux recul pour le Pérou dans le domaine environnemental. Nous exhortons le gouvernement péruvien à reconsidérer cette initiative et à la retirer, » ont écrit plus de 100 groupes locaux et internationaux pour la protection de l'environnement dans une lettre s'opposant à la nouvelle loi. 

La loi mine également les capacités du ministère de l'Environnement, qui a été mis en place en 2008 seulement, en retirant l'autorisation de définir des normes pour la qualité de l'air, des sols et de l'eau. Évidemment, la tête du ministère, Manuel Pulgar-Vidal, a voté contre les projets de loi. 

Pour finir, la nouvelle loi promulgue des avantages fiscaux pour les sociétés minières étrangères opérant dans le pays. 

Toutefois, le Pérou est toujours remué par des conflits entre communautés locales et sociétés d'exploitation minière et pétrolière. Les peuples indigènes de l'Amazone s'opposent à l'exploration et l'exploitation pétrolière sur leurs territoires traditionnels depuis des dizaines d'années, tandis que les communautés des Andes ont lancé une campagne pour arrêter l'expansion continuelle des mines. 

Les conflits en sont même venus à la violence. En 2009, une manifestation contre une nouvelle loi ouvrant de grandes zones de l'Amazone à l'exploitation forestière, minière et pétrolière s'est terminée avec la mort de 23 policiers et au moins 10 protestants indigènes. La loi à l'origine des incidents a finalement été renversée et le président qui la soutenait, Alan Garcia, démis de ses fonctions. Son remplaçant, Humala, a été élu avec l'espoir, et la promesse, qu'il pourrait calmer le conflit entre les entreprises multinationales et les communautés locales. 

En effet, les écologistes ont été encouragés par certains faits nouveaux au Pérou depuis l'élection d'Humala. Par exemple, l'année dernière, le Pérou a déclaré un état d'urgence en raison des décennies de pollution pétrolière de la rivière Pastaza. Cet état d'urgence, qui obligeait le géant pétrolier Pluspetrol à nettoyer la région, a seulement été mise en place par les toutes nouvelles normes sur les sols et l'eau du ministère de l'Environnement, que la nouvelle loi supprime. 

Selon L'Associated Press, le Pérou a promulgué cette loi en réponse au ralentissement de sa croissance économique, qui est passé de 6,3 pour cent en 2012 à 5 pour cent l'année dernière. Le pays d'Amérique latine dépend lourdement de l'exploitation minière et des combustibles fossiles. À l'heure actuelle, l'exploitation minière compte environ 60 pour cent des exportations dont l'or représente un tiers. Pendant ce temps, 70 pour cent de l'Amazonie péruvienne a été cédée aux enchères aux sociétés pétrolières pour mener son exploration. 

Les opposants à la loi craignent que ses ramifications s'étendent au-delà des frontières péruviennes. 

« Dans un contexte de crise climatique mondiale, où des actions concrètes et urgentes sont nécessaires, ce nouveau projet de loi envoie un signal très négatif, qui est aggravé par le rôle du Pérou en tant que président de la CdP 20 (20e Conférence des Parties), » écrivent les groupes de défenseurs de l'environnement. « Ce projet de loi sur l'investissement récompense les parties qui ne se conforment pas aux règles environnementales actuelles du Pérou. » 

L'une des responsabilités d'être à la présdience de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui change de pays chaque année, est d'accueillir le sommet annuel sur les changements climatiques de décembre, cette année. Certains placent beaucoup d'espoirs dans cette conférence qui ouvre la voie à un nouvel accord à Paris en 2015. Mais en tant que pays d'accueil, le Pérou pourrait considérablement influencer le résultat de la conférence de cette année. 

Les pays d'accueil récents, la Pologne et le Qatar, ont tous deux été critiqués pour ne pas avoir fait suffisamment pour pousser l'ambition des sommets des deux dernières années. 

« Nous sommes à un moment crucial où on attend du Pérou de faire un pas en avant et de montrer un leadership cohérent afin de créer des politiques environnementales qui permettront de relever le défi des changements climatiques, » déclarent les groupes écologiques. 

Quelques jours après le vote de la nouvelle loi, Pulgar-Vidal, le ministre de l'Environnement, a annoncé que le pays préparait un sommet audacieux. 

« Nous avons reçu des signes positifs et un soutien politique important, » a-t-il affirmé aux délégués au sommet à Saint-Pétersbourg. « Notre objectif principal est de montrer notre détermination et d'obtenir un projet d'accord, c'est le seul moyen d'aller vers un CdP significatif à Paris. » 

Source © Jeremy Hance / mongabay.com


vendredi 3 octobre 2014
Les Verts ont fait leur entrée pour la première fois au gouvernement en Suède, dans lequel le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven a installé des femmes aux Affaires étrangères et aux Finances. "Le peuple suédois a voté pour l'alternance et une nouvelle direction politique. Un nouveau gouvernement composé des sociaux-démocrates et des Verts est prêt à mener à bien cette tâche", a affirmé M. Löfven, 57 ans, dans son premier discours au Parlement.

"Le nouveau gouvernement suédois est un gouvernement féministe", a-t-il ajouté, avant d'annoncer une liste de 24 noms, dont 12 hommes et 12 femmes. La ministre des Affaires étrangères est l'ancienne commissaire européenne Margot Wallström, 60 ans, et celle des Finances est Magdalena Andersson, une économiste de 47 ans qui fut à la tête du fisc. Les Verts prennent six ministères. Leurs deux porte-parole, Åsa Romson et Gustav Fridolin, sont respectivement ministre de l'Environnement et ministre de l'Éducation. Ils ont obtenu aussi le ministère de l'Aide internationale, celui des Marchés financiers et de la Consommation, du Logement, et de la Culture. 

La coalition "rouge-verte" qui a remporté les législatives du 14 septembre ne contrôle que 138 sièges sur 349 au Parlement. Cette minorité devrait l'obliger à aller chercher des voix du Parti de gauche, qui s'est abstenu lors de l'investiture de M. Löfven, et de partis centristes qui faisaient partie de l'ancien gouvernement. 

"La Suède est dans une situation grave. Le chômage s'est installé à des niveaux élevés, les résultats scolaires se sont effondrés, et l'État-providence a des lacunes importantes", a souligné M. Löfven, qui veut recruter des enseignants et relever de 16 à 18 ans l'âge obligatoire de la scolarité. Le gouvernement a aussi décidé un gel du nucléaire et veut arrêter "la chasse aux profits" dans les services publics délégués aux entreprises privées. M. Löfven a par ailleurs annoncé que la Suède, pionnière en 1999 dans l'interdiction de l'"achat de services sexuels", allait interdire le tourisme sexuel à ses ressortissants. 

Source Stefan Löfven © ap.
jeudi 20 mars 2014
La perte dramatique et continue des espèces animales et végétales australiennes de ces dernières années a incité les scientifiques influents du pays à interpeller le gouvernements pour définir la priorité des espèces à sauvegarder des espèces qui doivent être désormais abandonner à leur extinction.

Cette proposition de trier les priorités de sauvegarde de la biodiversité de l'Australie vient des plus hauts conservateurs biologistes de la nation .

En Australie au moins 100 espèces endémiques ont déjà disparu depuis la colonisation européenne et aujourd'hui plus de 1500 autres sont désormais menacées d'extinction.

«J'ai peur de dire à tous mes concitoyens que nous sommes dans une situation apocalyptique. Nous sommes aujourd'hui confronté à une perte massive d'espèces sur le point d'être classé en voies critiques d'extinction », rappelle le professeur David Bowman , expert en changement environnemental à l'Université de Tasmanie .

Rien que dans le Parc national de Kakadu on constate une baisse de 95 pour cent des mammifères présents . C'est devenu un cas désespéré de sauvegarde la biodiversité », a déclaré le professeur Bradshaw .

La Grande barrière de corail quant à elle souffre d'un déclin de biodiversité sans précédent. 

"Nous constatons aujourd'hui que nous ne parvenons à préserver nos espèces endémiques dans les deux domaines les plus importants, les plus protégés et les mieux financés d'Australie , quel espoir avons-nous pour le reste de nos parcs nationaux ? "

Les actions nationales de préservation actuelles sont totalement débordés face au développement urbain, agricole et industrielle qui est devenu tentaculaire.

Nous croyons que la politique actuelle pour tenter de sauver les espèces menacées dans notre pays est désormais totalement obsolète, nous devons de toute urgence mettre davantage l'accent sur la sauvegarde de certain écosystèmes et sur certaines espèces les plus importants.

Cela signifie une modification urgente des lois actuelles rendant obligatoire les plans de rétablissement pour toutes les espèces du pays.

L'accent mis sur les espèces menacées semble vouée à l'échec , notamment en raison du changement climatique , rappelle Jeff Smith du Bureau des défenseurs de l'environnement du NSW .

"Nous devons axé nos priorité de sauvegarde sur des espèces clés" la difficulté actuelle est de se confronter à cette idée de trier des espèces en danger d'extinction.

" Si vous mettez dans un coin, un papillon rare et dans un autre coin, un diable de Tasmanie , aujourd'hui je dois comme biologiste de la conservation affirmer que le diable de Tasmanie est plus important à préserver - c'est un prédateur , il est à la fin d'une lignée évolutive , il est charismatique , c'est un mammifère et on ne peut donc pas se permettre de le perdre " .

Certains écologistes s'opposent eux fortement à choisir des gagnants et des perdants .

" Je ne peux pas supporter l'idée que nous devrions renoncer à nos espèces australiennes emblématiques et je ne peux pas supporter l'idée que nous soyons obligés de trier des priorités, " rappelle la sénateur Vert Larissa Waters.

De son coté le Ministre de l'Environnement Greg Hunt s'engage à préserver " autant d'espèces que possible "

Le gouvernement a un plan en trois volets pour les espèces menacées :


  • «Tout d'abord , la nomination d'un commissaire aux espèces menacées dont le travail est d'obtenir des équipes sur le terrain , à s'engager réellement pour le rétablissement des espèces , »


  • " Deuxièmement , la réforme du programme de protection des terres nationales , appelle les agriculteurs et les industrielles à se concentrer sur le rétablissement des espèces , qu'il s'agisse de wombats ou de quolls ou d'autres animaux .

  • " Troisièmement , nous allons constituer une équipe de 15 000 jeunes Australiens pour former une armée verte dont l'action principale sera la réhabilitation des terres pour les espèces en danger  . "


En bref la situation est désormais critique

© Nature Alerte
mercredi 5 mars 2014
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé mercredi "déclarer la guerre" à la pollution, en réponse aux inquiétudes croissantes de la population face à un smog chronique et aux problèmes récurrents de sécurité alimentaire.

Après trois décennies d’industrialisation et d’urbanisation à marche forcée, la deuxième économie mondiale, dont 70% de l’énergie provient toujours du charbon, étouffe régulièrement sous une âcre pollution atmosphérique.

La détérioration de l’environnement est "un avertissement de la nature face à un modèle de développement aveugle et inefficace", a estimé Li Keqiang, dans un discours ouvrant la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), chambre d’enregistrement législative du régime.

"Nous devons résolument déclarer la guerre à la pollution, comme nous l’avons fait contre la pauvreté !", a lancé le Premier ministre, qui a pris ses fonctions il y a tout juste un an.

"50 000 chaudières à charbon seront supprimées cette année, les centrales thermiques seront modernisées et six millions de véhicules anciens (...) seront mis à la casse", a-t-il précisé.

Le ministre a également indiqué, sans offrir de détails, que le pays déterminera un plafond pour sa consommation d’énergie, et que des mesures seront prises pour limiter la pollution de l’eau, préserver les sols et réhabiliter zones humides, forêts, et prairies.

Les autorités chinoises ont multiplié ces derniers mois les annonces similaires, mais les experts s’interrogent sur leur mise en œuvre et leur efficacité.

"L’objectif fondamental du gouvernement est de faire en sorte que chacun mène une vie plus heureuse", a affirmé le Premier ministre, assurant que tous en Chine "profiteront des fruits de la paix, du bonheur, de la prospérité et du développement".

Soucieux de réduire les écarts de richesse criants dans le pays, le gouvernement affiche son intention de sortir plus de dix millions de personnes de la pauvreté cette année et d’améliorer le système de protection sociale, encore très lacunaire.

Au sujet des récents scandales alimentaires dans le pays, le Premier ministre a promis des mesures répressives contre la production et la vente de produits falsifiés ou de très mauvaise qualité, tout en s’engageant à améliorer les procédures de contrôle et la traçabilité. Ce qui permettra selon lui de combattre "la pollution des assiettes de manière à garantir la qualité de la moindre bouchée avalée".

Source © AFP
mercredi 3 juillet 2013
Le limogeage d'une seconde ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, après celui de Nicole Bricq également «remerciée», montre que François Hollande «n'a vraiment pas la main verte avec ses alliés gênants», si ce n'est que «l'écologie n'est plus une priorité» estiment mercredi de nombreux éditorialistes de la presse quotidienne.

«Le chef de l'État - mais là, ce n'est pas nouveau, décapite pour la seconde fois le ministère de l'Écologie comme pour mieux indiquer qu'il n'a vraiment pas la main verte avec ses alliés gênants», estime Yann Marec dans Le Midi Libre. «L'écologie n'est plus une priorité», estime-t-il.

Dans Libération, Nicolas Demorand fait chorus. «Après Nicole Bricq remerciée en quelques semaines, Delphine Batho après quelques mois et sans vrai bilan, fait place à Philippe Martin qui gérera ces contradictions sur le fauteuil le moins durable du gouvernement».
 

«Une provocation en duel au petit matin»

«François Hollande disait pendant la campagne qu'il voulait faire de la France la nation de l'excellence environnementale . Il envoie pourtant cette fois, l'exact signal inverse», regrette Olivier Pirot (La Nouvelle République du Centre Ouest)
«Peut-être le Président a-t-il fini par comprendre qu'il peut tenir sa majorité sans dire oui à tout le monde. À tout le moins le test avec les écolos auxquels il a beaucoup donné sans rien recevoir est intéressant», s'amuse Hubert Coudurier dans Le Télégramme.

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Pascal Coquis n'y va pas par quatre chemins : «Virer deux ministres de l'écologie en un petit peu plus d'un an n'est pas qu'un record, c'est une provocation en duel sur le pré au petit matin.»
 

Un «avertissement» aux écologistes

«La valse des ministres de l'écologie (trois en un an) souligne une absence de réelle considération. Pendant combien de temps encore, les Verts accepteront-ils de mendier quelques avancées ? Il faut en tout cas à leurs ministres un solide appétit de pouvoir pour avaler autant de couleuvres,» affirme Jacques Camus de La Montagne Centre-Presse.

Même s'il croit «difficile (...) pour Cécile Duflot et Pascal Canfin, de continuer à soutenir une politique qui brise les pattes de leur cheval de bataille», Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne) reste réaliste. «Il ne faut pas pour autant s'attendre à les voir ruer dans les brancards, » écrit-il.

«En coulant Delphine Batho, l'Elysée et Matignon adressent un avertissement à l'allié écolo qui, ces temps-ci, faisait entendre des états d'âme sur sa participation au gouvernement», juge Philippe Waucampt du Républicain Lorrain.


«Batho paie une erreur qui la dépasse»

Sur le fond, dans Les Echos, David Barroux revient sur «cette mode qui veut que l'on confie à la même personne le soin de gérer l'écologie et l'énergie part d'un bon sentiment» et affirme que «défendre l'écologie, c'est condamner l'énergie». Et de souligner que «profitant du limogeage de Delphine Batho, il aurait été plus logique que le gouvernement saisisse l'opportunité de disposer sur ces dossiers de deux ministres de plein exercice.»

De son côté, Paul-Henri du Limbert (Le Figaro) profite de l'occasion pour revenir sur la rigueur. «Qu'a dit Delphine Batho, ex-ministre socialiste de l'Écologie? Que dit la gauche du PS? Que la politique engagée, et présentée avec beaucoup d'exagération comme la plus rigoureuse qu'on ait jamais connue, mène à une impasse.»

Alors que dans Ouest-France, Michel Urvoy note au contraire que le départ de la ministre «est aussi un message politique du Président et du Premier ministre à leur majorité, aux autorités européennes et aux bailleurs internationaux qui douteraient de la rigueur annoncée.» «Delphine Batho paie une erreur qui la dépasse,» conclut-il.


 AFP
mercredi 3 avril 2013
L’Équateur envisage de vendre aux enchères plus de 3 millions d'hectares de forêt amazonienne aux compagnies pétrolières mondiales tel que celles de la Chine ou d'autres pays couronnant sa tournée dans quatre pays la semaine dernière pour faire connaître ses contrats d'appel d'offres, affirme The Guardian.

L'annonce du Secrétariat aux hydrocarbures de l'Équateur propose 13 blocs pétroliers en grande partie inexplorés dans la région du sud-est du pays, près de la frontière avec le Pérou. Les réserves prouvées s'y trouvant sont estimées à plus de 100 millions de barils. Selon Wilson Pastor, le ministre des Ressources naturelles non renouvelables de l'Equateur, le pays n'a pas suffisamment exploré ses ressources au cours des 15 dernières années, et il a besoin d'attirer les investissements étrangers.

Selon Amazon Watch, plus d 1 million de personnes ont signé une pétition en ligne pour que l'Équateur suspende cet appel d'offres, la pétition dénonce cette décision des autorités équatoriennes d'exploiter les ressources pétrolières des forets tropicales qui va dévaster les régions et les communautés indigènes qui y vivent.

Par ailleurs, la participation des compagnies pétrolières chinoises dans l'appel d'offres violerait les directives de la Chine en matière de protection de l'environnement et de ses investissements à l'étranger publié dernièrement par par le ministère du Commerce et le ministère de protection de l'environnement. Il serait également en contradiction avec les directives réglant le crédit vert de la ' China Banking Regulatory Commission', toujours selon Amazon Watch.


Sept représentants des communautés indigénes du sud de l'Amazonie équatorienne - les Shuars, Achuars, Kichwas, Shiwiars, Andoas, Waoranis et Saparas - ont publié une déclaration commune dénonçant la vente aux enchères proposée. Ils affirment que le gouvernement équatorien n'a pas obtenu leurs consentement libres, préalables et éclairé s(FPIC), qui visent à protéger les droits des communautés autochtones dont les vies et les terres sont touchées par les projets d'extraction tels que les forages pétroliers.

Le secrétaire aux hydrocarbures de l'Equateur, Andres Donoso Fabara affirme lui, que les dirigeants autochtones, dans leurs efforts pour bloquer le plan de développement actuel, dénaturent leurs communautés pour atteindre seulement des objectifs politiques. Il soutient qu'en échange de certains blocs, le gouvernement propose de  soutenir pleinement les communautés locales.

Très étonnamment, récemment en Février 2013, le président Rafael Correa a exprimé de vives critiques à l'encontre de la socièté américaine Chevron, affirmant que Chevron a mené une campagne internationale de relations publiques pour détruire l'Equateur et discréditer le système judiciaire équatorien. Dans ce différend de longue date avec la socièté Chevron, les équatoriens ont cherché a obtenir par voie de justice des milliards de pénalités pour dommages à l'environnement et à la pollution dans la forêt tropicale du pays. La société nie toute responsabilité dans cette pollution.

Dans le pays voisin, le Pérou, le gouvernement a déclaré la semaine dernière un état d'urgence environnemental dans sa forêt amazonienne du nord, une zone de champs pétroliers actuellement exploités par la compagnie argentine Pluspetrol. La compagnie pétrolière a publié lundi une déclaration niant que ses activités actuelles dans la jungle du nord du Pérou sont à l'origine de la contamination environnementale grave qui touche la région.

Bref vous avez dit... "magouilles" ...m'enfin...

© Nature Alerte
lundi 18 février 2013
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche près de la Maison-Blanche, à Washington, pour appeler le président Barack Obama à prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment en s'opposant au projet de pipeline Keystone XL de la compagnie TransCanada.

Les manifestants, demeurés pacifiques, voulaient rappeler au président Obama de tenir les promesses qu'il avait faites en 2008 en matière d'environnement.

Selon le Sierra Club, l'un des organisateurs de l'événement, quelque 30 000 personnes étaient rassemblés en milieu de journée près de la Maison-Blanche. « C'est de loin, de très loin, le plus gros rassemblement sur le climat de l'histoire américaine », a lancé l'écologiste Bill McKibben, devant la foule de manifestants.

Parmi eux, des acteurs connus, des chefs autochtones canadiens et même un groupe de religieuses réclamaient l'annulation du projet Keystone XL de 7 milliards de dollars, qui permettrait de relier les sables bitumineux de l'Alberta aux raffineries texanes le long du golfe du Mexique. « Le président Obama ne doit pas être la marionnette des grandes industries pétrolières », a protesté l'actrice canadienne Evangeline Lilly.


« Keystone XL, ce serait comme allumer une gigantesque bombe de carbone, ce n'est pas une option. Ce pays ne doit pas cuire encore plus notre planète avec cet oléoduc. » — Van Jones, ancien conseiller de Barack Obama sur les emplois verts


Dans son discours sur l'état de l'Union, mardi dernier, le président des États-Unis, Barack Obama, a réitéré son intention de lutter vigoureusement contre les changements climatiques, notamment pour accélérer la transition vers l'utilisation d'énergies renouvelables. Mais il n'a fait aucune mention du projet Keystone XL.

L'administration américaine doit remettre dans les prochains jours un rapport concernant l'impact environnemental du projet, sur lequel la Maison-Blanche devrait se baser pour y donner ou non son feu vert.

Quant au nouveau secrétaire d'État américain, John Kerry, qui devra prendre la décision, il a refusé de se prononcer publiquement sur le projet d'oléoduc.

Le gouvernement canadien appuie le projet, faisant valoir qu'il générerait des milliers d'emplois dans les deux pays. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères canadien, John Baird, a déclaré dimanche que le Canada pouvait donner des leçons aux États-Unis en matière d'environnement.

De leur côté, les environnementalistes dénoncent l'initiative et demandent son annulation. À Washington, une autre manifestation contre le pipeline Keystone XL s'était soldée mercredi par l'arrestation de 48 personnes.
lundi 26 novembre 2012
L'élection de la Bâloise Maya Graf lundi à la présidence du Conseil national est un événement historique pour les Verts. Avant cette agricultrice bio âgée de 50 ans, jamais encore un représentant du Parti écologiste, présent depuis 33 ans sous la Coupole, n'avait accédé au perchoir.

"Voici venu le moment de l'examen de master", sourit Maya Graf. Après deux ans d'apprentissage comme vice-présidente du Conseil national, l'écologiste se sent armée pour devenir première citoyenne du pays. 


Elle entend diriger les débats non seulement rapidement, mais aussi de manière équitable.

Agricultrice, mère et parlementaire Dans sa ferme, Maya Graf essaie de vivre ce qu'elle prône en politique, notamment l'énergie solaire.

L'an prochain, la Bâloise veut également profiter de ses interventions pour améliorer l'image de la Chambre du peuple. "Le Parlement fait du bon travail. Il mérite reconnaissance et respect", dit-elle.

Selon Maya Graf, il serait plus honnête de ne pas parler de Parlement de milice, mais de Parlement à temps partiel. L'écologiste évalue à 60% son propre taux d'activité. Le reste du temps, elle est mère de deux enfants de 17 et 19 ans et co-dirige depuis douze ans l'exploitation agricole familiale à Sissach


Présidente avant tout

Durant son année présidentielle, Maya Graf dit ne pas vouloir faire de politique partisane. Elle ne pourra toutefois pas renier ses origines, son parcours et ses positions. Et les occasions de parler de thématiques vertes ne manqueront pas, sourit l'écologiste.

Ces questions dominent actuellement l'agenda politique. Sa présidence sera une reconnaissance très importante pour les Verts, même si le parti a été capable de trouver des majorités sur certaines de ses revendications centrales, comme la sortie du nucléaire, estime la Bâloise.

Source © ats/moha
vendredi 22 juin 2012
Mme Bricq, 65 ans, n'aura passé qu'un peu plus d'un mois à l'Ecologie et au développement durable. Elle était ces derniers jours la cible de critiques d'ONG pour avoir promis une "remise à plat" d'un permis de forage accordé à Shell au large de la Guyane, finalement validé par le gouvernement.

C'est Delphine Batho, jusqu'ici ministre déléguée à la Justice, et spécialiste de la sécurité, qui va lui succéder dans ce ministère. Mme Batho, 39 ans, étoile montante du PS et proche de Ségolène Royal, elle s'accommodait très mal de la tutelle de la garde des Sceaux, Christiane Taubira.

Nicole Bricq, jusqu'ici chargé de l'Ecologie, hérite du portefeuille du Commerce extérieur, non pourvu dans le précédent gouvernement malgré un déficit record atteint en 2011.



Source le parisien
vendredi 13 janvier 2012
Le « grand nettoyage » se poursuit à Environnement Canada, où une soixantaine d'employés répartis à travers le pays viennent d'apprendre que leurs services ne seront plus requis. Le groupe visé comprend des ingénieurs principaux, des agents de la conformité environnementale, des biologistes climatologues et d'autres professionnels.

Leur syndicat, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), dénonce ces nouvelles mesures de compressions, d'autant plus que ces employés exercent des fonctions essentielles telles que l'analyse de la pollution, le contrôle de la qualité de l'eau et la recherche climatologique.

« Malgré ses belles paroles sur la protection des intérêts de tous les Canadiens, le gouvernement continue de cibler les ministères à vocation scientifique, notre première ligne de défense en matière de protection de l'environnement et de santé des citoyens. C'est ce qu'il appelle rationaliser la fonction publique. Toutefois, ses priorités et ses actions montrent clairement qu'il subordonne la protection des Canadiens à des considérations financières », a déploré Gary Corbett, le président de l'IPFPC.

Il rappelle qu'en raison des importantes compressions budgétaires effectuées à Environnement Canada en 2011, de nombreux postes sont restés vacants, des programmes clés n'ont pas été renouvelés alors que d'autres, comme le Programme de réglementation de la qualité de l'air, ont été renouvelés avec un financement fortement réduit.

« Les Canadiens ont parfaitement le droit de demander à leur gouvernement en quoi le relâchement de la surveillance réglementaire des industries clés, de la protection environnementale et la réduction du nombre de professionnels de la fonction publique indépendants, chargés de veiller à leur santé et à leur bien-être, peuvent améliorer le Canada », souligne le président Corbett.

Ces mises en disponibilité ne font pas partie de la réduction de 5 ou 10 % des effectifs exigée par le gouvernement Harper dans le cadre de l'Examen stratégique et fonctionnel. De passage dans l'Ouest canadien, cette semaine, le ministre des Finances Jim Flaherty a indiqué que certains ministères pourraient connaître des compressions plus élevées.

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