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mardi 27 octobre 2015
Le jugement du Tribunal du contentieux de l'incapacité de Toulouse qui octroyait, en août dernier, une allocation pour le handicap "d'électrosensibilité" a été définitivement validé. Selon l'association Robin des toits, l'appel porté par la Maison départementale des personnes handicapées contre ce jugement vient d'être rejeté.

"Ce jugement, une première en France et en Europe, ouvre la voie à une jurisprudence en faveur de l'électrosensibilité sauf si les pouvoirs publics mettent en œuvre - enfin! - de vraies politiques de réduction de l'exposition générale aux ondes des technologies du sans-fil", commente Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits.

Concrètement, la plaignante, Marine Richard, recevra une allocation pour adulte handicapé de 800€ par mois pour trois ans renouvelables en fonction de l'évolution de son handicap. "Atteinte d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques depuis 2010, Marine Richard a dû renoncer à toute activité sociale et vit retirée à l'abri des champs électromagnétiques artificiels dans les montagnes ariégeoises", explique l'association.

Source © Actu-Environnement
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jeudi 27 août 2015
Le tribunal du contentieux de l'incapacité de Toulouse, chargé de régler les litiges de la Sécurité sociale, vient de rendre sa décision. Sur la foi d'une expertise médicale, il a considéré que l'hypersensibilité électromagnétique d'une jeune femme était synonyme d'invalidité à 85 %.

L'hypersensibilité électromagnétique reconnue comme un handicap pour la première fois en France

Près de 70 000 personnes seraient hypersensibles en France. 

Maux de tête, picotements, troubles du sommeil... Les troubles subis par les « hypersensibles » aux antennes-relais, portables, téléphones sans fil et WiFi, peuvent en effet s'avérer invalidants. Tous les personnes qui souffrent de ces maux seront ravis d'apprendre que la justice a reconnu, pour la première fois en France, l'existence d'un handicap grave dû à l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, un dossier sensible dans une société où téléphone mobile et wifi sont omniprésents.

Un jugement du Tribunal du contentieux de l'incapacité de Toulouse confirme, expertise médicale à l'appui, que Marine Richard, la plaignante, souffre d'un syndrome dont "la description des signes cliniques est irréfutable". Le jugement évalue sa déficience fonctionnelle à 85% et estime qu'elle ne peut pas travailler. Il lui accorde le droit à une allocation pour adulte handicapé - environ 800 euros par mois - pour trois ans, pouvant être renouvelé à l'avenir.

"Cette reconnaissance par la justice est une grande première en France", a commenté à l'AFP Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil. Madame Richard a elle réagi ainsi : "C'est une percée". A 39 ans, cette femme vit dans la précarité et se bat pour la reconnaissance de son handicap.

Cette ancienne dramaturge et réalisatrice de documentaires radio de Marseille vit aujourd'hui de l'aide de sa famille, recluse dans les montagnes de l'Ariège en raison de ses troubles, dans une ancienne grange, sans électricité, avec l'eau d'une source et deux mètres de neige en hiver.

L'hypersensibilité aux ondes magnétiques n'est pas reconnue officiellement en France comme maladie et fait l'objet de controverses entre experts. Selon l'avocate Alice Terrasse, cette victoire pourrait faire jurisprudence car "des milliers de personnes" sont concernées mais n'ont pas saisi les tribunaux jusqu'à aujourd'hui. "Elles sont très isolées, ont très peu de contact et pour elles ce sont des démarches qui sont extrêmement compliquées".

Source © Atlantico

mardi 25 août 2015
De plus en plus d'études scientifiques démontrent la nocivité de l'utilisation des téléphones cellulaires, qui peuvent conduire à des problèmes de santé chroniques, dont le cancer ou des maladies neurodégénératives. 

Une nouvelle étude publiée dans la revue Biology & Medicine électromagnétique suggère qu'un mécanisme biologique  pourrait expliquer comment ces problèmes de santé se développent. 

L'étude a été menée par des chercheurs conjoints de l'Université de l'Indiana et de l'Université de Finlande, de l'Université de Campinas au Brésil, et l'Institut de pathologie expérimentale d'oncologie et de radiobiologie de Kiev, en Ukraine. 

Les chercheurs ont découvert que l'exposition aux rayonnements radiofréquencés (RFR) utilisés par les téléphones cellulaires et autres appareils sans fil provoque un déséquilibre métabolique connu sous le nom de stress oxydatif. 

«Les données de cette nouvelle étude apportent un véritable éclairage des risques réels que ce type de rayonnements pose à la santé humaine" a déclaré le co-auteur Igor Yakymenko. 

Augmentations énormes du risque de tumeur 

Les chercheurs classent normalement ces rayonnements en deux catégories: ionisant et non ionisant. 

Le rayonnement ionisant, qui comprend les rayons X, est connu pour causer dommages à l'ADN et qu'ils sont donc dangereux et peuvent provoquer l'apparition de cancer. 

Les rayonnements non ionisants, y compris ceux utilisé par les RFR, sont normalement considérés comme trop faible pour endommager directement les cellules. Néanmoins, des preuves commencent à émerger de partout que même ces rayons sont susceptibles d'augmenter considérablement le risque d'apparition de maladies graves dont le cancer ou des maladies neurodégénératives. 

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a officiellement classé les RFR comme «cancérogènes possibles». 

Leur decision c'est appuyée sur un rapport d'étude internationale qui avait constaté un an auparavant que les personnes qui utilisaient un téléphone cellulaire depuis dix ans étaient 40 % plus susceptibles de développer des tumeurs cérébrales graves. Le risque était 400 % plus élevé chez ceux qui ont commencé avec les premiers téléphones portables. 

Cette étude  financée par l'industrie avait été ouvertement critiqué pour avoir sélectionné ses données d'une manière à minimiser le risque apparent de l'utilisation du téléphone cellulaire. 

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs révélent que l'utilisation d'un téléphone cellulaire pendant une heure par jour durant quatre ans est suffisant pour accroître le risque de l'apparition de certaines tumeurs entre trois et cinq fois plus qu'à la normale. 

Elle révéle même que 20 minutes d' utilisation quotidienne seulement et ce pendant cinq ans serait même suffisant pour tripler le risque d'apparition d'une certaine tumeur du cerveau. Le risque est peut être même beaucoup plus élevé, affirme le professeur Yakymenko, qui rappellent que certains cancers peuvent prendre 30 ans à se développer. 

En outre, peu de recherches ont été menées sur les personnes qui ont commencé à utiliser des téléphones cellulaires dés l'enfance. 

«Nos données sont généralement issues d'études, toutes réalisées sur des adultes qui ont utilisé des téléphones cellulaires pendant une dizaine d'années. La situation pourrait être bien pire pour les personnes qui utilisent des téléphones portables des l'enfance, car la biologie enfantine est bien plus vulnérable aux dangers de ces ondes. 

Les téléphones cellulaires causent des dommages par les effets rétroactifs humain des stress oxydatifs 

L'un des principaux problèmes liés à l'acceptation des risques issus de l'exposition aux rayonnements radiofréquencés provient d'une rumeur que ces ondes ne provoqueraient pas de dommages observables dans les cellules exposées. Pourtant en passant en revue les études expérimentales sur les effets métaboliques à une exposition de faible intensité des rayonnements radiofréquencés, les chercheurs ont constaté une tendance surprenante: 

L'utilisation régulière d'un téléphone cellulaire ou encore d'une tablette reliée à Internet par les réseaux sans fil provoque toujours un stress oxydatif dans les cellules vivantes. 

Le stress oxydatif est un déséquilibre métabolique dans lequel la production de radicaux libres est supérieure à la capacité du corps à les éliminer par son activité interne antioxydante. 

L'excès de radicaux libres produits dans ces situations d'exposition sont en mesure d'endommager gravement les cellules humaines et même l'ADN.

Les Radicaux libres sont impliqués en tant que causes de nombreuses maladies chroniques, dont le cancer, ou encore des troubles neurodégénératifs allant jusqu'à la démence.  ils sont d'autres part également responsables de la plupart des effets connus du vieillissement. 

Il est bien connu que le corps réagit à des environnements agressifs par le stress oxydatif . Il a été démontré depuis longtemps que le "rayonnement sans fil ordinaire" peut avoir les même effets. Cela pourrait expliquer l'apparition de cancer inexpliqués, mais aussi de beaucoup d'autres effets sur la santé à long terme.

© Nature Alerte
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mardi 12 mai 2015
Aujourd'hui, 190 scientifiques de 39 pays ont fait appel aux Nations Unies, aux états membres de l'ONU et à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), leur demandant d'adopter des directives plus protectrices quant à l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM) et à la technologie sans fil face à un risque de plus en plus évident. 

Ces expositions sont une forme de pollution environnementale qui augmente rapidement dans le monde entier.

L' « Appel international des scientifiques au sujet des CEM » demande au Secrétaire Général et aux organismes affiliés à l'ONU de promouvoir des mesures préventives afin de limiter les expositions aux CEM, et d'éduquer le public sur les risques sanitaires, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes.

L'Appel met en exergue les positions contradictoires de l'OMS en ce qui concerne le risque posé par les CEM. Le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS a classé le rayonnement de radio-fréquences en tant que « Carcinogène potentiel » de Groupe 2B en 2011, et de champs de fréquences extrêmement basses en 2001. Néanmoins, l'OMS continue d'ignorer les recommandations de sa propre agence et favorise les directives recommandées par la Commission internationale sur la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Ces directives, développées par un groupe auto-sélectionné d'initiés du secteur, sont depuis longtemps critiquées comme étant non protectrices.

L'Appel exhorte l'ONU à renforcer ses recommandations sur le risque des CEM pour les êtres humains et à évaluer leur impact potentiel sur la faune et autres organismes vivants sous l'égide du Programme environnemental de l'ONU, dans le droit fil de la science démontrant le risque, afin de résoudre cette contradiction.

Martin Blank, PhD, de l'Université Columbia, a déclaré : « Les directives internationales d'exposition aux champs électromagnétiques doivent être renforcées pour refléter la réalité de leur impact sur nos corps, en particulier sur notre ADN. Il est grand temps que nous abordions leurs effets biologiques et sanitaires nuisibles. Nous devons réduire l'exposition en établissant des directives plus protectrices. »

Joel Moskowitz, PhD, de l'Université de Californie à Berkeley, a confié pour sa part : « Les directives ICNIRP établissent des normes d'exposition pour des seuils d'échauffement des tissus à haute intensité et à court terme. Ces normes ne nous protègent pas des expositions chroniques à faible intensité qui sont courantes aujourd'hui. Les scientifiques signataires de l'Appel demandent à l'ONU et aux pays membres de protéger la population humaine mondiale et la faune des expositions CEM. »

Source © Bussiness wire

VIDEO: International Scientist Appeal on Electromagnetic Fields, Martin Blank, PhD Spokesperson from ElectromagneticHealth.Org on Vimeo.


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dimanche 1 février 2015
Attendue depuis deux ans, la loi encadrant l'exposition du public aux ondes électromagnétiques générées par les technologies sans fil (antennes-relais, téléphones mobiles, tablettes...) a été adoptée par les députés, jeudi 29 janvier en fin de matinée, à la faveur d'une niche parlementaire du groupe écologiste. 

Elle a été votée par l'ensemble de la majorité, tandis que l'UDI s'est abstenue – à l'exception de Bertrand Pancher (Meuse) qui s'est prononcé pour – et que l'UMP a voté contre, y voyant une entrave au développement des industries du numérique

Ce texte – le premier en France à instituer une démarche de précaution face aux risques sanitaires potentiels des radiofréquences – est l'aboutissement d'une véritable course d'obstacles, au cours de laquelle ses ambitions initiales ont été sérieusement revues à la baisse. La proposition de loi, déposée en janvier 2013 par la députée du Val-de-Marne Laurence Abeille (Europe Ecologie-Les Verts), avait été renvoyée en commission par les socialistes, avant de revenir devant l'Assemblée nationale en janvier 2014, sous une forme édulcorée, puis d'être adoptée en première lecture par le Sénat, en juin 2014, dans une version encore rabotée.

Malgré ces reculs successifs, le groupe écologiste a décidé de faire voter le texte en l'état pour éviter son renvoi devant le Sénat, source de nouveaux retards et, sans doute, de coups de canif supplémentaires. Son adoption est donc définitive et, se félicite Mme Abeille, « les décrets d'application vont pouvoir être pris sans plus attendre ».

PAS D'ABAISSEMENT DES LIMITES

Au final, la « loi relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » apparaît comme un compromis, entre les partisans d'un encadrement plus strict de ce secteur et les opérateurs de téléphonie sans fil, opposés, eux, à tout frein réglementaire. « Le présent texte ne répond pas pleinement à tous les enjeux, reconnaît la députée écologiste. Il constitue cependant une première étape essentielle. »

La nouveauté majeure est l'introduction, dans le droit français, d'un principe de « sobriété » de l'exposition du public aux champs électromagnétiques. Si vertueux soit-il, ce principe reste toutefois vague et non contraignant. Il n'est ainsi plus question d'abaisser les valeurs limites d'exposition en vigueur, comprises, selon les fréquences utilisées, entre 41 et 61 volts par mètre (V/m), alors que le projet de loi initial visait à les ramener « aussi bas que raisonnablement possible », soit à 0,6 V/m.

POINTS ATYPIQUES

L'Agence nationale des fréquences (AFNR) devra néanmoins réaliser, chaque année, un recensement national des « points atypiques », c'est-à-dire des « lieux où le niveau d'exposition du public dépasse substantiellement celui généralement observé à l'échelle nationale ». Les opérateurs devront y remédier dans un délai de six mois, « sous réserve de faisabilité technique ».

L'exposition moyenne, en France, est aujourd'hui d'environ 1 V/m, mais une étude du Comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (Copic), portant sur seize communes représentatives du territoire français et publiée en 2013, faisait état de quelques pics d'exposition « jusqu'à 10 V/m à puissance maximale des émetteurs », même si les niveaux restaient inférieurs à 0,7 V/m dans 90% des cas. L'AFNR considère jusqu'à présent comme atypiques les lieux où l'exposition dépasse 6 V/m.

Au chapitre de la transparence, l'installation d'antennes-relais devra désormais faire l'objet d'une information préalable des maires et des présidents de structures intercommunales. Et ceux-ci pourront à leur tour – mais sans obligation – organiser une concertation avec les habitants. En outre, une campagne « de sensibilisation et d'information concernant l'usage responsable et raisonné des terminaux mobiles » sera menée.

LE WI-FI INTERDIT DANS LES CRÈCHES

Un article de la loi est consacré à la protection des plus jeunes. Les appareils sans fil seront interdits dans « les espaces dédiées à l'accueil, au repos et aux activités des enfants de moins de 3 ans », c'est-à-dire les crèches et les garderies. En revanche, contrairement au souhait initial des écologistes, le Wi-Fi restera autorisé dans les écoles primaires. Il devra cependant être désactivé en dehors des « activités numériques pédagogiques ».

Enfin, la situation, souvent dramatique, des personnes souffrant d'électrohypersensibilité reçoit un début de considération. Le gouvernement devra remettre au Parlement un rapport sur cette question, dans un délai d'un an.

Les associations « anti-ondes » préfèrent considérer, elles aussi, que le verre est à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. « Ce texte, qui est le premier dédié au dossier des ondes électromagnétiques et de leur impact sur l'environnement et la santé, marque une première étape dans la reconnaissance par la loi de la nécessité de réguler le développement de la téléphonie mobile et de toutes les applications sans fil », commente l'association Pour une réglementation des antennes-relais de téléphonie mobile (Priartem). A ses yeux, « ce premier effort législatif doit être un encouragement pour aller plus loin dans le protection des populations ».

APPELS À LA PRUDENCE

Cette loi intervient dans un contexte de développement accéléré des sources d'ondes électromagnétiques, notamment avec le déploiement de la téléphonie mobile à très haut débit, la 4G. Au 1er janvier 2015, indique l'ANFR, le nombre de sites d'antennes-relais autorisés en France pour la 4G s'élevait, tous opérateurs confondus, à 18 699 – contre 12 525 un an plus tôt -, dont 15 424 en service.

S'il n'existe pas de consensus scientifique sur les dangers potentiels des radiofréquences pour la santé, nombre d'études et d'avis ont appelé à la prudence. En 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) les a classées comme « cancérogènes possibles ». Et, en 2013, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a recommandé de « limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles –, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs ». Elle préconisait aussi de « maîtriser l'exposition générale résultant des antennes-relais ».

Source © Le Monde
vendredi 14 novembre 2014
À l'origine du plan cancer sous Chirac, le professeur Dominique Belpomme*, cancérologue de renom, a été le premier à ouvrir une consultation en médecine environnementale et à alerter sur le rôle des champs électromagnétiques dans différentes maladies comme celle d'Alzheimer. 

En 2004, il s'était entouré de scientifiques et d'écologistes pour lancer l'Appel de Paris. Dix ans après, alors que s'ouvre, ce vendredi à la maison de l'Unesco, le colloque anniversaire, Dominique Belpomme espère faire reconnaître la pollution comme "crime de santé publique". 

Le Point.fr : Il y a dix ans, vous lanciez l'Appel de Paris, une déclaration internationale visant à alerter sur les dangers de la pollution chimique (signée notamment par Claude Levi-Strauss et les Nobel François Jacob, Jean Dausset et Luc Montagnier, Nicolas Hulot...). Qu'est-ce qui a changé depuis ?

Dominique Belpomme : Il y a eu des effets positifs plus ou moins directs, comme le système REACH au niveau européen (un système intégré d'enregistrement, d'évaluation, d'autorisation et de restrictions des substances chimiques, NDLR) ou le Grenelle de l'environnement en France, mais c'est insuffisant face au défi que nous avons à relever, d'autant que le nombre de victimes a considérablement augmenté. Le plus grave, c'est qu'il y a un déni politique quasi complet vis-à-vis des données scientifiques actuelles. 

La révolution médico-scientifique est faite ; on sait maintenant que la plupart des maladies sont liées à des facteurs environnementaux, et pas uniquement à des facteurs liés aux modes de vie. Mais les savants ne sont plus écoutés par les pouvoirs publics comme au temps de Pasteur... 

Qu'attendez-vous de ce nouveau colloque ?

Puisque les politiques n'ont pas compris, il faut passer à la morale et au droit. Mon but est de faire reconnaître par la Cour pénale internationale la pollution et la destruction de la nature comme crimes de santé publique.

Vous dites que trois cancers sur quatre sont liés à l'environnement. Vous faites même un lien entre pollution et autisme...

On a des malformations congénitales en augmentation considérable. Un enfant sur dix naît aujourd'hui avec une malformation congénitale ou une maladie rare. On est passé d'un facteur de 1 à 1 000 en vingt ans

Le meilleur exemple, c'est en effet l'autisme : un enfant sur 80 naît autiste dans les pays dits développés ; il y a 20 ans, c'était un enfant sur 10 000. Pour l'autisme, on sait maintenant que c'est lié à la pollution chimique (avec les pesticides organo-chlorés et le mercure notamment dans les amalgames dentaires des mères) et à la pollution des champs électromagnétiques. 

Comment êtes-vous sûr que cette augmentation des maladies est liée à la pollution ?

Nous avons des études épidémiologiques concordantes, et surtout une approche toxicologique qui nous permet de reproduire la maladie en laboratoire (chez l'animal notamment) et de constater les mêmes lésions. Et enfin, une approche biologique. Ce qui nous permet de dire irréfutablement que nous sommes dans des liens de cause à effet concernant les polluants et les maladies actuelles.

Quelles sont ces nouvelles "maladies de l'environnement" ?

Le cancer est en augmentation exponentielle, mais aussi le diabète de type II, les allergies (un Français sur trois est allergique)... On vient de démontrer que l'obésité est également une maladie de l'environnement, causée par des polluants chimiques notamment. À cela s'ajoute la maladie d'Alzheimer, qui, selon les prévisions de l'OMS, devrait doubler tous les 10 à 12 ans.

Lors de ce colloque, vous, avec d'autres scientifiques, souhaitez alerter le grand public sur une pollution invisible et omniprésente en ville : les champs électromagnétiques.

En plus de la pollution chimique vient s'ajouter maintenant la pollution électromagnétique (émise par les antennes-relais, portables, Wi-Fi..., NDLR). Nous pouvons maintenant affirmer avec une quasi-certitude que les champs électromagnétiques sont néfastes pour la santé.

On dit qu'il n'y a pas d'études concluantes. L'ex-secrétaire d'État au Numérique Fleur Pellerin a déclaré que la dangerosité des ondes n'était pas "étayée", le ministère de l'Éducation nationale développe le Wi-Fi dans les écoles...

Nous sommes dans des discours d'opinion ; il y a des milliers d'études ! Le rapport BioInitiative (qui fait la synthèse de 3 000 à 4 000 articles scientifiques) démontre que les champs électromagnétiques présentent un risque cancérigène, que ce soit pour les basses ou les hautes fréquences

Le risque pour un enfant de faire une leucémie est multiplié par deux si cet enfant habite à moins de 600 mètres d'une ligne à haute tension (basses fréquences). Concernant les hautes fréquences (ou radiofréquences, comme les portables et téléphones sur socle, dits DECT), on constate essentiellement des tumeurs cérébrales homolatérales. L'étude Interphone démontre un risque multiplié par cinq de cancers du cerveau chez les sujets de moins de 20 ans. 

Dans vos consultations, vous recevez des patients dits "électro-hypersensibles"...

J'ai vu le plus grand nombre de malades dans le monde (1 200). Ce sont des gens qui ont abusé six fois sur dix du portable ou du DECT, ou qui ont une véritable addiction à l'ordinateur (en mode Wi-Fi), ou encore qui ont la malchance d'habiter à côté d'un transformateur électrique, d'une ligne à haute tension ou d'un pylône antenne-relais. Les symptômes sont souvent des migraines, acouphènes avec pertes d'équilibre, malaises, eczéma, raideur de la nuque, troubles cognitifs, pertes de mémoire immédiate, absences... 

Ces gens-là arrivent après un parcours médical impressionnant, ils ont parfois vu trois neurologues avant qu'on ne leur dise : "C'est dans votre tête !" Alors qu'ils sont dans des situations pré-Alzheimer ! J'ai vu un gamin de 15 ans arriver ici au bras de sa mère car il était incapable de s'orienter. Il avait dormi quatre ou cinq ans avec son portable sous l'oreiller ! Les champs électromagnétiques ont un rôle à jouer dans l'Alzheimer, mais aussi, d'après mes travaux, dans certaines scléroses en plaques ou dans la maladie de Parkinson.

Le professeur Dominique Belpomme est cancérologue, président de l'Artac (Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse). Il est l'auteur de Ces maladies créées par l'homme (Albin Michel 2004) et Guérir du cancer ou s'en protéger (Fayard, 2005).

Source © ÉMILIE TREVERT / Le Point

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jeudi 19 juin 2014
Qu'adviendra-t-il de la proposition de loi visant à modérer l'exposition aux ondes électromagnétiques ? Adoptée avec difficulté en première lecture à l'Assemblée nationale en janvier dernier, elle a également connu un sort compliqué lors de son passage au Sénat.

Détricotée en commissions, avec 103 amendements déposés, elle n'a pas pu être examinée dans son ensemble lors de son passage en plénière le 17 juin. A minuit et demi, heure de suspension de la séance, seul l'article 1er avait été discuté. Il porte sur la sobriété de l'exposition aux champs électromagnétiques (alors que la version originale parlait de modération) et sur la concertation lors de l'installation d'antennes.

L'examen pourrait être poursuivi à une autre date, à l'automne, après les élections sénatoriales. A condition que le gouvernement l'inscrive dans le calendrier des travaux du Sénat, s'inquiètent les associations Priartem et Agir pour l'environnement. Elles appellent le gouvernement "à prendre ses responsabilités sur ce dossier de santé publique en déposant un projet de loi au plus vite et en arrêtant un calendrier précis pour en débattre".

Source © Actu-environnement
samedi 7 juin 2014
Selon le Dr Dominique Belpomme, 90 % des cancers sont liés à l'environnement; 5 siècles avant Jésus-Christ, le cancer était inconnu. 

« Nous sommes aujourd'hui pris avec des fléaux de santé publique. Par exemple, on voit l'apparition de certains cancers causés par, entre autres, les basses fréquences et les fréquences radio. 

Ce fait est reconnu par l'OMS. 

Les champs électromagnétiques augmenteraient, pour les électrosensibles, les risques d'être atteints par la maladie d'Alzheimer. » Voici les propos du professeur de cancérologie à Paris et fondateur de l'Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse, des affirmations qui vont à l'encontre du point de vue de bien des gens. 

mercredi 14 mai 2014
Des chercheurs de l'université de Bordeaux ont montré un risque de tumeur cérébrale accru pour les gros utilisateurs de téléphone mobile. Un argument de plus en faveur d'une utilisation prudente. 

Le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Voilà une information qui risque fort de raviver l'interminable débat sur l'impact du téléphone portable sur la santé. 

L'étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et ses collègues de l'université de Bordeaux dans une revue de référence, Occupational & Environmental Medicine, montre en effet que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome, ou, de façon statistiquement moins nette, un méningiome. 

On distingue les deux types de tumeur car le gliome est habituellement plus redoutable. Il se développe dans le cerveau, souvent assez rapidement. À l'inverse, le méningiome est généralement moins agressif et il est, en principe, plus facile à opérer car il naît des enveloppes du cerveau. Mais bien sûr, toutes les formes intermédiaires sont possibles. 

L'étude, baptisée « Cerenat », regroupe toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les chercheurs bordelais ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l'Hérault. Ils ont ensuite comparé ces profils avec celui de résidents de ces départements, du même âge, de même sexe, utilisant eux aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau. 

Ce type d'étude cas-témoins est souvent utilisé pour des raisons d'efficacité statistique, lorsque l'on recherche les causes possibles d'une maladie rare. « C'est une étude méthodologiquement très solide », analyse le Pr Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses, « elle confirme ce qu'avait dit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'Anses ». 

...

« Le groupe de travail du CIRC, qui a examiné plusieurs centaines d'études épidémiologiques sur le sujet, estime qu'il existe un lien possible entre l'usage du téléphone portable et l'apparition de gliomes et de neurinomes de l'acoustique (des formes de tumeur du cerveau et d'un nerf de l'audition, NDLR) », soulignait l'an dernier l'Institut national du cancer. « Cette étude, qui en confirme d'autres, souligne l'importance de réduire les expositions, en particulier chez les usagers intensifs et les enfants », remarque le Pr Lasfargues. 

Les auteurs reconnaissent que leur étude ne permet pas de définir un niveau de risque d'apparition de tumeurs. Mais l'association Priartem, qui milite contre les dangers des radiofréquences, souligne que l'usage intensif tel que le définit l'étude (plus de 896 heures cumulées) correspond à plus de 15 heures par mois, « c'est-à-dire une demi-heure par jour, ce que dépassent aujourd'hui largement de très nombreux utilisateurs, et notamment les plus jeunes ».

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a rassemblé sur un site les recommandations essentielles sur le bon usage du portable. Il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes. En particulier dans les secondes qui suivent la numérotation, et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés). Lorsque l'on achète un appareil, « il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible, insiste Gérard Lasfargues, certains ont un DAS bien inférieur à 1W/kg ».

Source © Le Figaro



vendredi 9 mai 2014
Des chercheurs allemands ont mis en évidence la sensibilité du rouge-gorge aux ondes électromagnétiques d'origine humaine.

Les activités humaines seront-elles à l’origine de la désertion des oiseaux migrateurs des zones urbaines ? Le bruit électromagnétique engendré par les appareils électroniques peut en tout cas perturber leur orientation, comme le montre une étude menée par une équipe de l’université d’Oldenburg en Allemagne et publiée dans Nature jeudi 8 mai.

En réalisant plusieurs expériences sur le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), Henrik Mouritsen et ses collègues ont démontré l’influence des basses fréquences électromagnétiques sur la boussole interne de ces volatiles. Les chercheurs ont d’abord placé les oiseaux dans des cages en aluminium grillagées et reliées au sol. Ce type d’installation permet le blocage des rayonnements électromagnétiques, mais pas du champ magnétique terrestre. Dans cette situation, les oiseaux s’orientent sans difficulté vers leur direction migratoire.

En revanche, lorsqu’ils sont placés dans des huttes en bois, ils perdent leur capacité d’orientation. De même quand leur cage blindée est déconnectée du sol. « L’enceinte en aluminium reliée à la terre protège du bruit électromagnétique. Elle absorbe ces ondes puis les libère grâce à sa circulation continue. Le bois, quant à lui, n’est pas un matériau conducteur, donc la cabane n’est pas préservée des ondes, tout comme la cage en aluminium déconnectée du sol », explique Hervé Cadiou (CNRS, université de Strasbourg), spécialiste de la perception magnétique chez les animaux.

DIMINUTION DES OISEAUX MIGRATEURS

Plus inquiétant, l’effet ne se limite pas à une gamme de fréquence particulière. Ce sont les champs magnétiques de faible intensité qui sont les plus concernés. Les auteurs ont en effet appliqué des ondes d’intensité équivalente à celles produites par des équipements radio AM (modulation d’amplitude) ou des matériels de surveillance électronique. L’intensité de ces ondes était 1 000 fois inférieure à celles des téléphones mobiles, mais 400 fois supérieure à celles émises le long de lignes électriques à haute tension.

Dès lors, le déclin dans nos villes du nombre d’oiseaux migrateurs nocturnes constaté par certains chercheurs serait-elle imputable aux appareils électroniques ? « Effectivement, de moins en moins de ces animaux évoluent en zone citadine, mais davantage de recherches sur l’impact du bruit électromagnétique sont nécessaires pour établir une relation directe, prévient Hervé Cadiou. Cependant, il est nécessaire de prendre conscience que les espaces urbains sont complètement saturés en termes de bruit électromagnétique, ce qui n’est pas sans conséquence. »

Si le dérèglement du système d’orientation chez les oiseaux ne fait aucun doute, son mécanisme biologique est, lui, assez débattu. Selon le chercheur français, il existe deux possibilités : « L’animal se servirait du cryptochrome pour s’orienter, un photorécepteur capable de détecter la lumière et le champ magnétique terrestre. Une autre piste réside dans la fonction des cristaux de magnétite, des petits aimants présents dans le cerveau. Quoi qu’il en soit, les recherches doivent continuer pour confirmer ou informer ces hypothèses. » 

Reste donc à expliquer comment les ondes électromagnétiques interagissent sur la boussole de l’oiseau migrateur. 

Source : © Le Monde




vendredi 4 avril 2014
"Les conditions ne sont pas aujourd'hui réunies pour un débat objectif et serein ", dénoncent, dans une déclaration commune, différentes associations membres du comité de dialogue Radiofréquences et santé de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), lancé en juin 2011.

Celles-ci déplorent notamment la démission de George Mercadal, ancien vice-président de la Commission nationale du débat public (CNDP) qui dirigeait jusqu'alors le comité, et son remplacement par Marc Mortureux directeur général de l'agence, "partie prenante du débat", selon les associations.

Ce dernier, lors de la réactualisation de son avis de 2009 sur l'impact sanitaire des radiofréquences, avait présenté les résultats du document et notamment déclaré qu'il n'y avait "pas d'effet sanitaire avéré des radiofréquences", tout en précisant : "toutefois certaines publications évoquent la possible augmentation de risques de tumeurs cérébrales pour les gros utilisateurs de téléphone portable et sur la longue durée".

La 9e réunion du comité de dialogue Radiofréquences et santé du 1er avril devait précisément revenir sur le contenu de ce rapport contesté par les associations.

Ces dernières ne seraient pas les seules à critiquer ce travail. L'actualisation réalisée n'apporterait en effet pas grand changement pas rapport à celle de 2009. Et cette dernière avait été dénoncée en décembre 2009 par l'Académie nationale de médecine, l'Académie des sciences et l'Académie des technologies.

Autre source de mécontentement des associations : le laps de temps entre la sortie du rapport et la tenue de la réunion du comité, sans concertation.

"Durant les 5 mois et demi écoulés, sans réunion du comité de dialogue, des événements importants se sont déroulés : mise en oeuvre de l'expertise concernant les enfants, mise en oeuvre de l'expertise sur l'électrohypersensibilité, sélection des recherches dans le cadre de l'appel à projets de recherche (APR) 2013, lancement de l'APR 2014, saisine sur les dispositifs médicaux et les radiofréquences. Tout cela sans la moindre discussion", regrettent les associations.

Elles ont déclaré suspendre leur participation jusqu'à la nomination d'un nouveau président.

De son coté, l'Anses "réfléchit aux conditions qui seraient de nature à permettre la poursuite du dialogue engagé depuis trois ans".

Source Dorothée Laperche©Actu-Environn

Et pendant ce temps...

A La Frette-sur-Seine il y a mobilisation contre la future antenne-relais

Les riverains sont vent debout : ils ont signé une pétition contre ce projet d'antenne destinée aux communications ferroviaires.

 La mairie de La Frette s'y oppose aussi fortement.

Un vent de colère souffle à La Frette-sur-Seine. À l’angle de la rue Gambetta et de la rue des Bergeronnettes, sur un terrain appartenant à Réseau ferré de France (Rff), juste à côté de la voie ferrée, le projet de construction d’un pylône avec une antenne-relais de 15 mètres de haut, destinée aux communications ferroviaires, fait réagir les riverains, qui ont lancé une pétition.

«Les Frettois ne veulent pas de cette nouvelle pollution, expliquent-ils dans leur pétition. Nous dénonçons les risques pour la santé, l’environnement, la vente immobilière et la possibilité de location de l’emplacement pour les réseaux mobiles». Le maire, Maurice Chevigny (sans étiquette), qui a saisi le sous-préfet d’Argenteuil sur le sujet, a écrit à la société Synerail, à qui Rff a délégué en 2010 le réseau Gsm ferroviaire dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Le maire explique sa «totale opposition» au projet et son «profond mécontentement», quant à «la méthode consistant à passer en force, sans aucune concertation», à ses yeux «absolument inacceptable». L’élu explique n’avoir toujours pas eu communcation du dossier. «Ils se comportent en terrain conquis, ils sont bien gentils mais on ne peut pas faire n’importe quoi sur le territoire communal sous prétexte que le terrain appartient à Rff».

La société Synerail assure sur son site internet que ses antennes n’entraînent qu’«un impact limité» et que le «processus d’implantation [est] soigneusement réfléchi».

La Frette ne semble pas un cas isolé. D’autres cas sont survenus ailleurs en France, où l’installation du réseau Gsm-Rail a suscité la protestation de riverains.

Alain Bertocchi, de la société Synerail, que nous avons sollicité, explique que «l’implantation du Gsm-Rail consiste à moderniser les systèmes de télécommunications radio des chemins de fer.» Un aménagement qui doit remplacer le réseau analogique, «devenu obsolète.» Synerail explique ne pas être soumis aux mêmes procédures d’autorisation de construction que les opérateurs de téléphonie mobile. «Si un opérateur de téléphonie mobile voulait installer un de ses relais sur un pylône du réseau Gsm-Rail, il devrait suivre sa propre procédure (obtenir une autorisation du maire)».

Enfin (cela fait d’ailleurs bondir le maire de La Frette, qui explique qu’il n’y a eu aucune concertation), le directeur explique que «la démarche intègre la concertation. Tout projet de construction fait l’objet d’une présentation en mairie. Dans le cas du site de La Frette-sur-Seine, aucune autorisation n’est nécessaire». Alain Bertocchi souligne enfin qu’«en cas de nécessité, à la demande de la mairie, une réunion d’information est organisée».

Sur le plan des risques pour la santé, Alain Bertocchi explique que la société déclare toute construction de site radio à l’agence nationale des fréquences (Anfr) «qui vérifie que l’installation respecte les dispositions applicables en matière de santé et d’environnement (au niveau des émissions)». Enfin, il précise que «Rff doit respecter et faire respecter à Synerail le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 qui fixe une limitation  des niveaux de champs électromagnétiques, créés par les émissions des stations de base à 41V/m (à 900 Mhz).»

La Frette-sur-Seine, 95

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mercredi 5 mars 2014
La justice américaine a donné raison, mardi 4 mars, au groupe pétrolier Chevron, qui estimait que le jugement équatorien lui ayant infligé une amende record de 9,5 milliards de dollars pour pollution était entaché d'irrégularités. A l'issue de six semaines d'audience, le juge de district new-yorkais Lewis Kaplan estime en effet que les plaignants ont corrompu le juge équatorien chargé de l'affaire et ont falsifié certaines preuves.

Les quelque trente mille plaignants, regroupés au sein du Front de défense de l'Amazonie et soutenus par leur gouvernement, ont annoncé qu'ils faisaient appel « immédiatement ». Un de leurs avocats a dénoncé « une sentence injuste et illégitime, qui provient d'un juge incompétent, dans le cadre d'une procédure absurde ».

En attendant, les plaignants ne pourront pas demander aux Etats-Unis de saisir les actifs de Chevron, qui s'est refusé jusqu'à présent à les indemniser, dénonçant la corruption de la justice équatorienne, et a porté l'affaire devant la Cour permanente d'arbitrage, à La Haye. Les prochaines étapes se joueront dans les tribunaux brésilien, argentin et canadien devant lesquels les plaignants cherchent à obtenir la saisie des actifs de la major.

Le groupe pétrolier s'est réjoui de cette décision, « une victoire éclatante pour Chevron et pour ses actionnaires, [qui] confirme que le jugement équatorien était le fruit de la corruption, d'une entreprise criminelle ».

UNE « CAUSE JUSTE » MAIS « UN PROCESSUS VICIÉ »

Pour le juge Lewis Kaplan, qui dit s'appuyer sur trente-sept témoignages et avoir examiné des milliers de preuves et de documents, l'avocat new-yorkais des plaignants, Steven Donziger, a outrepassé la loi. « Cette affaire est extraordinaire », écrit-il dans sa décision. « Les faits sont nombreux et parfois complexes. Ils incluent des choses qui relèvent normalement d'Hollywood », ajoute-t-il.

Et de citer en vrac des courriels codés entre Me Donzinger et ses collègues décrivant leurs tactiques d'approche des juges, et la désignation d'un « pseudo-expert neutre ». Me Donziger et ses clients « ont soumis des preuves falsifiées. Ils ont exercé des pressions sur le juge pour faire nommer par le tribunal un supposé grand expert impartial pour évaluer les dommages », fustige encore le juge new-yorkais.

Selon lui, « la question n'est pas de savoir si Chevron a pollué ou pas il y a plus de vingt ans, mais plutôt si le jugement a été obtenu par des moyens frauduleux ». « Me Donziger et ses clients avaient une cause juste (...), mais pas le droit de vicier le processus pour atteindre leur but », conclut-il.

M. Kaplan s'étonne aussi du travail d'« un juge équatorien qui revendique avoir rédigé cette décision à plusieurs milliards, mais qui était si inexpérimenté et peu à l'aise au civil qu'il a demandé à un autre juge (...) de rédiger un brouillon du jugement pour lui ». Il cite encore un dactylo de 18 ans à qui le même juge a demandé de faire pour lui des recherches sur Internet sur les droits américain, britannique et français.

UN DES « PIRES DÉSASTRES ENVIRONNEMENTAUX »

Poursuivi à l'origine par environ trente mille indigènes et agriculteurs qui dénoncent des cas de cancers et de maladies dus à la pollution de l'eau, Chevron a été condamné à une amende de 9,5 milliards de dollars pour des dégâts environnementaux attribués à la société Texaco, qu'il a rachetée en 2001.

Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco, qui a opéré en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée en 2001 par Chevron. L'amende de Chevron en Equateur représente l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989.

Le président Rafael Correa, un dirigeant socialiste aux relations conflictuelles avec les Etats-Unis, a récemment lancé une campagne internationale de boycottage des produits de Chevron, qu'il accuse d'être responsable d'un des « pires désastres environnementaux de la planète ».

Source © Le Monde
lundi 27 janvier 2014
Philippe Martin, le ministre de l’Écologie et Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique, ont salué l’initiative de la députée écologiste Laurence Abeille et l’adoption de la proposition de loi relative à “la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques” en 1ère lecture par l’Assemblée nationale jeudi dernier.

L’Assemblée a donc adopté la proposition de loi relative aux ondes électromagnétiques présentées par le groupe écologiste. Le gouvernement s’était engagé dès la Conférence environnementale de septembre 2012 à apprécier les suites législatives et réglementaires à proposer sur ce sujet. La proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques a constitué une occasion particulière de concrétiser les avancées résultant des derniers travaux.

La discussion s’inscrit dans la suite logique des conclusions des expérimentations du COPIC remises en août 2013, de la mise à jour des connaissances scientifiques réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) en octobre 2013, et de la publication en décembre 2013 du rapport Girard-Tourtelier sur « Le développement des usages mobiles et le principe de sobriété », remis au Premier ministre.

Modération

Le texte adopté jeudi par l’Assemblée nationale donne corps à un principe de modération des émissions d’ondes électromagnétiques. Il prévoit en particulier une série de dispositions de nature à améliorer la concertation locale lors de projets d’installation d’antennes relais, et en renforçant l’information du maire, en lui donnant la possibilité de demander une simulation de l’exposition générée, ou encore de solliciter la médiation d’une instance de concertation départementale.

Le législateur a également posé les bases d’une véritable politique de recensement et de traitement des points atypiques, où les niveaux d’exposition sont sensiblement supérieurs à la moyenne observée à l’échelle nationale, qui se voit confiée à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). La création d’un comité de dialogue placé sous l’égide de cette Agence permettra de poursuivre les réflexions en matière de radiofréquences en associant l’ensemble des parties prenantes, et de pérenniser les travaux du COPIC.

Affichage et campagne

La proposition de loi prévoit également l’élargissement de l’affichage du DAS  (débit d’absorption spécifique) à d’autres équipements que les téléphones portables, une campagne d’information pour limiter l’exposition aux ondes, notamment pour les enfants et jeunes adolescents, le renforcement de l’encadrement des publicités sur le sujet, et la publication d’un rapport au Parlement sur l’électro-hypersensibilité.

Les ministres souhaitent rappeler à cette occasion que depuis le 1er janvier 2014, un nouveau dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques est opérationnel. Désormais toute personne qui le souhaite peut solliciter gratuitement des mesures via un formulaire disponible sur le site Internet www.service-public.fr. 

Les maires, les associations et les autres personnes morales désignées par décret peuvent faire directement une demande de mesures et relayer les demandes provenant de particulier auprès de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère ce dispositif.

Connaissance

Cette réforme permet de renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures grâce aux ajustements portés en loi de finances pour 2013, et de rendre accessible à tous la connaissance de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Les résultats des mesures seront rendus publics par l’ANFR sur le site www.cartoradio.fr , et les maires seront informés des résultats de toute mesure réalisée sur le territoire de leur commune, quel qu’en soit le demandeur, au moyen d’une fiche de synthèse.

Ce dispositif fait partie des mesures prises par le gouvernement pour améliorer la connaissance de l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques sur l’ensemble du territoire, et contribue à l’effort national de recensement et de traitement des points atypiques.

vendredi 15 novembre 2013
L'exposition aux micro-ondes pulsés à basse fréquence (Wi -Fi ) est devenue la cause de plus en plus manifeste de dommage irréversibles au cerveau, de malformations congénitales, de fausses couches, de croissance osseuse anormale, et la cause probable de cancers. Mais plus grave les segments de la population les plus à risque sont les enfants.

Les effets biologiques des ondes sont non seulement dangereux ,mais le chiffre le plus alarmant, c'est que chez les enfants l'absorption des micro-ondes peut être dix fois plus élevé que chez les adultes , tout simplement parce que les tissus du cerveau et de la moelle osseuse d'un enfant ont des propriétés de conductivité électrique différentes de celles des adultes en raison de la teneur élevée en eau.

L'Organisation mondiale de la Santé a mis en lumière ces risques dans un document de 350 pages appelé « accord international de recherche n ° 05-609-04 " ( " Effets biologiques et des dommages à la santé par le rayonnement micro-ondes ").

Ce document a été classé «top secret» et son contenu caché par l'OMS et l'ICNIRP ( Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants ) .

En 2002, 36.000 médecins et scientifiques du monde entier ont signé l '«Appel de Fribourg. Dix ans après en 2012, l'appel a déjà été renouvelé , il met particulièrement en garde contre l'utilisation du Wi -Fi et l'irradiation des enfants , des adolescents et des femmes enceintes .

....

ALORS "PLEASE" ETEIGNEZ VOS ÉMETTEURS WI-FI
...

Déjà en mai dernier, la nocivité des ondes wifi avait été prouvé par une simple expérience de cinq étudiantes Danoises




Un groupe de 5 jeunes lycéennes Danoises de l’école de Hjallerup ont mené une expérience sur des graines de cresson. Ces étudiantes avaient pour objectif de déterminer si oui ou non, les ondes wifi influençaient le développement de certains végétaux. 

Les résultats sont effarants.

Pendant 12 jours, les étudiantes Danoises ont étudiés deux semences de cresson. La première exposée aux ondes wifi, la deuxième isolée de toute radiation. Résultat : les graines exposées n’ont presque pas germé et quelques-unes ont même muté, alors que celles situées dans la chambre sans radiation ce sont développées sans problème (comme le montrent les deux photos ci-dessous).

Les jeunes scientifiques avaient sérieusement préparé leur expérience en répartissant leurs graines sur 12 assiettes, pour ensuite les déposer dans deux chambres distinctes, la première a été exposée aux ondes d’un routeur wifi de la norme IEEE 802.11g, la seconde non. Les mêmes conditions d’éclairage et d’arrosage ont été orchestrées sur les différentes semences.

L’idée de cette expérience leur est venue des difficultés rencontrées à se concentrer pendant les cours. L’une d’elles raconte : « nous pensions que les problèmes de concentration à l’école et parfois d’insomnie venaient du fait que nous dormions avec nos téléphones portables à côté de notre tête ». De ce constat, elles ont imaginé une expérience facilement réalisable montrant l’effet des ondes. Elle ajoute : « c’est vraiment effrayant d’observer un effet aussi flagrant et nous avons été vraiment frappées par de tels résultats. »

Cette expérience simple et ingénieuse a tout de suite attiré l’attention des spécialistes en ondes électromagnétiques. 

De très sérieux chercheurs du Royaume-Uni, de Suède et des Pays-Bas ont montré un intérêt pour le projet. Certains ont décidé de reproduire l’expérience dans leurs laboratoires scientifiques. Le professeur Olle Johansson de l’Institut Karolinska de Stockholm commente : « dans les limites de leurs compétences, les filles ont mis sur pied et documenté un travail d’une grande élégance. La richesse de détails et de précisions est exemplaire, le choix du cresson est très intelligent, et je pourrais continuer mes éloges. »

Au final, les étudiantes ont reçu le prix du concours « Jeunes Chercheurs ». Fort des conclusions tirées de leur expérience, elles ont décidé de poser leurs téléphones à l’extérieur de leurs chambres et d’éteindre leurs ordinateurs systématiquement avant de se coucher.


Pendant ce temps-là, un peu partout dans le monde le wifi se démocratise en devenant de plus en plus commun, puissant et rapide. Dernièrement, le Coréen Samsung vient de battre un record de vitesse pour un réseau wifi en obtenant une liaison avec un débit de 40 Go/s. Une telle vitesse équivaut à une bande passante capable de transférer 10 films HD en une seconde. De tels débits pourraient arriver dans quelques années avec la norme 5G.

....et de rappeler 

Les 14 commandements en matière d'ondes

1. Utiliser le téléphone portable le moins souvent et le moins longtemps possible.

2. Eviter de garder sur soi un portable en veille, car il envoie, toutes les dix minutes environ, un flash d'ondes à l'antenne la plus proche, et ce jour et nuit.

3. Ne pas garder un portable allumé sur sa table de nuit ou à proximité de la tête : les ondes émises interfèrent avec les ondes cérébrales et peuvent perturber le sommeil ou provoquer pertes de mémoire, maux de tête, vertiges..
.
4. Utiliser plutôt le mode "haut-parleur" ou un kit mains libres. Attention, l'oreillette réduit l'exposition mais ne l'annule pas.

5. Changer le côté d'utilisation du portable, l'étude Interphone ayant montré les risques liés à un usage unilatéral de longue durée.

6. Ne pas se déplacer en téléphonant, même à pied, le mobile émettant plus fortement afin de trouver l'antenne la plus proche.

7. Eviter de téléphoner en voiture, les ondes du portable, réfléchies par la structure métallique, se trouvant alors concentrées dans un petit espace.

8. Ne pas exposer passivement voisins et enfants à leur insu : le portable irradie jusqu'à 1,50 mètre. Ce conseil vaut tout particulièrement pour tout usage en milieu clos : autobus, train...

9. Pour les femmes enceintes, ne pas porter son combiné sur le ventre et, plus généralement, éviter au maximum son utilisation.

10. Pour tous les parents : doter le plus tard possible vos enfants d'un portable, leur cerveau absorbant plus de rayonnements que celui des adultes.

11. Privilégier les téléphones fixes filaires plutôt que les téléphones sans fil ou DECT qui émettent des radiofréquences.

12. Brancher le wi-fi uniquement lorsqu'on en a besoin.

13. Eviter les babyphones près de la tête des bébés.

14. Eviter de donner une tablette tactile aux enfants.



Téléphone portable, téléphone à risques ? par euronews-fr
mercredi 28 août 2013
Au moins 3 fois plus d'antennes-relais moins puissantes seraient nécessaires pour garantir aux Français une "faible exposition" aux ondes électromagnétiques tout en conservant une couverture de téléphonie mobile "satisfaisante", selon un rapport remis par le comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (COMOP), issu du Grenelle des ondes en 2009 et réunissant l'État, les opérateurs de téléphonie, les élus locaux et les associations.

Le comité était chargé d'étudier la faisabilité d'une réduction de l'exposition sous le seuil de 0,6 V/m (volt par mètre) défendu par des associations comme un "seuil de protection" sanitaire et recommandé par le Conseil de l'Europe.
Selon un état des lieux réalisé dans les 4 dernières années dans 16 villes ou quartiers, 90% des niveaux d'exposition seraient inférieurs à 0,7 V/m et 99% à 2,7 V/m. Dans les centres urbains denses, l'exposition peut atteindre 30 V/m. Les valeurs limites réglementaires sont de 41 V/m pour les antennes 900 MHz (2G) et 62 V/m pour les antennes 2,1 GHz (3G).

Pour un abaissement à 0,6 V/m, il faudrait, selon des simulations numériques réalisées dans 5 villes (Paris 14e, Grand-Champ, Grenoble, Lavelanet et Thiers), multiplier le nombre d'antennes moins puissantes au moins par 3, indique le rapport.

L'association « Robin des Toits », qui a participé aux travaux du comité pendant 3 ans et suspendu sa participation, dénonce un non respect du cahier des charges qui conduit à des résultats biaisés afin, estime-t-elle, de discréditer la valeur cible de 0,6 V/m.

Dans un premier temps, les résultats indiquaient qu'il fallait multiplier par 3 le nombre d'antennes-relais à Paris XIVe mais par 1,56 seulement à Grenoble, explique Etienne Cendrier, porte-parole de l'association. Fin 2012, le cahier des charges a été changé en rajoutant des critères arbitraires liés aux lieux, précise-t-il, ce qui a permis de conclure qu'il fallait multiplier par au moins 3 le nombre d'antennes à Grenoble.

La manipulation, dit-il, a pour objectif de faire croire que la France entière est équivalente au quatorzième arrondissement de Paris afin d'arriver à une conclusion problématique, à savoir la multiplication par 3 du nombre d'antennes-relais sur tout le territoire, ce qui semble intenable financièrement pour les opérateurs mobiles.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes comme potentiellement cancérigènes, mais les opérateurs s'appuient sur le dernier avis, datant de 2009, de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour écarter tout danger. L'Anses doit prochainement actualiser cet avis.


Source : Le monde



dimanche 13 janvier 2013

Cancers cérébraux, développement des fœtus, baisse de la fertilité, accroissement de l’autisme… Les risques liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques sont de plus en plus nombreux et avérés, selon le rapport BioInitiative 2012.
Gilbert Kallenborn


Un groupe de scientifiques vient de publier, le 7 janvier dernier, un nouveau rapport baptisé BioInitiative 2012 sur l’impact sanitaire des ondes électromagnétiques de la vie courante : téléphones portables, combinés DECT, réseaux Wifi, réseaux Wimax, ordinateurs portables, téléviseurs, lignes à haute tension, etc. Ce document compile les résultats de 1 800 études scientifiques réalisées durant les cinq dernières années. Conclusion : « les preuves de risques sanitaires se sont considérablement multipliés depuis 2007 », année de publication du précédent rapport BioInitiative.

Preuve ou pas preuve ?

Ainsi, selon ce document, les ondes électromagnétiques – micro-ondes et ondes radio  - devraient être classés cancérigènes et les seuils d’exposition être globalement revus. Les risques biologiques sont multiples et à tous les niveaux.

Ces technologies de transmission favoriseraient le développement de tumeurs cérébrales malignes (gliomes), de leucémies et de cancers du sein. Elles altèreraient le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés et favoriserait le syndrome d’Alzheimer.
 

Les ondes électromagnétiques provoqueraient, par ailleurs, un abaissement de la fertilité masculine, en altérant l’ADN des spermatozoïdes - par le biais par exemple de téléphones portables enfouis dans une poche de pantalon ou d’ordinateurs portables posés sur les genoux.


Elles auraient même un impact néfaste sur le développement de l’autisme. « Ce rapport confirme les risques. Il n’y a désormais plus de doute possible. Il devient urgent que les pouvoirs publics agissent », estime Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits, qui milite contre l’exposition aux technologies sans fil. 

De son côté, la Fédération française des télécoms (FFT) – qui représente l’industrie des télécoms en France –  souligne que tous les récents rapports des agences de sécurité sanitaire nationales s'appuient sur les mêmes études scientifiques et tirent la même conclusion, à savoir qu’il n’y a pas de preuve d’un risque sanitaire.

En France, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES, ex-AFSSET) estimait en 2009 que « les données issues de la recherche expérimentale disponibles n’indiquent pas d’effets sanitaires à court terme, ni à long terme de l’exposition aux radiofréquences ».

Une proposition de loi à l’Assemblée nationale

Dans ce même rapport, l’ANSES trouvait d’ailleurs que le rapport BioInitiative 2007 devait être lu avec prudence : « Il ne correspond pas à une expertise collective, est de qualité inégale selon les chapitres et est écrit sur un registre militant ».


L’agence nationale devrait publier un nouveau bilan sur le risque sanitaire des ondes électromagnétique d’ici à juin 2013.

Néanmoins, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé, en mai 2011, toutes les ondes radiofréquences comme « peut-être cancérogènes », soit en troisième position sur une échelle de cinq. De son côté, le gouvernement a également préféré adopter une attitude prudente. Dans un dépliant diffusé en juillet 2012, il recommande d’adopter certains « gestes simples » pour réduire son exposition, comme l’utilisation d’un kit oreillette par exemple.

Par ailleurs, le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a déposé le 12 décembre 2012 une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques. Elle sera examinée à la fin du mois. Elle propose, entre autres, un encadrement plus strict du Wifi, une réglementation plus contraignante sur l’implantation des antennes-relais dont la puissance serait globalement abaissée, la reconnaissance de l’électro-sensibilité et le lancement d’une campagne de prévention.


Le débat est donc loin d’être terminé. 


Source bioinitiative.org/

vendredi 8 juin 2012
Le ministère de la Conservation du Missouri (MDC) tente de déterminer ce qui a tué des milliers de poissons dans le lac de Blue Springs dans son comté de Jackson.
Pas moins de 10.000 carpes y ont trouvé la mort en quelques semaines.

Jake Allman, biologiste du MDC, confirme que cette hécatombe de poissons continue de toucher le lac, mais qu'elle semble se dissiper depuis quelques jours.


Les scientifiques du MDC soupsonne une nouvelle maladie d'en être la cause, elle serait responsable de la mort subite des poissons et semble ne s'attaquer qu'aux carpes.

...Et Steve Inman un pêcheur local de témoigner du désastre...,


"si vous longez les rives, vous ne trouverez que des carpes mortes partout , elle flottent entre deux eaux ou s'échouent sur les berges, je n'arrive pas à comprendre  qui s'est passé."

Mais les responsables sanitaires du conté assurent eux, que le lac n'est pas pollué, et que les eaux du lac restent sans danger pour la baignade, le canotage et la pêche.


Le MDC affirme que des tests en laboratoire seront menées rapidement pour déterminer la cause de cette hécatombe
, mais il affirme aussi que la mort des poissons est probablement due à des causes naturelles: Ces hécatombes ne sont pas rares, affirme - t il et de plus les carpes du lac Blue Springs sont d'une espèce exotique envahissante, il faut donc admettre que la perte massive de ces carpes pourraient bénéficier aux autres poissons locaux qui sont en concurrence avec elles pour la nourriture et l'habitat.

Puis sans aucun résultat officiellement publié le MDC affirme avec assurance, que la maladie mystérieuse qui touche les carpe du lac n'est pas transmissible à l'homme.

Pour mieux comprendre cette étrange conclusion, il faut peut être rappeler aux lecteurs que ce lac est la propriété de l'US Army Corps of Engineers, et que les bases de loisirs publiques du lac sont gérés par les services de loisir du conté.


© Nature Alerte


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