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mardi 13 octobre 2015
Le niveau de radioactivité constaté en 2014 en Polynésie française reste à un très bas niveau, selon le dernier bilan réalisé par l'IRSN. 

Cette phase de stabilité débutée au milieu des années 1990 succède à la période de diminution régulière des niveaux de radioactivité après l'arrêt des essais atmosphériques français d'armes nucléaires en 1974.


Réalisée dans sept îles représentatives des cinq archipels de la Polynésie, la surveillance exercée par l'IRSN évalue la radioactivité du domaine physique (air, eau de mer, eau douce et sol). L'Institut mesure également les concentrations en radionucléides dans les produits alimentaires (poissons de haute mer, poissons et autres produits de lagon, légumes, fruits, viandes, lait et boissons).

En 2014, le bilan de l'IRSN a été réalisé à partir de 53 prélèvements issus du domaine physique et 141 prélèvements de denrées alimentaires. Par ailleurs, et pour la première fois, l'IRSN a étendu le suivi radiologique aux atolls militaires, avec l'analyse d'échantillons de poissons et d'eau de mer de l'atoll de Moruroa.

Une radioactivité artificielle très faible

En 2014, les niveaux de radioactivité dans les cinq archipels sont restés stables à un très bas niveau. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. Il témoigne de la rémanence des retombées anciennes des essais atmosphériques d'armes nucléaires.


La dose « ajoutée » par la radioactivité d'origine artificielle est toutefois inférieure à 5 microsievert par an (µSv/an). Elle représente moins de 0,5% de la dose totale due à l'irradiation naturelle observée dans le Pacifique sud (1 000 µSv/an en moyenne).

Afin de mieux appréhender l'irradiation d'origine naturelle, l'IRSN a réalisé depuis 2010, une cartographie détaillée de certaines îles ou atolls. L'Institut constate des niveaux d'exposition très bas, inférieurs en moyenne à 1 000 µSv/an. Cependant, dans les îles hautes, des valeurs plus élevées ont été relevées en présence de roches volcaniques. La valeur la plus élevée, 6 000 µSv/an, a été observée à Tubuai.

Pas d'impact de Fukushima dans les eaux de Polynésie 

La surveillance renforcée mise en place à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, s'est poursuivie en 2014. Une attention particulière est portée aux poissons de haute mer pouvant véhiculer une contamination du Pacifique nord vers le Pacifique sud. Ce transport de la radioactivité a été relaté en 2011 à proximité des côtes de la Californie.


Pour la Polynésie française, les mesures effectuées depuis septembre 2011, confirment l'absence d'impact lié aux rejets radioactifs toujours importants dans le domaine marin japonais depuis la catastrophe de mars 2011. Le césium 134 n'a jamais été détecté dans les prélèvements de poissons de mer et aucune augmentation de césium 137 n'a été détectée. La concentration de césium 137 observable est toujours issue des résidus des retombées des essais d'armes nucléaires.


Source © IRSN




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lundi 27 janvier 2014
Philippe Martin, le ministre de l’Écologie et Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique, ont salué l’initiative de la députée écologiste Laurence Abeille et l’adoption de la proposition de loi relative à “la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques” en 1ère lecture par l’Assemblée nationale jeudi dernier.

L’Assemblée a donc adopté la proposition de loi relative aux ondes électromagnétiques présentées par le groupe écologiste. Le gouvernement s’était engagé dès la Conférence environnementale de septembre 2012 à apprécier les suites législatives et réglementaires à proposer sur ce sujet. La proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques a constitué une occasion particulière de concrétiser les avancées résultant des derniers travaux.

La discussion s’inscrit dans la suite logique des conclusions des expérimentations du COPIC remises en août 2013, de la mise à jour des connaissances scientifiques réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) en octobre 2013, et de la publication en décembre 2013 du rapport Girard-Tourtelier sur « Le développement des usages mobiles et le principe de sobriété », remis au Premier ministre.

Modération

Le texte adopté jeudi par l’Assemblée nationale donne corps à un principe de modération des émissions d’ondes électromagnétiques. Il prévoit en particulier une série de dispositions de nature à améliorer la concertation locale lors de projets d’installation d’antennes relais, et en renforçant l’information du maire, en lui donnant la possibilité de demander une simulation de l’exposition générée, ou encore de solliciter la médiation d’une instance de concertation départementale.

Le législateur a également posé les bases d’une véritable politique de recensement et de traitement des points atypiques, où les niveaux d’exposition sont sensiblement supérieurs à la moyenne observée à l’échelle nationale, qui se voit confiée à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). La création d’un comité de dialogue placé sous l’égide de cette Agence permettra de poursuivre les réflexions en matière de radiofréquences en associant l’ensemble des parties prenantes, et de pérenniser les travaux du COPIC.

Affichage et campagne

La proposition de loi prévoit également l’élargissement de l’affichage du DAS  (débit d’absorption spécifique) à d’autres équipements que les téléphones portables, une campagne d’information pour limiter l’exposition aux ondes, notamment pour les enfants et jeunes adolescents, le renforcement de l’encadrement des publicités sur le sujet, et la publication d’un rapport au Parlement sur l’électro-hypersensibilité.

Les ministres souhaitent rappeler à cette occasion que depuis le 1er janvier 2014, un nouveau dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques est opérationnel. Désormais toute personne qui le souhaite peut solliciter gratuitement des mesures via un formulaire disponible sur le site Internet www.service-public.fr. 

Les maires, les associations et les autres personnes morales désignées par décret peuvent faire directement une demande de mesures et relayer les demandes provenant de particulier auprès de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère ce dispositif.

Connaissance

Cette réforme permet de renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures grâce aux ajustements portés en loi de finances pour 2013, et de rendre accessible à tous la connaissance de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Les résultats des mesures seront rendus publics par l’ANFR sur le site www.cartoradio.fr , et les maires seront informés des résultats de toute mesure réalisée sur le territoire de leur commune, quel qu’en soit le demandeur, au moyen d’une fiche de synthèse.

Ce dispositif fait partie des mesures prises par le gouvernement pour améliorer la connaissance de l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques sur l’ensemble du territoire, et contribue à l’effort national de recensement et de traitement des points atypiques.

mercredi 28 août 2013
Au moins 3 fois plus d'antennes-relais moins puissantes seraient nécessaires pour garantir aux Français une "faible exposition" aux ondes électromagnétiques tout en conservant une couverture de téléphonie mobile "satisfaisante", selon un rapport remis par le comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (COMOP), issu du Grenelle des ondes en 2009 et réunissant l'État, les opérateurs de téléphonie, les élus locaux et les associations.

Le comité était chargé d'étudier la faisabilité d'une réduction de l'exposition sous le seuil de 0,6 V/m (volt par mètre) défendu par des associations comme un "seuil de protection" sanitaire et recommandé par le Conseil de l'Europe.
Selon un état des lieux réalisé dans les 4 dernières années dans 16 villes ou quartiers, 90% des niveaux d'exposition seraient inférieurs à 0,7 V/m et 99% à 2,7 V/m. Dans les centres urbains denses, l'exposition peut atteindre 30 V/m. Les valeurs limites réglementaires sont de 41 V/m pour les antennes 900 MHz (2G) et 62 V/m pour les antennes 2,1 GHz (3G).

Pour un abaissement à 0,6 V/m, il faudrait, selon des simulations numériques réalisées dans 5 villes (Paris 14e, Grand-Champ, Grenoble, Lavelanet et Thiers), multiplier le nombre d'antennes moins puissantes au moins par 3, indique le rapport.

L'association « Robin des Toits », qui a participé aux travaux du comité pendant 3 ans et suspendu sa participation, dénonce un non respect du cahier des charges qui conduit à des résultats biaisés afin, estime-t-elle, de discréditer la valeur cible de 0,6 V/m.

Dans un premier temps, les résultats indiquaient qu'il fallait multiplier par 3 le nombre d'antennes-relais à Paris XIVe mais par 1,56 seulement à Grenoble, explique Etienne Cendrier, porte-parole de l'association. Fin 2012, le cahier des charges a été changé en rajoutant des critères arbitraires liés aux lieux, précise-t-il, ce qui a permis de conclure qu'il fallait multiplier par au moins 3 le nombre d'antennes à Grenoble.

La manipulation, dit-il, a pour objectif de faire croire que la France entière est équivalente au quatorzième arrondissement de Paris afin d'arriver à une conclusion problématique, à savoir la multiplication par 3 du nombre d'antennes-relais sur tout le territoire, ce qui semble intenable financièrement pour les opérateurs mobiles.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes comme potentiellement cancérigènes, mais les opérateurs s'appuient sur le dernier avis, datant de 2009, de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour écarter tout danger. L'Anses doit prochainement actualiser cet avis.


Source : Le monde



jeudi 22 août 2013
La pêche, qui avait partiellement été relancée depuis juin dernier au large de Fukushima, sera de nouveau stoppée début septembre à cause des risques accrus de contamination radioactive, selon l'agence de presse Kyodo.

L'association des pêcheurs de Soma et Futaba (préfecture de Fukushima, nord-est) avait recommencé en juin à prendre quelques variétés de poissons et à effectuer des contrôles avant de les vendre si leur niveau de contamination était inférieur aux limites légales en vigueur au Japon.

Mais compte-tenu des récents aveux de nouvelles fuites radioactives en mer en provenance de la centrale saccagée Fukushima Daiichi, ces pêcheurs ont décidé de cesser leur activité dans les environs à compter du 1er septembre.

Une autre organisation de pêcheurs de la région, celle d'Iwaki, a aussi renoncé à réactiver la pêche dans le Pacifique au large de la province de Fukushima, alors qu'elle projetait de recommencer prochainement à titre expérimental, toujours selon l'agence Kyodo.

Ces dernières semaines, la compagnie gérante de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a reconnu que de l'eau contaminée s'écoulait dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols situés entre les réacteurs et la mer.

De surcroît, Tokyo Electric Power (Tepco) a indiqué mercredi soir que l'eau hautement radioactives qui a fui d'un réservoir de stockage du site a pu également descendre jusqu'à l'océan.

kap/pid

TOKYO ELECTRIC POWER


Source: ©AFP
mardi 20 août 2013
Les dernières mesures effectuées dans la baie de Fukushima aux abords de la centrale nucléaire ont relevé des niveaux de 4700 becquerels par litre, affirme TEPCO, info relayée par le journal Nikkei.

Nous sommes face a des niveaux de tritium les plus élevés jamais enregistrés en mer.

La concentration de tritium dans l'eau de mer aux abords de Fukushima est en constante augmentation depuis mai 2011, nous révèle le journal japonais Nikkei.

Environ de 20 à 40 trillions de Becquerel de tritium se sont déjà déversés dans l'océan Pacifique depuis mai 2011.


Aujourd'hui encore une fuite de réservoir est à l'origine de flaques d'eau radioactives révèle le journal le monde

La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d'environ 100 millisieverts par heure, un niveau très élevé qui empêche les ouvriers de trop s'en approcher.

Un réservoir a laissé s'échapper 300 tonnes d'eau radioactive qui s'est répandue en flaques et dans le sol à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a indiqué la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) qui essaie de pomper ce liquide pour éviter une extension de la contamination du site.
La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d'environ 100 millisieverts par heure. Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire, a expliqué le porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse.

L'Autorité de régulation nucléaire a situé cet incident au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES, de 0 à 7), ce qui correspond à une "anomalie". C'est la première fois depuis la catastrophe du 11 mars 2011 que l'autorité nippone diffuse une alerte INES.

EAU CONTAMINÉE DÉVERSÉE DANS LE PACIFIQUE

L'eau a été découverte lundi matin. Elle provient d'un des nombreux réservoirs de stockage installé sur le site pour contenir de l'eau qui a été partiellement débarrassée de certains éléments radioactifs mais reste néanmoins contaminée. Tepco est parvenu mardi à localiser précisément le réservoir qui laisse s'échapper l'eau et a évalué à 300 tonnes la quantité qui avait déjà fui. Il resterait environ 670 tonnes dans ce réservoir.

Un muret mis en place aux abords de ces citernes d'eau est censé arrêter le liquide en cas de fuite. Toutefois, des valves pourraient avoir été laissées ouvertes, laissant ainsi l'eau radioactive s'écouler au-delà, d'où la détection de flaques à l'extérieur de cet espace fermé. La fuite du réservoir se poursuivait toujours mardi en fin de matinée. Avec le temps, cette eau se mêlant à l'eau souterraine accumulée en plus de deux ans pourrait se répandre jusque dans la mer, a reconnu Tepco.

Le 7 août, le gouvernement japonais a finalement rendu publique une estimation de la quantité d'eau contaminée qui se déverse dans l'océan Pacifique depuis l'accident nucléaire : pas moins de 300 tonnes chaque jour. Ces fuites ont été estimées par Tepco, en termes de radioactivité, à entre 20 et 40 000 milliards de becquerels entre mai 2011 et juillet 2013.

Le gouvernement réélu du premier ministre Shinzo Abe, qui avait promis de davantage s'impliquer dans la gestion de cette eau contaminée, prévoit de limiter ce deversement à 60 tonnes par jour à partir de décembre.

CUVES, PRODUIT CHIMIQUE ET FILETS

A la fin du mois de juillet, Tepco était revenu sur sa théorie selon laquelle l'eau chargée de tritium, de strontium, de césium et autres éléments radioactifs stagnait sous terre, avouant qu'elle atteignait l'océan. A la suite de cet aveu, l'autorité nucléaire japonaise a prévu d'enquêter sur les causes de ces fuites et de surveiller la contamination de l'océan.

Ces rejets dans le Pacifique n'étaient cependant un secret pour personne. En janvier, par exemple, un poisson pêché près de la centrale présentait un niveau de contamination radioactive plus de 2 500 fois supérieur à la limite légale – au grand dam des pêcheurs de la région.

Ces fuites d'eau radioactive sont issues du refroidissement des réacteurs ravagés. De l'eau douce y est injectée en permanence pour les maintenir à une température inférieure à 50 ºC. Chaque jour, ces opérations produisent 400 tonnes d'eau hautement radioactive, dont une partie est stockée dans des réservoirs souterrains. Tepco a reconnu que certains d'entre eux fuyaient.

Source: le monde


mercredi 16 mai 2012
Des échantillons de boue prélevés à l’embouchure des deux grands fleuves qui se jettent dans la baie de Tokyo ont révélé que la contamination radioactive de césium résultant de l’accident de Fukushima avait été multipliée jusqu'à 13 fois depuis août dernier a déclaré hier un chercheur de l’université de Kinki.

« La contamination s’est propagée dans les rivières de la baie y compris la rivière Edogawa, en amont de laquelle des villes avec des niveaux de radiations élevées, telles que Kashiwa, sont situées » explique Hideo Yamazaki ajoutant que « la boue contaminée semble s’accumuler au fond de l’embouchure des rivières».

L’expert qui a effectué les prélèvements le 2 avril dernier précise toutefois que la contamination actuelle ne présente pas de menace pour la santé et que même un enfant pourrait s’amuser dans cette eau.

La contamination des fruits de mer situés dans la baie de Tokyo n’a d’ailleurs pas dépassé les seuils fixés par le gouvernement japonais. Un suivi à long terme est cependant nécessaire d’après Yamazaki.





Source ALJ
mercredi 2 novembre 2011
L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise endommagée de Fukushima a annoncé mercredi la découverte de gaz xenon dans le réacteur n°2, ce qui pourrait être le résultat d'une réaction de fission nucléaire.

L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé mercredi avoir décelé des signes de récente réaction de fission en chaîne dans un réacteur, un incident qui prouve que tout danger n'est pas encore écarté.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a détecté à l'intérieur du réacteur n°2 de faibles quantité de gaz xenon 133 et 135.

La présence de ces substances, dont la durée de vie radioactive est très courte (respectivement 5 jours et 9 heures), semble indiquer que l'uranium a subi "il y a peu de temps" une réaction de fission.

Du xenon 131m et du krypton 85 ont également été repérés, selon des mesures effectuées mardi et mercredi. Toutes ces données sont en cours de vérification par l'Agence japonaise de l'énergie nucléaire (JAEA).

Selon Tepco, "même si une réaction de fission est en cours, elle est d'une ampleur extrêmement faible et le réacteur est dans l'ensemble dans une situation stable".

D'après des documents publiés quotidiennement par Tepco, la température au fond des cuves des réacteurs 1, 2 et 3, endommagés par le séisme et le tsunami du 11 mars, restait mardi à 11H00 (02H00 GMT) nettement inférieure à 100°C. Celle du 2, la plus élevée, était de 76,8°C.

Mercredi, "elle était à 75,1°", a affirmé à l'AFP un porte-parole.

"Ces relevés montrent que, même en cas de fission, la quantité d'énergie émise n'est pas importante" et que ce qui se passe "est contrôlable", a précisé mercredi soir un responsable de Tepco, Junichi Matsumoto.

Par mesure de précaution, l'opérateur a toutefois injecté dans la nuit de mardi à mercredi 10 tonnes de solution aqueuse d'acide borique afin d'absorber les neutrons et de stopper un éventuel processus en chaîne.

Chaque cassure d'un atome d'uranium s'accompagne en effet de la production de 2 ou 3 neutrons, lesquels risquent à leur tour de heurter d'autres noyaux d'uranium et de proroger ce phénomène et de créer une réaction en chaine.

Interrogé sur le risque d'importante réaction "critique", M. Matsumoto a déclaré que "compte tenu de l'état dans lequel se trouve le combustible (fondu), la possibilité est faible".

La fission nucléaire est le processus employé dans les réacteurs nucléaires pour produire de la chaleur, générer de la vapeur, actionner une turbine puis entraîner un alternateur. En fonctionnement normal, la réaction est contrôlée.

A Fukushima, le redémarrage impromptu (ou la poursuite) d'une réaction en chaîne montre au contraire que la situation n'est pas encore maîtrisée bien que le combustible soit refroidi et que la fusion du combustible ait été stoppée.

"Il peut s'agir d'une petite réaction de fission qui repart de façon localisée et s'arrête d'elle-même sans générer une chaleur telle qu'elle puisse modifier grandement les mesures de température et de pression dans le bas de la cuve", a expliqué à l'AFP un expert français.

"En tout état de cause, il difficile de déterminer ce qui s'est produit, compte tenu du fait qu'on ne sait pas dans quelles conditions, où et sous quelle forme se trouve le combustible", a-t-il ajouté.

"Il est possible aussi qu'une très petite réaction se poursuive depuis longtemps sans que nous ayons pu détecter les niveaux très faibles de gaz dégagés", a par ailleurs souligné M. Matsumoto.

Tepco a dit prendre des dispositions pour renforcer également la surveillance des réacteurs 1 et 3.

Trois des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi ont été endommagés, de même que la piscine du quatrième, après la rupture de leur alimentation électrique et l'arrêt de leur système de refroidissement le 11 mars.

Selon les experts, le combustible qu'ils contenaient a fondu et est tombé au fond de la cuve.

Depuis, des milliers de travailleurs ont mis en place des moyens de refroidissement et de décontamination.

Les autorités espèrent parvenir d'ici à la fin de l'année à stabiliser la température des réacteurs sous 100°C, même en cas de nouveau séisme, et à maîtriser les rejets de matières radioactives toujours en cours.


Source © AFP

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Pierre Aucaigne bosse à la centrale nucléaire par PierreAucaigneChannel

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