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jeudi 11 juin 2015
Le Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB, Man and the Biosphere), réuni à Paris du 8 au 12 juin, a ajouté 20 nouveaux sites au Réseau mondial des réserves de biosphère, ce qui porte à 651 le nombre total de sites –dont 15 transfrontaliers- répartis dans 120 pays.

Avec ces nouvelles nominations, Myanmar rejoint le Réseau mondial des réserves de biosphère.

Le Programme sur l’Homme et la biosphère, créé par l’UNESCO au début des années 1970, est un programme scientifique intergouvernemental visant à améliorer les relations entre les habitants de la planète et leur environnement naturel au niveau mondial. Les réserves de biosphère sont des sites d’apprentissage pour le développement durable destinés à concilier la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles. Les nouvelles réserves sont désignées chaque année par le Conseil international de coordination du programme composé des représentants élus de 34 Etats membres de l’UNESCO.

Les nouvelles réserves de biosphère sont :

La Réserve de biosphère en grappe de Gouritz (Afrique du Sud) est située dans la partie australe de l’Afrique du Sud. Le site s’étend sur 3 187 892 hectares. La réserve est divisée en quatre secteurs mitoyens dont l’altitude va du niveau de la mer à 2 240 m. Il s’agit duseul endroit au monde où convergent trois points chauds de biodiversité reconnus (Fynbos, Karoo succulent et Maputaland-Tongoland-Albany). Les espèces végétales endémiques y sont très nombreuses. Le site est sur l’itinéraire migratoire de grands mammifères tels que le léopard et sert de zone d’alevinage aux espèces marines. La région est essentielle pour ses ressources en eau. Plus de 260 000 personnes vivent dans cette région qui fait face à de profondes difficultés socioéconomiques (chômage, pauvreté, vastes établissements informels sans services adéquats, augmentation des taux de VIH et de la criminalité). Une des solutions envisagées est de lutter contre le chômage des jeunes en créant dans la réserve de biosphère des modèles locaux d’entreprises et en développant les emplois liés à l’économie de la biodiversité.  

La Réserve de biosphère de Magaliesberg (Afrique du Sud) s’étend sur une superficie de 357 870 hectares  située entre les villes de Pretoria et Johannesburg. Le site se trouve à l'interface des deux grands biomes* africains – les pâturages des grands plateaux du centre, et la savane subsaharienne. Il présente une riche biodiversité  avec notamment 443 espèces d'oiseaux qui représentent 46,6 % de toutes les espèces ornithologiques de la sous-région de l'Afrique australe. En outre, la région, d'une beauté spectaculaire, présente des caractéristiques naturelles uniques, un riche patrimoine culturel, ainsi qu’un intérêt archéologique, avec le « Berceau de l’humanité », qui fait partie d’un site du patrimoine mondial vieux de quatre millions d’années. Plus de 260 000 personnes vivent dans cette région qui est voisine d’une grande infrastructure urbaine, ce qui influe sur son économie, dominée par l’agriculture, l’extraction minière, le développement urbain et le tourisme. Le plan de gestion de la réserve de biosphère a pour ambition de stimuler la conservation et favoriser, entre autres, le tourisme, l’agriculture et les pratiques durables (énergie solaire, économies d’eau).

La Réserve de biosphère de  Belezma (Algérie) constitue une mosaïque de forêts, de maquis, de pelouses, de falaises et de cours d’eau. La réserve englobe 5.315 hectares de cèdres de l’Atlas représentant presque le tiers des cédraies d’Algérie. Cet arbre, plusieurs fois centenaire, est une espèce endémique de l’Afrique du Nord (Algérie et Maroc) et une espèce protégée en Algérie. Elle est emblématique de la région des Aurès. La Réserve abrite également  des sites historiques et archéologiques, des grottes et des tombeaux. La population totale de la Réserve est de 3500 habitants. En plus des activités agricoles que sont l’élevage et la céréaliculture, les activités commerciales et artisanales sont répandues.

La Réserve de biosphère de Patagonia Azul (Patagonie bleue) (Argentine) est située dans le sud du pays, sur la côte de la province de Chubut, et s’étend sur 3 102 005 hectares. Elle comporte une zone côtière présentant la biodiversité la plus riche de tout le littoral argentin, ainsi que d’importants sites de reproduction, de nourrissage et de migration de diverses espèces d’oiseaux et de mammifères. On y trouve la plus vaste colonie de manchots de Magellan de la planète, avec près de 40 % de la population mondiale. La densité de population humaine du site est très faible, la seule petite ville étant Camarones, dont la population permanente compte  près de 5 % de personnes appartenant à des groupes ethniques autochtones comme les Mapuches ou  les Tehuelches. La majorité du territoire est occupée par des ranchs ou des établissements ruraux consacrés à l’élevage de moutons, la production de laine représentant une autre activité économique importante. La pêche, le tourisme et la récolte des algues font partie des autres activités du site.

La Réserve de biosphère du Massif d’Anaga (Espagne) se trouve dans le nord-est de l’île de Tenerife, aux Îles Canaries et s’étend sur 48 727 hectares. Le massif d’Anaga abrite une grande diversité d’animaux, notamment de reptiles, d’oiseaux et de poissons ; les invertébrés en particulier sont très représentés, avec 1 900 espèces enregistrées. D’un point de vue géologique, le massif est l’une des plus anciennes formations de l’île, certaines roches étant vieilles de sept à neuf millions d’années. Sur cette longue période, la zone a connu plusieurs cycles d’activité volcanique qui ont abouti à une riche mosaïque géologique et géomorphologique. Plus de  22 000 personnes vivent à titre permanent dans la réserve de biosphère. Historiquement, l’agriculture, l’élevage (notamment des chèvres), les activités forestières et la pêche ont été les principales activités économiques.

La Réserve de biosphère transfrontière de la Meseta ibérique (Espagne/Portugal) comprend les provinces de Salamanque et de Zamora en Espagne, et de Terra Quente et Terra Fria au Portugal. Elles’étend sur 1 132 606 hectares. Les altitudes varient entre 100 mètres et 2 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le site compte de nombreuses espèces phares, comme  la cigogne noire (Ciconia nigra), le vautour égyptien (Neophron pernocpterus), l’aigle de Bonelli (Aquila fasciata), le hibou grand-duc (Bubo bubo), la loutre d’Europe (Lutra lutra), et le loup ibérique (Canis lupus signatus). Plus de  300 000  personnes vivent sur ce site qui comporte également un patrimoine bâti composé d’édifices datant des époques romaine et médiévale.

La Réserve de Biosphère du Lac Tana (Éthiopie) se trouve dans la partie nord-ouest de l’Éthiopie et abrite le lac Tana, le plus vaste du pays. Le site s’étend sur une superficie totale de 695 885 hectares. Cette zone est un point chaud de biodiversité. Reconnue au plan international comme un site ornithologique majeur, elle est également d’une importance mondiale pour la diversité génétique agricole. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la pêche, le tourisme national et international et l’extraction de sable. Le site est tout à fait exceptionnel aux plans culturel et historique, avec de nombreux monastères et églises datant du XIIIe siècle. Les forêts monastiques autour du lac Tana abritent une diversité exceptionnelle d’arbres et arbustes et de plantes médicinales, et jouent un rôle important dans la conservation de la biodiversité. La réserve de biosphère aura pour vocation de revaloriser les cultures, savoirs et savoir-faire traditionnels des communautés autochtones, qui reflètent un mode de vie durable en harmonie avec l’environnement.

La Réserve de Biosphère des Gorges du Gardon (France) se situe dans le département du Gard, dans le sud de la FranceD’une superficie totale de 45 501 hectares, elle englobe les villes d’Uzès et de Nîmes, ainsi que le Pont du Gard, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1985. Le site présente un paysage typiquement méditerranéen composé de garrigue, de chênes verts, de la rivière Gardon et de falaises, et renferme des espèces menacées et protégées telles que le vautour percnoptère, l’aigle de Bonelli et l’orchidée bécasse. Cette région est connue pour son riche patrimoine culturel, architecturel et historique. Les principales activités humaines sont l’agriculture, le tourisme (450 000 visiteurs par an) et les services. Parmi les principales activités agricoles figurent la production de vin et d’huile d’olive. La région produit également des Tuber melanosporum (truffes) et des plantes médicinales et aromatiques.

La Réserve de Biosphère de Cacique Lempira, Señor de las Montañas (Honduras) est située dans la partie occidentale du pays et couvre une superficie totale de 168 634  hectares. Elle fait partie de la région écologique des forêts de pins et de chênes et de la forêt tropicale humide et compte de très nombreuses espèces menacées et endémiques. Le fort taux d’endémisme de la faune sauvage a conduit à désigner cette région écologique comme une « Endemic Bird Area » (EBA) . La population totale de la réserve de biosphère s’élève à plus de 150 000 habitants. L’activité économique prédominante est l’agriculture traditionnelle (87 %), les principales espèces cultivées étant le maïs et les haricots, et, de plus en plus, le café. Le tourisme est encouragé dans la ville de Lempira, qui reçoit des touristes locaux et internationaux en nombre croissant.

La Réserve de Biosphère de Bromo Tengger Semeru – Arjuno (Indonésie) se trouve dans la province de Java oriental et couvre une superficie totale de 413 374 hectares. Elle englobe  le parc national de Bromo Tengger Semeru (BTSNP) et  la zone forestière protégée de Raden Soerjo. La flore compte 1 025 espèces, dont 226 espèces d’orchidées et 260 plantes médicinales et ornementales. Plusieurs espèces de mammifères font partie de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le site représente un exemple de bonnes pratiques en matière de développement durable à l’échelle régionale, nationale et internationale. L’agriculture est appelée à se développer dans certaines zones. L’élevage de bovins, caprins, ovins, chevaux, lapins et poulets alimente également l’économie locale. La recherche sur la gestion de la biodiversité et la réduction des taux de carbone est très active.

La Réserve de Biosphère de Taka Bonerate – Kepulauan Selayar (Indonésie) se trouve au sud de Sulawesi (Célèbes) et appartient à la province de Sulawesi du sud. Elle s’étend sur 4 410 736 hectares. Les forêts de mangrove servent de rempart contre les vagues violentes de l’océan et constituent à ce titre un refuge pour différents types de poissons, ainsi qu’un habitat pour de nombreuses espèces de faune, notamment des oiseaux. Les autorités nationales visent à faire de ce site le centre principal des activités de conservation des récifs coralliens et une destination touristique majeure à Sulawesi. Le site a vocation à servir de laboratoire d’apprentissage pour les chercheurs, les étudiants, les élus locaux, les organisations non gouvernementales et du secteur privé.

La Réserve de Biosphère de Tang-e-Sayyad et Sabzkuh (République islamique d'Iran) combine les deux régions de Tang-e-Sayyad et Sabzkuh. Sa superficie totale est de 532 878 hectares. L’affaissement du sol, l’activité géologique et la fonte des calottes glaciaires ont formé plusieurs zones humides dans la région, où vit une faune rare, qui comprend notamment le chat sauvage et le serpent-tigre. Le Karoun, le plus vaste fleuve d’Iran, abrite 22 espèces de poissons, dont le brochet et le poisson-chat de Mésopotamie. Pendant la saison froide, les zones forestières vierges de la région accueillent des oiseaux migrateurs comme la cigogne blanche et le flamand rose. La présence de plusieurs cours d’eau et de sources dans le site ont conduit à un développement accru de l’agriculture et de l’élevage. L’artisanat local  et les festivals de culture traditionnelle offrent également un potentiel de développement du tourisme dans la région Ces activités seraient gérées par les communautés locales.

La Réserve de biosphère des Alpes de Ledro et Judicaria (Italie) se situe dans la région de Trente, au nord de l’Italie, entre le site du patrimoine mondial des Dolomites et le lac de Garde, et couvre une superficie totale de 47 427 hectares. Le site est représentatif du versant sud des Alpes orientales centrales, comprenant différents habitats non pollués (prairies alpines, forêt, pâturages, landes) ainsi que des cultures traditionnelles. Sa situation stratégique contribue à la richesse de la biodiversité et à la création d’un corridor nord-sud à travers les Alpes, assurant une continuité territoriale entre les aires protégées de la vallée du Pô et des Alpes du Nord. Il s’agit également d’un endroit très apprécié pour le tourisme, qui constitue une importante ressource économique pour la population locale. L’agriculture, autre activité économique principale de la Réserve, se concentre sur la viticulture, la culture de l’olive et des fruits et légumes, ainsi que sur l’élevage.

La Réserve de biosphère du Delta du Pô (Italie) se trouve au nord de l’Italie, couvre 139 398 hectares et compte 120 000 habitants. Plaine façonnée sous l’action du Pô et des activités humaines récentes, c’est le seul delta qui existe en Italie. Il est constitué d’un ensemble de bras de rivières, de systèmes de dunes côtières et de formations sableuses, de lagons, d’étangs de pêche, de marais, de dunes fossiles, de canaux et de forêts de pins maritimes, de vastes zones humides saumâtres, ainsi que de terres cultivées, dominées par la riziculture. Ces paysages abritent un patrimoine de biodiversité exceptionnel en raison de la diversité des habitats. Le tourisme constitue l’une des principales activités économiques pour les communautés locales, avec l’agriculture et la pisciculture. Il est question de promouvoir le tourisme durable.  L’éducation environnementale et culturelle du grand public est une activité importante de la réserve de biosphère.

La Réserve de biosphère d’Apennin tosco-émilien (Italie) se trouve en Toscane et Émilie-Romagne, dans la partie septentrionale du centre du pays. Elle couvre la crête apennine tosco-émilienne de Passo della Cisa à Passo delle Forbici. Cette partie de la crête marque la limite géographique et climatique entre l’Europe continentale et méditerranéenne. Elle compte 38 municipalités. La superficie totale du site est de 223 229 hectares. Le site compte 70 % de toutes les espèces présentes en Italie, dont de nombreuses espèces d’oiseaux, amphibiens, reptiles, mammifères et poissons, le loup, l’aigle royal, mais aussi une grande biodiversité végétale avec au moins 260 espèces de plantes aquatiques et terrestres. La principale activité est l’agriculture, de différents types selon les paysages. L’économie du tourisme s’est récemment développée, afin d’améliorer le lien entre tourisme et agriculture avec par exemple l’ouverture de restaurants proposant un menu « zéro kilomètre » composé avec des produits locaux.

La Réserve de biosphère d’Aksou-Jabagly (Kazakhstan) se trouve  au sud de Karataou, dans le Tien Shan occidental. La superficie totale du site est de 357 734 hectares. Le site abrite 48 % des espèces d’oiseaux dans la région et 72,5 % des vertébrés. Les terres de la région sont principalement utilisées pour l’agriculture, dont il existe différents types : dans la zone de culture pluviale, des cultures céréalières (blé et orge) ; sur les terres arables irriguées, des cultures fourragères (maïs, trèfle, alfalfa). Les populations locales élèvent généralement du bétail, des moutons (mérinos sud-kazakh), des chèvres, des chevaux (trotteurs et Donskaya) et de la volaille (poulets et dindes). Aksou-Jabagly fait partie des sites touristiques les plus réputés au monde pour l’observation des oiseaux et l’écotourisme y a un potentiel important. Des activités de recherche actives sur l’écologie de la faune sont menées au sein de la réserve de biosphère. 

La Réserve de biosphère du Lac Inle (Myanmar) se trouve dans le district de Taunggyi, dans le sud de l’État Shan, et s’étend sur une superficie totale de 489 721 hectares. L’écosystème de zone humide de ce lac d’eau  douce abrite 267 espèces d’animaux, parmi lesquelles 82 espèces d’oiseaux de marais et 43 espèces de poissons, de loutres et de tortues. Diverses espèces végétales et animales sont répertoriées et le lac serait le lieu de nidification de la grue antigone, menacée à l’échelle mondiale. Outre son importance écologique, le lac Inle est également unique par la façon dont les habitants ont adapté leur mode de vie à leur environnement. Les agriculteurs de l’un des groupes ethniques dominants de la région, les Inthas, pratiquent l’agriculture sur île flottante, qu’on appelle localement « Yechan ». Le lac Inle et son bassin versant offrent plusieurs services écosystémiques dont les populations locales dépendent notamment : un air pur, une eau propre, un climat plus frais, des réserves de poissons ou encore des ressources.

La Réserve de biosphère d’Hanma (République populaire de Chine), qui se trouve en Mongolie intérieure, est décrite comme représentant une part importante de la taïga chinoise. Elle protège la diversité des écosystèmes forestiers et des zones humides et s’étend sur une superficie totale de 148 948 hectares. La végétation naturelle est intacte en raison des interactions très limitées avec l’homme. La forêt tempérée froide à conifères est le type de forêt le mieux préservé en Chine et présente une haute valeur scientifique. Les produits forestiers de ce site, tels que les myrtilles et autres fruits sauvages, contribuent au développement socioéconomique des communautés de la région. Le tourisme est un domaine à exploiter.

La Réserve de biosphère de Langbiang (Viet Nam), située dans la province de Lam Donget, couvre une surface de 275 439 hectares. La biodiversité de la région, très riche, et compte de nombreuses espèces menacées au Viet Nam. L’aire centrale formera un corridor de biodiversité, maintenant l’intégrité de 14 écosystèmes tropicaux. Elle constitue également l’habitat de nombreuses espèces de faune sauvage. Les secteurs de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la pêche sont les principales sources d’emploi pour les communautés locales. La culture des fleurs, du café et du thé sont les plus importantes en termes de revenus générés pour la région. Un certain nombre de projets d’investissements sont prévus dans certaines zones afin d’améliorer la gestion globale et la protection.

Source © Unesco


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mercredi 10 juin 2015
A l’occasion de l’ouverture de la Capitol Hill Ocean Week 2015 à Washington, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, annonce les engagements de la France pour la protection des océans.




  • Soutien du projet d’établissement d’un réseau mondial d’aires marines protégées


  • objectif ambitieux de 20 % des eaux sous juridiction française en aires marines protégées d’ici 2020 (actuellement à 16 %),
  • finalisation d’un réseau de 10 parcs naturels marins (après le bassin d’Arcachon, l’estuaire de la Gironde et la mer des Pertuis, trois autres parc naturels marins sont actuellement à l’étude : en Martinique, en Corse et dans le golfe Normand-Breton),
  • création en avril 2014 du parc naturel de la mer de Corail (Nouvelle-Calédonie) sur 1.3 million de km2 , l’une des plus grandes aires marines protégées du monde,
  • dotation de la France du premier plan de protection de 55 000 hectares de mangroves et 75 % des récifs coralliens, dans le cadre du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages,
  • soutien de l’objectif d’atteindre 10 % d’aires marines protégées dans le monde d’ici 2020 contre 3 % aujourd’hui,
  • soutien actif de la Convention de Carthagène, dans le Golfe du Mexique et la mer des Antilles (mise en place récente en Guadeloupe, du comité de pilotage du projet de réintroduction du lamantin),
  • proposition au nom de la France, avec l’Australie et l’Union européenne, de la création d’une aire marine protégée en Antarctique de l’Est à la Commission for the Conservation of Antarctic Marine Living Ressources (CCAMLR),
  • soutien au développement par la communauté internationale d’un instrument mondial, sous l’égide de la convention de Montego Bay, pour une meilleure gestion partagée de la richesse exceptionnelle de la biodiversité marine en haute mer, au-delà des limites des juridictions nationales.


La France possède le second espace maritime au monde, avec une zone économique exclusive de 11 millions de km2 (20 fois la surface de la France métropolitaine), juste derrière les États-Unis (avec 11,3 m km2). 

Dans sa Zone économique exclusive (ZEE), la France héberge 10 % des récifs coralliens, 20 % des atolls, 6 % des monts sous-marins. Ces milieux sont d’une grande richesse biologique. Ils supportent de nombreuses activités économiques. De ce fait, la France a une responsabilité éminente dans la protection des océans.


Source © Ministère de l'écologie
mardi 31 mars 2015
Le Conseil Européen vient d'annoncer la prise de mesures visant à reconstituer les stocks de bars sur le littoral nord de l'Union.

Ces mesures, annoncées par les services du commissaire à la pêche, Karmenu Vella concernent tant la pêche professionnelle que la pêche de loisir.

Dans le domaine de la pêche professionnelle, interdiction est faite du chalutage pélagique pendant la saison du frai, en Mer d'Irlande, en Mer Celtique, autour des îles Anglo-Normandes et en Mer du Nord.

Le chalutage pélagique en période de reproduction de l'espèce serait responsable de 25% de la réduction du stock de l'espèce.

Cette mesure, qui a déclenché un vent de colère de la part des pêcheurs, devrait être accompagnée de compensations financières du Feamp, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche. Elle risque néanmoins de pousser les professionnels à se rabattre sur des espèces telles le maquereau ou le merlu, ce qui engendrera à terme également, un problème de gestion des stocks.

En parallèle, dans le domaine de la pêche de loisir, les captures seront limitées à 3 prises de 42cm minimum par sortie en mer. La pêche de loisir représenterait 25% des prises de bars, un chiffre qui laisse perplexe au vu des tonnages remontés dans les chaluts...

En tout état de cause, ces mesures ont pour objectif de reconstituer les stocks de bars en forte chute depuis 2010, notamment au large des côtes françaises, britanniques et néerlandaises. 

Le niveau de la biomasse reproductive de cette espèce s'affiche en effet en forte chute, à un niveau équivalent de celui atteint en 1990. Un niveau revenu à la "normale" 5 ans plus tard, suite à la mise en place de mesures restrictives de captures.

Source © ActuNautique
samedi 15 février 2014
Le trait de côte du littoral aquitain a reculé en de nombreux points de 10 mètres ou plus, à la suite des tempêtes et houles de fin décembre-début janvier, a annoncé mardi dans un rapport l'Observatoire de la Côte Aquitaine, après un diagnostic de terrain.

"D'une manière générale, l'ensemble de la côte sableuse aquitaine a été fortement érodé" après les dépressions des 23-27 décembre et 3-7 janvier et des fortes houles sur la période, avec un "recul du trait de côte dépassant 10 m sur de nombreux sites", informe l'Observatoire, réseau d'experts lié à la Région.

Entre le 14 décembre et le 8 janvier, une succession de dépressions dans l'Atlantique Nord a entraîné une houle très énergétique au large de l'Aquitaine, avec une hauteur de vagues atteignant au moins 4 m pour 60% du temps, "un phénomène qui ne s'est jamais produit" sur ce littoral, selon le rapport.

Selon la base de données BOBWA, couvre les vagues dans le golfe de Gascogne sur 1958-2002, la proportion de vagues de plus de 4 m sur une telle période (26 jours) atteint occasionnellement 40%, ponctuellement 50% (3 fois en 44 ans), mais jamais plus de 55%, précise l'Observatoire.

"Les plages se sont fortement abaissées et aplanies, limitant ainsi leur résistance aux assauts de l'océan. Cette fragilité est renforcée par la disparition temporaire des barres sableuses" de marnage, poursuit le rapport, qui a aussi relevé "des submersions marines de faible emprise".

C'est en Gironde que l'érosion marine a été la plus forte avec le creusement de hautes falaises sableuses, la destruction d’accès de plage et des ouvrages côtiers altérés (promenades, enrochements). Dans les Landes, le recul a atteint 10 m ponctuellement, aux abords de courants (petits fleuves)

Par endroits, comme à Soulac-sur-Mer (Gironde), l'érosion "remet en cause l'existence d'immeubles", tel un club de surf, ou un immeuble de 78 appartements Le Signal, interdit d'habitation depuis fin janvier, et que le ministre de l'Environnement, Philippe Martin, a visité mardi.

Il a rappelé que l'Aquitaine pourrait bénéficier "de pratiquement 2 millions d'euros" de crédits exceptionnels débloqués par son ministère pour des travaux d'urgence sur son littoral.

Le rapport s'appuie sur des relevés effectués par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières et l'Office national des Forêts sur la quasi-totalité du littoral aquitain, soit 270 km.

Source © AFP


mercredi 18 septembre 2013
Deux militants de Greenpeace sont parvenus mercredi à escalader une plateforme du géant russe Gazprom dans l'Arctique pour protester contre ses projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées et deux autres militants ont été arrêtés, a annoncé l'ONG.

Les garde-côtes russes ont intercepté un canot pneumatique de Greenpeace qui se dirigeait vers la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, a précisé l'ONG dans un communiqué.

Deux militants ont été arrêtés, tandis que deux autres, à bord d'un autre canot, ont réussi à se rendre sur la plateforme et s'y sont attachés avec des cordes.

"Gazprom prévoit de lancer la production sur la plateforme Prirazlomanaïa au premier trimestre 2014, faisant poser le risque d'une marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe", explique l'association.

Selon elle, Gazprom doit ainsi devenir "la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux glaciales de la région".

L'ONG avait déjà mené en août 2012 une campagne contre cette plateforme pour dénoncer les dangers qu'elle représentait dans l'Arctique. Six militants l'avaient escaladé, puis l'ONG avait trois jours plus tard intercepté un bateau qui y acheminait des employés.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique.

Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.


Source © AFP
mardi 27 août 2013
Un projet destiné à déverser l'eau de la mer Rouge dans la mer Morte menacée d'assèchement et permettant d'approvisionner Israël, les Palestiniens et la Jordanie en eau désalinisée, suscite la colère des écologistes mettant en avant ses conséquences néfastes pour l'environnement.

Selon eux, le projet "mer Rouge-mer Morte" pourrait altérer de façon durable l'écosystème unique de la mer Morte, point le plus bas de la planète qui menace d'être totalement asséchée d'ici 2050.

Cette semaine à Amman, le Premier ministre jordanien Abdallah Nsour a annoncé que son gouvernement avait approuvé la construction d'une "première phase" d'un projet chiffré à 980 millions de dollars et permettant de fournir 100 millions de mètres cubes d'eau par an à son pays.

Le projet prévoit de puiser l'eau de la mer Rouge à partir du golfe d'Aqaba (sud de la Jordanie) avant d'être désalinisée dans une usine proche. "L'eau désalinisée alimentera la ville d'Aqaba, et l'eau salée sera pompée vers la mer Morte", a détaillé M. Nsour.

L'assèchement de la mer Morte a débuté dans les années 1960 en raison de l'exploitation intensive des eaux du Jourdain, principal fleuve qui l'alimente, mais aussi de la présence sur ses rivages de nombreux bassins d'évaporation, utilisés pour l'extraction de minéraux précieux. 

En conséquence, le niveau de la mer Morte, dont le littoral est partagé entre la Jordanie, Israël et la Cisjordanie occupée, baisse d'environ un mètre par an. Début juillet, son niveau était de 427,13 mètres en dessous du niveau de la mer, soit près de 27 mètres de moins qu'en 1977, selon les dernières données officielles israéliennes.

Avec le projet présenté par la Jordanie, la plupart de l'eau désalinisée ira au royaume hachémite, et des quantités moindres seront transférées vers Israël et l'Autorité palestinienne. 

Mais l'ONG Friends of the Earth Middle East (FoEME) et d'autres associations écologistes ont appelé les trois gouvernements à rejeter ce projet, soulignant ses risques pour l'environnement. 
Selon elles, le fait d'y déverser une trop grande quantité d'eau de la mer Rouge pourrait radicalement modifier la composition chimique unique de la mer Morte, formant des cristaux de gypse et introduisant des éclosions d'algues rouges.

De plus, les nappes phréatiques de la vallée de l'Arava, dans le sud-est d'Israël, pourraient être contaminées en cas de fuite des conduites transportant l'eau salée.

Le ministère israélien de l'Environnement a émis des réserves demandant la mise en place d'un projet pilote à petite échelle pour évaluer les risques. Mais selon les détracteurs du projet, ce test à échelle réduite ne serait pas à même de révéler la menace de l'ouvrage final pour l' environnement.

Côté palestinien, le projet soulève des oppositions plus politiques, l'Autorité palestinienne exigeant un accès élargi à la mer Morte afin d'y développer ses propres projets en Cisjordanie, occupée par Israël.

"Nous aimerions avoir accès à la mer Morte, pas seulement pour avoir de l'eau et nager dedans, mais aussi pour construire des hôtels et développer une zone touristique", explique Shaddad Al-Attili, chef du Département de l'Eau au sein de l'Autorité palestinienne, conscient de l'attrait touristique exercé par le lac salé, dont les qualités thérapeutiques sont réputées. 


La FoEME a appelé les gouvernements concernés à mettre plutôt en place une combinaison de mesures comprenant recyclage et préservation de l'eau, réhabilitation du Bas-Jourdain et même importation d'eau de Turquie, une des trois options actuellement étudiées par la Banque mondiale pour diminuer le coût financier et l'impact environnemental présentés par le projet "mer Rouge-mer Morte". 

Le Premier ministre jordanien a cependant assuré que ce projet permettrait d'approvisionner le nord de son territoire et le sud d'Israël, des régions qui ont besoin d'eau. Le nord de la Jordanie est particulièrement concerné depuis l'arrivée récente de 500.000 réfugiés syriens installés en grande majorité dans la partie nord du royaume, selon Amman. 

La Jordanie s'était initialement mise d'accord avec les Palestiniens et les Israéliens pour construire conjointement un canal entre les deux mers. 

Mais le "coût élevé" de cet ouvrage (11 milliards de dollars) a conduit la Jordanie à opter pour le projet alternatif qui doit prendre forme dans le golfe d'Aqaba, explique le ministre de l'eau jordanien, Hazem Nasser

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Source:  © AFP


mercredi 10 juillet 2013
L'Australie a officiellement reconnu mercredi la dégradation de la Grande Barrière de corail dont l'état est désormais qualifié de «médiocre» et que l'UNESCO menace de placer au nombre des sites en danger.

Le ministre de l'Environnement Mark Butler a rendu public un rapport attestant l'altération régulière du récif corallien depuis 2009 sous l'effet de cyclones et d'inondations malgré le recul des pollutions agricoles.

«Les épisodes climatiques extrêmes ont un impact significatif sur l'état général de l'environnement marin (de la Grande Barrière), lequel a décliné de moyen à médiocre», souligne le rapport.

Les écosystèmes du récif présentent «une tendance à la dégradation de leur état en raison d'une qualité de l'eau qui reste mauvaise et les effets cumulatifs du changement climatique et d'une augmentation, en fréquence et en intensité, des événements (météorologiques) extrêmes», ajoute-t-il.


Les rejets de nitrates (-7%), de pesticides (-15%), de sédiments (-6%) et d'autres polluants ont diminué dans l'intervalle, faisant également baisser les invasions d'une étoile de mer coralliphage.

Mais les inondations côtières de 2010-2011 puis le cyclone Yasi ont gravement endommagé la Grande Barrière, ravageant 15% de surface de corail.

«Une régénération complète prendra des décennies», prévient le rapport, jugé alarmant par les organisations de protection de la nature.

Elles se réjouissent des efforts accomplis mais soulignent que les objectifs n'ont pas été remplis. Les attaques d'étoiles de mer, par exemple, ont diminué de 13% alors que l'objectif était de 50%.

«Il existe des solutions», a réagi Nick Heath, du Fonds mondial pour la nature (WWF). «Nous devons investir plus, mieux cibler nos actions sur les points de pollution les plus importants», a-t-il dit.

Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande barrière a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels, selon la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

Elle s'étend sur environ 345 000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3000 «systèmes» récifaux et des centaines d'îles tropicales.

Un collectif international d'océanologues a récemment appelé le gouvernement australien à protéger la Grande Barrière des déchets de dragage générés par l'aménagement de ports et la navigation dus en particulier à l'industrie minière.

L'Australie est l'un des grands émetteurs de rejets polluants en raison de sa dépendance aux centrales au charbon et à ses exportations de minerais en Asie.

L'UNESCO a menacé de placer la Grande Barrière au nombre des sites en danger en 2014 si aucune mesure n'était prise pour limiter le développement de l'industrie sur le littoral. Ses recommandations, si elles ne sont pas suivies par les Etats, peuvent entraîner à terme un retrait de la liste du Patrimoine.


Source © la presse.ca

mercredi 20 février 2013
Escalade de violence en Antarctique

Les navires de Sea Shepherd Conservation Society, le Bob Barker et le Steve Irwin, ont été éperonnés par le navire-usine de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru dit "l’étoile de la mort" - un monstre d’acier de plus de 8 000 tonnes. Cet abattoir flottant est 10 fois plus lourd que le Steve Irwin.

Le Bob Barker et le Steve Irwin étaient derrière le Sun Laurel, le navire-ravitailleur de la flotte baleinière nippone - le Steve Irwin à bâbord, le Bob Barker à tribord.

Avec un haut-parleur, le Shonan Maru #2, le navire de sécurité japonais, a ordonné au Sam Simon, navire australien de Sea Shepherd se trouvant en eaux antarctiques australiennes, de quitter la zone sur ordre du gouvernement japonais. Des grenades assourdissantes ont été lancées sur le Bob Barker et le Steve Irwin par l’équipage du Nisshin Maru.

Le Capitaine Peter Hammarstedt a informé le navire-usine Nisshin Maru par radio que le Bob Barker maintiendrait son cap et sa vitesse et que l’obligation légale et morale d’éviter la collision incombait au Nisshin Maru.

Le Nisshin Maru a alors viré de bord et s’est approché par tribord. Il a presque percuté le Bob Barker avant de se tourner vers le Steve Irwin et de l’éperonner au niveau de la proue.

Le Nisshin Maru a maintenu son cap de collision et a éperonné le Steve Irwin une nouvelle fois à bâbord.

Le Nisshin Maru a ensuite éperonné le Bob Barker. Le Steve Irwin a accéléré afin d’éviter un nouvel éperonage.

Le Bob Barker a remplacé le Steve Irwin sur le côté gauche du Sun Laurel.

Le Steve Irwin a fait demi-tour et le Nisshin Maru a poussé le Bob Barker contre le Sun Laurel, le coinçant en sandwich. Le Nisshin Maru a ensuite reculé derrière le Bob Barker et l’a éperonné à pleine vitesse contre le flanc gauche du Sun Laurel, détruisant l’un de ses deux radeaux de sauvetage et détruisant le bossoir permettant de lancer l’autre radeau. Le Nisshin Maru a ensuite de nouveau éperonné le Bob Barker par l’arrière, détruisant l’un de ses radars et la totalité de ses mats.
 

Tout le courant a été coupé à bord du Bob Barker qui a émis un signal de détresse May Day. A l’émission de ce signal de détresse, le Nisshin Maru s’est retourné et s’est enfui vers le nord.

Le co-chargé de campagne de Sea Shepherd Australie, l’ancien sénateur Bob Brown, a informé le gouvernement australien des multiples violations des lois internationales par la flotte baleinière et a demandé à ce que Tokyo soit sommé de retirer ses navires de cette region située au nord de la base Case australienne et de cesser de violer ouvertement les lois australiennes et internationales. Des navires de la Marine devraient être dépêchés sur place pour faire respecter la loi.

Actuellement, le Sun Laurel est en train d’être escorté vers le nord par la flotte de Sea Shepherd puisqu’il n’a pas d’équipement de sauvetage de secours adapté aux eaux très dangereuses de l’Océan austral.
Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie a affirmé: "Le Nisshin Maru s’est rendu responsable de collision volontaire et d’un délit de fuite. Il a éperonné le Sun Laurel, mettant la vie de son equipage en danger et les a ensuite tout simplement abandonnés."

Tous les navires font maintenant route vers le nord, les braconniers japonais, se trouvant à deux miles au devant de la flotte de Sea Shepherd.

Les trois navires de Sea Shepherd ont été éperonnés, le Bob Barker essuyant les plus gros dégâts. Le courant est maintenant rétabli à bord du Bob Barker. Heureusement, aucun membre d’équipage n’a été blessé.

Nous avons rempli notre mission en empêchant le Sun Laurel de réapprovisionner l’abbattoir flottant, le Nisshin Maru en carburant. Nous continuerons jusqu’au bout à protéger les baleines de ce sanctuaire.

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