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dimanche 22 novembre 2015
Les régions méditerranéennes françaises sont marquées par de nombreux épisodes de pluies intenses. Ayant réalisé une analyse statistiques de longues séries de données, des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/OVSQ, CNRS / CEA / UVSQ), du Groupe d'étude de l'atmosphère météorologique (GAME-CNRM, CNRS / Météo-France), de Météo-France et du service météorologique néerlandais (KNMI) estiment que le risque de précipitations d’intensité égale ou supérieure aux plus fortes pluies de l’automne 2014 dans les Cévennes pourrait avoir triplé en moyenne depuis 1950. La question d’un lien entre cette augmentation et le réchauffement climatique se pose, mais les outils actuels ne permettent pas encore d’y répondre.

Le massif des Cévennes est la région de France où les cumuls journaliers de pluie, en automne, sont les plus élevés. Ils peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres d’eau, soit l’équivalent de plusieurs mois de précipitations dans le nord de la France, et ainsi produire des crues violentes et soudaines, avec une montée du niveau des rivières pouvant atteindre localement plusieurs mètres en moins d’une heure.

Ces cumuls sont dus aux orages extrêmement violents qui se produisent lorsque les masses d’air chaud et humide provenant de Méditerranée et s’élevant le long des contreforts montagneux du massif rencontrent l’air très froid d’altitude.

Bien connus et habituels dans les Cévennes, de tels orages se produisent également dans d’autres régions de France, principalement autour du bassin Méditerranéen, mais avec des intensités moins élevées en moyenne. 

Cependant, suite à la violence et à la répétition des épisodes de pluies extrêmes de l’automne 2014, une dizaine de tels épisodes ayant chacun dépassé 190 mm en une journée, la question de leur lien avec le changement climatique a été soulevée. En effet, plus la température de l’atmosphère est élevée, plus l’évaporation est importante et plus l’atmosphère peut contenir de vapeur d’eau, ce qui peut conduire à une augmentation de l’intensité des précipitations.

Pourtant, la grande variabilité d’une année à l’autre de l’intensité des précipitations les plus extrêmes n’a pas permis jusqu’à présent de détecter une tendance de long terme dans les observations.

Des chercheurs du LSCE, du GAME, du KNMI et de Météo-France ont réalisé une analyse statistique de longues séries homogènes d’observations de précipitations, observations réalisées sur 14 sites de la région des Cévennes et remontant au milieu du XXe siècle.

Ils ont ainsi pu montrer que sur chacun des sites, le cumul journalier maximal de chaque saison d’automne avait augmenté avec des amplitudes différentes, et que cette augmentation serait en moyenne sur l’ensemble des sites de 4 % par décennie depuis 1950. Cette estimation comporte toutefois une marge d’incertitude élevée donnant l’augmentation comprise entre 0 et 10 %. Ils ont également estimé que le risque de pluies extrêmes d’intensité égale ou supérieure aux pluies les plus intenses de 2014 aurait triplé en 70 ans, une estimation qui comporte également une grande marge d’incertitude (d’un facteur 1,3 à un facteur 13).

Les chercheurs ont également pu constater que cette tendance de long terme n’était détectable que depuis une dizaine d’années. En effet, le bruit de fond important dû à la très grande variabilité du phénomène rend difficile l’extraction du signal. Une période d’observation suffisamment longue est donc nécessaire pour que le rapport signal sur bruit devienne favorable. Plus cette période sera longue, plus l’incertitude sur les résultats pourra être réduite.

Enfin, les chercheurs ont également pu établir qu’une corrélation existait entre l’intensité des pluies les plus extrêmes et la température moyenne sur la région.

Néanmoins, ces nouveaux résultats ne sont pas suffisants pour permettre de conclure que le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre est responsable, même en partie, de ces évolutions. En outre, d’autres causes sont possibles, comme les changements de dynamique atmosphérique (non liés au réchauffement). 

L’analyse de longues séries de simulations climatiques à haute résolution (de l’ordre de quelques kilomètres) utilisant des hypothèses différentes sur les gaz à effet de serre est indispensable pour tester le rôle du réchauffement dû à ces gaz. Les modèles actuels ne le permettent pas encore, mais des progrès dans ce domaine devraient apporter des réponses dans la décennie à venir, en particulier grâce à une meilleure représentation des phénomènes et à la croissance des capacités de calcul.

L’étude a bénéficié du soutien du MEDDE (projet EXTREMOSCOPE du Plan national d’adaptation au changement climatique) et du projet européen FP7 EUCLEIA Grant # 607085.

Source(s):  CNRS
et
Vautard, R., G.-J. van Oldenborgh, S. Thao, B. Dubuisson, G. Lenderink, A. Ribes, S. Planton, J.-M. Soubeyroux, and P. Yiou. Extreme fall 2014 precipitation in the Cévennes mountains. Bull. Amer. Meteorol. Soc.. DOI:10.1175/BAMS-D-15-00088.1










mercredi 12 août 2015
Une maladie inconnue causée par un micro parasite unicellulaire (protozoaire) qui contamine les foies des têtards pourrait menacer les populations mondiales de grenouilles. 

Les scientifiques de l'Université d'Exeter ont récemment examiné des têtards de six pays de trois continents différents et ont constaté que ces protozoaires jusqu'ici inconnus sont présents dans un certain nombre d'espèces des trois régions.

"Nous savions que les populations mondiales de grenouilles souffrent d'un grave déclin et de nombreuses maladies infectieuses les affaiblissent" a expliqué le professeur Exeter Thomas Richards, dans un communiqué. 

"Notre dernière étude a révélé qu'une infection microbienne jusqu'ici inconnue infecte le foie des têtards dans toutes les populations de grenouilles du monde." Les chercheurs ont constaté que la maladie était présente partout, à la fois dans les zones tropicales et tempérées, et qu'elle semble très proche d'un autre parasite qui affecte les huîtres.

Depuis 2008, près de 32 pour cent de toutes les espèces de grenouilles ont été classées menacées d'extinction  et nombres d'entre elles ont même déjà disparues. 

"Nous devons maintenant déterminer si ce microbe est bien l'un des grands responsables de son déclin a ajouté Exeter, via Reuters. 

© Nature Alerte
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lundi 20 juillet 2015
De nouvelles révélations pourraient venir écorner l'image du géant Monsanto, déjà aux prises avec de nombreux scandales.

En mars dernier, l'OMS a établi que le glyphosate, composant principal du désherbant RoundUp, était possiblement cancérigène. Cette décision avait rapidement été contestée par Monsanto, qui estime que les preuves étaient "insuffisantes". 

Quelques mois plus tard, en juin, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé son intention d'interdire la vente du glyphosate en libre service. Là encore, Monsanto s'est indigné, se plaignant qu'aucune "raison légitime ne vienne justifier cette décision". 

Pourtant, l'entreprise pourrait connaître depuis de nombreuses années du risque de cancer lié à son désherbant.

Anthony Samsel, un chercheur américain issu du prestigieux Massachussets Institute of Technology de Cambridge, affirme avoir trouvé la preuve que la société Monsanto connaissait depuis 1981 les risques cancérigènes du glyphosate et en aurait caché l'existence. 

Quelles sont les éléments de preuve ?

Le chercheur se serait procuré l'ensemble des travaux scientifiques réalisés par Monsanto entre 1970 et 1983 pour faire homologuer le RoundUp au près des autorités sanitaires. Toutes les recherches ont été commandées par l'entreprise à des laboratoires indépendants.

Parmi les milliers de pages, une étude constate que l'exposition prolongée de rats au glyphosate provoque des cancers (adénomes et carcinomes) de l'hypophyse (une glande du cerveau) des seins des femelles et des testicules des mâles. 

D'après Anthony Samsel, Monsanto n'aurait jamais publié ces résultats mais les aurait remplacé par d'autres, antérieurs et sans lien direct. Par ailleurs, ces recherches n'ont jamais été publiées dans quelque revue scientifique que ce soit, ni transmises à l'EPA (l'agence américaine de protection de l'environnement).

Dans les recherches initiales, le risque de cancer aurait été clairement établi chez des rats exposés au glyphosate pendant 26 mois. Or, l'entreprise n'aurait publié que les résultats obtenus sur des rats exposés au glyphosate seulement 3 mois.

Enfin, l'ensemble des travaux aurait été classé "secret de fabrication", ce qui en garantissait la confidentialité. 

Le glyphosate mis en cause à de nombreuses reprises

Anthony Samsel n'en est pas à ses premières recherches sur le glyphosate. Au mois de mars, avec sa consoeur Stephanie Seneff, il avait déjà publié dans la revue scientifique Entropy un article détaillant le résultat de leurs recherches sur les effets secondaires du glyphosate.

Les deux chercheurs affirment que la substance chimique pourrait être la cause de l'augmentation des cas d'autisme, de stérilité, d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et de la maladie d'Alzheimer dans le monde. Son absorption par l'organisme entraînerait en effet un dérèglement de nombreuses molécules et hormones, empêchant le corps de fonctionner normalement. 

Par ailleurs, une étude publiée en mars 2015 dans le journal de la société états-unienne de microbiologie affirme que le glyphosate causerait une résistance aux antibiotiques. Son absorption pourrait diminuer l'efficacité des traitements prescrits aux patients souffrant de maladies parfois graves.

En novembre 2013, une étude publiée dans la revue interdisciplinaire de toxicologie établissait quant à elle le lien entre le glyphosate et l'intolérance au gluten, dont souffrent plus de 500 000 personnes en France aujourd'hui.

Malgré ces multiples études, Monsanto campe sur ses positions : "Tous les usages désignés du glyphosate sont sans danger pour la santé humaine et cela est confirmé par une des bases de données les plus importantes jamais compilée au monde sur la santé humaine pour un produit agricole", indique l'entreprise sur son site internet.


Source © Sud Ouest
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mardi 30 juin 2015
Les chercheurs ont examiné de plus près la maladie fongique mortelle qui touche désormais les serpents de l’Amérique du nord et ont constaté qu'elle est étrangement similaire a celle causé par le champignon qui cause le syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. 

Le champignon du serpent, appelé "Ophidiomyces ophiodiicola" possède des traits qui lui permette de persister dans une large gamme d'habitats et semble pouvoir infecter plusieurs espèces

"Le champignon qui tue les serpents est remarquablement similaire dans sa biologie fondamentale au champignon qui a déjà tué des millions de chauves-souris", a déclaré Andrew Miller, l'un des auteurs d'une nouvelle étude, dans un communiqué. 

"Il se développe dans le sol et semble pouvoir s'adapter à une large gamme de substances nutritive, il possède en outre un grand nombre d'enzymes équivalent au champignon qui touche la chauve-souris de manière persistante." 

Les champignons qui touchent de façon mortelle les serpents et les chauves-souris ont émergé en Amérique du Nord au milieu des années 2000. 

Le champignon du serpent consomme de la kératine, qui est un ingrédient clé dans les écailles des serpents. Il peut causer des croûtes, des nodules, une mue anormale, des ulcères sur la peau des serpent. La mortalité chez les serpents touchées est de 100 pour cent.

"L'Ophidiomyces ophidiicola est une maladie infectieuse émergente», a déclaré Frank Gleason, co-auteur de cette nouvelle étude. 

"Parce qu'il peut se développer dans un large éventail de conditions environnementales, il est très virulent, il pourrait être s'étendre à de nouveaux habitats et toucher les serpents de compagnie. 

Nous devons être très vigilants, il peut se propager rapidement par le commerce international des animaux, infectant de nombreuses autres espèces de serpents dans le monde entier."

En raison de sa ressemblance avec le syndrome du nez blanc, les chercheurs travaillent aujourd'hui à une meilleure compréhension de la maladie qui a déjà tué des millions de chauves souris aux états unis et aux canada. Ils ont même formé une équipe de travail dédiée.  Les chercheurs examinent actuellement les liens qui semblent les réunir. 

© Nature Alerte



vendredi 15 mai 2015
La biologie conventionnelle nous apprend que seuls les mammifères et les oiseaux sont censés avoir un sang chaud capable de maintenir une température corporelle interne. C'est désormais une théorie ancienne, en effet des scientifiques travaillant avec la NOAA ont identifié un nouveau candidat peu attendu: le poisson-lune. 

Cette découverte incroyable révèle le premier et le seul cas connu d'un poisson à sang chaud, rapporte l'USA Today. 

On en sait peu sur ce poisson à la nage très rapide et grand prédateur des mers profondes.
  
Le poisson-lune, ou "Opah», comme il est souvent appelé, est un grand prédateur des mers profondes, il est d'une jolie forme ovale. Il est extrêmement rapide et capable de s"aligner face à d'autres bolides de l'océan comme le thon et l'espadon, et contrairement à eux qui régulent leur température interne en nageant entre les eaux froides et chaudes de surface, le poisson lune à un avantage: il peut rester longtemps dans les eaux froides et profondes. 

Cette particularité a longtemps intrigué les scientifiques: en effet, habituellement, les créatures marines vivant dans les eaux froides des profondeurs sont très lent afin de conserver le plus de chaleur possible. 

C'est en étudiant les branchies des poissons Lunes que Nick Wegner, l'auteur principal du rapport a constaté que certains vaisseaux sanguins transportaient du sang chaud vers les branchies du poisson et devenaient ainsi de véritables régulateurs de température. Ce système qui est essentiellement un système d'échange de chaleur à contre-courant (en transportant le sang interne vers sa ré-oxygénation), recycle en fait la chaleur générée par les mouvements du corps du poisson lorsqu'il nage. C'est avec ce système remarquable et jusqu'ici inconnu, que les poissons lunes des profondeurs peuvent maintenir leur température corporelle, et ce même autour de ses organes internes.  
  
Même si les poissons lunes sont fréquemment capturées par les pêcheurs et sont devenu de plus en plus populaire auprès des restaurateurs surtout à Hawaii, on en sait très peu sur ces vagabonds rapides des profondeurs. Jusqu'ici aucune évaluation officielle de leur population n'a été mené. Certains chercheurs soupçonnent tout de même que leurs quantité est en hausse, peut-être en raison de la surpêche du thon et d'autres poissons qui sont en concurrence avec leurs proies. 
  
Cependant, leur chair recèle fréquemment des teneurs élevées au mercure, et ils sont porteurs d'une toxine marine tropicale qui provoque la Ciguatera, une grave maladie qui n'a aucun remède. 

© Nature Alerte



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mardi 12 mai 2015
Selon un communiqué de presse de l'Inra paru lundi, des équipes de recherche de l'Inra Aquitaine et du Centre national de séquençage du CEA (Génoscope) viennent de séquencer le génome du chêne pédonculé (Quercus robur).

« Il s'agit du premier séquençage pour une espèce du genre Quercus très largement répandu dans l'hémisphère nord », note l'institut de recherche. Sur les douze paires de chromosomes de cet arbre emblématique, 50 000 gènes ont été caractérisés.

« Son génome aura ainsi valeur de référence pour les autres espèces de chênes blancs, mais également pour des espèces plus éloignées de la famille des Fagacées (châtaignier ou hêtre) », informe l'Inra.

Ces travaux, résultats du projet « Génoak » (1) permettront notamment de « mieux comprendre les mécanismes d'adaptation des arbres aux variations environnementales et fourniront des éléments pour anticiper leurs réponses au changement climatique. »

(1) Séquençage du génome du chêne et identification de gènes d'intérêt adaptatifs chez les arbres forestiers, initié en octobre 2011, co-financé par l'Agence Nationale de la Recherche pour 4 ans.

le gigantesque du maniable agrandit l'invisible au visible, et d'ailleurs ça ne change rien




vendredi 8 mai 2015
Des produits chimiques utilisés dans la fracturation hydraulique ont réussi à s'infiltrer dans la nappe assurant l'approvisionnement de l'eau potable de maisons voisines des puits d'extraction de gaz de schiste dans le comté de Bradford en Pennsylvanie. 

L'eau des robinets de trois maisons situées à seulement 2 kilomètres d'un puits de gaz de schiste contenait de petites quantités de substances chimiques utilisées dans le processus de fracturation hydraulique, selon une nouvelle étude qui vient tout juste d'être publiée. 

En 2012 des habitants riverains du site d'extraction de gaz de schiste de Marcellus s'inquiétaient que l'eau du robinet soit devenue mousseuse. L'analyse chromatographie et spectrométrique gazeuse des échantillons prélevés a révélé la preuve officielle et indiscutable que les nappes phréatiques ont été polluées.

L'analyse de l'eau échantillonnée a révélé la présence de traces de butoxyéthanol (2BE), produit utilisé lors des opérations de fracking.

Le document, publié dans les Actes de l'Académie nationale des sciences, aborde une question posée depuis très longtemps sur les risques potentiels pour l'eau potable des nappes souterraines voisinant les puits d'extraction par fracturation hydraulique, ou fracking. 

Les auteurs de l'étude suggèrent qu'une chaîne d'événements a permis aux produits chimiques utilisés par des forage d'accéder a la nappe souterraine qui assure l'approvisionnement en eau potable de plusieurs riverains voisins des sites d'extraction . 

"Ce rapport scientifique complet est le premier cas avéré et indiscutable de pollution d'une eau potable alimentant des maisons voisines de puits d'extraction par des produits chimiques issues de la fracturation hydraulique" 

Cette étude vient d'être publié" a déclaré Susan Brantley. L'un des auteurs de l'étude, géoscientifique de l'Université d'État de Pennsylvanie.  Les chercheurs notent toutefois que la contamination a pu parvenir d'un manque d'étanchéité des puits de forage et non du processus de fracturation lui même. 

Le produit chimique révélé dans les échantillons, également communément utilisé dans les peintures et les produits cosmétiques, est connu pour  provoqué des tumeurs chez les rongeurs.

Les auteurs rappellent néanmoins que les quantités mesurées en parties par billion restaient dans des niveaux très faibles et qu'elles étaient très inférieures aux seuils des règlements de sécurité et qu'elles ne posaient donc aucun risque pour la santé. 

L'industrie a vivement critiqué cette nouvelle étude, en disant qu'elle ne fournit aucune preuve que les produits chimiques présent dans l'eau potable soient parvenues des puits d'extraction voisins.  

Le Dr Brantley a déclaré que les contaminants pourraient effectivement provenir d'une fuite documentée d'un puits en 2009 mais qu'ils restent néanmoins un doute 

"Néanmoins cette étude reste très importante parce nous démontrons que les produits chimiques peuvent s'infiltrer à travers plus de deux kilomètres de couches géologiques vers les nappes phréatiques d'eau potable" a t elle ajouté

© Nature Alerte


Les cause possibles de contaminations des eaux potables prés des puits






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mardi 18 novembre 2014
La maladie extrêmement inquiétante qui touchent presque toutes les populations d'  étoiles de mer sur les cotes des Etats Unis depuis plus d'un an se caractérise par la perte de leurs bras et la putréfaction rapide de leur corps. La première hécatombe a été constaté en  2013, et la maladie affecte aujourd'hui au moins 20 espèces d'étoiles de mer tout le long de la côte du Pacifique. 

Découvrir la racine d'une maladie si récemment constaté n'était pas chose facile.

"Il y a environ 10 millions de virus dans une goutte d'eau de mer," explique  dans un communiqué, " Kevin Lafferty, un spécialiste des maladies marines, dans un récent communiqué. Il s'agissait donc de rechercher une aiguille dans une botte de foin."

Selon l'étude du professeur Hewson et ses collègues, c'est en comparant les échantillons d'étoiles de mer malades mais vivantes à des échantillons du siècle passé, recueillis dans les données des musées et des instituts marins qu'ils ont pu identifié le virus SSaDV (Sea Star Associated Densovirus)  comme responsable de la maladie 

Les chercheurs ont remarqué lors de leur recherche qu'un vieux virus semble avoir discrètement circuler dans le Pacifique pendant les 72 dernières années, il semble même qu'il ait été détécté dés 1942, puis de nouveau en 1980, en 1987 et en 1991. Toutefois, la raison pour laquelle la maladie voit aujourd'hui son essors soudain reste une profonde énigme.

Les auteurs de l'étude suggèrent que la maladie peut avoir atteint le seuil épidémique en raison de la surpopulation des étoile de mer ou voir des changements environnementaux, ou encore qu'une mutation infime dans la souche du virus se soit depuis peu déclenché.

Il y a urgence a approfondir nos recherches car les enjeux sont important, en effet l'étoile de mer est un animal clé dans la chaîne alimentaire des fonds marins .

© Nature Alerte
Le Japon a promis mardi de réduire des deux tiers ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique, dans le but de convaincre la communauté internationale de l'autoriser à y reprendre la chasse aux cétacés à des fins scientifiques. 

Les Japonais envisagent de reprendre la prospection dans l'océan Antarctique l'année prochaine, en dépit d'une interdiction prononcée par la plus haute instance juridique des Nations unies.

Les Nippons avaient été contraints de renoncer à la prochaine saison 2014-2015 de prises de baleines dans cette zone, après un arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) qui, saisie par l'Australie, a jugé que le Japon détournait à des fins commerciales une activité présentée comme étant destinée à la recherche animale. Toutefois, comme le redoutaient les organisations écologistes, Tokyo espère contourner cette décision en donnant à la mission controversée une tournure plus scientifique afin de recommencer en 2015-2016. 

Dans le nouveau plan présenté à la Commission baleinière internationale (CBI) et à son comité scientifique, le Japon a fixé un nouvel objectif annuel de 333 petits rorquals, contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné, a précisé le gouvernement dans un communiqué. 

Ce niveau de capture est présenté comme "nécessaire" pour obtenir des informations sur l'âge de la population baleinière, données dont le Japon dit avoir besoin afin de définir le plafond de capture sans nuire à l'espèce et pour en préserver la durabilité. 

Tokyo a également limité la période de recherche à 12 années à partir de l'exercice 2015, en réponse aux critiques de la Cour sur la durée indéterminée de son précédent programme. 

"Nous allons expliquer le nouveau plan de façon précise afin d'obtenir l'assentiment des autres pays", a déclaré aux journalistes le ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche, Koya Nishikawa.


Source © Belga
lundi 17 novembre 2014
La foudre va s’abattre beaucoup plus souvent d’ici la fin du siècle lors d’orages plus fréquents dus au réchauffement climatique qui feront plus de victimes et occasionneront davantage de dégâts ou de feux de forêt.

Cette recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science avance qu’il y aura environ 50% d’éclairs en plus aux Etats-Unis d’ici la fin du siècle.

« Avec le réchauffement, les orages deviennent plus explosifs », relève David Romps, professeur de sciences de la terre à l’Université Berkeley, en Californie, principal auteur de ces travaux.

« Ce phénomène s’explique par l’accroissement de la vapeur d’eau dans l’atmosphère qui alimente le mouvement des courants d’air chaud », explique-t-il. Or la montée de ces courants chauds vers les masses d’air froid chargé de particules de glace provoque plus de décharges électriques.

« Nous savons déjà que plus rapide est la remontée des masses d’air chaud dans la plus haute atmosphère, plus il y a d’éclairs. Et plus il y a de précipitations, plus il y a d’éclairs », a ajouté ce scientifique.

La plus grande fréquence des coups de foudre blessera ou tuera un plus grand nombre de personnes, sachant qu’actuellement environ un millier de personnes en sont victimes chaque année aux Etats-Unis.

Un autre impact important de ce phénomène sera l’accroissement du nombre d’incendies de forêt puisque la moitié, et le plus souvent les plus difficiles à contenir, sont déclenchés par la foudre.

Avec cette recherche, ces scientifiques ont pu déterminer que le niveau des précipitations et la vitesse de remontée des masses d’air chaud dans l’atmosphère étaient des bons indicateurs pour prédire la fréquence de la foudre.

Ainsi, près de 77% des coups de foudre peuvent être prédits à partir de ces deux paramètres.

« Nous avons été surpris par le taux élevé de prédiction de la foudre » permis par ces deux paramètres, a ainsi noté David Romps.

Après avoir analysé onze modèles climatiques différents, ces chercheurs ont déterminé que pour chaque augmentation d’un degré de température, la fréquence des coups de foudre frappant la Terre augmentait de 12%.

Comme les scientifiques s’accordent à penser que les températures augmenteront sans doute de 4°C d’ici la fin du XXIe siècle si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au rythme actuel, il y aura donc près de 50% d’éclairs supplémentaires qui frapperont la Terre.

La plus grande fréquence de la foudre va aussi probablement générer de plus importantes quantités d’oxyde nitreux dans l’atmosphère, qui est un puissant gaz a effet de serre et joue un rôle clé dans la chimie atmosphérique, relèvent aussi les auteurs.

Toutefois, ceux-ci reconnaissent ne pas comprendre totalement la raison pour laquelle l’énergie électrique dans l’atmosphère augmente avec le réchauffement climatique. Les chercheurs pensent que cela s’explique par les propriétés physiques de l’eau.

L’air chaud contient plus de vapeur d’eau que l’air froid. En outre, la quantité de vapeur d’eau que l’air peut contenir accroît exponentiellement avec la température.

Puisque la vapeur d’eau est le carburant des orages, le taux des éclairs dépend très probablement de la température, selon eux. Ces scientifiques prévoient d’effectuer d’autres recherches pour étudier la distribution et l’augmentation de la foudre sur l’ensemble des Etats-Unis.

Source © AFP

vendredi 26 septembre 2014
L'eau de la Terre, ou des météorites ou même celle congelée dans les cratères lunaires est antérieure à la naissance du système solaire, révèle une étude publiée jeudi dans la revue Science. 

Les scientifiques ont longtemps débattu pour savoir si l'eau du système solaire provenait de la formation de la glace ionisée lors de la formation du système solaire, ou si au contraire son origine se trouvait déjà dans les nuages des gaz froids interstellaires à partir desquels le soleil lui-même a été formé. 

Lauren Cleeves, étudiante doctorante de l'Université du Michigan,étudie la façon dont la radioactivité, les rayons cosmiques galactiques et les autres phénomènes à haute énergie de l'univers influent sur les amas de matière qui entourent les jeunes étoiles et planètes en cours de formation. Son étude a été publiée dans le numéro de cette semaine de la revue Science.

Son étude démontre que les conditions dans le système solaire primitif n'étaient pas réunies pour la synthèse de molécules d'eau. 

"Sans la possibilité d'apparition de nouvelles molécules d'eau lors du processus de la création de notre système solaire , le seul endroit d'où l'eau contenue dans notre système puisse provenir, vient probablement des glaces chimiquement riches des gaz interstellaires antérieurs à la formation du système solaire lui même".

"Il est d’ailleurs incroyable que ces glaces aient survécu à l'ensemble du processus de la naissance stellaire," a t 'elle déclaré à Reuters. 

Pour le démontrer, elle et son équipe ont comparé par modèles informatiques les ratios d'hydrogène avec l'isotope lourd des deutériums, qui varient dans l'eau au fil du temps. 

Pour atteindre les ratios trouvés dans les échantillons de météorites connus, ou encore dans l'eau des océans de la Terre, il faut qu'au moins une partie de l'eau se soit formée avant la naissance du soleil ont conclu les scientifiques. 

Ce processus observé doit probablement être le même pour la création des autres systèmes solaires de l'univers, ce qui suggère que des conditions hospitalières pour la vie pourrait exister ailleurs que sur Terre. 

Un deuxième article de la revue Science de cette semaine informe de la découverte d'une molécule contenant du carbone ramifié impliqué dans la création d'étoiles. Cette molécule, appelée iso-propyle cyanure (i-C3H7CN), a été découverte dans un nuage de gaz géant appelé Sagittarius B2, région la plus massive de formation d'étoiles dans la Voie Lactée, par l'observatoire ALMA au Chili. 

Bref, il existe probablement un seuil dans la conscience humaine au delà duquel elle acquiert le sens de sa responsabilité. L'action humaine de polluer l'eau à grande échelle doit probablement être une reconnaissance cognitive, issue elle, de bien après les faits.


© Nature Alerte


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dimanche 29 juin 2014
Ci-dessus le champ magnétique mesuré à la surface de la Terre par les trois satellites européens SWARM, au cours du mois de juin 2014. 

La couleur rouge désigne les zones où le champ magnétique terrestre est le plus fort, et la couleur bleue celles où le champ magnétique terrestre est le plus faible. 


Le champ magnétique de la Terre est en train de s'affaiblir, révèlent les scientifiques de l'Agence Spatiale Européenne grâce aux mesures effectuées au cours de ces six derniers mois par les trois satellites SWARM.

Le champ magnétique terrestre, ce précieux bouclier qui nous protège des rayons cosmiques ainsi que du vent solaire, est en train de s'affaiblir. Tel est le constat dressé par les scientifiques qui ont analysé les données recueillies par les trois satellites SWARM, lancés en novembre 2013 par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) afin d'étudier le magnétisme terrestre.

Selon ces scientifiques, le champ magnétique terrestre s'affaiblirait de façon particulièrement marquée dans l'hémisphère occidental.

Toutefois, à l'intérieur de cette tendance globale à l'affaiblissement du champ magnétique terrestre, les scientifiques de l'ESA ont aussi repéré une tendance au renforcement de ce champ dans certaines zones du globe, comme le sud de l'Océan Indien.

Quelles pourraient être les conséquences de cet affaiblissement global ? Il pourrait engendrer un accroissement de la quantité de rayonnement en provenance de l'espace, avec par exemple une augmentation des dysfonctionnements affectant les dispositifs spatiaux (satellites), mais aussi terrestres. Quant à nuire à la santé humaine, une telle hypothèse n'est pour l'instant pas d'actualité. En effet, il faudrait pour cela que l'affaiblissement du champ magnétique soit beaucoup plus important que celui mesuré par la constellation SWARM.

Pourquoi le champ magnétique de la Terre s'affaiblit-il ? Si pour l'instant, les scientifiques n'ont pas de réponse précise à apporter à ce phénomène, une vieille hypothèse refait toutefois surface : celle de l'inversion du champ magnétique terrestre.

En effet, selon certains scientifiques, cet affaiblissement du champ magnétique de la Terre pourrait annoncer son inversion prochaine. Un phénomène qui se produit en moyenne tous les 250 000 ans, et qui s'est déroulé pour la dernière fois il y a 780 000 ans (soit une période de temps bien plus élevée que l'intervalle moyen entre deux inversions). Une inversion qui, si elle devait se produire bientôt, s'étalerait sur plusieurs milliers d'années : les pôles magnétiques se déplaceraient alors sur toute la surface du globe, causant probablement des dysfonctionnements importants dans les installations électroniques spatiales et terrestres, mais sans pour autant priver la Terre de son bouclier magnétique nécessaire à la vie durant cette période.

Pour l'instant cependant, les scientifiques demeurent prudents, et attendent d'en savoir plus au cours des prochains mois avant d'émettre une quelconque hypothèse.

Notons que cette incapacité actuelle des scientifiques à apporter une réponse précise à cet affaiblissement du champ magnétique terrestre s'explique par le fait que ce dernier est causé par plusieurs facteurs distincts, dont les contributions respectives au magnétisme terrestre "global" sont parfois difficiles à démêler. De fait, si la contribution principale au champ magnétique terrestre provient de la rotation du noyau terrestre, d'autres facteurs sont également à l'oeuvre : le champ crustal (ce champ magnétique est causé par des roches aimantées situées dans la croûte terrestre), ou encore les interactions magnétiques entre la Terre et le Soleil.

Signalons enfin qu'un autre résultat important a été également fourni par les trois sondes SWARM : le pôle Nord magnétique est en train de se déplacer en direction de la Sibérie (lire l'article "Le pôle Nord magnétique se déplace vers la Sibérie").

Sources : ESA/DTU Space

mardi 4 février 2014
Les énormes vagues qui ont frappé dimanche le littoral du nord de l'Espagne ont causé de nombreux dégâts matériels dont la destruction de "la plus grand exposition de calamars géants" du monde, ont annoncé ses responsables.

"La tempête a complètement détruit le rez-de-chaussée et le premier étage", a expliqué à l'AFP Luis Laria, directeur du Centre du Calamar Géant situé dans le port de Luarca, dans les Asturies.

"Quatre exemplaires parmi les plus emblématiques ont disparu" sur les 14 que comptaient le centre, soit "la plus grande exposition existant dans le monde" dédiée au calamar géant, a-t-il ajouté.

L'un des spécimens perdus mesurait près de 14 mètres de long.

Derrière lui résonnait le bruit des travaux de "déblaiements pour tenter de sortir les calamars géants qui sont sous tous les décombres de ce désastre", expliquait-il par téléphone.

"Nous pourrions récupérer l'exposition permanente mais les dégâts aussi bien sur l'infrastructure que sur le musée son considérables", ajoutait-il, estimant les dégâts à quelque deux millions d'euros.

Le centre est dédié exclusivement à l'étude de l'Architeuthis dux, "le calamar que décrivait Jules Verne dans +20.000 lieues sous les mers+", a précisé Luis Laria.

"Nous parlons de dégâts non seulement économiques mais aussi émotionnels car il s'agit de 20 ans de travail", témoignait-il.

Des vagues géantes de plus de 10 mètres de haut se sont abattues dimanche sur le littoral du nord de l'Espagne, causant de nombreux dégâts.

Les services de secours recherchaient toujours lundi le corps d'un adolescent emporté la veille par une vague en Galice.

Au Pays Basque, des torrents d'eau de mer ont envahi les rues de la ville touristique de Saint-Sébastien.

Source: © AFP

mercredi 22 janvier 2014
La pollution atmosphérique croissante en Chine et dans d'autres économies émergentes d'Asie contribuerait à renforcer les cyclones hivernaux dans le Pacifique du Nord-ouest, rapporte une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.

Depuis le milieu des années 90 et le décollage de l'économie chinoise, les cyclones d'hiver au niveau des moyennes latitudes (nord-est de la Chine, Japon et Corée du Sud) s'accompagnent de vents plus forts et de pluies plus importantes, disent les chercheurs.

À partir de modélisations, l'étude établit un lien entre ces cyclones plus puissants et la pollution croissante dans la région due aux particules fines liées aux activités humaines.

Les particules atmosphériques modifient la distribution de chaleur dans l'air et la formation des nuages ainsi que certaines de leurs propriétés physiques, explique à l'AFP Yuan Wang, chercheur au Jet Propulsion Laboratory, à l'Institut de technologie de Californie.

Selon les simulations, l'intensité des cyclones de moyennes latitudes s'en trouve significativement renforcée. «Nous n'avons pas trouvé de modifications évidentes dans la fréquence ou la localisation des tempêtes», a toutefois précisé le chercheur.

Ces conclusions signifient que la lutte contre la pollution de l'air en Chine a donc des implications sur le climat global, et «pas seulement pour la santé au niveau régional», souligne l'étude.

La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et préoccupés par l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.

Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, en raison essentiellement des émissions des centrales à charbon. Les niveaux de particules fines ont ainsi dépassé de 27 fois, lors d'un nouveau pic survenu en janvier à Pékin, les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les autorités chinoises ont annoncé en septembre leur intention de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017.

Source © AFP

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mercredi 15 janvier 2014
Les processus chimiques menant à la destruction de l'ozone au-dessus des pôles sont depuis longtemps reconnus par la présence de composés chlorés et bromés dans l'atmosphère. Ces processus sont à l'origine de la destruction observées de l'ozone lors des phénomènes de trous d'ozone en Antarctique et au-dessus du pôle Nord. 

Néanmoins, l'importance relative des composés chlorés et bromés causant la destruction de l'ozone dans différentes régions de l'atmosphère n'avait jusqu'ici pas encore été clairement déterminée. 

C'est chose faite par l'Institut de technologie de Géorgie

L'étude a été publié le 12 Janvier dans la revue Nature Geoscience et a été soutenu par la National Science Foundation ( NSF ) ,qui fait partie du programme international OASIS.

Les scientifiques qui étudient l' atmosphère au-dessus de Barrow , en Alaska, ont mis en évidence pour la première fois des niveaux de chlore moléculaire sans précédent dans l'air .

Les chercheurs ont directement mesuré les niveaux de chlore moléculaire dans l'Arctique au printemps de l'année 2009 sur une période de six semaines en utilisant l'ionisation chimique par spectrométrie de masse . 

Au début, les scientifiques étaient très sceptiques quant à leurs données , ils ont passé plusieurs années pour s'assurer que leurs conclusions étaient exactes .

Le niveau de chlore moléculaire à Barrow a été mesurée à 400 parties par billion , une concentration très élevée en considérant que les atomes de chlore sont de courte durée dans l'atmosphère parce qu'ils sont des oxydants puissants et sont donc très réactifs avec d'autres produits chimiques .

Ils peuvent oxyder de nombreux constituants de l'atmosphère y compris le méthane et le mercure et ainsi activer la chimie du brome , qui est un oxydant plus fort que le mercure élémentaire . Le Mercure oxydé devient plus réactif lui aussi et peut se déposer sur les glaces et les écosystèmes de l'Arctique .

Des études précédentes avait déjà démontré des niveaux élevés de mercure oxydé à Barrow et dans d'autres régions polaires . 

Nous savons aussi que la principale source de mercure élémentaire dans les régions arctiques viennent des usines de charbon dans le monde entier .

Quant au Chlore moléculaire il est si réactif qu'il produit une très forte influence sur la chimie atmosphérique dans la région des pôles.

La source du chlore moléculaire vient elle trés probablement du chlorure de sodium dans le sel de mer, il réagit à la lumière du soleil pour produire des atomes de chlore . 

Cette étude révéle que les atomes de chlore sont l'oxydant dominant à Barrow .

La glace de mer est en train de changer de façon spectaculaire en arctique, nous traversons une période où nous n'avons absolument aucun pouvoir de prédiction sur ce qui va se passer avec ces reactions chimiques à venir dans le pôle nord avoue le Pr Huey. Nous sommes vraiment dans le noir concernant cette forte concentration de chlore que nous avons mesuré.

© Nature Alerte
vendredi 10 janvier 2014
La fermeture de bibliothèques du ministère des Pêches et des Océans du Canada et la destruction des ouvrages scientifiques qu'elles contenaient suscitent la consternation et la colère des chercheurs canadiens qui y voient une décision "idéologique".

Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.

De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.

Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.

"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.

Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.

Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).

Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".

La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.

"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.

Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.

Des ouvrages numérisés

"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.

"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.

Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.

Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.

De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.

Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.

En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.

"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.

Source: © AFP

mardi 7 janvier 2014
Mauvaise nouvelle pour débuter l'année. Le réchauffement climatique pourrait être plus grave que prévu. Il faut s'attendre, en moyenne, à une hausse des températures d'au moins 3°C quand, sous l'effet des activités humaines, la concentration de gaz carbonique (ou dioxyde de carbone) dans l'atmosphère aura doublé. «Ce qui devrait se produire vers le milieu du siècle, dans une cinquantaine d'années », attend Steven Sherwood, un expert du climat.

Si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2) notamment produit par la combustion de gaz naturel, de pétrole ou de charbon, la température devrait grimper d'au moins 4 °C à la fin du siècle et de plus de 8 °C vers 2200, selon une recherche publiée ce 2 janvier dans la revue Nature. 

Ce travail est signé par le Pr Steven Sherwood de l'université de New South Wales, dans la banlieue de Sydney (Australie), et par deux chercheurs français du laboratoire de météorologie dynamique et de l'Institut Pierre-Simon Laplace (CNRS/université Pierre et Marie Curie).

Cette étude resserre la fourchette de prédictions réalisées sous l'égide du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui «depuis 1990, restait comprise, en gros, entre 1,5 °C et 4,5 °C» pour un doublement du CO2, rappellent deux chercheurs japonais dans un commentaire publié dans la même édition de Nature.

Échange de vapeur d'eau et convection

D'après les trois auteurs de la nouvelle étude, la mauvaise compréhension des mécanismes de formation de ces nuages bas serait responsable du grand écart entre les estimations les plus basses (+1,5 °C) et les plus hautes (+4,5 °C) des différents modèles. La plupart des programmes modélisant l'évolution du climat auraient surestimé le taux de formation de nuages bas, situés entre 2 km et 3 km au-dessus des océans dans les zones tropicales, à partir de l'évaporation de l'eau. 

Ces nuages réfléchissent la lumière solaire, ce qui limite le réchauffement de la Terre. Les climatologues pensaient jusqu'à présent que le réchauffement, en augmentant l'évaporation de l'eau des océans, augmenterait du coup le taux de formation de ces nuages.

Mais les observations du monde réel montrent que les courants ascendants de vapeur d'eau remontent à différentes altitudes dans l'atmosphère. L'augmentation globale des températures devrait accélérer cette circulation de la vapeur d'eau entre la basse atmosphère et les plus hautes couches. Cela aurait comme conséquence d'assécher les couches les plus basses, réduisant ainsi les chances de formation de nuages bas qui interceptent les rayons solaires et limitent les apports de chaleur.

Il faudrait donc revoir les modèles climatiques avec cette nouvelle approche. «Sous l'effet du réchauffement climatique, moins de nuages devraient se former », assure Steven Sherwood. Avec ses collègues français, le chercheur australien a appliqué son approche à 43 modèles informatiques du climat qui peuvent tenir compte de l'impact «de convection entre la basse et la moyenne troposphère tropicale ». Ces échanges de vapeur d'eau entre les nuages bas et ceux de moyenne altitude expliqueraient, pour moitié, ces ajustements.

Conscient des limites de son approche, le Pr Sherwood attend les Cassandre : «Des sceptiques aiment à critiquer les modèles du climat qui seraient erronés, et nous sommes les premiers à admettre qu'ils ne sont pas parfaits. Mais nous avons trouvé des erreurs faites dans les modèles qui attendent le plus faible réchauffement climatique, pas dans ceux qui prévoient le plus fort réchauffement.»


Source: © Dossier FigaroPartner
jeudi 31 mai 2012
La fermeture de cinq laboratoires fédéraux qui surveillent la pollution chimique dans les lacs et les océans soulève l'indignation dans les milieux scientifiques au pays.

Une centaine de chercheurs et de professeurs demandent au premier ministre Stephen Harper de revenir sur cette décision, prise par Pêches et Océans Canada dans la foulée du dernier budget fédéral.

Peter Hodson, professeur de biologie à l'Université Queen's, à Kingston, a fait parvenir une lettre en ce sens aujourd'hui à M. Harper.

«En dernière analyse, les programmes de recherche qui protègent les poissons et les mammifères marins sont les mêmes qui vont protéger les Canadiens et leur économie des effets néfastes de la contamination chimique», écrit M. Hodson dans sa lettre, que La Presse a obtenue.

Les cinq laboratoires de Pêches et Océans Canada étudiant l'écotoxicologie ont subi des profondes coupes ou des fermetures dans les dernières semaines. Ils sont situés à Sidney (C.-B.), Winnipeg, Burlington (Ontario), Mont-Joli, Moncton et Dartmouth (N.-É.). Ils ont été cruciaux depuis des décennies pour détecter les menaces chimiques pour l'environnement. Ils ont diagnostiqué par exemple la contamination des bélugas ou l'effet du phosphore des détergents sur les lacs, une cause des algues bleues.

Parmi les scientifiques qui ont perdu leur poste, on peut mentionner le biologiste Peter Ross, à l'Institut des sciences de la mer de Sidney, en Colombie-Britannique. Il est l'un des plus grands experts mondiaux des effets de la pollution chimique sur les mammifères marins.

Le vétérinaire et pathologiste Daniel Martineau, de la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, est l'un des signataires de la lettre. Selon lui, les coupes fédérales sont «dévastatrices autant pour la science que pour le milieu environnemental» et elles témoignent d'un choix idéologique.

«Avec tous les problèmes environnementaux que l'on a maintenant, le gouvernement Harper a choisi simplement de supprimer les moyens qu'il avait de détecter la pollution, dit-il. Quand on ne voit pas le problème, c'est comme s'il n'y en avait pas.»



Source : La presse.ca



lundi 14 mai 2012
D'après des experts allemands, la quantité importante d'urine dans le lac Eichbaum, en Allemagne, serait l'origine de la mort de plus de 500 poissons. En réalité, l'urine aurait favorisé la prolifération d'algues ayant provoqué l'empoisonnement des animaux.

"Les nageurs qui urinent dans le lac ont favorisé l'introduction d'un grand nombre de phosphates" a expliqué un porte-parole de l'association de pêche Hamburger. 

"Nous avons calculé qu'un nageur déversait en moyenne un demi-litre d'urine par jour". (???)

Les phosphates contribuent à l'accumulation des algues bleu-vert. Les nageurs sont d'ailleurs actuellement interdits de baignade dans le lac en raison de la prolifération de ces algues.

Pour expliquer ces morts de poissons, d'autres accusent les patineurs qui, durant l'hiver, réveillent les poissons en glissant sur la glace. Ceux-ci ne trouvent alors pas suffisamment d'oxygène et meurent. 

La municipalité a demandé aux scientifiques de vérifier ces hypothèses afin de mieux protéger les poissons du lac.

Source 7/7 .be 

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....Même un Dieu serait parfois incapable de percer les mystères des dernières découvertes de nos scientifiques...

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...Ben tiens ...pour le coup...je vous offre un contrevenant pris en flag par camera infrarouge...
 

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