...

Affichage des articles dont le libellé est surconsommation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est surconsommation. Afficher tous les articles
vendredi 2 octobre 2015
Entre 2009 et 2013, pas moins de 2,3 milliards de tonnes de poissons ont fini à la poubelle

Les chercheurs ont évalué que la quantité de produits de la mer qui aboutissent à la poubelle fournirait assez de protéines pour nourrir jusqu’à 12 millions d’êtres humains.

Alors que les stocks mondiaux de poissons sont en chute libre, une toute nouvelle étude américaine révèle que près de la moitié des produits de la mer destinés à la consommation humaine aux États-Unis sont tout simplement jetés aux ordures.

Une enquête approfondie menée par des chercheurs du Center for a Livable Future (CLF) de la Johns Hopkins University estime qu’entre 2009 et 2013, des 4,7 milliards de tonnes de poissons extraites des océans chaque année pour approvisionner le seul marché américain, pas moins de 2,3 milliards de tonnes ont fini à la décharge.

Cet énorme gaspillage survient tout au long de chaîne d’approvisionnement, de l’hameçon à l’assiette, mais jusqu’à 63 % des pertes découlent du dernier maillon, celui du consommateur. Les prises accidentelles de l’industrie sont tout de même l’origine de 16 à 32 % des ressources pêchées en vain, soit plus de 573 millions de tonnes par années. Enfin, 13 % à 16 % des produits de la mer sont perdus au cours de leur distribution et de leur mise en vente dans les commerces de détail.

Ce portrait troublant du gaspillage des ressources marines survient alors que la demande de poisson sur les marchés s’accroît chaque année, dopée par les recommandations nutritionnelles prônant une consommation accrue de produits de la mer en général. Mais l’alimentation des Américains, grands consommateurs de viandes, est encore loin des cibles recommandées. Il faudra en fait doubler l’approvisionnement en produits de la mer pour atteindre les cibles fixées par les dernières Lignes directrices alimentaires américaines en 2010.

« Si on nous suggère de manger plus de poissons et que la ressource est déjà sévèrement menacée, il est urgent de réduire le gaspillage des produits de la mer », fait valoir David Love, auteur principal de l’étude, chercheur à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, qui enjoint aux pouvoirs publics, à l’industrie et aux consommateurs de changer leur façon de faire pour minimiser ces pertes.

Nourrir 12 millions d’humains

Pour illustrer l’ampleur de ce gaspillage annuel, les chercheurs ont évalué que la quantité de produits de la mer qui aboutissent à la poubelle fournirait assez de protéines pour nourrir jusqu’à 12 millions d’êtres humains. Les 2,3 milliards de tonnes gaspillées seraient aussi suffisantes pour combler jusqu’à 36 % du fossé qui sépare la consommation actuelle de poisson des Américains de la quantité suggérée par le guide alimentaire des États-Unis.

Ce constat survient au moment où les impacts combinés de la surpêche, des changements climatiques, de la destruction des habitats, de la pollution, et de l’usage des ressources halieutiques à d’autres fins que la consommation humaine mettent en péril les ressources mondiales de poissons et d’autres produits de la mer.

Dans un récent rapport intitulé Planète vivante – Océans, le Fonds mondial pour la nature (WWF) révélait que les stocks de poissons avaient chuté en moyenne de moitié en 40 ans, et que les populations de certaines espèces très consommées, dont le thon et le maquereau, subissaient des reculs de plus de 75 %. Entre 1960 et 2012, la consommation moyenne mondiale par habitant a grimpé de 9,9 à 12,2 kg, exerçant une pression sans précédent sur les écosystèmes des océans.

Sensibilisation

Même s’il n’existe pas de chiffres précis sur l’état de la situation au Canada, un portrait mondial du gaspillage alimentaire dressé en 2011 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et la culture (FAO), estimait à 50 % la proportion de produits de la mer gaspillés aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Selon Sophie Paradis, directrice pour le Québec de WWF Canada, ces chiffres démontrent l’ampleur de la sensibilisation qui reste à faire pour conscientiser les consommateurs à l’impact de leurs gestes quotidiens sur l’état des ressources océaniques. « On est encore dans une culture d’abondance, où les gestes ne suivent souvent pas le discours. Pourtant, le Canada est un pays où les pêcheries emploient 70 000 personnes et comptent pour trois milliards de dollars du PIB. On devrait être encore plus sensibles à cette ressource », estime Sophie Paradis, directrice pour le Québec du World Wild Fund.

Selon cette dernière, une grande partie de ce gaspillage pourrait être évitée si les consommateurs s’en tenaient aux produits de la mer affichant la certification de pêche responsable et durable du Marine Stewardship Council (MSC). Le sceau du MSC assure que les techniques de pêche utilisées minimisent le gaspillage lié à la prise accidentelle d’espèces non destinées à la consommation, qu’encouragent par ailleurs des techniques de pêche invasives. « Au Québec, il se fait une pêche responsable du homard, de la crevette et du crabe des neiges dans le Golfe du Saint-Laurent, qui démontre qu’on peut gérer ses ressources fragiles de façon intelligente », ajoute-t-elle.

L’enquête de la Johns Hopkins University souligne à cet égard que certaines industries affichent toujours des taux de prises accidentelles inacceptables, notamment dans le secteur du golfe du Mexique où jusqu’à 75 % de la récolte des crevettiers, effectuée avec des chalutiers raclant les fonds marins, est jetée après le tri.

« Nous ne suggérons pas que toutes ces prises soient destinées au marché alimentaire. Il serait préférable que ces poissons pêchés par accident soient retournés à la mer en raison de la faible durée de vie de ces produits sur les tablettes », affirme Roni Neff, directrice du Food System Sustainability and Public Health Program.

Par ailleurs, Mme Paradis croit qu’il presse de réviser les directives nutritionnelles en fonction de la disponibilité des espèces marines. « Les populations de certains pays sont déjà en situation d’insécurité alimentaire en raison de la surpêche. Il faut s’adapter ces guides à la disponibilité des espèces et non le contraire », croit-elle.

Source © Le Devoir


Vous avez aimé cet article
Votre soutien à Nature Alerte 
nous est précieux il assure notre indépendance 
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)
                                                                                                                                                                   




lundi 1 juin 2015
Cette infographie, publiée le 4 avril et reproduite avec l’aimable autorisation de La Nación, mesure l’empreinte écologique de l’humanité : les surfaces agricoles et l’eau nécessaires pour produire les ressources que nous consommons et absorber les déchets générés. 

Notre empreinte augmente, tandis que les surfaces disponibles se réduisent.

Source © Courrier International


mercredi 18 mars 2015
Dernièrement, l'agence américaine de protection de l'environnement diffusait une alerte pollution pour le fleuve Mississippi en raison d'un important déversement de pétrole à cause du déraillement dans l'illinois d'un train transportant 103 voitures de pétrole brut . 17 voitures portant chacune environ 100000 litres de pétrole brut qui se sont déversés dans la nature. Jusqu'à aujourd'hui les responsables de l'EPA n'ont jamais indiqué la quantité de pétrole qui s'est déversée dans le fleuve , mais il reste à noter qu'une zone humide saisonnière a été gravement affectée et que l'agence indiquait alors que le haut Mississipi risquait une contamination... Depuis... silence radio.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un des fleuves les plus importants d'Amérique du Nord soit touché de plein fouet par une marée noire. 

En effet rien qu'en un an , le Mississippi, le Yellowstone, le Missouri, l'Ohio et de nombreuses rivières affluentes ont été contaminés par du pétrole brut en fuite. Déraillements de trains , accidents de barges et nombreuses ruptures de pipelines les ont salement et gravement pollués. 

Et ceci n'est que la partie haute de l'iceberg, voici pour rappel les incidents les plus importants qui ont touchés les fleuves américains ces dernières années. 

Sur le Mississippi 

En plus de la marée noire qui l'a souillé ce mois ci, le Mississippi a déjà souffert d'une fuite de quantité inconnue d'éthanol le mois dernier, après qu'un train de marchandises ait déraillé et glissé sur la rivière gelée dans l'état de l'Iowa. 

En 2014 un incident beaucoup plus grave déversait plus de 500 000 litres de brut léger dans le fleuve en Louisiane après qu'une barge transportant du pétrole se soit heurté à un remorqueur entre Baton Rouge et la Nouvelle Orléans. Plus de 100 kilomètres de la rivière avait dû être fermé à la circulation navale après l'incident pour permettre le nettoyage. 

En 2013, une autre barge transportant plus de 300 000 litres de pétrole s'écrasait sur le pilier d'un pont ferroviaire, provoquant une marée noire visible sur plus de 5 kms. 

En 2012, c'est encore une barge pétrolière accidentée qui déversait 10.000 litres de pétrole dans le fleuve. 

En 2008, environ 1 millions de litres s'y sont déversés quand une barge s'est brisé en deux après une collision. 

Ça commence a faire beaucoup ne trouvez vous pas? ...Mais attendez donc de lire la suite

La rivière Yellowstone n'est pas en reste

La rivière Yellowstone été victime de l'un des plus graves et plus tragiques incidents liés au pétrole en 2015. 

En Janvier dernier, un pipeline passant sous la rivière s'est rompu, laissant s’échapper dans ses eaux plus de 200 000 litres de pétrole brut. Des milliers de résidents du Montana furent touchés en raison de la contamination potentielle des eaux potables. Le nettoyage s'est avéré très difficile, la rivière était si gelée que le pétrole est resté confiné sous d'épaisses couches de glace. 

Déjà en Juillet 2011, 240 000 litres de brut se déversaient dans la rivière à environ 300 kilométres en amont de cet incident. 

La rivière Ohio n'est pas en reste non plus

En Aout 2014 une fuite de 30 000 litres de diesel touchait la rivière Ohio. Le département de l'eau de Cincinnati a été contraint alors de fermer temporairement les vannes de pompages des eaux pour la distribution, et plus de 20 kilométres de la rivière restaient fermé au transport. 

Quelques mois auparavant, environ 6000 litres d'un lubrifiant extrêmement toxique à base d'huile se déversaient dans un affluent de la rivière, après une défaillance de l'équipement d'un puits d'extraction de gaz de schiste. 

Et le Missouri alors me direz vous

Eh bien figurez vous qu'en Janvier dernier il a été touché par le plus important déversement jamais enregistré dans le Dakota du Nord et ce à cause d'une méga fuite de déchets de forage d'eau salée. Près de 12 millions de litres de déchets huit fois plus salée que l'eau de mer, et donc totalement mortelles pour la végétation, s'y sont déversées lors de la rupture d'un pipeline. Karl Rockeman, le directeur de la qualité de l'eau au ministère de la Santé du Dakota du Nord, a déclaré au Herald que des "niveaux" élevés de contamination ont été retrouvés tout le long de la rivière Muddy, un affluent du Missouri. depuis ...silence radio ...

...bon...ok 

ET sinon qu'en est il du reste des rivières du pays, et bien voici quelque petites explications qui vous éclaireront pour comprendre la carte jointe ci-dessous


  • 1. la San Joaquin 

La mauvaise gestion de l'eau et les dérivations excessives ont totalement asséché la rivière sur de nombreux tronçons, menaçant ainsi la qualité de l'eau, les poissons et la faune sauvage, l'agriculture et laissant désormais les communautés environnantes vulnérables en approvisionnement en eau.

  • 2. le haut bassin du Colorado 

La santé des riverains, les poissons, la faune, la flore, l'agriculture et les loisirs sont désormais menacés par de nouveaux détournements proposées à cause de la demande croissante d'eau. 

  • 3. Sur le Mississippi moyen

Aujourd'hui un projet de digues essayent de sauver le fleuve dans sa partie moyenne. Selon les autorités les digues tenteraient de réguler la rivière à travers les plaines inondables et de fournir un habitat vivable pour les populations de poissons et la faune actuellement en chute libre. 

  • 4. La rivière Gila 

Un détournement totalement inutile de l'eau et les nombreux pipelines qui la traversent sont nocifs pour les poissons et la faune, la santé de la rivière est gravement atteinte malgré que l'économie locales est entièrement tributaire des activités récréatives en plein air et le tourisme. 

  • 5. la San Francisquito Creek 

Le barrage de Searsville menace l'habitat en amont, diminue la qualité de l'eau, et pose des risques d'inondation pour les communautés locales. 

  • 6. la South Fork River Edisto 

Les puisements agricoles excessifs en amont menacent désormais gravement la santé de la rivière et les utilisateurs d'eau en aval, y compris les autres agriculteurs. 


  • 7. la White River dans le Colorado 

15000 nouveaux puits de gaz de schiste dans la région menacent de ruiner totalement la rivière, l'eau potable, les poissons et l'habitat faunique. 

  • 8. La White River dans le Washington 

Les populations de saumons, des truites arc en ciel, ont pour ainsi dire disparu de la rivière, en cause le barrage de Buckley . 

  • 9. le Haw River 

Les nombreuses zones de loisirs visitées par plus d'un million de personnes sont aujourd'hui gravement polluées par les eaux de ruissellement et les eaux usées. 

  • 10. les Rivers Clearwater / Lochsa 

Les eaux vives des ces rivières pittoresques sont aujourd'hui menacées par l'industrialisation et le transport des sables bitumineux canadiens sur les routes étroites des rives de ces rivières.

...

Bon soyons réaliste la pollution par marées noires des eaux de notre planète n'est finalement qu'un épiphénomène, n'est ce pas, et  qui ne mérite surement pas l'attention toute particulière que lui consacre la plupart de nos grands médias favoris, n'est ce pas?

...bon alors chut...hein...chut..chut...

Chers amis retournons vite à notre activité favorite, dormir, ça facilite les rêves...et enfin quoi, la consommation.

© Nature Alerte



Allez d'autres cartes ça fait joli

Pétrole

Agriculture





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



dimanche 21 décembre 2014
Il faudrait 42 kilomètres cube d'eau, soit environ une fois et demi la quantité maximum du plus grand réservoir du pays, pour mettre fin à la sécheresse frappant la Californie depuis trois ans, selon une nouvelle estimation de la NASA mardi.

Plus tôt cette année, au plus fort de la sécheresse, cette équipe de scientifiques a déterminé à partir de données satellitaires que les réserves d'eau dans les bassins des fleuves Sacramento et San Joaquin étaient largement sous les niveaux saisonniers normaux: il manquait 41.639 milliards de litres d'eau.

Utilisant le satellite GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) de la NASA, ils ont aussi estimé que depuis 2011 ces deux bassins fluviaux avaient vu leur volume d'eau baisser de 151 000 milliards (15 km cube) chaque année.

Cela représente plus d'eau que les 38 millions d'habitants de Californie en consomment annuellement pour tous leurs besoins, ont calculé les auteurs de cette étude objet d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union réunie cette semaine à San Francisco, en Californie.

Environ deux-tiers de ce déficit d'eau est dû à l'épuisement des poches souterraines dans la vallée centrale de la Californie.

Une autre étude effectuée début 2014 avec l'observatoire aérien de la neige de la NASA (Airborne Snow Observatory) a montré que le manteau neigeux dans la chaîne de la Sierra Nevada était deux fois moins épais que dans les estimations précédentes.

Cette observatoire embarqué dans un avion a permis les premières observations en haute définition du volume d'eau contenu dans la neige des bassins des rivières Tuolumne, Merced et Kings, ainsi que des lacs dans la Sierra Nevada et la rivière Uncompahgre dans la partie haute du bassin du Colorado.

L'observatoire permet de mesurer le volume d'eau contenu dans les couches de neige et le rayonnement solaire absorbé. Les scientifiques peuvent ainsi calculer le rythme de fonte de la neige et estimer le volume d'eau qui s'écoulera dans ces bassins.

«La couverture neigeuse de 2014 a été l'une des trois plus minces jamais enregistrées et la plus faible depuis 1977 quand la population de Californie était la moité de ce qu'elle est aujourd'hui», a souligné Tom Painter, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.

«Outre la diminution des réserves d'eau, la moins grande étendue de neige amplifie le réchauffement climatique en permettant au sol non recouvert qui est plus sombre d'absorber davantage de chaleur du soleil.

Source © AFP



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)






mercredi 27 août 2014
Depuis le 19 août 2014  la population mondiale a consommé l’intégralité des ressources à sa disposition pour toute l’année 2014. L’humanité a d’ores-et-déjà dépassé son quota en ressources naturelles pour l’année, soit un jour plus tôt qu’en 2013.

Le WWF tient à signaler qu’à partir d’aujourd’hui, nous sommes « dans le rouge » et que nous entrons en situation de déficit écologique, selon les données recensées par le Global Footprint Network, une organisation internationale de recherche environnementale.

Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule « le jour du dépassement » : la date à laquelle l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la biocapacité de la planète à savoir sa capacité à reconstituer les ressources de la planète et à absorber les déchets, y compris le CO2. Cette date symbolise ainsi un budget disponible épuisé pour l’année.

Depuis 2000, ce dépassement ne cesse d’avancer, selon les calculs réalisés par le Global Footprint Network, passant du 1er octobre en 2000 au 19 août cette année.


mercredi 2 juillet 2014
La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute-mer.

Lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres, la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, a relayé cet appel à destination des Etats membres.

Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a-t-elle relevé.

Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé, souhaitant que le débat s'engage aussi au niveau international.

Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants.

La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon. Ces données, remontant à avant 2009 et la réforme de la PCP, mériteraient d'être actualisées, selon la Commission européenne.

Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi-incontrôlée, a relevé Trevor Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté.

La Com réclame en conséquence qu'elles soient totalement bannies d'ici cinq ans.

Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans présenté le 24 juin aux Nations unies, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer.

Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

jeudi 26 juin 2014
Les merlus, rougets ou anchois risquent de disparaître de Méditerranée, si un effort supplémentaire n'y est pas livré contre la surpêche, a mis en garde jeudi la Commission européenne.

Présentant l'évaluation de Bruxelles sur l'état des stocks de poisson dans l'UE, en préalable à la fixation des quotas, la commissaire à la Pêche, la Grecque Maria Damanaki, a exprimé sa "vive inquiétude de voir la situation se détériorer à ce point en Méditerranée", qui est "largement surexploitée".

Elle a appelé les Etats à se mobiliser dans un "combat de longue haleine" et à livrer "des efforts considérables" pour sauvegarder "pour les générations futures" les ressources halieutiques méditerranéennes.

La tâche s'annonce difficile, au vu des défaillances traditionnelles des Etats de la région à réguler les activités de pêche, alors que la plupart des poissons et crustacés se concentrent dans la bande cotière.

Au moins 96% des stocks de fond, notamment rougets, merlus, ou crevettes sur lesquelles les scientifiques disposent de données sont du coup surexploitées, tandis que la surpêche frappe plus de 70% des stocks pélagiques, comme ceux de sardines ou anchois, selon la Commission.

Seule consolation, la connaissance a progressé pour cette mer, avec désormais des données sur une centaine de stocks, contre moins de trente en 2007.

La mer Noire est l'autre zone à risque: toutes les espèces profondes et un tiers des poissons de surface y sont menacées de disparition.

La Commission s'est par contre prévalu d'avancées contre la surpêche en Atlantique du Nord-est, y compris les mers Baltique et du Nord, relevant qu'alors que 30 stocks sur 35 évalués y étaient surexploités en 2009, ils n'étaient plus que 19 sur 46 évalués en 2014.

Mais entre 2013 et 2014, alors même que l'UE adoptait une nouvelle politique commune de la pêche centrée sur la sauvegarde des poissons, la proportion des stocks surpêchés est passée de 39% à 41%, a pointé la Fondation de protection de l'environnement Pew.

"Les Etats membres sont en train d'essayer de détricoter" la nouvelle politique, et notamment l'une de ses mesures phares, l'interdiction des rejets en mer, qui doit commencer à entrer en vigueur en 2015, a mis en garde un de ses responsables, Stephan Beaucher, appelant l'exécutif bruxellois à ne pas baisser la garde.

Source © AFP





mardi 27 mai 2014
Selon la dernière édition du rapport de la FAO « Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture », en 2012 la production halieutique et aquacole s’est établie à 158 millions de tonnes, soit environ 19 kg de poisson par habitant.


mardi 20 mai 2014
On n'a jamais autant mangé de poisson dans le monde que depuis un demi-siècle. En 2012 la production halieutique et aquacole s'est établie à 158 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus qu'en 2010, et 50 de plus qu'en 1960. 

Des chiffres records, selon la dernière édition du rapport bisannuel de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies) intitulé «situation mondiale des pêches et de l'aquaculture».

Résultat, la consommation mondiale de poissons a pratiquement doublé en l'espace de cinquante ans. 

Elle atteint 19 kilos par an et par habitant contre 10 kilos en 1960. Un aliment plus facile à produire dans les fermes aquacoles, qui apporte les protéines suffisantes pour vivre. «Le poisson représente 17% des apports en protéines dans le monde et jusqu'à 70% dans certains pays côtiers. Il fait vivre 10 à 12% de la population mondiale, soit quelque 60 millions de personnes, en grande majorité en Asie (84%)», notent les experts de la FAO. A tel point que «depuis 1990, l'emploi dans le secteur a progressé plus vite que la croissance démographique», poursuivent-ils.

Un marché de 130 milliards de dollars

A l'origine de cet accroissement figure «l'essor rapide de l'aquaculture pour répondre à la demande de nourriture associée à la croissance démographique mondiale». Le poisson est ainsi devenu l'une des denrées alimentaires les plus échangées à l'échelle mondiale, assurant un revenu de subsistance pour de petites exploitations, et représentant au total un marché d'une valeur de 130 milliards de dollars en 2012. «Plus de la moitié des exportations en valeur étaient réalisées par des pays en développement ce qui fait de la pêche et de l'aquaculture un élément de développement «décisif» de nombreuses économies locales», remarque la FAO. L'Union européenne reste le principal marché d'importation au monde et sa dépendance ne cesse de croitre, la Chine le troisième importateur des produits de la pêche.

Gestion durable des stocks

Toutefois la FAO insiste sur l'origine des poissons et la gestion durable des ressources halieutiques. Si les captures marines sont demeurées stables par rapport à 2010 avec environ 80 millions de tonnes, en revanche «la production aquacole mondiale a affiché un record de plus de 90 millions de tonnes en 2012, dont près de 24 millions de tonnes de plantes aquatiques», soulignent les auteurs de l'étude. Selon eux, «un peu plus de 70%» des stocks sont pêchés à des niveaux «biologiquement durables».

Un avis que ne partage pas Oceana. L'organisation de conservation marine s'alarme du risque de baisse spectaculaire des stocks de poissons dans le monde. «Dans un monde où la population devrait croître de 2 milliards en 2050, nous devons commencer aujourd'hui à relever le défi alimentaire planétaire tout en préservant le bon état des ressources naturelles», déclare Xavier Pastor, directeur exécutif d'Oceana en Europe.


Source © le figaro
mardi 25 mars 2014
Un nombre record de produits dangereux, 2.364, ont été signalés dans l'UE en 2013, provenant pour la plupart de Chine et concernant surtout jouets et vêtements, comme les années précédentes, a annoncé mardi la Commission européenne. 

Cette augmentation des signalements atteste surtout, selon la Commission, de l'efficacité croissante du système d'alerte rapide de l'UE pour les produits dangereux, Rapex, qui fêtait dix ans d'existence en 2013.

Sur le total des produits retirés, jouets et vêtements ont fait parts égales, à 25%, suivis des appareils électriques (9%), "La hausse ne doit pas être une raison de s'inquiéter, cela ne signifie pas qu'il y ait plus de produits dangereux" circulant en Europe, a affirmé le commissaire à la Consommation, le croate Neven Mimica. Il est toutefois convenu que du "travail reste à faire" pour garantir la sécurité des 500 millions de consommateurs européens. 

L'UE "doit améliorer la réponse des Etats membres aux signalements", renforcer la traçabilité des produits, et pousser la Chine à mieux garantir "à la source" l'innocuité de ses marchandises, a-t-il précisé. Encore plus que les années précédentes, la Chine, Hong Kong incluse, a de fait été en 2013 le premier fournisseur de composants chimiques cancérigènes, cordons étrangleurs de brassières, ou chargeurs déficients, avec une part de 64% des produits bloqués (58% en 2012). 

Mais cette progression découle aussi des progrès réalisés en matière de traçabilité, qui ont réduit à 10% la part des produits dangereux d'origine inconnue signalés dans l'UE. Les autorités chinoises, avec lesquelles l'UE coopère étroitement, n'ont toutefois été en mesure de localiser que la moitié des fabricants des produits signalés comme dangereux, a relevé M. Mimica. Les fabricants de l'UE apparaissent pour leur part de plus en plus vertueux: seuls 15% des produits retirés en 2013 provenaient de l'Union, contre 27% dix ans plus tôt. 

Plus vigilants, ou plus inondés de produits chinois, la Hongrie, la Bulgarie, l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont été, comme les années précédentes, les pays les plus réactifs, à l'origine de la moitié des alertes. Si la plupart des produits dangereux sont bloqués par les douanes, la vigilance sur les ventes en ligne apparaît aussi en progression, et payante, selon la Commission, qui cite le cas d'un set de tatouage retiré par les autorités britanniques tant de magasins que de sites commerciaux en ligne.

Source © AFP
samedi 22 février 2014
Plus de 140 villes brésiliennes ont été poussées à rationner l'eau au cours de la pire sécheresse jamais enregistrée. 

L'eau est rationnée dans 142 villes à travers le Brésil, affectant près de 6 millions de brésiliens. Les sociétés d'approvisionnement en eau ont déclaré au journal Folha de São Paulo que les réservoirs, les rivières et les ruisseaux du pays n'ont jamais été aussi asséchés depuis 20 ans. 

Certains quartiers de la ville de Itu dans l'Etat de São Paulo (qui représente un quart de la population du Brésil et un tiers de son PIB), ne reçoivent que 13 heures d'eau une fois tous les trois jours. 

Sur son site internet, la société de distribution d'eau du Brésil Sabesp indique que le système d'eau de Cantareira (le plus important des six qui fournissent de l'eau à près de la moitié des 20 millions de personnes vivant dans la région métropolitaine de São Paulo) est à moins de 17,9% de sa capacité d'un millier de milliards de litres. 

La société a décrit la situation à Cantareira comme "critique" : la quantité de pluie enregistrée au cours du mois de Janvier a été la plus base en 84 ans. 

Selon l'association de l'eau PCJ Consorcio, il faudrait 17 millimètres de précipitations par jour pendant deux mois pour que le niveau des eaux de Cantareira soit à 50% de sa capacité. 

Le niveau des réservoirs dans les régions du sud-est et du centre-ouest, qui représentent jusqu'à trois tiers de la production d'énergie hydroélectrique du Brésil, est tombé à 41% de sa capacité à la fin du mois de Janvier. 

Janvier 2014 a été le mois le plus chaud jamais enregistré dans certaines parties du pays. La chaleur, en plus d'une grave sécheresse, a soulevé des préoccupations quant aux pénuries d'eau et aux dégâts sur les cultures. 

Selon l'Institut Météorologique National du Brésil (INMET), la température moyenne quotidienne maximale à São Paulo en 2014, jusqu'à présent, a été de 31,9 C°, soit un degré de plus que le record précédent des mois de Janvier et Février 1984. 

Les rendements de la culture du café pour 2014-2015, qui seront recueillies dans les États du sud de Minas Gerais et de São Paulo à partir de mai, seront probablement mauvais suite au temps sec de Janvier, selon la Fondation PROCAFE. Ce manque de précipitations pourrait également diminuer les rendements des cultures d'orange. 

Cette sécheresse aura donc un impact économique pour le Brésil, premier exportateur mondial de soja en grains, de café, de jus d'orange, de sucre et de viande bovine. Et un impact économique mondial.

Source © JDS





L'un des plus grands lacs d'eau salée au monde a rétrécit de 80 pour cent en seulement 10 ans  , les experts craignent désormais que le lac Orumiyeh en Iran disparaisse totalement en moins de 2 ans ! 

Le lac iranien Orumiyeh , un des plus grands lacs d'eau salée du monde ,risque désormais de se dessécher complètement, et pourtant les fermes voisines continuent de l'utiliser pour l'irrigation et les autorités régionales pour la construction de barrages .

Il a diminué de plus de 80 pour cent, soit plus de mille kilomètres carrés ( près de 400 milles carrés) en moins de dix ans affirment les experts. Des rochers couverts de sel qui étaient autrefois au profond du lac siègent maintenant au milieu du désert sur le sable déséché.

Auparavant célèbre en tant que destination touristique, il etait avant tout un point d'arrêt favori dans la migration des flamants, des pélicans et des mouettes

"Le lac a disparu, je n'ai plus de travail, mes enfants sont partis et les touristes aussi, dit Mozafar Cheraghi , 58 ans, ancien propriétaire d'un salon de thé sur les rives du lac qui ont désormais reculé. Il y a moins de dix ans j'acceillais ici des dizaines de touristes par jour avec mes deux fils qui eux organisaient des excursions en bateau." Ses enfants ont depuis tout quitté pour trouver du travail ailleurs.

"J'ai déjà revendu une douzaine de bateaux et j'en garde 6, en espérant que l'eau va revenir ,dit-il. 

Sauver le lac Orumiyeh situé dans le nord-ouest de l'Iran , près de la frontière turque , était l'une des promesses de campagne du nouveau président, Hassan Rouhani.

La consommation d'eau des fermes environnantes et la construction de barrages sur les rivières qui l'alimentent ont largement contribué à la diminution drastique du lac dit il.

Le nouveau cabinet du président a décidé de former rapidement une équipe de chercheurs pour trouver des solutions .

Et parmis les vingt propositions qui sont aujourd'hui sur la table pour sauver le lac , on trouve désormais les devenus classiques propositions, comme celle d'ensemencer les nuages pour augmenter les précipitations sur la région ou encore la construction de gigantesque pipelines pour acheminer de l'eau .

Le nouveau président met l'accent sur la lutte longtemps négligée des problèmes environnementaux qui affirme t il ont été aggravée par la politique de son prédécesseur , Mahmoud Ahmadinejad .

"Ahmadinejad a mené ici des politiques qui ont conduit à l'expansion de projets d'irrigation et la construction de barrages ."

"Rouhani se tient à ses promesses de campagne et en particulier celle de faire revivre le lac Orumiyeh", rappelle Isa Kalantari, un expert nommé par Rouhani pour diriger l'équipe de sauvetage du lac, petite phrase tirée de sa déclaration à une conférence internationale à Oroumieh cette semaine 

La conférence a réuni des experts du monde entier pour discuter des meilleures options pour inverser la tendance actuelle et tenter de sauver l'Iran d'une catastrophe écologique et économique majeure .

« Ne blâmez pas la nature ni la sécheresse . Se sont les êtres humains , et non pas le changement climatique qui sont ici les responsables de cette situation . Nous avons asséché le lac à cause de nos exigences excessives et de nos mauvaises politiques environnementales. Maintenant , il nous faut nous réveiller. Cinq millions de personnes devront quitter la région si le lac meurt », a déclaré ISA Kalantari .

Kalantari et son équipe prévoit de présenter un plan de sauvetage définitif en mai prochain.

Vingt propositions sont déjà sur la table pour sauver le lac , y compris l'ensemencement des nuages pour augmenter les précipitations dans la région et la construction de pipelines pour y amener plus d'eau .

Les experts ont aussi proposé la création d'une industrie de recherche pour réduire la dépendance de l'eau agricole .

Le gouvernement a déjà financé un projet visant à sensibiliser le public et encourager les agriculteurs à abandonner leurs pratiques de gaspillage pour adopter des systèmes d'irrigation goutte à goutte qui économisent l'eau .

Il exhorte également les agriculteurs à opter pour des cultures beaucoup moins gourmante en eau. Blé et pistaches, par exemple, utilisent moins d'eau que la betterave à sucre, rappelle t il.

Les effets de la sécheresse sur les cultures a déjà incité de nombreux villageois à quitter la région. Il y a dix ans A Govarchinghaleh vivaient environ 1000 personnes, ils ne sont plus désormais que 300 dans ce village surplombant le lac . 

Ali Asghar Siab Qudsi , professeur Iranien et l'un des organisateurs de la conférence , a déclaré que les barrages et le creusement de plus de 24 000 puits non autorisés, en plus des 30.000 existants, font parti des raisons de la diminution du lac .

D'autres lacs dans d'autres parties de l'Iran sont eux aussi confrontés à une crise similaire , mais pas aussi grave qu'à Orumiyeh . 

Même les habitants de Téhéran ont connu une expérience de pénurie d'eau ce week-end , et les autorités planchent actuellement sur des plans pour un éventuel rationnement dans la capitale 

Les autorités ont mis en garde contre une catastrophe nationale à venir dans la décennie si l'eau n'est pas gérée correctement .

© Nature Alerte





mardi 28 janvier 2014
La demande croissance pour les terres agricoles, liée notamment à l’augmentation de la population et aux changements de modes de vie des populations des pays émergents, menace l’environnement et la biodiversité.

Si la demande pour de nouvelles terres sur lesquelles cultiver de la nourriture se poursuit au rythme actuel, d’ici 2050, les estimations montrent qu’une zone de la taille du Brésil pourrait être ruinée, avec des forêts, des savanes et des prairies détruites, d’après ce que l’ONU a indiqué dans un nouveau rapport.

Jusqu’à 849 millions d’hectares de terres pourraient être dégradés d’après le rapport, « Evaluer l’Utilisation Mondiale de Terres : Equilibrer la Consommation et l’Offre Durable », produit par le Comité pour les Ressources Internationales, un consortium de 27 scientifiques de renommée internationale, 33 gouvernements nationaux et d’autres groupes, et publié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

« En reconnaissant que cette terre est une ressource finie, nous devons devenir plus efficients dans la manière dont nous produisons, approvisionnons et consommons nos produits de la terre » a déclaré le Sous Secrétaire Général de l’ONU et directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

Jusqu’à 849 millions d’hectares de terres pourraient être dégradés 

Le besoin de nourrir un nombre croissant d’individus a résulté sur la dégradation environnementale étendue et la perte de biodiversité, affectant près de 23% des sols mondiaux.

Les auteurs attribuent la demande croissante de terres à plus de régimes riches en protéines dans les pays en développement et à une demande croissante en biocarburants et en biomatériaux, notamment dans les pays développés.

Ils tentent de répondre à la question : combien de terres peuvent être utilisées pour répondre à la demande croissante de nourriture et de biomasse non alimentaire tout en maintenant les conséquences pour les changements d’utilisation des sols à un niveau tolérable ?

Le rapport souligne le besoin et les options pour équilibrer la consommation et la production durables, en se concentrant sur les produits de la terre tels que la nourriture, les carburants et la fibre, et décrit des méthodes pour permettre aux pays d’identifier si leur niveau de consommation dépasse les capacités d’offre durable.

Sa publication intervient dans le contexte des 700 derniers jours avant l’échéance des huit objectifs anti-pauvreté appelés Objectifs de développement pour le millénaire et alors que la communauté internationale tente de définir les nouveaux objectifs de développement durable post-2015.

« Les recommandations du rapport ont pour objectif d’informer la politique et de contribuer aux discussions en cours sur les objectifs et les indicateurs pour les ressources durables » a indiqué Achim Steiner.

Les auteurs du rapport affirment que les causes clés des défis mondiaux sont associées aux taux de consommation non durables et disproportionnés.

Pendant ce temps, dans les pays à forte consommation, seuls quelques instruments de politique répondent à des habitudes de consommation excessive et aux structures qui les encouragent, d’après le rapport.

Parmi ses recommandations, le rapport recommande de mettre en place des mesures pour améliorer la gestion des sols et l’aménagement, l’investissement dans la restauration des sols dégradés, une réduction des déchets alimentaires, et un passage à des régimes plus végétariens.

Plus tôt dans le mois, l’Organisation de l’ONU pour la Nourriture et l’Agriculture (FAO) avait déclaré que le système actuel de production alimentaire n’était pas durable à l’heure actuelle, ni en 2050 quand il devra fournir de la nourriture à une population de 9,6 milliards d’individus.

En plus des sols dégradés, de la pollution et de la biodiversité réduite, les systèmes d’élevage intensifs –combinés au gaspillage de nourriture à une échelle de masse- ont aussi contribué à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

L’agence de l’ONU a demandé aux consommateurs de prendre des choix alimentaires plus sains et a appelé le leadership politique de se concentrer sur la recherche et le développement sur la nutrition ainsi que sur la biodiversité locale et les systèmes d’agriculture diversifiés.


Source © Le Monde





mardi 17 décembre 2013
Les habitants du golfe du Maine, aux États-Unis, n’auront pas de crevettes à Noël. Cette année, la pêche à la crevette nordique du Canada est interdite, tant l’espèce est en déclin. Malgré cela, les scientifiques sont très pessimistes, ces crustacés sont sérieusement menacés d’extinction dans la région.

Cela n’était pas arrivé depuis 35 ans. Une grave pénurie de crevettes dans le golfe du Maine, aux États-Unis, a obligé les autorités à interdire la pêche cette année. 

La Commission des pêches maritimes des États de l’Atlantique a posé un moratoire pour la saison 2014, justifiant que l’hiver dernier, la récolte était la plus faible jamais enregistrée depuis la dernière interdiction survenue en 1978. L’année dernière déjà, les scientifiques avaient insisté pour interdire la pêche des crevettes, mais les autorités ont seulement réduit le poids de la capture. Il était de 625 tonnes, soit 72 % de moins que le volume de l’année 2012, mais les pêcheurs ont attrapé seulement 307 tonnes de crevettes.

La situation est grave, car toutes les tailles de ces crustacés sont concernées par la pénurie. Les pêcheurs ciblent les femelles âgées de 4 à 5 ans, on s’attend donc à ce qu’il y en ait moins. Mais d’après la Commission, une diminution drastique des juvéniles est aussi observée. C’est précisément ce qui a forcé l’interdiction de la pêche cette année, il faut maximiser le potentiel de reproduction de l’espèce.

Une chute aussi drastique du stock de crevettes est évidemment due à la surpêche. 

Le déclin est observé depuis 2006, mais le fait que même les juvéniles soient aussi touchés indiquent que l’espèce subit d’autres pressions. Le réchauffement de l’océan est particulièrement pointé du doigt. En 2012, la température de l’eau du golfe a atteint son maximum, et cette année ce n’est semble-t-il pas bien mieux. L’augmentation de température a favorisé le développement dans la région de prédateurs, comme le merlu argenté et la morue et influe sur la reproduction des crustacés. Par ailleurs, les crevettes se nourrissent exclusivement de phytoplancton, dont les blooms ont sensiblement diminué. 

Dans ces conditions, les scientifiques sont très pessimistes quant au recouvrement de l’espèce.


Source: © Delphine Bossy, Futura-Sciences
mardi 12 novembre 2013
La 19ème conférence climatique de l'ONU (COP19**) sur la réduction des émissions mondiales de carbone après 2020, se déroule avec la participation de 192 pays, depuis lundi à Varsovie jusqu'au 22 novembre.

Les études montrent que plus d'inondations et de vagues de chaleur sont à prévoir. Lors de la session plénière d'octobre, le Parlement européen a souligné l'importance de la conférence pour arriver à un accord contraignant d'ici 2015. 

L'Union européenne, qui représente environ 11% des émissions de gaz à effet de serre, s'est engagée à réduire ces niveaux de 20% d'ici 2020, lorsque le protocole internationale de Kyoto expire et devra être remplacé. La conférence fait partie des préparatifs en vue d'un nouvel accord international.

Le Parlement européen a réitéré la proposition de l'Union européenne d'augmenter l'objectif de réduction à 30% d'ici 2020 si d'autres pays sont prêts à emboîter le pas.

"En tant que délégation du Parlement européen, notre travail est de discuter avec le plus de groupes possible (ONG, délégations). Nous avons déjà un accord pour réduire les émissions des voitures, et pour réduire les émissions de 20% en-dessous des niveaux de 1990 d'ici 2020. C'est le message que nous pouvons donner. Nous voulons de vrais engagements de la part de toutes les régions du monde. Nous voulons avancer maintenant et non en 2018 ou 2020. Nous devons garder l’événement de Paris 2015 en tête, et nous devons faire pression pour des engagements contraignants, également de la part des pays non-développés. Nous avons également besoin de plus de soutien financier des pays développés" a déclaré le chef de la délégation du Parlement européen, Matthias Groote.

Et d'ajouter : "Varsovie servira de préparation pour Paris où nous devrons décider de nouvelles mesures et de quotas après 2020. Varsovie sera, je l'espère, la conférence des promesses claires et des engagements. Je voudrais voir des engagements de la part des grandes économies pour le Fonds vert pour le climat, car sinon les pays sous-développés perdront confiance. Ce sera une semaine difficile, les discussions qui se poursuivent tard dans la nuit sont une tradition, mais nous devons réussir."

Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Varsovie

1/ Une conférence pour assurer des progrès dans la mise en œuvre des décisions antérieures

Au cours de ces deux semaines, les travaux se concentreront sur la mise en oeuvre des décisions adoptées précédemment. Il s'agit de faire vivre les institutions existantes, en particulier le Fonds vert ou le comité d'adaptation, de s'assurer du bon fonctionnement du système de suivi et de contrôle des engagements et actions (« MRV ») et de faire avancer plusieurs sujets clés tels que l'agriculture ou encore la création d'un nouveau mécanisme de marché.

2/ Une conférence pour structurer les travaux d'ici à 2015

Résultat d'un compromis largement porté par l'Union européenne à la Conférence climat de Durban, la plate-forme de Durban a pour principal objectif de parvenir en 2015 à un accord applicable à tous les pays, entrant en vigueur au plus tard en 2020 et prenant la forme d' « un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat agréé ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les parties ».

Ainsi, la « plate-forme de Durban » doit déterminer à Varsovie les questions clés de négociation, et notamment inciter les pays à préparer de manière concrète les engagements chiffrés qu'ils pourraient mettre sur la table pour la conférence de 2015.

3/ Une conférence pour préparer le débat en 2014 sur l'ambition

Pour se concentrer en 2014 sur l'ambition, c'est-à-dire la préparation des engagements chiffrés de réduction de gaz à effet de serre, l'Union européenne souhaitent qu'un travail interne à chaque État débute sans tarder, dans le respect des règles nationales. L'objectif poursuivi est que chaque État soit en mesure de prendre des engagements forts et ambitieux en 2015.

Pour sa part, la France souhaite que l'Union européenne s'engage collectivement à réduire ses émissions de 40 % en 2030 par rapport à 1990.


** La Conférence des Parties (COP), instituée en 1992 lors de l'adoption de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est l'organe suprême de la Convention et réunit toutes les parties à la Convention, soit les 195 pays qui l'ont ratifiée.

Elle se réunit tous les ans depuis 1994 pour faire avancer la lutte contre les changements climatiques, pour faire le point sur l'application de la Convention, et adopter des décisions qui élaborent davantage les règles fixées et négocier de nouveaux engagements. Elle est couplée depuis 2005, date d'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, à la conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto, dite CMP.


Un réchauffement de 3,6°C avec les objectifs actuels

La planète se dirige vers un réchauffement «de long terme» de 3,6 degrés si les gouvernements se contentent de leurs objectifs actuels, a averti l'Agence internationale de l'Energie (AIE) mardi, alors que viennent de s'ouvrir à Varsovie des négociations sur le climat.

Dans le scénario «central» établi par l'agence énergétique des pays développés, les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie --environ deux tiers des émissions totales-- augmenteront de 20% en 2035, même avec les efforts déjà annoncés par les États.

Ce scénario «prend en compte l'impact des mesures annoncés par les gouvernements pour améliorer l'efficacité énergétique, soutenir les renouvelables, réduire les subventions aux énergies fossiles et dans certains cas, donner un prix au CO2», précise l'AIE dans son rapport annuel de référence, présenté mardi à Londres.

Or la hausse de 20% des émissions «énergétiques» (charbon et pétrole principalement, gaz dans une moindre mesure) d'ici 20 ans «laisse le monde sur une trajectoire cohérente avec un réchauffement moyen de long terme des températures de 3,6°C, bien au-delà de l'objectif affiché internationalement des 2 degrés», souligne l'AIE.

Constatant le «rôle pivot» de l'énergie dans le succès ou l'échec de la politique climatique internationale, le bras énergétique de l'OCDE salue les initiatives récentes (plan d'action pour le climat de Barack Obama, annonce par Pékin d'une limitation du charbon ou encore débat européen sur les engagements climatiques en 2030), qui ont «tous le potentiel de limiter la croissance des émissions de C02 liées à l'énergie».

Mais ses projections à 2035 montrent que la consommation d'énergies fossiles continuera à augmenter significativement.

16,1 milliards de litres de pétrole chaque jour

L'AIE a relevé mardi sa prévision de consommation mondiale de pétrole en 2035 à quelque 101 millions de barils par jour (mbj), soit une progression d'environ 14 mbj en moins d'un quart de siècle. Cette consommation pétrolière représente un flot de plus de 16,1 milliards de litres d'or noir, brûlé sur la planète toutes les 24 heures.

Côté charbon, énergie fossile la plus polluante et carburant énergétique principal des deux pays les plus peuplés de la planète (Chine et Inde), l'AIE table sur une hausse de la consommation de 17% d'ici 2035 (dont les deux tiers seraient réalisés d'ici 2020), notamment parce que le charbon reste moins cher que le gaz dans de nombreuses régions du monde.

«Les choix politiques en Chine», qui pourrait atteindre un plateau de sa consommation charbonnière en 2025, «seront particulièrement importants puisque la Chine consomme désormais autant de charbon que le reste du monde», souligne l'AIE.

Fervente promotrice de la capture et au stockage souterrain (CCS) du CO2 pour parer le réchauffement, l'agence semble prendre acte du développement très lent de la technologie, affectée par des défis technologiques mais surtout par une non-rentabilité économique, faute de prix significatif de la tonne de CO2. Seulement 1% des centrales thermiques seront équipées de CCS en 2035, selon elle.

Quant au nucléaire, malgré un ralentissement, sa production d'électricité augmente de deux tiers, «tiré par la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et la Russie», selon l'AIE.

Frange d'or dans un nuage noir néanmoins: les perspectives pour les renouvelables, notamment dans l'électricité, restent bonnes. Près d'un mégawatt sur deux de nouvelle capacité de production électrique sera renouvelable (un sur quatre pour les seuls éolien et photovoltaïque), ce qui permettra de passer le cap de 30% d'électricité renouvelable dans le monde en 2035.

Par le passé, l'AIE avait déjà averti d'une fièvre des températures de 6 degrés si tous les efforts pour limiter les émissions humaines étaient abandonnés.



#COP19 : Quels sont les enjeux des négociations... par developpement-durable

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)


...Bon allez comme d'habitude on ne prie pas le ciel.... 
...pour que des outils de base mal-façonnés soient par leur soin soigneusement sélectionnés...


...Car comme tout le monde le sait le statut légal (ou létal comme vous voulez) 
d'un bien d'équipement mal embouché 
...ne peut plus être remis en question...
... Et que la prohibition légale interdit de pratiquer des expériences sans notre consentement...

...bon ben ... c'est tout pour aujourd'hui...

....Actualité suivante...

mercredi 13 février 2013
Des mesures effectuées par des satellites de la Nasa montrent que des zones étendues dans les parties arides du Proche-Orient ont vu leurs réserves d'eau douce baisser de manière alarmante au cours de la dernière décennie.

Sur une période de sept ans débutant en 2003, des parties de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran dans les bassins du Tigre et de l'Euphrate ont perdu 144 kilomètres cubes d'eau fraîche, soit l'équivalent de la mer morte.

Un cinquième de ces pertes a résulté de l'assèchement du sol en partie en raison de la sécheresse de 2007. Un autre cinquième s'explique par l'évaporation de l'eau à la surface des lacs et réservoirs tandis que la plus grande partie (60%) s'explique par la diminution des nappes phréatiques en raison du pompage.

« Cela représente assez d'eau pour satisfaire les besoins de dizaine de millions de personnes chaque année... », relève Jay Famiglietti, professeur d'hydrologie à l'Université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.

Ces travaux sont publiés dans la revue Water Resources Research datée du 15 février. Ils sont les résultats de la première estimation hydrologique étendue de la région occidentale du Tigre et de l'Euphrate.

« Les données des satellites montrent une baisse alarmante des réserves totales d'eau des bassins du Tigre et de l'Euphrate, qui subissent actuellement la deuxième plus rapide perte d'eau douce sur la planète après l'Inde », ajoute ce scientifique.

Quand une sécheresse réduit les disponibilités d'eau douce en surface, les autorités se replient sur les réservoirs naturels dans le sous-sol pour faire face aux besoins.

« La gestion de l'eau est une question complexe au Proche-Orient, une région qui fait déjà face à des ressources limitées », note Kate Voss, une hydrologue de l'Université de Californie, un coauteur de l'étude.

« Le Proche-Orient n'a déjà pas beaucoup de ressource en eau et c'est l'une des régions du monde qui aura le moins de précipitation en raison du changement climatique », relève aussi Jay Famiglietti.

« Le Proche-Orient doit gérer les ressources d'eau disponibles au mieux.... alors que la demande continue à augmenter », dit-il. « Mais les pays de la région ne coordonnent pas leur gestion de l'eau en raison de différentes interprétations des lois internationales » et des tensions politiques, indique cet expert.







jeudi 31 janvier 2013
Environ 73 millions de requins sont tués chaque année pour être commercialisés, révèle l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un rapport présenté mercredi à Dakar.

''Depuis 60 ans, la pêche exerce une énorme pression sur les populations de requin et de raie'', indique le rapport présenté à des journalistes par des responsables du Bureau Afrique de l'Ouest du Fonds mondial pour la nature (WWF, acronyme anglais).

L'étude annonce que ''parmi les espèces de requin et de raie ayant fait l'objet d'une évaluation, 30 sont menacées d'extinction ou de quasi-extinction''.
Le requin et la raie se développent lentement et se reproduisent peu, ce qui les rend extrêmement vulnérables face à la surpêche, selon le rapport, qui explique que de nombreuses années sont nécessaires pour que ces deux espèces régénèrent après un épisode de déclin.

La même source indique que ''les relèvements des ressources halieutiques de l'Atlantique Nord-ouest ont mis en évidence une perte jusqu'à 98% des requins marteaux''.

''Les débarquements dans l'Atlantique Sud-ouest ont connu un déclin jusqu'à 90% et des diminutions de plus de 99% et ont eu lieu dans certains pays de la Mer méditerranéenne'', précise l'UICN. ''Des milliers de requins sont pêchés chaque jour dans les eaux ouest-africaines pour alimenter le commerce d'ailerons très prisés en Asie'', rapporte l'étude.

Pour plus d'infos voir : http://www.aps.sn/articles.php?id_article=108437
SBS/ESF/ASG

APS


jeudi 10 janvier 2013
La moitié de la nourriture produite dans le monde serait gaspillée chaque année, soit entre 1,2 et 2 milliards de tonnes d'aliments, selon un rapport rendu public jeudi par les médias britanniques.

"Entre 30 et 50%" des 4 milliards de tonnes de nourriture produites annuellement dans le monde "n'atteindra jamais un estomac humain", expliquent les auteurs du rapport de l'Institution of Mechanical Engineers (IMeche), un organisme qui vise à promouvoir l'ingénierie dans le monde.

Intitulé "Global Food: Waste Not, Want Not", le rapport dénonce "des infrastructures et dispositifs de stockage inadaptés" et "des dates limite de vente trop strictes". Les auteurs pointent aussi du doigt le comportement des consommateurs, critiquant notamment les offres "un acheté-un offert" ou l'exigence de "perfection esthétique" du produit aux yeux des acheteurs.

En Europe et aux Etats-Unis notamment, "jusqu'à la moitié de la nourriture achetée est jetée par le consommateur lui-même", poursuit le texte. Cette perte nette ne se limite pas, selon le rapport, aux déchets générés par les aliments non consommés. Le gâchis est visible à tous les niveaux de la chaîne de production alimentaire: "550 milliards de mètres cube d'eau" sont ainsi utilisés en vain pour faire pousser ces aliments perdus.

Selon le Dr Tim Fox de l'Imeche, "la quantité de nourriture gâchée dans le monde est stupéfiante. Ces aliments pourraient être utilisés pour nourrir la population mondiale grandissante et plus particulièrement ceux qui souffrent de faim". Entre 2010 et 2012, 860 millions de personnes à travers le monde souffraient de malnutrition, selon l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Source: 7s7.be



Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.