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mardi 6 janvier 2015
Le Centre météorologique national chinois (CMN) a placé lundi les régions du centre et de l'est du pays en alerte bleue en raison d'une vague de froid. Durant les deux prochains jours, une vague de froid balayera le centre et l'est de la Chine et provoquera une chute des températures pouvant atteindre dix degrés, accompagnée de rafales de vent dans les provinces du Jilin et du Liaoning, et dans la région autonome de Mongolie intérieure. 

D'importantes chutes de neige et du blizzard sont attendus dans les provinces du Qinghai, du Gansu, du Sichuan et du Shandong. Le centre a conseillé aux habitants de rester chez eux et a demandé aux autorités locales de se préparer à cet épisode neigeux. La Chine possède un système d'alerte météorologique à quatre couleurs : le rouge représentant le niveau le plus élevé, suivi par l'orange, le jaune et le bleu

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
Les déplacements des éleveurs de bétail et de leurs troupeaux fuyant les affrontements armés au Soudan du Sud ont entraîné l'apparition de nouveaux foyers de maladies animales et aggravé les tensions entre pasteurs et agriculteurs ainsi qu'entre les différentes communautés pastorales, s'alarme un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

« La FAO et ses partenaires sont en première ligne pour lutter contre les foyers de maladies animales et sauvegarder le système de soins de santé animale du Soudan du Sud », a déclaré l'agence de l'ONU dans un communiqué de presse. Ces derniers mois, des équipes d'experts en élevage de la FAO ont sillonné le pays et mené des dizaines de missions d'évaluation, dont les résultats ont signalé de « nouvelles pathologies préoccupantes parallèlement à la détérioration des conditions d'élevage et à la multiplication des actes de violence pour l'accès à la terre et aux pâturages ».

Selon la FAO, l'élevage joue un rôle social très important au Soudan du Sud où il représente bien plus qu'une simple source de nourriture, généralement sous la forme de lait et produits laitiers. Les bovins, en particulier, sont un signe de richesse et de statut social. Ils sont la principale source de richesse des éleveurs. Leur vente procure de l'argent frais, mais ils sont parfois troqués contre le grain ou offerts à titre de dot lors des mariages ou, quoique rarement, abattus pour leur viande lors de célébrations spéciales ou en périodes de besoin extrême.

En raison du conflit armé, les éleveurs ont réduit les surfaces plantées dans des proportions allant jusqu'à 40% dans certaines régions et les prix des aliments de base ont quadruplé dans les zones les plus touchées.

« Bien que les conflits tribaux et les razzias de bétail ne soient pas inhabituels au Soudan du Sud, la transhumance du bétail fuyant ou contournant le danger sur des routes inhabituelles, notamment à travers des régions agricoles, a suscité des tensions dégénérant souvent en actes de violence entre pasteurs et agriculteurs », explique le rapport, ajoutant que ce phénomène est en train de miner la stabilité sociale, notamment dans des zones jusque-là épargnées par les hostilités et les conflits politiques datant de décembre 2013.

Les déplacements de troupeaux ont propagé des maladies animales dans des zones auparavant non infectées, poursuit le rapport de la FAO. Des maladies comme la fièvre de la côte Est, la fièvre aphteuse et la trypanosomiase dévastent les élevages de bovins et menacent la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des communautés pastorales à travers le pays. Les pertes de bétail et la baisse de la production de lait qui en résultent aggravent les risques de malnutrition, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Pour la plupart des éleveurs, la perte du bétail signifie l'anéantissement de leurs moyens d'existence.

« Dès les premiers jours de la crise, la FAO a fait de son mieux pour attirer l'attention sur l'urgence silencieuse que représentent ces migrations de bétail inhabituelles », a souligné le responsable du Bureau de l'agence au Soudan du Sud, Dr. Sue Lautze, tout en soulignant que la FAO a intensifié ses interventions en faveur du bétail, notamment en renforçant et décentralisant la chaîne du froid pour les vaccins, en élargissant le réseau de santé animale communautaire et le programme de vaccination et en déployant son propre personnel pour superviser la surveillance des maladies et rétablir les laboratoires locaux pour le diagnostic des maladies du bétail.

La FAO promeut une double approche au Soudan du Sud, qui consiste à répondre aux besoins immédiats des populations touchées par la crise tout en augmentant la production alimentaire dans les zones les moins touchées. En 2014, le programme humanitaire de la FAO a secouru plus de 2,8 millions de personnes en encourageant simultanément la production agricole, la pêche et les interventions de santé animale, notamment la vaccination de plus de 1,6 million d'animaux. Pour 2015, la FAO a besoin de 89 millions de dollars afin d'améliorer la sécurité alimentaire de 2,35 millions de personnes vulnérables tout en élargissant son effort de développement.

source ONU


Le nombre de personnes atteintes par le chikungunya dans les Caraïbes ne cesse d’augmenter depuis les premiers cas signalés fin 2013 dans l’île de St-Martin qui avait été placée rapidement en phase épidémique. 

Le virus s’est propagé depuis aux îles voisines de la région ainsi que dans plusieurs pays sud-américains. La Polynésie française fait aussi face à une flambée qui a touché environ 50 000 personnes.

L’épidémie de chikungunya « s’installe et se propage » aux Antilles, selon les dernières informations des autorités sanitaires françaises. Entre la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique, Saint-Barthélemy et la partie française de Saint-Martin, ce sont quelque 165 000 cas et plus de 150 décès qui ont été déclarés. 

Premiers cas en novembre 2013

Les premières atteintes du virus transmis par le moustique Aedes aegypti dans la région caraïbe ont été enregistrées sur l’île Saint-Martin en novembre 2013 et l’épidémie déclarée dès le mois suivant. Mais, depuis avril, la situation s’était quelque peu améliorée sur ce territoire avant de voir les cas repartir à la hausse, comme à Saint-Barthélemy d’ailleurs, ces dernières semaines.  

Les autres îles françaises ont été tour à tour touchées par la flambée : la Martinique et la Guadeloupe en tête avec plus de 150 000 cas et 150 décès étaient en situation épidémique jusqu’à récemment. Mais depuis fin novembre, l’épidémie est terminée en Guadeloupe et elle poursuit sa décroissance en Martinique. En Guyane avec quelque 9 000 cas comptabilisés, la situation se stabilise autour de 150 cas/semaine.

Beaucoup plus loin, la Polynésie française subit à son tour l’assaut du chikungunya depuis plusieurs semaines. Ce sont au moins 35 000 personnes qui ont eu la maladie parmi lesquelles 5 sont décédées. A Tahiti, l’épidémie semble avoir atteint son pic, mais on redoute une augmentation de la propagation du virus dans les autres îles de l’archipel du Pacifique Sud.

Plus de 1 million de personnes infectées 

Le chikungunya s’est maintenant propagé sur tout le continent américain, notamment en Colombie, au Venezuela, en Bolivie comme dans les îles non françaises des Caraïbes. Dès le mois de mai, Haïti évaluait à plus de 3 000 le nombre de personnes atteintes. Fin décembre, elle atteignait les 65 000 cas malgré une campagne de démoustication mise en place en mai. Sur l’autre partie de l’île, en République dominicaine, l’Organisation panaméricaine de la Santé rapporte fin décembre quelque 537 000 cas.  

En Colombie, les autorités sanitaires ont enregistré plus de 40 000 personnes infectées (3 décès) par le virus du chikungunya. « C’est complètement nouveau pour nous, donc personne n’est immunisé, et selon les estimations, on pourrait atteindre les 500 000 cas en 2015, s’inquiète Oscar Pachecho de l’Institut national de Surveillance de la Santé. 

Plus au nord, en Amérique centrale, le Salvador vient de franchir la barre des 165 000 cas, dont deux mortels. Selon les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) d’Atlanta, ce sont plus d’un million de personnes qui ont contracté le chikungunya dans les Amériques. Seuls un peu plus de 22 000 cas ont été confirmés par des analyses. Cela s’explique par le fait que les personnes consultent un médecin principalement au début de l’épidémie. Une fois la maladie connue et bien identifiée par ses symptômes, les malades se contentent de prendre du paracétamol, pour faire baisser la fièvre, puis de se reposer. C’est de toute façon ce que prescrivent les soignants. 

Source © Claire Arsenault/ RFI
jeudi 1 janvier 2015
JANVIER

19 Janvier 2015, Chine: 220 000 autres volailles tués, grippe aviaire

19 Janvier 2015, Inde: des milliers de poissons meurent mystérieusement dans une rivière du Gorakhpur

18 Janvier 2015, Inde: 314 tortues s'échouent mortes le long des plages de Chennai

17  Janvier 2015, Israel: 100 000 dindes tués à Aviel, grippe aviaire

16 Janvier 2015, Mexique: 14 baleines et 16 tortues meurent sur les plage de Baja California

16 Janvier 2015, Japon: 200 000 poulet tués à Okayama, grippe aviaire

15 Janvier 2015, USA: 8 tonnes de poissons s'échouent le long des plages de SAO PAULO

15 Janvier 2015, USA: 10 000 poissons meurent dans une prolifération d'algue dans le lac Mission Viejo

14 Janvier 2015, Taiwan: 160 000 volailles tués, grippe aviaire 

14 Janvier 2015, Mexique: 554 oiseaux de mer et 4 lions de mer retrouvés morts sur les plages de Baja California

13  Janvier 2015, Chine: 20 000 milles volailles tués, grippe aviaire

13  Janvier 2015, Inde: des douzaines d'oiseaux retrouvés morts dans le parc national de Sultanpur

12 Janvier 2015, Irlande du nord: des centaines de pigeons tombent mysterieusement du ciel à Antrim

10 Janvier 2015, Allemagne: Des milliers d'étoiles de mer s'echouent mortes dans le Westerland

10 Janvier 2015, Mexique: des centaines de poissons morts retrouvés dans une rivière d'Oaxaca

10 Janvier 2015, Angleterre: des milliers de poissons meurent dans une pollution du canal du Leicestershire

10 Janvier 2015, Inde: Des milliers de poissons meurent dans le lac Jabalpur

9 Janvier 2015, Nigéria: 1370 sont tués à Kano, grippe aviaire

8 Janvier 2015, Indonesie: des milliers d'oiseaux meurent soudainement de grippe aviaire à Lendah

8 Janvier 2015, USA: 150 oiseaux meurent dans une mystérieuse marée noire

7 Janvier 2015, Australie: des centaines d'animaux sauvages meurent dans les incendies qui touchent le pays

6 Janvier 2015, Ecosse: 10 Baleines à bec échouées en 15 jours étonnent les experts

6 Janvier 2015, Inde: Des milliers de poissons meurent dans le lac de Sher Shah

6 Janvier 2015, Nouvelle Zélande: des centaines voir des milliers de Vivaneaux meurent mystérieusement dans la baie de Doutless

4 Janvier 2015, Malaisie: Des milliers de poissons meurent subitement dans un élevage à Kampung Baru

2 Janvier 2015, Italie: 7 tortues retrouvées mortes ces dernières semaines à Cattolica et Rimini

2 janvier 2015, Argentine: un grand nombre de poissons morts flottent sur un lac de Carlos Paz

2 janvier 2015, USA: Des milliers d'oiseaux s’échouent le long des côtes de Californie

2 janvier 2015, USA: des centaines de poissons morts dans un lac du Nevada

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dimanche 21 décembre 2014
Le sous-sol gelé de l'Arctique et de la Sibérie, le pergélisol, représente 25 % des terres émergées de l'hémisphère nord. Son réchauffement constitue une bombe climatique encore méconnue.

Dans leur dernier rapport, les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU notent que la hausse de la température de ces terres, gelées depuis des dizaines de milliers d'années, a été comprise entre +0,5 et +2 degrés Celsius depuis la fin des années 1970. Elle a donc été plus rapide que l'augmentation moyenne à la surface de la Terre.

D'ici 2100, le GIEC juge que le pergélisol (aussi appelé permafrost selon sa traduction anglaise) pourrait perdre jusqu'à 90 % de son étendue.

Or, sa fonte libère quantité de gaz à effet de serre : on estime que le pergélisol contient 1700 milliards de tonnes de carbone, soit deux fois plus que dans l'atmosphère.

Plus le pergélisol se réchauffe, plus le volume de carbone relâché dans l'air croît, mais les connaissances scientifiques sont actuellement limitées à tel point que l'ONU n'intègre pas ce phénomène dans ses modèles de prévisions.

Si le GIEC juge que dans le pire scénario du réchauffement, la température moyenne de la surface du globe aura augmenté de 4 ou 5 degrés Celsius en 2100, le spécialiste français du domaine Florent Domine (du laboratoire arctique Takuvik du CNRS et de l'Université Laval à Québec) avertit que la hausse pourrait en fait atteindre 8 degrés.

Plus le sol se réchauffe, plus la végétation se développe et participe à l'accélération de la fonte. La dégradation du carbone autrefois gelé augmente alors, produisant d'autant plus de dioxyde de carbone et de méthane.

Le réchauffement de l'Arctique entraîne parallèlement l'effondrement d'hectares de sol, ce qui pose déjà problème aux infrastructures du Grand Nord. Les fondations des maisons et pistes d'atterrissage des Inuits canadiens doivent par exemple être renforcées, car rendues instables.

Source © AFP




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A l’heure où les changements climatiques s’accélèrent, l’Arctique est plus que jamais affecté par la présence de contaminants dans le sol, l’eau ou l’atmosphère. La future présidence américaine du Conseil de l’Arctique (pour 2015-2017) l’a mis sur sa liste de priorités.

Les spécialistes de l’Arctique réunis à Ottawa, au Canada, la semaine dernière pour la conférence Arctic Change 2014 n’ont pas fait montre d’un grand optimisme. La fonte du pergélisol menace de libérer massivement dans l’atmosphère du méthane et du mercure. Dans la mer et les sédiments de l’archipel arctique canadien, mercure et méthylmercure sont à des niveaux toujours plus élevés, selon les chercheurs.

Kang Wang, de l’université du Manitoba (Canada), a récemment observé dans la mer de Beaufort une concentration importante de mercure et une production inhabituelle de méthylmercure dans le sous-sol. La situation est encore plus grave dans la baie de Baffin, à l’est de l’Arctique canadien.

Charles Gobeil, de l’Institut national de recherche scientifique de Québec, relève que l’accumulation de ces deux contaminants dans le réseau trophique marin est « à un niveau tel qu’elle pose des risques pour plusieurs espèces marines comme pour les Inuits » qui les consomment, selon une étude de sédiments collectés du détroit de Béring à la baie de Baffin. Le mercure s’accumule aussi par bioaccumulation et bioamplification dans le zooplancton, ajoute Jesse Carrie, de l’université du Manitoba, avec des concentrations élevées dans la mer de Beaufort et celle des Tchouktches, côté russe.

Pollution importée et locale

En matière de pollution atmosphérique, les ajouts à la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs) ne suffisent pas.

 « Un cocktail complexe » de produits chimiques anciens et nouveaux, incluant les nouveaux composés perfluorés (pour imperméabiliser des tissus) ou les retardateurs de flamme (ajoutés à une grande variété de produits pour les rendre moins inflammables), se retrouve chez les mammifères, oiseaux marins et ours polaires, constate Robert Letcher, du ministère canadien de l’environnement.

« Sans compter les nouveaux risques de contamination, associés par exemple au transport de nanoparticules et de microplastiques dans l’atmosphère ou l’eau » qui menacent particulièrement les phoques et les ours polaires. D’autres contaminants, comme le carbone suie, qui contribue à la fonte accélérée des glaces, et l’ozone troposphérique (gaz à effet de serre), se retrouvent au-dessus de l’Arctique même s’ils ont été « produits » ailleurs.

Kathy Law, directrice de recherches au laboratoire Latmos du CNRS, note cependant que les sources locales de pollution sont loin d’être négligeables : feux de forêt boréale, trafic maritime ou exploitation pétrolière en Arctique… Dans le cadre du projet européen ACCESS (European Arctic Climate Change Economy and Society), elle s’est intéressée à la pollution générée par des bateaux et plateformes pétrolières au large de la Norvège et y a aussi mesuré la forte présence en altitude de panaches d’aérosols chargés de carbone suie.

L’été dernier, Julia Burkart, de l’université de Toronto, a pour sa part survolé le détroit de Lancaster et le canal Wellington, au centre de l’Arctique canadien. Des petites particules d’aérosols (indiquant qu’elles sont nouvelles) ont été observées en grande quantité à environ 60 mètres au-dessus de la glace ou de l’eau.

Des retardateurs de flamme chez les ours

Même si la situation est inquiétante, « il ne faut pas baisser les bras », observe Olivier Chastel, chercheur au CNRS de Chizé. « On voit une diminution de présence des BCP (biphényles polychlorés) et des insecticides comme le DDT chez l’ours polaire mais les POPs historiques, très résistants, ainsi que le mercure et les retardateurs de flamme, sont un problème pour lui et les oiseaux marins ». Chez les mouettes tridactyles qu’il étudie à la station internationale Ny Alesund sur l’île du Spitzberg (Norvège), ces polluants affectent le système endocrinien, rendent les animaux plus sensibles au stress, et perturbent le processus de reproduction.

Au Groenland, l’ours polaire et le phoque annelé ne sont pas en meilleure posture. D’après la Danoise Katrin Vorkamp, on retrouve dans leurs tissus adipeux une panoplie de retardateurs de flamme et de paraffines chlorées à chaîne courte. Le béluga aurait plus de chance, si l’on en croit Lisa Loseto, de l’Institut des eaux douces de Winnipeg (Canada), qui a découvert que les baleines blanches adultes de la mer de Beaufort, gravement contaminées au mercure dans les années 1990, en avaient nettement moins dans leur foie depuis 2002.

Autre bonne nouvelle, pour les femmes inuites du nord du Québec, qui avaient il y a vingt ans un niveau alarmant de mercure et de PCB dans le sang. Les mesures prises pour protéger les femmes enceintes ont eu un effet très positif. Selon des données enregistrées de 1992 à 2013 sur un échantillon de 500 femmes enceintes, les concentrations de mercure ont diminué de 57 % et celles de PCB de 77 %.
Le fait de moins manger de produits de la mer a joué dans la balance. Faudra-t-il donc que les Inuits se reconvertissent à la nourriture du Sud pour échapper aux dangers de manger du phoque, de béluga, de l’ours polaire, du narval ou du caribou ? C’est en tout cas ce que laisse présager une simulation conduite par Frank Wania, de l’université de Toronto, avec des Inuits de la région d’Inuvik (ouest canadien) et de l’île Baffin (Nunavut) pour cible. Elle démontre une baisse significative des concentrations de POPs dans le corps humain, lorsqu’on diminue leur exposition à ces contaminants en réduisant leur consommation de nourriture traditionnelle.

Source © lemonde.fr
La société Canadienne de distribution d'énergie Enbridge Inc. a temporairement fermé l'un de ses pipelines isolé qui se connecte aux États-Unis après qu'une fuite de  1350 barils, soit 216 000 litres de pétrole brut se soient déversés dans la nature dans le Saskatchewan mercredi.

Un porte-parole d'Enbridge Inc a déclaré à Reuters que le déversement s'est produit en raison d'un problème technique sur une valve du terminal Regina et qu'elle ne s'est pas exactement combien de temps le nettoyage prendra ni quand le pipeline sera ré-ouvert.

"Il n'y a aucun impact sur la faune ou les cours d'eau environnants», a déclaré Enbridge dans un communiqué. Les résidents et les entreprises voisines peuvent tout juste détecter une légère odeur désagréable"

Enbridge Inc s'est déjà maintes fois illustrée dans des catastrophes au Canada et aux États-Unis; par exemple en raison de son rôle dans la plus grande marée noire terrestre de l'histoire américaine, une catastrophe qui a déversé plus de 3 Millions de litres de pétrole épais issu des sables bitumineux canadiens dans la rivière Kalamazoo au Michigan. Ce déversement a été le plus coûteux de l'histoire américaine, les estimations des coûts de nettoyage s’élève actuellement à 1,2 milliards de dollars. Ce chiffre ne comprend pas les remboursements aux propriétaires et les riverains qui ont été touchés et qui attendent toujours leurs indemnisations.

Après ce nouvel incident de mercredi soir, Enbridge a déclaré qu'elle avait lançé une enquête immédiate sur la cause de l'accident, et qu'elle prendrait les résultats en considération pour prévenir d'éventuels déversements dans l'avenir.

"Nous nous sommes engagés à atteindre l'objectif zéro fuite et une enquête approfondie sur l'incident nous éclairera pour l'avenir", a déclaré un responsable de la socièté.

© Nature Alerte


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Barack Obama a interdit mardi les forages pour des installations d'extraction de gaz et de pétrole dans la Baie de Bristol, en Alaska, pour préserver l'industrie du tourisme et de la pêche dans cette région sauvage.

La zone a été exclue de tout projet d'extraction d'hydrocarbures pour une période indéfinie. Une interdiction temporaire avait été décidée en 2010.

«J'ai pris cette décision pour être sûr qu'un des régions les plus belles d'Amérique et un moteur de l'économie, non seulement pour l'Alaska, mais pour toute l'Amérique, soit préservée pour les générations futures», a déclaré M. Obama dans une vidéo.

«C'est quelque chose de trop précieux pour nous pour que nous la mettions à la disposition du plus offrant», a-t-il ajouté.

Cette décision protège des millions d'hectares de côtes et de terrains sauvages.

La Baie de Bristol, au sud-ouest de l'Alaska, produit à elle seule plus de 40% du poisson sauvage aux Etats-Unis. L'industrie de la pêche dans cette zone possède un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars, selon la Maison Blanche. Elle génère également 100 millions de dollars annuellement grâce au tourisme et aux activités de pêche récréative.

La Baie de Bristol abrite de nombreuses espèces sauvages de saumons, loutres, phoques, morses, belugas, baleines ou orques.

Source © AFP


Il faudrait 42 kilomètres cube d'eau, soit environ une fois et demi la quantité maximum du plus grand réservoir du pays, pour mettre fin à la sécheresse frappant la Californie depuis trois ans, selon une nouvelle estimation de la NASA mardi.

Plus tôt cette année, au plus fort de la sécheresse, cette équipe de scientifiques a déterminé à partir de données satellitaires que les réserves d'eau dans les bassins des fleuves Sacramento et San Joaquin étaient largement sous les niveaux saisonniers normaux: il manquait 41.639 milliards de litres d'eau.

Utilisant le satellite GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) de la NASA, ils ont aussi estimé que depuis 2011 ces deux bassins fluviaux avaient vu leur volume d'eau baisser de 151 000 milliards (15 km cube) chaque année.

Cela représente plus d'eau que les 38 millions d'habitants de Californie en consomment annuellement pour tous leurs besoins, ont calculé les auteurs de cette étude objet d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union réunie cette semaine à San Francisco, en Californie.

Environ deux-tiers de ce déficit d'eau est dû à l'épuisement des poches souterraines dans la vallée centrale de la Californie.

Une autre étude effectuée début 2014 avec l'observatoire aérien de la neige de la NASA (Airborne Snow Observatory) a montré que le manteau neigeux dans la chaîne de la Sierra Nevada était deux fois moins épais que dans les estimations précédentes.

Cette observatoire embarqué dans un avion a permis les premières observations en haute définition du volume d'eau contenu dans la neige des bassins des rivières Tuolumne, Merced et Kings, ainsi que des lacs dans la Sierra Nevada et la rivière Uncompahgre dans la partie haute du bassin du Colorado.

L'observatoire permet de mesurer le volume d'eau contenu dans les couches de neige et le rayonnement solaire absorbé. Les scientifiques peuvent ainsi calculer le rythme de fonte de la neige et estimer le volume d'eau qui s'écoulera dans ces bassins.

«La couverture neigeuse de 2014 a été l'une des trois plus minces jamais enregistrées et la plus faible depuis 1977 quand la population de Californie était la moité de ce qu'elle est aujourd'hui», a souligné Tom Painter, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.

«Outre la diminution des réserves d'eau, la moins grande étendue de neige amplifie le réchauffement climatique en permettant au sol non recouvert qui est plus sombre d'absorber davantage de chaleur du soleil.

Source © AFP



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La Chine a accepté l'importation de variétés de soja et de maïs américains génétiquement modifiés lors d'une réunion de la Commission commune américano-chinoise pour le Commerce (JCCT) qui s'est tenue à Chicago.

Selon un communiqué diffusé à l'issue de la rencontre de deux jours entre les deux premières économies mondiales, Pékin « a pris des engagements qui devraient permettre d'augmenter significativement les exportations de soja, de maïs et de produits laitiers vers la Chine ».

La Chine a ainsi annoncé qu'elle approuverait l'importation de nouvelles variétés de soja et de maïs américains génétiquement modifiés, maïs notamment produit par le groupe Syngenta sous le nom « Viptera MIR 162 ». Suite à cette décision de la Chine, les cours du maïs sur le marché mondial ont monté.

La délégation chinoise, dirigée par le vice-Premier ministre Wang Yang, a également accepté de poursuivre un dialogue régulier avec les Etats-Unis sur l'augmentation de l'utilisation « technologies innovantes » pour l'agriculture tant pour les Etats-Unis que pour la Chine.

Lors de cette réunion, la 25e du genre, les deux délégations ont également progressé dans les discussions sur les importations de produits pharmaceutiques et de technologies médicales américaines vers la Chine.

Des représentants du secteur privé américain et d'entreprises chinoises participaient pour la première fois à ces négociations et, selon Mme Pritzker, leur présence a permis d'améliorer les résultats de la rencontre. La Chine a également accepté que les entreprises américaines puissent être assistées de leurs propres experts juridiques lors de leurs discussions avec l'administration chinoise.


Source © AFP
Les ONG françaises de protection de l'environnement travaillant sur la qualité de l'air et l'économie circulaire se joignent aux ONG membres du Green 10 pour condamner dans les termes les plus forts qui soient le retrait par la Commission européenne de propositions de textes clés sur la qualité de l'air et l'économie circulaire.

Le Président de la Commission Jean-Claude Juncker et son Vice-Président Frans Timmermans ont en effet annoncé ce jour qu'ils abandonnaient les paquets « Qualité de l'air » et « Economie circulaire ».

Concernant la qualité de l'air, cette décision incompréhensible annule ainsi la révision de la directive « Plafonds d'émissions nationales » qui aurait pu sauver 58 000 vies par an.

"Si elle retire la proposition sur la qualité de l'air, la Commission européenne va manquer l'opportunité de prévenir 58 000 décès prématurés chaque année. 

La qualité de l'air reste en effet la première cause environnementale de mort prématurée en Europe. La Commission choisit aussi d'ignorer les énormes bénéfices potentiels pour l'économie européenne que ce paquet pourrait apporter. Il pourrait ainsi fournir des bénéfices en terme de santé allant de 40 à 140 milliards d'euros en coûts externes évités, et 3 milliards d'euros en bénéfices directs liés à une plus grande productivité des travailleurs, une diminution des frais médicaux, des rendements agricoles plus élevés et moins de dégâts sur les bâtiments" déplore Sébastien Vray, président de l'association Respire.

Pour l'économie circulaire, cette suppression retire les objectifs de recyclage de 70% pour les déchets municipaux et de 80% pour les emballages, tout comme l'interdiction de mettre en décharge tout déchet recyclable ou biodégradable. Ces objectifs auraient pu créer des centaines de milliers d'emplois.

"Retirer le paquet économie circulaire irait à l'encontre de la priorité numéro un de la Commission européenne, car elle échouerait à créer 180 000 nouveaux emplois à travers la prévention et la transformation des déchets en ressources. Les mesures prévues dans ce paquet contribueraient non seulement à rendre les entreprises européennes plus compétitives en réduisant la demande et la dépendance à des ressources rares et couteuses venant d'autres continents, mais également à lutter contre l'impact sur le changement climatique des émissions liées au gaspillage de ressources" regrette Delphine Lévi Alvarès, responsable du Plaidoyer chez Zero Waste France.

Cette décision a été prise contre l'avis d'au moins 11 Etats membres, y compris la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, qui ont enjoint à la Commission de ne retirer aucune de ces deux propositions. 

Il s'agissait d'un premier « test » pour la nouvelle Commission Juncker. Cela confirme le peu de cas qu'elle fait du développement durable et laisse craindre que cela ne soit que la première d'une série d'attaques à l'encontre des législations environnementales.

Ces propositions offraient la promesse d'améliorations pour la santé, de création d'emplois, d'un environnement plus sain pour les Européens, de réductions d'émissions de gaz à effet de serre et auraient permis de préserver des ressources naturelles stratégiques pour notre économie et nos entreprises. Mais la Commission a choisi de privilégier les intérêts privés de la frange la plus libérale de BusinessEurope, au mépris du bien-être des citoyens européens. Ignorant les bénéfices de moyen et long terme, la Commission laisse ainsi le champ libre à la perpétuation d'un modèle économique dépassé et polluant.

C'est un signal grave qu'envoie la Commission aux citoyens européens, qui ne fera rien pour restaurer leur confiance dans les institutions européennes.

« Les citoyens ne pourront que constater que l'objectif de réduire les 400 000 décès prématurés dus chaque année à la pollution de l'air n'est plus une priorité pour l'UE » déplore Sébastien Vray, Président de l'Association Respire. 

« Ils comprendront aussi que Juncker et Timmermans ont délibérément fait une croix sur la possibilité de créer 180 000 emplois grâce au Paquet Economie Circulaire et ont choisi d'ignorer l'industrie progressiste qui demande des mesures européennes pour améliorer l'efficacité dans l'utilisation des ressources » regrette Delphine Lévi Alvarès, Responsable du plaidoyer chez Zero Waste France.

Ce retrait est une erreur stratégique colossale que nous - Zero Waste France, Les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Respire, Fondation Nicolas Hulot, Générations Cobayes, Réseau Action Climat France, Surfrider, Agir pour l'environnement, Générations Futures, Greenpride, Women in Europe for Common Future (WECF) et WWF - condamnons.


Source : notre-planete.info, 


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Après la liste rouge des espèces menacées, L'UICN a élaboré une méthodologie pour évaluer le risque pour les écosystèmes. Au niveau français, des études se sont penchées sur certaines zones humides, forêts et les mangroves de Mayotte.


"En sachant quels écosystèmes sont en bonne santé et quels sont ceux qui sont perturbés, les gouvernements, les collectivités locales et les entreprises pourront prendre les bonnes décisions d'investissement pour la gestion durable de l'environnement ", pointe dans un communiqué, David Keith, auteur de la dernière version de la méthodologie de la liste rouge des écosystèmes de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Après la liste rouge des espèces menacées, l'UICN s'est effet penchée sur les écosystèmes. Lancée en 2008 lors du 4e Congrès mondial de la nature, cette initiative a franchi une étape en mai 2014 avec la reconnaissance de cette méthodologie comme l'outil de référence pour l'évaluation du risque pour les écosystèmes au niveau mondial. Comme pour les espèces menacées, l'outil permet de déterminer si un écosystème est vulnérable, en danger ou en danger critique.

Plusieurs études de cas ont contribué à l'élaboration et la validation de cette approche. 

Au niveau de la France, le Comité français de l'UICN a travaillé sur la classification de certains écosystèmes de zones humides de France métropolitaine ainsi que sur cinq types habitats forestiers. 

Résultat : les lagunes méditerranéennes françaises sont vulnérables. 

Le principal responsable de cet état ? l'eutrophisation. Ces dernières subissent également, selon le document, les effets du changement climatique : la hausse du niveau marin, la salinisation des sols et la submersion temporaire des zones humides.

Autre milieu considéré comme vulnérable : le bassin d'Arcachon. 

Le rapport rappelle que ce dernier a été également marqué par l'eutrophisation au niveau du delta de l'Eyre entre les années 1970 et 2000. Mais la principale menace serait les apports de pesticides et polluants notamment un biocide utilisée pour la navigation de plaisance, l'Irgarol. Désormais des nématicides, auparavant non étudiées, sont également retrouvées.

"La régression dramatique en moins de deux décennies des herbiers de zostères, espèce clé de ce milieu intertidale, altère profondément l'équilibre écologique futur du bassin", souligne l'étude. L'éco-système est également menacé par les activités industrielles de la région.

Les grands marais maritimes atlantiques en danger

Du fait de la pollution engendrée par la conchyliculture, la surcharge des parcs ostréicoles, la multiplication des huîtres sauvages, les grands marais maritimes atlantiques apparaissent comme en danger : la surconsommation de la ressource trophique entraînent en effet leur dégradation.

Les plans d'eau du littoral aquitain ont également été classés comme en danger de disparition.

Le principal incriminé dans ce cas est l'homme, à l'origine d'importantes perturbations (régulation des niveaux d'eau ou changements d'usages de ces plans d'eau) et les espèces végétales invasives.

"L'aspect que nous connaissons de la région des landes de Gascogne n'est en rien celui qui prévalait il y a à peine deux siècles, et les modifications sur la répartition des espèces clés comme sur la fonction écologique du milieu sont certainement sous-évaluées", note l'étude.

Les forêts de Hêtre vulnérables

Outre définir le cadre pour une évaluation nationale de l'ensemble des habitats forestiers, l'étude sur les cinq types d'habitats forestiers, permet également un premier aperçu de leur état. Ainsi, les forêts de Hêtre métropolitaines ont été qualifiées comme vulnérables. Selon l'étude, la modification des régimes de précipitations liée aux changements climatiques entraînera, à plus ou moins long terme, d'importants changements dans la répartition de ces écosystèmes.

"De plus, le Hêtre montre en France et depuis la fin des années 1990 un déficit foliaire élevé et croissant, ce qui traduit un état sanitaire non optimal et en dégradation sur l'ensemble de sa distribution sur le territoire", constate l'étude.

Sensibles aux sécheresses estivales et ne se développant que dans une gamme de températures moyennes annuelles restreintes, les sapins et épicéas s'avèrent également vulnérables.

"Bien que ces essences montrent qu'ils ont la capacité de remonter en altitude pour suivre leurs optimums écologiques, les surfaces libres en altitude ne compenseront pas l'étendue des zones qui leur deviendront défavorables ailleurs", explique l'étude.L'action de l'homme aurait aggravé cette vulnérabilité par sa tendance à l'expansion de la distribution de pessières? et des sapinières jusqu'aux limites des capacités d'adaptation des sapins et des épicéas.

En revanche, les forêts de chênes verts apparaissent, selon l'étude, comme peu concerné par un risque d'effondrement en France. Néanmoins, le document préconise le suivi de la progression des incendies à l'avenir et la fragmentation des écosystèmes forestiers liée au développement de l'habitat diffus en milieu forestier.

Données insuffisantes pour les forêts de pente

Des études complémentaires devront également être conduite sur les forêts se développant sur les pentes, dans les ravins et sur les éboulis. Les données s'avèrent en effet insuffisantes pour estimer le risque encouru par cet écosystème de manière globale et son évolution au cours des 50 prochaines années.

Enfin les pinèdes corses à Pin laricio sont caractérisées comme quasi-menacé. 

Le risque important d'incendie pèse notamment sur cet écosystème de 25.000 ha, confiné sur une seule île.

Le Comité français de l'UICN a également réalisé une évaluation en 2014 sur les mangroves de Mayotte qui donnera prochainement lieu à la publication d'un rapport. " Cette évaluation est la première avec l'outil reconnu officiellement ", souligne Aurélien Carré, chargé de mission pour la liste rouge des écosystèmes au niveau de la France. En 2015, un travail sur les forêts méditerranéennes françaises devrait être entrepris.

Au niveau mondial, l'UICN projette de s'intéresser aux écosystèmes de Madagascar ainsi que ceux d'Amérique. "Notre objectif est d'évaluer tous les écosystèmes du monde d'ici 2025, explique dans un communiqué, Jon Paul Rodriguez, chef de projet de la Liste rouge de l'UICN des Écosystèmes, mais notre base de données est conçue pour accueillir également des études réalisées au niveau d'une municipalité, d'un pays ou par type d'écosystème".

Source © Dorothée Laperche / Actu-Environnement
La cour d'appel de Rouen a confirmé jeudi une ordonnance d'expulsion datant de 2013 à l'encontre de « zadistes » qui occupent une ferme à Mont-Saint-Aignan (nord de Rouen) sur un terrain acquis par Auchan.

En janvier 2012, Immochan, la branche immobilière du groupe de distribution, avait acheté la ferme des Bouillons composée de 3 maisons et 8 bâtiments et son emprise foncière de 4 hectares.

Refusant que ce terrain soit construit, des écologistes l'ont occupé en décembre 2012, le transformant en Zad (zone à défendre) et commençant à y pratiquer de l'agriculture biologique. En avril 2013, une ordonnance d'expulsion sans délai avait été prononcée par le tribunal de grande instance.

L'association « Terre de lien » souhaite racheter le terrain

Mais la municipalité socialiste du moment a modifié le plan local d'urbanisme pour transformer ce terrain en « zone naturelle protégée », ce qui empêche toute nouvelle construction. Immochan a contesté cette modification auprès du tribunal administratif.

« Auchan ne pourra jamais plus construire ici quoi que ce soit. Le groupe devrait nous revendre la ferme puisque ferme il y a », a déclaré à la presse Philippe Vue, président de l'association « Terre de lien » qui souhaite racheter le terrain. Mais il faudrait pour cela qu'Immochan veuille vendre.

« Nous ne sommes pas condamnés à une indemnité journalière d'astreinte. C'est déjà ça. Le combat continue », a ajouté M. Vue.

Source © La France Agricole


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Les fortes pluies de ces derniers jours ont provoqué d'importantes inondations dans le sud de la Thaïlande et la Malaisie. Au moins quatre États de la Malaisie souffrent de graves inondations tandis que plusieurs provinces du sud de la Thaïlande sont totalement inondées depuis plus d'une semaine.

Quatre personnes ont été tué et plus de 14 000 personnes évacuées (12 000 en Malaisie). 

En Thaïlande

En Thaïlande, les provinces de Songkhla, Surat Thani, Narathiwat, Yala et Phatthalung sont les plus touchées. Les rivières Narathiwat, Golok, Bang Nara et Sai Buri, ont débordé.

Les inondations de la rivière Golok ont noyé la région frontalière entre la Thaïlande et la Malaisie, le poste frontière de Sungai Kolok a dû être fermée. 

Dans le Narathiwat, un soldat est mort en aidant des villageois à évacuer. Une jeune fille est morte dans un glissement de terrain à Than dans le quartier de Yala.

Les fortes pluies attendues dans les prochains jours font craindre le pire. Le National Disaster Warning Center a émis un avertissement sur neuf provinces du Sud qui risquent d'être confrontées à de nouvelles inondations et de nombreux glissements de terrain.

En Malaisie

Les états de Kelantan, Perak, Pahang et Terengganu sont actuellement touchés. Un total de 12 000 personnes ont été évacué. Environ 6700 personnes ont été évacuées dans le Kelantan, 4600 dans le Terengganu et 825 dans le Pahang.

Une fillette est morte emportée par les eaux en crue.Un homme s'est noyé à Kampung Lepa Limbat.

© Nature Alerte  


De violentes tempêtes de neige sur une large partie du Japon ont déjà tué au moins onze personnes depuis mercredi, ont indiqué les médias locaux qui font aussi état de dégâts divers et de perturbations importantes dans les transports.

Les conditions continuaient vendredi d'être exécrables dans l'ouest, le centre et le nord de l'archipel, avec par endroits des risques importants de glissements de terrain et avalanches, a mis en garde l'agence nationale de météorologie. 

Le trafic aérien fortement perturbé

Une route a été coupée par un glissement de terrain dans la préfecture de Niigata (nord-ouest), isolant quelque 280 habitants d'un village de montagne sans cependant faire de blessés, d'après la chaîne NHK. 

Depuis trois jours, les compagnies aériennes ont dû annuler des centaines de vols intérieurs et de nombreuses liaisons ferroviaires ont été stoppées ou grandement retardées, dont les trains à grande vitesse Shinkansen entre Tokyo (est) et Osaka (ouest) qui circulent habituellement à la fréquence de métros. 

Habitants évacués

Des accidents divers liés aux intempéries ont causé la mort d'au moins 11 personnes, dont une emportée par un chasse-neige et un jeune pompier de 29 ans tué lors d'opérations de déneigement. 

Des habitants d'une ville côtière de la région septentrionale de Hokkaido ont été évacués en raison d'inondations dues à des vagues de près de 10 mètres.

Source © Belga

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